Six

Avant de commencer ce chapitre je tiens à vous souhaiter une BONNE ANNéE !!!!
Comment ça je suis en retard ? *On est en Mars* Ha oui quand même.... Bon et bien vaut mieux tard que jamais non ? '^^ * Se gratouille la tête de gène*.

Aller place au chapitre !

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-Excuse-moi peut tu répéter ? Sifflais-je à ma mère un trognon de pomme encore en bouche.

-Tu as bien entendu, plus d'ordinateur, plus de Once Upon A Time ; cette série te rend folle ! Tu as vue ce que tu as fait à Marie à cause de ça ? Je veux aussi que tu l'appelle pour t'excuser de ton comportement indigne !

Je m'apprêtais à riposter quand un bruit de klaxon m'en empêcha.

-C'est Damien il t'attend rejoint le. M'ordonna ma tendre et aimante mère.

-Quoi ? Non, je ne vais pas me laisser faire. Tu veux m'enlever ma raison de vivre tu crois que je vais t'écouter bien sagement ? Ma voix s'élevait sans que je ne m'en rende compte.

- On n'en parlera pas ! Il faut savoir éradiquer le mal par le mal; maintenant va t'en.

Vue le regard qu'elle me lance, ses poings tremblant, elle est assurément autant en rogne que moi. Je devrais laisser tomber, habituellement j'aurais laissé tomber mais là on parle de m'amputer un pied, ne plus la voir ? Impossible sans ma dose je ne tiendrais pas vingt quatre heures, je ne flancherais pas !

-Si on va en parler, tu ne peux pas m'interdire et me confisquer mon ordi comme ça. Je ne comprends pas ce que tu as contre moi, je fais ce que vous me demandez, je participe aux tâches ménagères, je n'ais pas de mauvaises fréquentation, j'ai une vie saine, je ne fume pas, je ne bois pas, je ne couche pas de droite à gauche. Qu'est-ce que tu me reproche à la fin !

Je n'eus pas le temps d'assimiler la main de ma mère qui s'élevait à la brulure que je ressentis sur ma joue qu'elle me poussa à l'extérieur en m'insultant d'incorrigible insolente complètement déconnecté du monde réel.

Je m'en allais, en pensant bien à claquer la porte d'entrée, pour bien montrer mon mécontentement. Comment peut-elle me faire ça ? Elle le sait pourtant que Once Upon A time est tout pour moi ; je regarde, mange, écoute, vit, respire cette série et elle, elle me l'enlève. C'est horrible ! Mon cœur s'est emporté j'ai du mal à respirer, je remarque que mon fasciés est contracté signe de frustration. Je vois sur le trottoir, en face de ma maison, une voiture assez grande d'un noir métallisé. Je reconnais la voiture de Damien, je ne saurais dire de quelle automobile il s'agit car moi et les voitures ce n'est pas compatible ; sauf en ce qui concerne la petite coccinelle jaune d'Emma Swan c'est le seul type de voiture dont je reconnais l'origine sans parler de la Xantia de mes parents.

Je rentre dans la voiture aux très grandes roues et ferme brutalement la porte posant mon sac à mes pieds.

-Waouh !!! Doucement avec Félicy, mon pauvre bébé on ne la maltraite pas ! me dit Damien en caressant le tableau de bord d'un noir plus sombre que l'extérieure.

J'hausse un sourcil :

-Félicy ? Tu donne un nom à ta voiture ?

-Tu peux parler toi tu es amoureuse d'une série télévisée.

Lui pouffe de rire et moi je me permets de le toiser méchamment. Il prend la rue du lycée et aucun de nous deux ne parlons. Au bout de quelques minutes nous arrivons ; je ne prends pas la peine d'attendre que le moteur s'arrête et sort en trombe.

Je me dirige vers cet établissement sombre et neutre en pensant à l'épisode inédit que je ne pourrais pas regarder et au monde de Once Upon A Time que je ne pourrais plus jamais approcher. Les protestations de Damien n'atteignent pas mes oreilles, je suis bien trop remonté par ma mère et cet imbécile pour entendre un quelconque son venant de ce monde indésirable.

***

-Marion ? Marion ! Au lieu de dessiner je ne sais quoi sur ta copie pourrais-tu faire l'exercice que j'ai demandé ?

Mon professeur d'anglais approfondi me tirait d'un rêve éveillé que j'imaginais entre Hook et Emma seul à seul dans le petit loft de Mary-Margaret à qui je tentais de donner vie en les griffonnant sur mon cahier. Je peste dans ma barbe et essaye de me concentrer sur ce texte parlant d'un homme à moitié nu en pleine discussion avec un bourgeois sur le sens de la vie ainsi que l'injustice de celle-ci.

Vraiment très original, comme si nous ne le savions pas que cette vie, la vie réelle, était terne et sans joie. Pas besoin de le rabâcher sans cesse avec des pseudo histoire à l'eau de rose qui commence en nous montrant la dure réalité de la vie et se terminant avec un éloge à l'amour comme quoi celui-ci guérit de tout ; si l'amour est si curatif pourquoi tente-t-on de m'enlever l'amour que j'ai pour Once Upon A time ?

***

Deux heures... Franchement Mr Vrospiss exagère, il aurait pu prévenir notre délégué de son absence, sérieusement, je vais devoir attendre une heure dans le froid hivernal avant de pouvoir aller manger car le self ouvre à 11h45. J'essaye de me trouver un coin tranquille ou la présence humaine à l'air inexistante, me pose sur le banc et sort de mon sac un exemplaire du Rouge et Noir de Stendhal. Ce n'es pas que j'aime la littérature en elle-même mais les œuvres classiques sont les seules lectures qui m'intéresse j'y retrouve une âme, un fond, quelque chose de malléable, un point A qui amène à un point B ; En gros un sous texte.

Un laps de temps, que je ne saurais définir, s'écoule avant que l'ennui me gagne. Mon temps de concentration ne dépasse jamais les deux heures, malheureusement et je me lasse assez vite de ce que je lis, non pas que je n'aime pas lire, mais disons que j'aime prendre mon temps pour lire. J'essaye donc de faire passer le temps autrement, je sors mon téléphone et mes écouteurs. Si seulement mes parents m'avaient laissé avoir internet sur mon cellulaire j'aurais pu regarder l'épisode inédit mais non... Ingrate comme est ma mère, pas la peine de s'attendre à quelque chose de sa part sauf pour ce qui est de mon argent de poche en fin de semaine quand les corvées ménagères sont correctement effectuées.

-Hey !

Je me tourne vers la personne qui m'a interpellé et me retrouve face à un Damien avec un sourire radieux aux lèvres. Ce n'est pas possible il s'agit d'une pub vivante pour une marque de dentifrice ou quoi ? Il est toujours souriant c'est énervant surtout aujourd'hui. Je détourne le regard et fixe l'écran de mon téléphone sans internet.

-Quel accueil ! Je pensais que ton comportement aurait changé après la soirée d'hier mais tu es toujours aussi convivial, ironise-t-il.

Je boude et donc ne lui répond pas.

Je l'entends bouger, « aller barre toi laisse moi ruminer ma colère et mon chagrin seule dans mon coin » me mis-je à penser mais bien sûr je l'aurais su si Damien faisait ce que je voulais il fait tout le contraire. Ce mec est censé m'apprendre à aimer la présence humaine mais quand je suis avec lui ma réclusion est la seule chose que j'ai envie d'avoir certainement pas des amis

-Qu'est-ce que tu fais ? Lui di-je quand il s'allonge sur le banc en posant sa tête sur mes jambes me fixant de son regard noir teinté de bleu.

-Je te regarde. Avec le regard baissé je ne peux pas te regarder puis tu es confortable, me sors-t-il sans aucune gène.

- Pourquoi veux-tu me regarder ? Luis dis-je en lui tournant violemment la tête pour ne plus être déstabilisé par ses yeux.

-Et bien comme tu ne me parles que très peu pour arriver à te déchiffrer je suis obligé de te regarder, tu as le regard très expressif.

J'arque un sourcil.

-Là, par exemple, tu es d'une humeur massacrante, tu en veux au monde entier et tu es triste. J'ai l'impression que tu lâche prise que tu te demande pourquoi tu es là, que ce monde n'a rien d'enviable à t'apporter.

Estomaqué est le mot que je choisirais pour expliquer comment il me fait me sentir. C'est difficile à admettre mais il a raison, à quoi me sert cette vie si je ne peux pas faire la seule chose que j'aime ? Comment puis-je être heureuse si je ne peux être moi même ?

Je ne pipe mot et il ne pipe mot, tout les deux sommes silencieux, je crois qu'il ne cherche pas à ce que je me justifie ou que j'essaye de le contrer. Il cherche juste à m'aider. Je sens ma gorge me serrer, il passe une main dans mes cheveux et place des mèches derrière mes oreilles puis me chuchote :

-Tu devrais ouvrir ton visage, comme ça il a l'air moins sombre avec les cheveux ne cachant pas ton visage, tu fais moins peur.

Et regardez qui voilà, le sourire publicitaire !

-Comment ça ? Je ne fais pas peur !

-Aujourd'hui; si, dit-il avant d'éclater d'un rire rauque et franc.

Je le regarde se moquer ouvertement de moi et étrangement je me prends à rire aussi, il faut dire qu'il à un rire communicatif. Pour je ne sais quelle raison je me mets à caresser sa barbe de quelques jours à l'aide de mon pouce, je le vois rougir son regard toujours scotché au mien.

-Heu... Marion que fais-tu ?

-Tu as la barbe toute rappeuse c'est marrant, ça fait des guilis, lui dis-je un sourire aux lèvres.

Dans ma tête, je suis en train de toucher la magnifique barbe de Hook et je suis la personne la plus heureuse au monde. Malheureusement le fou rire de Damien me tire de ce doux rêve et je retire ma main me retrouvant avec un Damien, aux traits du visage tirés, ne ressemblant plus dut tout à Hook. Je me renfrogne.

-Arrête de te foutre de moi.

-Pardon, pardon mais tu es trop mignonne quand tu fais quelque chose comme ça avec une totale innocence derrière le geste c'est absolument hilarant ! Il relève ses jambes et s'attrape les côtes, Oulala j'en peux plus j'ai mal aux côtes.

Je distingue des larmes aux coins de ses yeux, il pleure de rire en se moquant de moi ! Quel ingrat. Je me renfrogne encore plus

-Damien !!! L'appelle une voix féminine.

Nos regards se dirigent vers cette personne qui vient vers nous ; ses fines jambes se déplacent avec élégances cachées par une jupe évasive blanche lui arrivant au niveau du genou un haut fluide bleu est rentré dedans caché par une veste d'uniforme, d'un blanc moins éclatant que sa jupe, orné de fil doré aux extrémités du vêtement. Ses longs cheveux raides et noirs de nuance châtain cachent un logo brodé, lui aussi, au fil doré. Son visage n'est pas imposant, assez fin, un petit nez aquilin tout ce qu'il y a de plus mignon, une fine bouche tout ce qu'il y a de plus féminin et des yeux en amande d'un marron si foncé qu'ils paraissent noirs. Ais-je oublié de mentionné sa peau ? Aussi blanche et translucide qu'une geisha. Oui cette jolie femme à la grâce et la beauté d'une geisha.

-Damien, désolé de l'attente je discutais avec ma prof de littérature et cela à duré plus longtemps que prévu.

Elle sort le même sourire publicitaire que Damien, c'est devenu une mode ou quoi ce genre de sourire ?

-Pas de soucis Yona comme tu le vois j'étais en bonne compagnie, fait-il en s'asseyant enfin correctement sur ce banc.

-Marion je te présente Yona. Yona, voici Marion.

-Alors voici la fameuse Marion, la dénommé Yona me tend sa main son sourire chaleureux et resplendissant toujours collé au visage, Damien me parle souvent de toi.

Je lui sers la main assez abasourdie, pourquoi il parle de moi ? Est-ce que moi je parle de Damien à mes amis ? Et est-ce que j'ai des amis moi ?

-Salut, fais-je avant de reprendre mes esprits, attend pourquoi Damien te parle de moi ?

Elle porte sa main repliée à sa bouche et en sort un petit rire aussi doux et féminin que l'aura qu'elle laisse émaner d'elle.

-Il ma raconté ton petit soucis et l'aide qu'il t'apporte, je trouve ça super qu'il te vienne en aide c'est une étape importante pour lui.

Damien qui s'est retrouvé au côté de Yona par je ne sait qu'elle moyen se fait enlacé chaleureusement par elle, il répond à son étreinte, son sourire publicitaire toujours scotché aux lèvres avec cependant un petit air gêné.

« Marion garde ton calme s'il te plait. Mais regarde moi son regard et son sourire. Comment veux-tu que je garde mon calme, il ressemble comme deux gouttes d'eau à Hook quand il sourit à Emma. Comment veux-tu rester de marbre devant cette bouille ? C'est impossible ! Je peux mourir en paix »

-C'est quoi cette tête Marion ? me demande Damien toujours en train de rire de moi.

Les mains jointes, reposant sur ma joue, et des étoiles pleins les yeux je lui répond :

-Vous êtes tellement mignon j'ai l'impression d'être devant l'incarnation de Hook débordant d'amour pour Emma.

Yona rit joyeusement se mettant sur la pointe des pieds et embrassant Damien sur le coin des lèvres tout en me disant :

-C'est normal il est fou d'amour pour sa petite amie.

***

La voiture, dont je ne connais toujours pas la marque, s'arrête devant le portail menant à mon cher moi. Même si la journée a plutôt mal commencé je peux dire qu'elle a bien fini.

Je me suis amusé avec Damien et sa petite amie, nous avons mangé ensemble et pour une fois la discussion était plus intéressante que le repas. J'ai appris que Yona aimait aussi beaucoup Once Upon A time et qu'elle adorerait papoter des épisodes avec une fan inconditionnée tels que moi.

Elle m'a aussi dit qu'elle adorait tout ce qui avait un rapport avec le Japon, pays de naissance de ses parents d'où le fait qu'elle est la prestance et la grâce d'une geisha. Enfin ses origines je m'en fiche un peut beaucoup mais elle m'a dit que je devrai regarder quelque chose du nom de Kiss Him, Not me ; me disant que -la- protagoniste lui faisait penser à moi et comme je ne peux plus regarder ma raison de vivre je lui ai dit que j'irais jeter un coup d'œil. Je pense que maman me laissera faire du moment qu'il ne s'agit pas de Once Upon A Time et que je n'en deviens pas fan inconditionnée il n'y aura pas de soucis.

-Tu vas bien ? me demande Damien en me sortant de ma réflexion

-Je vais mieux, merci de t'en inquiéter et d'arrêter de te foutre de ma gueule, aussi.

-Désolé mais tu étais vraiment marrante aujourd'hui. Enfin, après ta crise de colère.

- Je n'ai pas fait de crise ! Je suis resté tranquillement dans mon coin.

-Bien sûr, si cela te fait plaisir de le penser, il se tourne vers moi posant sa main sur mon accoudoir, dit moi pourquoi tu n'étais pas bien.

Rien que d'y penser cela me fait mal, je ne veux pas y repenser et je ne veux pas rentrer cher moi, une fois le seuil franchi la douloureuse vérité se fera ; je ne pourrais pas regarder le treizième épisode ce soir et plus jamais je ne verrais ces personnages si chers à mon cœur. En parlant de celui-ci je le sens se serrer douloureusement et je m'entends émettre un hoquet de plainte, je lâche tout et me met à sangloter sur la poitrine de Damien. Je le sens m'entourer de ses bras me frottant le dos essayant de me réconforter ne disant mot.

Au bout d'un temps, mon chagrin diminue s'effaçant à l'aide de mes larmes et je reste là contre l'ami imposé par mes parents respirant son odeur, le cuir de sa veste chauffé par l'habitacle restreint de la voiture réchauffant ma joue et cicatrisant quelque peu mon cœur meurtri.

-Tu vas me dire ce qu'il se passe maintenant ? C'est... Au sujet de ta mère ?

J'acquiesce.

-Heu... A cause de dimanche ? Tu sais, je sais que ce qu'elle a fait n'est pas cool du tout mais c'est ta mère et je pense que tu devrais en discuter avec elle pour essayer de comprendre son comportement.

Je sors ma tête de ma cachette les yeux luisants, et j'en suis sûr de la morve dégoulinant de partout, j'agrippe le haut de Damien taché par mes pleurs et le fixe ne comprenant pas ce qu'il me dit.

-Quoi ? Fais-je d'une petite voix fluette, de quoi tu me parles ?

Je le vois rougir avant de me répondre :

-Toi tu me parles de quoi ?

-Ma mère m'a interdit de regarder Once Upon a Time, elle m'a dit que plus jamais je ne devrais regarder cette monstruosité et elle m'a confisqué mon ordinateur c'était le seul moyen que j'avais pour me connecter à internet.

Je sens le torrent de larmes ressurgir et je crois que je ne pourrais le contrôler cela fait trop mal je dois laisser échapper ma peine. Soudain, Je sens le coin de la main de Damien me frapper violemment le crâne. Un râle de douleur s'échappe de ma bouche.

-Tu es bête ou quoi ? Tu te mets dans des états pareils pour ça ? Tu m'as fait peur idiote.

Non mais pour qui il se prend celui-là à me parler comme ça, de quel droit se permet-il de juger quand je peux ou pas être triste. Je le croyais différent mais finalement il est comme ma mère, lui aussi veut dicter ma vie.

-Va te faire foutre ! Je m'empresse d'ouvrir la portière pour sortir d'ici sauf que dans la précipitation je n'ais pas fait attention de voir si la porte était ouverte ou pas et me prend la vitre de pleine face.

-Aïe ! Pourquoi elle ne s'ouvre pas cette stupide porte ? Je décide de passer mes nerfs sur cette poignée, tu m'as enfermé ?

-Oui je ferme toujours Félicy à clé quand je suis dedans. Sécurité.

Et revoilà son satané sourire publicitaire. Au vue de mon fascié mécontent son sourire disparait ; ce n'est pas trop tôt.

-Je suis désolé Marion je ne voulais pas que tu le prennes mal, ce n'était pas dit méchamment, excuse moi.

Je ne pipe mot.

Monsieur Damien se met à râler fouille dans ses poches et en sort un Smartphone, ses long doigts masculins tape quelque chose à vivent allure sur l'écran. Mes sourcils se froncent ; je rêve ? Il envoi un message alors qu'on était en train de se disputer, mais qu'il m'agace !

- Laisse-moi sortir !

-Tait toi un peut.

Sa remarque me fige, par surprise, c'est la première fois qu'il me donne un ordre. Je ne m'y attendais pas du tout. Il me tend son téléphone quelques minutes plus tard.

-Tient, se sera notre secret.

Je prends ce qu'il me tend sans un mot, toujours sou l'effet de la surprise, et regarde l'écran. La page affichée est assez sombre mais elle montre un lient pour accéder à une vidéo, je clique dessus et me retrouve face à ce que je pensais ne plus jamais voir. Je sens les larmes arriver, mais non de tristesse cette fois.

-Merci beaucoup, luis dis-je émus, ce que tu as fait c'est... C'est la première fois que l'on comprend mon besoin de regarder cette série merci de me prendre au sérieux.

Il se met à me caresser tendrement le cuir chevelu un doux sourire au visage, je préfère ce sourire au sourire publicitaire.

-J'ai bien compris que c'était important pour toi ; aller regarde et après rentre cher toi et pas un mot à ta mère.

J'hoche de la tête avant de me mettre corps et âme dans ses quarante minutes de visionnage qui font mon bonheur.

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Cc c'est re moi, je suis contente l'histoire avance petit à petit et bien qu'elle mette du temps à arriver je suis contente de voir qu'elle vous plait et de voir, aussi, des lecteurs fidèles.
Malheureusement, je ne pourrais pas accélérer le temps de publications car cette année est vraiment hard avec les études, les projets future pfffffffffffffff Je crois j'ai jamais eu une année aussi stressante XD.
Ha oui et aussi la page Facebook que j'avais créé, je vais la fermer car c'est trop compliquer de la gérer j'ai pas du tout le temps et la pauvre est très délaissé.

Wali Walou c'est tout pour moi, j'espère avoir le droit à quelque commentaires sur votre impression au sujet de Dans la peau d'une fan

A plus dans le bus ;)

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