C'était les derniers jours de classe et Collin boudait toujours. Je réfléchis à une idée pour qu'il me pardonne mais je ne sais pas trop quoi faire. Ça fait alors plusieurs jours que je réfléchis à une solution sans succès cependant.

C'est l'avant dernier jour d'école en rentrant chez moi qu'une idée se mit à germer dans ma petite tête.
En effet, à peine arrivée, qu'un garçon de mon âge que je ne connais que trop bien, déboula en criant :
_ viens on va jouer à se décapiter
Arrêt sur pause comme on dit. Comme vous le savez où pas, j'ai deux frères Purgsley et Puberté et une sœur Mercredi. Purgsley a 27 ans, Mercredi a 25 ans et Puberté a 13 ans. Rappelons qu'alors, j'ai 7 ans. Purgsley est le seul des garçons à être papa_en même temps c'est rare d'être papa à 13 ans, n'est ce pas ?_ d'une petite fille Peur, âgée de 3 ans. Prénom étrange mais Purgsley adore quand les gens ont peur et sa campagne aimait bien ce "prénom". Mercredi est maman mais a eu son fils jeune, à 18 ans et en première entre elle et Purgsley. Son fils s'appelle Morticus et a mon âge. Il va d'ailleurs avoir un petit frère où une petite sœur et le père espère tout comme ma sœur que leurs enfants ne tombe pas malades...
Bref pour en revenir à nos moutons selon l'expression, c'est Morticus le garçon qui arrivait alors en "trombe" me demandant si je voulais jouer à décapiter avec lui. Il tient d'ailleurs de sa mère sur ça.
On arrête "l'arrêt sur pause". D'habitude et surtout depuis quelque temps, je repousse Morticus lui disant que je n'ai pas envie. Mais cette fois ci, je souris intérieurement : devant ma famille, je joue la morbide à fond ne voulant pas qu'ils se disent que je suis devenue malade à cause de l'école. Et faire ça, va m'aider.
_ Oui on va jouer. Si nous décapitations une de mes poupées ? Où toi...
Je reste sur un ton monotone un peu comme ma sœur qui a longtemps été mon modèle d'ailleurs.
Il paraît étonné mais va en direction de la machine à décapiter de la famille.
Mon plan est diabolique d'une certaine façon puisque je vais me servir de mon neveu pour parvenir à mes fins.
Tout en jouant à son jeu préféré, mine de rien, je lui demande :
_ à part ça, j'ai appris que toi aussi, tu allais dans une école ?
Il est la encore étonné mais cette fois par ma question. Je le remarque parce qu'il met un temps à réagir en me regardant. Il finit par répondre :
_ je n'aime pas l'école les gens sont malades et je ne trouve personne pour jouer avec moi à des jeux que j'aime...
_ tu devrais demander à tes parents à changer d'école.
_ ça sera pareil partout. Et puis où j'irais ?
_ il y a des écoles où tout le monde n'est pas malade. Moi par exemple, je ne suis pas malade. Si tu allais dans mon école on pourrait jouer et plus personne ne se souviendrait que j'y suis et donc ne se dirait que l'on sera à l'écart. Tu devrais en parler à tes parents, tu ne crois pas ?
Morticus partit tout de suite sans rien dire. Sur le coup, je cru que mon plan n'avait pas marché.
Du coup, je reste là, réfléchissant à mon plan qui je pense à échouer.
C'est bien simple : je comptais faire rentrer Morticus dans mon école espérant qu'étant mon neveu, il finisse par s'entendre avec Collin pour que ce dernier s'ennuie moins. Ainsi, il m'en voudrait certainement plus.
C'est alors que je m'ennuyais, que Morticus revient. Je trouve qu'il a mit du temps à s'absenter. 
_ maman a trouvé mon idée très bonne, dit il alors. J'ai pas pensé à lui dire qu'en fait elle vient de toi mais elle a dit qu'elle va m'inscrire dans ton école.
Je suis satisfaite en entendant cela. Ça veut dire qu'en fait mon plan marche comme sur des roulettes.

Le lendemain matin, en allant à l'école, je pars en direction de Collin sans montrer d'émotions de joie où ce genre à ma mère qui m'a amené.
Lorsqu'elle ne me vois plus, je cours jusqu'à Collin et lui raconte tout mon plan, lui expliquant vraiment tout. Je suis contente de voir qu'il a l'air soulagé bien qu'il a l'air un peu anxieux.
Comme je lui demande pourquoi, il répond :
_ tu es sur qu'ils accepteront de l'inscrire, les gens de l'école ? (Il a du mal avec le mot directeur mais j'attends qu'ils poursuive jusqu'au bout) Tu es sûre qu'il va être gentil ton neveu ? Et qu'on deviendra amis ?
_ le DIRECTEUR acceptera sûrement
J'ai appuyer sur le mot directeur pour qu'il comprenne et espère avoir raison. Je cherche en réalité juste à le rassurer. Je continue :
_ je suis certaine que vous allez très bien vous entendre !
La encore je n'en suis pas certaine mais souhaite juste le rassurer.

Pour savoir, si mon neveu va s'entendre, il nous faudra attendre la rentrée mais j'apprendrai plus tard que le directeur acceptera grâce à notre amitié à Collin et moi, se disant que par conséquent, mon neveu pourrait suivre le même chemin que moi...