Aujourd'hui, je vais à l'hôpital pou te rendre visite. Quand tes parents m'ont appris, il y a trois semaines, ce qu'il t'étais arrivée, je n'ai pas eu le courage de venir. Mais aujourd'hui, j'ai décidé que je viendrais. Je vais à l'accueil et la réceptionniste m'emmène à ta chambre. Lorsqu'elle ouvre la porte, je te vois, couchée sur ton lit, dormant paisiblement dans un sommeil qui dure depuis trois semaines. Je m'approche de toi, à part ta peau légèrement plus pâle, tu n'as pas changée. Tu es toujours aussi belle ! Je prends une chaise et m'installe près de ton lit. Je commence à te caresser les cheveux, puis je te dis doucement :

<< - Salut Lucie ! Ça fait longtemps, non ?

Je te souris. Je continu :

- Tu sais le roman que j'ai écrit ? Je l'ai enfin montré à un éditeur. Bonne nouvelle, il a aimé et a accepté de le publier.

Je ricane :

- Toi qui me disais toujours que ça allait fonctionner, que ça leur plairaient. Je ne te croyais pas, sûrement parce que j'avais un peu peur sans le savoir, mais au final tu avais raison. >>

Je descends ma main pour te caresser très doucement la joue de peur que tu te réveille, même si je sais que ça ne risque pas d'arriver :

<< - Tes parents sont bouleversés, tu sais ? Ils s'inquiètent énormément pour toi. Moi aussi je m'inquiète...Je continu de me dire que si ce jour-là, on ne s'était pas disputé, si tu n'étais pas partis de chez moi en colère, si tu n'avais pas eu la vue brouillée par la tristesse, peut-être que tu aurais vu le chauffeur qui arrivait en face à pleine vitesse, peut-être que tu aurais pu l'éviter, peut-être que tu ne serais pas...

Je ne peux pas continuer. Les larmes me montent aux yeux. J'arrête de te caresser et je te prends la main :

- Excuse-moi Lucie ! Si tu savais comme je m'en veux. S'il-te-plait pardonne-moi !...Je t'aime Lucie...pardonne-moi, je t'aime...ne me laisse pas je t'en prie !Je ne peux pas vivre sans toi. Tu me manque tellement...Je t'aime...je t'aime... >>

Ma voix n'est plus qu'un murmure. Je pose ma tête sur ta petite main fragile et je pleure en silence. Je pleure en imaginant ma vie sans toi. Puis soudain je sens ta main serrer la mienne. Puis j'entends :

<< Je t'aime aussi. >>

Je relève la tête et je vois que tes yeux embués par les larmes sont ouvert.

                                                                                                                                                                              Fin

                                                                               °°°°°°

Voilà c'est une nouvelle que j'ai écrite il y a un moment et j'ai longtemps hésité à la publier. J'espère qu'elle vous a plus ! J'aimerais bien que vous laissiez votre avis en commentaire histoire que je sache ce que vous en pensez !

Merci d'avance !