Chapitre 8, part 3
J'ouvre doucement les yeux, tout mon corps me lance, aussitôt je me jette sur une bassine à porter de main pour vomir, encore et encore pendant de longues minutes. Après avoir entièrement vidée mon estomac je sent ma tête me tourner et je suis prise de tremblements incontrôlables. Une grande main rassurante me frotte le dos ... Je me rue vers les toilettes ...
Quand je revient je cours presque et aussitôt enfermer dans la chambre que je partage avec Joshua je me jette dans ses bras et fond en larme. Je pleur comme ça pendant des heures, des vrais heures, jusqu'à n'avoir plus rien à pleurer, jusqu'à avoir la gorge en feu et les yeux sec. Il me frotte toujours le dos et m'enveloppe de ses larges épaules :
« -Alors ? Sarah ?
Je l'ai perdu ... Ça saignait ... beaucoup ... J'ai la tête qui tourne ...
Quel quantité ?
De quoi ?
De sang, quel quantité tu as perdu ?
Je sais pas ... ça faisait tellement mal ...
Plus ou moins que pendants tes menstrue ?
Ça te regarde pas ...
Si, c'est ta santé. Alors ?
Plus ...
Beaucoup plus ?
Non ... un petit peu ...
Tu ne vas pas bien, ça se sent. Mais je dirais que tu vas pouvoir récupérer, avec du repos.
Pourquoi ça fait aussi mal ?
Tu t'attendais à quoi ? Je t'ai envoyer un coup de pied dans le ventre. Me fait plus jamais faire un truc pareil.
Pas physiquement, physiquement j'ai mal, OK mais à l'intérieur c'est pire ... bien pire ... Je comprends pas ... Je le détestait ce bébé ... alors pourquoi j'ai aussi mal ?
T'y peut rien Sarah. Tu es un très gros gabarit, c'est comme ça, tes instincts profonds sont trop marquer pour qu'ils ne t'affecte pas. Je sais .... Je comprends ... Ca va passer avec le temps, c'est le choc.
Depuis que je te connais j'ai l'impression d'être un animal ... Non, depuis que je suis ici.
C'est parce que ce pays est fait pour des thérianthropes qui pensent comme des animaux. Tu es censé en être à ton premier moi, ils vont nous donner des libertés maintenant. Tu vas faire semblant de continuer à être enceinte et dés que l'occasion se présenteras je ferais en sorte que tu rentre chez toi.
J'arriverais jamais à m'en remettre ...
Bien sur que si Sarah, tu es forte, tu es une battante, tu vas réussir. Et puis il y a Gabriel, c'est bien ça ? Il t'attend toujours j'en suis sûr et certain.
Je veut plus ...
Tu ne veut plus quoi ?
Je veut plus, j'en peut plus de lutter, je veut juste que ça s'arrête, achève moi.
T'es pas à l'agonie Sarah, et tu vas arrêter de te morfondre comme un clébard de petit gabarit parce que c'est pitoyable. Où est celle que je connais qui a un caractère tellement prononcé qu'elle à envoyer bouler toute sa meute et s'est quand même inviter sur leur territoire ?
...
Ce n'est plus qu'une question de jours Sarah, dans quelques jours tu seras libre, saine et sauve. Je le jure sur mon sang de loup. »
C'était un peu rassurant mine de rien ... Après ça il a fallut que je cache mon ventre qui était violet, entièrement bleu-violacé avec des marbrures immondes de toutes les couleurs. J'avais jamais vus un bleu de cette taille. Et j'ai continuer à perdre du sang, pas mal de sang, mais personne n'en à rien sut pas même Joshua parce que ce n'était pas particulièrement alarmant. Pendant des semaines j'ai eut mal au ventre, j'ai eut peur de faire une hémorragie interne,peur d'être en train de mourir à petit feu. Mais je m'accroche, ils n'en savent rien, ils n'en sauront rien. Mon Soul à repris cette odeur propre des louve sans petits mais comme je me cache, que j'évite tout contacte et que je me terre dans notre chambre ils ne l'ont pas remarquer. Chaque jour je fait attention, je me fait vomir le matin pour imiter les nausées matinales, je me force à poser ma main sur mon ventre éternellement plat à de nombreuses reprises et je mange, beaucoup, comme quatre, au point que je prend du poids.Grâce à ça tout à l'air normale, j'ai encore une chance de fuir.Et en plus, ils font de moins en moins attention à nous. Aujourd'hui par exemple Joshua m'a emmener au temple shintoïste du quartier pour me faire visiter et nous n'avons eut qu'un seul « garde du corps » charger de notre « protection ». Ils nous surveillent moins, parce qu'on est dociles et qu'on donne l'illusion d'être tombé amoureux l'un de l'autre. Mais lui et moi on ne s'y trompe pas, je ne l'aime pas. Le soir quand on se retrouve enfermer à deux dans cette chambre je dors toujours le plus loin possible de lui. Et c'est difficile, très difficile parce que j'ai peur et que quand il a peur un canidé se tourne vers sa meute, hors Joshua est ma meute. Ça ne veut pas dire que je l'aime, au contraire, je le respecte mais nous sommes juste devenus amis, danger l'oblige.
Josh me secoue, il est 9h du matin heure locale, ça fait longtemps qu'il est debout comme toujours. Foutus nippon, tous des lèves tôt. Je me demande ce qu'il fait quand je dors ? A ce qu'il m'a dit du sport et de la chasse avec ses supérieur. En gros il fait le toutou de ces enfoiré de Yakuza. Faut dire s'en est un à la base, et ça ça ne s'oublie pas. Après tout il a grandit dans ce milieu, c'est moi qui suis la moins à l'aise ici. Je soupir en regardant l'énorme bourrelé que je me trimbale. Même si c'est une question de survie c'est chiant d'avoir grossie comme ça. Je vais prendre ma douche et revient toute habiller, si je tombe sur celui qui m'a mise à nu pour me faire ce qu'il m'a fait JE LE TUE ! JE LE TUE !!!
Quand je vais dans un des salon, celui qu'on utilise Josh et moi « en privé » pour comploter, il y a le petit déjeuner que je prend toujours en retard avec des portions doublée. J'ai envie de vomir rien qu'a l'idée d'engloutir tout ça, pas le choix.
« -Sarah ? Tu aurais pas vus où j'ai mis ma montre ?
Non monsieur Keller, pas vus.
Aujourd'hui on va voir la Tokyo Tower.
OK ...
Met des baskets aussi. »
Sur ce il disparaît dans la chambre et en ressort en parfait petit touriste avec un sac à dos.
« -Tient, il y a ce qu'il faut la dedans. Allez finit de manger on y va. »
Je hoche la tête et me dépêche d'ingurgiter sans vomir la fin de mon filet de poisson. J'aurais finis par m'y faire à leur bouffe pourri.J'entends l'autre dégénéré de Kitsune parler à Joshua, ou plutôt Kiseki Okami-san ... Ça me gave, ce type peut pas avoir un seul nom et un seul prénom comme tout le monde. Je me lève de table« Goshijo-sama » avant de filer vers la sortie :rester dans cette maison me tue à petit feu. Heureusement qu'il organise des petites sorties touristiques parce que sinon je ne pourrais plus attendre l'occasion de m'enfuir sans avoir envie de me pendre. Il me rejoint sur devant l'entré et hèle un taxis. Enfin sortie de cette baraque de merde. J'ai même finit par apprendre un peu de japonais moi avec ces conneries. Une chose est sur je ne suis pas prêt d'oublier cette période de ma vie ça non, pour peut que ce ne soit qu'une passade et que bientôt ce soit derrière moi.
« -Sarah ...
Quoi ?
Tu rentre chez toi aujourd'hui.
QUOI ? SANS RIRE ?!!
Sans rire. Voila le plan, un taxis nous attendra quand on sortira de la Tokyo Tower. C'est un jour ou le centre de Tokyo sera bondé et donc les faire nous perdre de vue serais aisé, en plus ils seront moins vigilant puisque c'est assez loin de l'aéroport.
Assez loin ?
Trente minute en voiture, un taxis nous choppe au vol à la sortie puis fonce toute balle jusque là bas. Une fois dans l'aéroport tu sera sous la protection de la police et ils te ramènerons en France sous escorte. Ils te protégerons.
Mais t'es sur que ... la police ne va pas me vendre ...
C'est la police singe que j'ai prévenus, dans le doute. Et tu fait partit du programme de protection des témoins, c'est pour cet après-midi. »
Après ça il est tombé dans le silence le plus absolus, les muscles tendus, sur le qui vive à tout instant. Moi je suis fébrile, et encore c'est un bien faible mot. Je suis sur-excitée ! Rentré chez moi, enfin ! J'en aurais bavé, mais bavé ... Vivement que je refasse ma vie, que je recommence tout à zéro, ailleurs. Mon dieu ce que ça va me faire du bien de ne plus entendre parler de thérianthropie, de loups, de Yakuza, de japon, de destin, d'enfants,de sang, de tout ! PLUS JAMAIS ! Je ne sais même pas si je vais arriver à rester calme jusqu'à la fin de la visite .... J'ai hâte ! Tellement hâte !
« -Sarah ! Regarde, par là c'est le quartier de Shibuya, je te montrerais demain.
Pas demain, je commence à fatiguer Josh, tu sais, le bébé, tout ça ...
Quand tu te sentira de sortir alors.
Mmh ! »
Je hoche là tête, ils ne nous regardent plus, il y a trop de monde. La comédie est enfin terminée !! C'est fini !! Soudain sa main attrape mon poignet et il me fait un signe de la tête qui signifie « C'est partis, le plan commence, fuyons ! ».Aussitôt nous nous faufilons dans la foule. C'est quand les portes de l'assesseur se referme sur nous que nos deux poursuivant remarque que nous partons. Joshua a alors la bonne idée de leur tirée la langue dans un sourire de délinquant. Il n'a pas vingt ans, c'est impossible d'être aussi stupide et immature à vingt ans. Et surtout il a trahit notre fuite en faisant ça, mais il n'en a rien à faire.Maintenant il cris de joie en courant à perdre halène et je court derrière lui.
« -COURT SARAH !! COURT !! HOOOOOOOOUUUUUUUU- HOOOOOOOUUUUU !!!
Je fait que ça !!
COURT !! ALLEZ !!! DONNE TOUT CE QUE T'AS !! JE VAIS GAGNER LA COURSE !!! »
Cette course qu'on avait fait me revient d'un coup, quand on avait 16 ans,on avait fait la course. Il a réussit à me faire sourire juste avant que nous ne sautions dans le taxis. Il explique deux trois choses au conducteur que je comprend un peu comme « A l'aéroport s'il vous plaît, le plus vite possible, ne laissez pas cette voiture noir apparaître dans le rétro. » Et il tend une grosse liasse de Yen au conducteur qui hoche la tête et fait rugir le moteur. Démarrage en trombe digne des films d'actions et l'autre qui s'accroche à ses mèches noirs. C'est vrai, j'ai l'impression que tout ça n'est qu'un film, que ça ne peut pas être réelle, que je doit rêver. BANG ! Ma tête cogne contre le plafond du taxis quand il s'élance à toute balle entre les voitures. Non, je ne rêve pas.
J'arrive pas à croire que mon aventure touche à sa fin ? Comme ça ?Dans une course poursuite en voiture ? C'est fou ! Mon camarade de galère me regarde et me fait un grand sourire blanc et brillant, jusqu'aux oreilles :
« -T'as vu t'a tête !? T'as des yeux énormes ! C'est quoi cette tête de poisson ?
Tête de poisson toi même.
HA HA HA ! Ouais ! »
Je ne comprend pas. Pourquoi est il euphorique comme ça ? Le danger ? L'adrénaline ? C'est tellement grotesque !Moi aussi j'ai envie de rire. Et à le regarder déborder de joie de vivre c'est contagieux. Comment peut on être heureux dans un moment de galère pareille ? Aucune idée, juste je sourie. Comment se serais passer ma vie si cet idiot aux yeux gris, aux larges épaules,aux mèches noirs et folles, à l'allure d'un acteur ou d'un délinquant qui ne prend rien au sérieux, n'avait pas débarquer dans ma vie ? S'il n'avait pas exister ? Alors quoi ?Je m'en serais voulus, parce que ce moment de joie pur efface presque les misères que je j'ai vécus et que je n'aurais peut être pas put éviter. Le sigle de l'aéroport apparaît sur un panneau. Je n'en veut pas à Joshua, je déteste le Japon mais lui n'est responsable de rien. Au fond je ...
« -Sarah ! Je t'aime ! »
Quoi ?Je sais ... C'est con mais je sais ... Et je ne sais pas quoi répondre. Je sais pas ... Le taxis déboîte et fonce sur le parking, il y a plein de voitures de polices, trois ou quatre, juste pour moi. JE SUIS SAUVÉE !! Le taxis se gare juste devant elle et la porte automatique s'ouvre. Autours de la voiture les policeman font un barrage, ils pointent leurs armes de service sur la Lamborghini noire qui déboule à notre suite. Tout allais si vite et tout d'un coup, au moment où je doit sortir du taxis pour disparaître et sauvé ma peau je marque un arrêt. J'ai l'impression que tout s'arrête et pourtant non, on me cris de sortir en anglais ...Je me retourne vers Joshua qui me fait signe d'y aller. Les premiers coup de feu retentisse et on se couvre la tête. Je me retourne encore, dehors ils me pressent de sortir :
« -Mais qu'est-ce-que tu attends !? »
Et puis tout fait TILT dans ma tête. Je choppe le bras de Joshua et le tire avec moi de toute mes forces hors du taxis. On me conduit vers l'intérieur du bâtiment alors que les Yakuza battent en retraite.Moi je tire toujours Joshua dans ma suite, ce n'est que quand je suis sur le pont d'embarquement que je remarque que je ne l'ai pas lâcher et qu'il essaie de se dégager de ma poigne :
« -... AH !! ARRÊTE !! LÂCHE MOI !! QU'EST-CE-QUE TU FOU ?!
Moi ?
Oui toi !! Je devrait pas être là ! Dépêche tu va louper ton avion ! ALLEZ !!
... Tu vient avec moi.
QUOI ?!!!
Tu.vient.avec.moi. En France.
Pardon ? »
Je me retourne et me jette dans ses bras, l'embrasse à pleine bouche en écrasant ses joues surprise entre mes mains. Sale gamin. Il devient écarlate et se met à bégayer.
« -Ppppppppp ... Why ?
-Stockholm Syndrome. Je t'aime. »
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