Acte I Scène 2

L'homme d'affaire rentre dans la discussion.
-Assez!! (D'une grosse voix)
- quest ce qui vous prend??!
-je ne supporte pas de faire sonner les violons alors qu'il n'a qu'à s'en prendre à lui-même!
-je ne vois pas ce qui vous fait dire ça!! Ce monsieur est seul et a besoin d'une assistance. Pas d'une attaque à l'arme nucléaire. (En s'échauffant) je ne supporte pas d'entendre des paroles comme celles que j'entends!!!! Comme si pour réussir, on devrait porter l'habit ( en le dévisageant) comme vous (d'un ton daidaigneux)
-qu'est ce que vous sous entendez...??
-oh. Moi. Rien (d'un ton ironique) mais vous par contre avait l'air très remonté!! Je n'ai fait que vous "lire" physiquement.
-mademoiselle!
-madame. (Avec des yeux rieurs) non je plaisante. (En s'esclaffant ) vous auriez vu votre tête. C'était à en mourir de rire. Enfin si vous nous excusez nous aimerions continuer. Notre discussion! (Au sdf) n'essayez pas de vous cacher... je vous aiderais par tous les moyens possibles et inimaginables!
Le Sdf: -je cherche un peu d'argent pour dormir au chaud cette nuit. Laissez moi tranquille... je ne veux pas que vous ayez des ennuis.
-la jeune fille: -comment ? ! Je fais ce que je veux et je veux apporter ma maigre expérience à votre situation et (en parlant plus fort) il serait bien que les autres gens de ce wagon en face autant.
Le Sdf: arrêtez... S'il vous plaît. Il n'en ont rien à faire des gens de ce monde. Tout ce qui les importent est de savoir s'ils auront assez d'argent pour s'acheter la dernière veste de Zara ou le dernier portable de la collection. Moi je n'ai pas besoin de ça. Moi ce que je veux savoir, c'est où je vais dormir ce soir et si je mangerai le lendemain et
Le chef d'entreprise : ben voyons!!! Et dans cinq minutes vous allez dire que ce n'est pas...
La jeune fille: Assez!! Je ne comprends pas qu'autant dignominie puisse sortir de la bouche d'une seule bouche!! Alors que notre devise si je ne me trompe est "liberté, égalité, fraternité"Or ici vous ne faites ici aucun cas de fraternité...
Le sdf: arrêtez s'il vous plaît... rien ne sers de vous battre pour moi! Je ne le merite pas.
La jeune fille: oh que si!! Si je ressemble à ce que je suis, c'est grâce à une aide extérieure...
Le sdf: oui vos parents vous ont tendus la main mais moi aussi mes parents m'ont soutenu, au début du moins...
La jeune fille: oui vous m'avez dit tout cela... donc pourquoi ne méritez vous pas que l'on vous aide à votre tour?Vous avez supposé que l'aide extérieure ait été mes parents...
Le sdf: ah bon?
Le chef d'entreprise: oh!! Abregez!!! Je suis un sans coeur et alors? Des chomeurs, ça existe et ça existera toujours! Alors pourquoi s'attarder sur ce  PAUVRE HOMME alors qu'il y en a plus de xmillions en france! J'ai une entreprise à faire tourner, moi.  des hommes à nourrir. J'embauche un 40e de la population française et
La jeune fille (l'applaudissant ironiquement) : ah chapeau!!! J'en pleure... que c'était émouvant... et dans cinq minutes ce sera quoi?! Que vous êtes aussi pauvre que lui?

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