9• Suicide Imprévu

Maure a gifflé Greg. Il s'en est allé après l'avoir basculé. Elle s'en fichait royalement, et s'occupa plutôt de mon cas. Bien que je lui ai assûré que tout allait bien, elle m'aida à me relever. J'ai fait sortir quelques gémissements en me relevant.

"-J'étais à mi-chemin, quand quelque chose m'a dit de rebrousser." M'a-t-elle annoncé. J'ai aquiéscé d'un signe de tête.
Elle posa mon bras sur son épaule pour qu'elle m'aide à marcher.

"-T'es un aimant bon sang! Tu attires les ennuis. Mais j'adore te tirer d'affaire." Ricanna-t-elle.

Je souris en guise de réponse, parce-que j'avais plus mal que la dernière fois.
En arrivant à notre rue semi-deserte, je suis allé dans une pharmacie, alors que Maure allait checker son père dans sa boulangerie.

J'ai finit de m'acheter de quoi soulager mes bleus déjà formés, alors que j'entendis des cris.

Des cris suivis de pleurs.

J'ai distingué ceux de Maure. J'ai payé mon achat, et je suis sorti le plus vite possible, mes jambes me trahirent un peu. J'ai vu des cheveux châtains, des yeux noisettes crispés par le choc et des larmes qui coulaient avec.

Elle est tombée à mes pieds.
J'ai beau lui demander ce qui lui causait un tel bordel, elle ne m'a répondu que d'un simple "Papa."

Je me suis dirigé vers la boulangerie.
Je vis le monsieur au sol. Pierre était allongé sur le carelage.
Maure est accourue.
J'ai beau lui expliquer qu'il était seulement évanouit, mais rien à faire.

Elle m'a indiqué le bout de célophane encore dans la paume de sa main.

Je reconnu le papier de célophane.
Mes yeux s'aggrandirent.
Mes mains commencèrent à trembler.
J'ai ouvert la bouche pour articuler une phrase, mais rien n'est sortit.

Que fait en sa posséssion la pillule que je gardais précieusement? Comment est-elle arrivée à ses côtés? Et surtout, pourquoi l'avoir prise?

Comme si elle voulait répondre à mes pensées, Maure annonça entre ses pleurs et ses gémissements, qu'elle avait caché la pillule dans la Boulangerie, car c'était le lieu le moins probable que je chercherais.
Son père, souffrant de maux de tête, ne s'est pas donné la peine de traverser la rue pour acheter un calmant, il a préféré braver l'inconnu et prendre celle-ci.

Je n'arrivais pas à croire ce qui se passait devant moi.
Le spectacle devant moi illustrait un suicide imprévu, une fille pleurant de son sort, et un suicidaire qui possédait jadis la cause du meurtre...

La question qui s'est posée au plus profond de moi : Suis-je coupable?

"-Si je ne ...suis pas ...revenue t'aider... peut-être que ... j'aurais réussit à ... le ... sauver..." A-t-elle lâché entre les pleurs que j'essayais de calmer.

Elle avait raison.

Si elle n'a pas rebroussé chemin, peut-être qu'elle serait arrivée à temps, peut-être que les secours pouraient l'aider, lui faire une gastro!

Je m'en veux.

"Tu es un aimant" a-t-elle repris.

"Tu attires les ennuis." Comtinua-t-elle en se retournant vers moi.

"J'ai beau te tirer d'affaire, que c'est moi qui es à plaindre!"

Je n'arrives pas à croire qu'elle me reproche. C'est elle qui a eu la brillante idée de cacher ma pillule ici.

J'ai préféré me taire.

"J'ai été curieuse. Je t'ai caché la pillule. J'ai mal agit. Je devais te laisser partir. Te laisser te suicider. Mais j'ai cru que tu pouvais être différent."

Elle marchait lentement vers moi en continuant de parler.

"J'ai imploré mon père de te laisser avec nous, le pauvre en a subit les conséquences!"

Elle était à présent devant moi.

"Vas-t-en"

J'ai essayé de la calmer, elle n'a plus personne.

"Dégage, casse-toi, déguerpis, barre-toi, fout-le-camp!" Elle commençait à crier, alors que quelques propriétaires de magazins arrivèrent et admirèrent le chantier dans lequel on s'est mit.

Le monde tournait.

Des secours arrivèrent sous l'appel des proprios.

Maure est montée avec son père, et m'a défendue de les accompagner.

Le son des  sirènes commencaient à s'éloigner, mon esprit avec.

Que dois-je faire?

Que dois-je faire?

Que dois-je faire?

J'ai passé la nuit dans la boulangerie. Maure n'est pas revenue.
J'étais encore assis sur le carelage.
Les mains soutenant les jambes, pensif.

Je n'ai ps bougé, jusqu'au matin.

La police est venue avec des spécialistes analyser la scène "du crime".

D'autres gardes qui appartenaient à la police tenaient les reporters hors vue. Cepandant, ils ont réussi à prendre quelques clichés.

C'est bon, je ferais la une des journaux.

"Le Suicidaire-Aimant Vaut-Rien, Origine De La Mort D'un Innocent, Le Coeur De Sa Fille Avec."

On me fit sortir, je me suis posé sur le trottoir, attendant un miracle.

Mais tout le monde sait qu'il n'en arrive qu'un.

J'ai fait la connaissance de Maure. LE MIRACLE.

Je l'ai détruit, le fruit de ma présence.

J'ai attrapé froid à cause du troittoir humide. Mais ça, je m'en fiche.

Où est Maure?

Que fait elle?

Je ne serais pas là pour lui appaiser son cœur.

Je n'ai jamais été là pour personne.

Bien que j'avais la chance que quelqu'un était là pour moi.

Je suis encore sur le troittoir.

Le monde est flou.

Le monde ne tourne pas rond.

Je serre sur mes genous, comme si ça allait résoudre quelque chose.

J'ai mal. Mentalement.

Les bleus que j'ai reçu de Greg, je ne les sens plus.

Je m'en veux.

Je m'en veux.

Et maintenant?

************
Alorsssss??? Vos impressions?

Ça va se résoudre... Mais... Avec le temps.

Ne vous a-t-on donc jamais dit que le temps résout tout?

Austin et Maure Finiront-ils ensemble?

Je m'en vais, fière du résultat!

A+!

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