Chapitre 26
Bonsoir,
Merci pour tous vos commentaires, ça ma énormément touchée. Je voulais vous informer un peu sur l'histoire car je sais que certaines d'entre vous sont impatientes d'avoir leur premier baiser. L'histoire sera beaucoup plus longue que les autres je n'ai pas envie de la louper elle me tient beaucoup à cœur. Je n'ai pas non plus envie que ce qui m'entoure m'empêche de vous écrire une belle histoire. Alors soyez patiente, le baiser arrive bientôt. Merci infiniment pour vos message. Je vous souhaite une bonne lecture.
La chaleur se répandit aussitôt dans ses veines. Son cœur battait à vive allure. Au loin, ses imprécations étaient autoritaires. Son regard fermé. Savana posa ses mains à plat sur la table tout en le suivant du regard en imaginant le cheikh allongé sur son lit majestueux. D'ailleurs, elle avait remercié le seigneur qu'il ne distingue pas son expression lorsqu'elle l'avait découvert. Il revint vers elle en posant son téléphone sur le rebord de la table.
- Pardonnez-moi, je devais répondre.
Elle l'excusa avec un petit sourire en coin puis inspira profondément. Son ventre gargouilla encore, d'un bruit si fort qu'elle tenta de le masquer en toussotant.
- Depuis quand vous n'avez pas mangé ? S'informa l'homme en plissant son front.
Devait-il lui dire la vérité ? De toute façon, il le saurait tôt ou tard. Azima l'avait assez réprimander la veille.
- Depuis hier soir.
Il se rembrunit, mais ne commenta pas son aveu...enfin pas tout de suite. Il attendit qu'un chariot soit déposé devant la table pour déclarer ;
- Vous êtes frêle Savana, ce n'est pas comme ça que vous allez prendre des forces.
- Je sais...
- Je sais à quel point cela vous est difficile mais dites-vous qu'ici, mes règles sont différentes.
Elle planta son regard dans le sien.
- Vous n'avez pas à vous empêcher de manger, reprit-il dont l'inflexion ne souffrait d'aucune réplique.
Savana entendit une petite voix intérieure lui crier qu'il fallait écouter cet homme.
-Laisse-le te guider, entendit-elle dans son esprit.
Elle posa ses mains sur ses joues pour écarter la voix cruelle de Max.
- Je veux que vous mangiez Savana, dit-il d'une voix grave.
Elle rouvrit les yeux pour le regarder. La voix impérieuse du cheikh s'insinua dans son esprit et fut suffisante pour écarter définitivement la voix de Max. Instantanément, elle se détendit et acquiesça silencieusement. Satisfait, un simple sourire rehaussa ses lèvres.
Une bouteille de champagne positionnée dans un sceau semblait avoir été rajouté au dernier moment. Signe que Azima avait fait sa curieuse.
- Il n'est pas alcoolisé, prévint-il en lui servant une coupe.
- Comment est-ce possible ?
- Je produis ce champagne depuis deux ans, expliqua-t-il en posant la bouteille dans le sceau ; Beaucoup de producteurs se sont lancé dans une production de champagne sans alcool, vous ne le saviez pas.
- Non, admit-elle en saisissant sa coupe ; Vous m'apprenez quelque chose.
Elle le goûta et fut surprise par sol goût fruité et frais.
- Il est délicieux.
Lentement, il but une gorgée avant de déposer sa flûte sur la table sans la quitter des yeux. Savana salivait littéralement sous les odeurs enivrantes que dégageaient les grandes assiettes cuivrées. Quelques instants plus tard il lui servit une grande assiettes de poulets, olives et pommes de terre légèrement épicées.
Sa main hâlée frôla la sienne quand il lui retira ses couverts à son plus grand étonnement.
- Avec vos doigts, ça sera plus facile.
Plus facile ?
- Vous êtes sérieux ?
- Absolument, beaucoup de gens le font ici, cela ne leur donne pas pour autant l'allure d'un homme des cavernes.
Elle rit doucement et porta ses mains sur ses joues un peu anxieuse à l'idée de manger de cette façon. Il l'encouragea en commençant le premier. Cette expérience allait très certainement la rendre ridicule mais elle se lança.
Enfin de compte ce n'était pas si terrible que ça, pensa-t-elle après quelques essais ratés. Le semoule en supplément eut raison d'elle à deux reprises avant qu'elle ne trouve le coup de main. Savana ne s'était jamais autant amusée en mangeant. Arik cessa de manger et étudia le regard de la jeune femme. Était-ce le moment de lui dire qu'elle avait de la sauce à peu partout autour de ses lèvres roses ? Il préféra garder le silence et la laissa s'amuser tout en dégustant son dîner. Elle se pourlécha les lèvres sans se douter que ce geste venait de provoquer en lui un long frisson langoureux.
Petit à petit Arik avait l'impression de gagner du terrain mais rien n'était acquis pour autant. Il fallait qu'il se montre patient. Une chose qu'il ne maîtrisait pas tout à fait.
- C'est vraiment délicieux et amusant.
- Je vous l'avez dit.
Arik se leva pour créer un contact. Il se risquait à un refus, qu'elle se recul farouchement. Il déplia sa serviette et s'approcha lentement de son visage.
- Que faites-vous ? Demanda-t-elle d'un souffle.
- J'essuie les contours de vos lèvres.
Savana retint son souffle lorsqu'il se pencha pour essuyer ses lèvres. Elle le laissa faire intriguée par sa douceur.
- Voilà, vous n'avez plus rien.
Savana dut faire un effort surhumain pour se détacher de son regard. Elle se lécha les lèvres et but une gorgée de champagne en espérant humecter sa gorge.
- Pourquoi êtes-vous restée Savana ? Demanda-t-il après avoir regagner sa place.
- Parce que je veux essayer le traitement.
- Est-ce bien tout ? S'enquit-il d'une voix chaude.
- Non, j'aime cet endroit.
Et son propriétaire, se dit-elle intérieurement. Un secret qu'elle espérait garder longtemps enfoui en elle.
- Et vous ?
- Quoi moi ?
- Pourquoi m'avoir proposé de me faire mon traitement ? C'est seulement pour mes jambes ?
- Non, laissa-t-il tomber d'une voix rauque.
Ses joues s'enflammèrent.
- Vra...vraiment ?
- Vraiment, affirma-t-il en se redressant soudain sans la quitter des yeux.
Seigneur ! Allait-il arrêter de faire ça ? Ne voyait-il pas qu'il la troublait au point de ne plus pouvoir respirer ? Jamais Max ne lui avait fait ressentir des sentiments aussi fort. Elle avait l'impression d'être regardée avec une telle possessivité...
- Alors pour quoi d'autre ?
- Pour vous, répondit-il si vite qu'elle écarquilla les yeux.
- Dire que je ne vous désire pas serait un mensonge et j'ai pour habitude d'être sincère.
- Pourquoi je vous plaît ? C'est insensé...
- Pourquoi ça serait insensé ? S'enquit-il vivement ; En dépit de votre état Savana, vous êtes la femme la plus désirable qu'il m'est été donné de voir.
Savana crut s'évanouir.
Désirable ? Au moins il avait fait preuve d'honnêteté. Maintenant elle savait qu'il la désirait.
Le désir. Qu'est-ce que le désir ? Savana l'ignorait. Et c'est ça qui la terrifiait.
- Arrêtons cette conversation, décréta l'homme ; Nous ne sommes pas ici pour moi mais pour vous. Ce que je ressens importe peu.
Il marqua une pause pour lui offrir un sourire rassurant.
- Tout ce qui m'importe c'est de vous aider et nous avons un mois devant nous pour ça.
Un mois...il pouvait se passer tellement de choses en un mois, pensa-t-elle en se mordant la lèvre. Savana ne s'était jamais senti aussi apaisée, rassurée. Ce mois s'annonçait si troublant qu'elle se demandait si le cheikh saurait la délivrer de ce mal qui la rongeait. De cette peur qui la mettait constamment en retenue, terrifiée à l'idée de mal faire.
- Venez, allons prendre une dernière coupe sur la terrasse, j'ai quelque chose à vous montrer...
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