Chapitre 7, part 2

« -Qui vient ?

Les bons chasseurs, les proches du présidents.

C'est à dire ?

Messieurs Nakamura, Oichido, Tengeruma, Kahakajin ...

Stop, je veut savoir quels thérianthropes viendront, je ne sais pas qui est qui.

Les deux renards, les aigles, nous deux à et le chien. Les autres sont trop mauvais, ils ont passé leur tour.

Et ont chasse avec quoi ?

Ça dépends, la dernière fois que j'ai été chassé au japon c'était à l'arc quand j'étais tout petit, je savais à peine décocher une flèche. Aujourd'hui nous chassons tous les deux au Soul, monsieur le président et son premier ministre chassent au fusil et nos deux compètent volant font de la surveillance tandis que le dernier canidé compte les points.

C'est une compétition ?

En quelque sorte, les renards contre les loups. Ce sont des tricheurs, on ne doit pas gagner, ça flattera leur ego.

Elle est belle la chine.

On est au Japon Sarah.

C'est pareil.

En tout cas tu as loupé quelque chose en n'apprenant pas la chasse quand tu était ado. Croit moi c'était cool.

C'est ça, c'est ça. Et monsieur va m'apprendre donc ?

Si tu veut, à moins que tu ne veuille avoir l'air ridicule devant des tricheurs de renards.

Sûrement pas ! »

Je sort de la pièce dans mon kimono complètement mal mit. Il rit et me fait signe de me retourner. Je le fait sans réfléchir lorsque je sent qu'il dénoue la ceinture dans mon dos. Je hurle et manque de lui en mettre une mais il esquive et me remet les épaules droites :

« -Ne bouge pas espèce de blonde. Comment tu t'es démerder pour mettre un kim' dans un état pareil ?

Si tu crois que c'est facile à mettre ...

Je ne dit rien, une es occidentale c'est normale de ramer au début.

Si tu croit que j'aurais le temps de m'y faire tu te fout le doigts dans l'œil. Je me casse dès que possible. »

Il croit quoi ? Je ne compte pas rester ici ! Hors de question ! Dès que je trouve une solution je me sauve et rentre au bercail. Il me lâche après avoir finis de tout renouer normalement. J'ai intérêt à savoir le faire seul pour le retours. Rapidement il me conduit jusqu'à un 4x4 de sport noir aux vitres teinté qui s'enfonce profondément dans la foret. Pourquoi on vient ici dans des tenues aussi affriolantes, on va tout tâcher. Je ne les comprends pas, c'est quoi les kimonos à la fin ? Des tenus d'intérieur oui ou merde ? Les nombreuses voitures se garent et les hommes parlent entre eux, je les regardes en retrait ... Mon Soul sent la forêt, elle m'est inconnus, les odeurs y sont nouvelle,et c'est le territoire du président, je sent son relent de renard partout. La terre est un peu humide et on s'enfonce légèrement dedans avec nos espèces de claquette en paille. Je ne comprends rien... Ça m'énerve. Soudain Joshua se retourne vers moi :

« -Monsieur le président nous fait l'honneur de démarrer la partie avec 15 minutes d'avance.

C'est bien mais ...

Je sais je sais, laisse moi au moins t'expliquer un peu. Tu n'as jamais chasser non ?

Non, mais je vois pas pourquoi j'en aurais eut besoin : il y avait un mutant juste à côté de mon campus.

Saraaaaah ... Bon. Le terrain s'étant sur tout ce flan de montagne, il y a un mur d'enceinte donc on ne peut pas quitter la propriété. C'est déjà ça, je ne vais pas te perdre.

Très drôle.

Un faucon jouera le rôle d'arbitre et vérifiera qu'on n'utilise que la technique que nous avons annoncer.

Et ils ont pris quoi eux ?

A pied, au fusil.

Et nous ?

A l'ancienne.

C'est à dire ?

Comme des loups devraient chasser. Bon, on y va ? Sinon ils vont s'impatienter.

Mais je sais rien !

Je suis pour l'apprentissage sur le tas ! »

Et sur ses mots il s'arrache presque son kimono, dévoilant sa forte musculature pendant une fraction de seconde avant de faire un bond et de changer sa peau pâle contre une fourrure dense. La seconde suivante il retombe au sol sur ses quatre pattes puissantes qui s'enfonce à peine dans la boue sous son poids. Il me regarde intensément et m'envoie le signal de faire de même. Moi ? Faire cet espèce de vrille chelou pour me débarrasser de mes vêtements ? Sûrement pas ! Il semble lever les yeux au ciel sous le regard amuser des deux vieux croûtons. « Fraudais savoir mademoiselle, vous voulez chassez ou pas ? » Je manque de lui envoyer une réplique cinglante mais à la place je vais plutôt réfléchir sur la façon dont me transformer sans finir entièrement nu devant une rangé de pervers ... Alors ... Si je fait comme lui je me retrouve la poitrine à l'air : hors de question. Et bah je vais me planquer dans les voitures. Qu'importe ce qu'il disent je m'enferme sur la banquette arrière et me transforme bien han mal han avant de gratter à la porte pour qu'on m'ouvre. Je me glisse à l'extérieur et étire mes muscles perclus, j'ai l'impression d'être rouiller sans trop savoir pourquoi. Joshua m'envoie un petit coup de museau derrière l'oreille comme pour me dire « tu vois, c'était pas si terrible ». Je lui répond en claquant la mâchoires sous son museau de bavard. Il me fait signe de le suivre et dès qu'il fait un pas dans la forêt il s'élance comme une flèche. En une seconde il met plus de 50 mètres entre nous et je bondit à sa suite : il aurait put me prévenir ! Je sent une odeur lourde de reproche affublé mes naseaux :

« -Tu traîne ! Pourquoi tu n'es pas partit au top ?

Parce qu'il y avait un top ?! Désolé pauvre abruti, je l'avais pas vus.

Et bien fait attention »

Deux seconde plus tard il bondit au dessus d'un fossé et fait un virage à 90° pour filer entre les arbres. Je pile et le regarde comme une idiote ... Il a disparut, comme ça. Oh le con ! Je cours aussi vite que possible mais il tourne toujours sans prévenir et je suis à la traîne. De plus en plus je me trompe de sens, je ne vois rien, je n'entends rien, je perds le nord, l'angoisse me coupe le souffle, je n'arrive à rien. Au bout du vingtième arbre que je manque de me prendre en pleine truffe j'estime que ça suffis, s'il veut chasser en solo qu'il le fasse, mais sans moi. Je m'arrête net et m'assois,qu'il fasse se qu'il veut moi je ne bougerais plus. Sans même se retourner je vois sa silhouette disparaître loin devant entre les pins. Sympas, il n'a même pas remarquer que je m'arrêtais. Comme quoi en vérité il n'en à rien à faire de ce que je peut bien vouloir. Ah mais je vais rentrer chez moi et ça ne va pas traîner.Il peut se gratter pour que je fasse ce qu'il veut de moi ! Ses louveteaux il les auras avec une autre ! Plus jamais je n'aurais pitié de lui ! Plutôt mourir que de porter ses enfants finalement ! Je me dresse sur mes pattes et scrute le ciel ...L'autre mirador est partis, c'est une occasion en or : filons !

Mais à l'instant ou je m'apprête à m'élancer un poids formidables'abat sur mes épaules et je roule dans les aiguilles. A nouveau la masse m'écrase de tout son poids et je tente de me débattre en grognant de toute mes forces, je fais claquer mes crocs en espérant chopper ce chien de salop mais je m'arrête net quand je reconnais le ton plus que fâché de Joshua :

« -MAIS TU FOU QUOI BORDEL DE MERDE !?

Joshua ?! T'es con ! Pourquoi tu m'as sauté dessus, tu m'as fait peur abrutis !

C'est toi qui m'a fait peur ! Je ne te surveille plus pendant une seconde et tu disparaît ? Et quand je t'appelle tu m'entends pas non plus ? T'en fait exprès ou quoi !? C'est pas possible ça !

Désolé d'embêter MONSIEUR Keller dans sa partie de chasse personnelle. Je croyais qu'on étais deux dans ce binôme, quelle idiote je fait. Il fallait le dire si tu voulais que je regarde monsieur faire le paon en ramenant un lapin dans le bec : je serais rester assise dans la voiture comme une bonne épouse nippone dois le faire !

Mais t'as pas finis tes conneries ? Je t'emmène à la chasse pour te montrer ce qu'on m'a appris quand j'étais plus jeune et toi tu fait ta diva ?! C'est pas ma faute si t'es aveugle et que tu ne vois pas les signes énormes que je te fait !

C'est bon je me casse ! Monsieur peut bien faire ce qu'il veut puisque MONSIEUR est ici chez un ami et que les droits de la femme, l'égalité, tout ça il n'en a rien à foutre. Tu n'es qu'une merde, voilà ce que tu es ! »

Et sur ce je fait une botte et l'éjecte de mes épaules pour partir à toute vitesse entre les arbres. Je sent mon cœur pulser fort et vite puis de plus en plus fort et de moins en moins vite. Je retrouve petit à petit mes performance du lycée, j'aime tellement courir.J'accélère encore et en sentant l'odeur de l'asphalte se rapprocher alors je vire net et pousse encore. Plus vite ! Plus vite ! Je veut tracer ce salopard, courir si vite que mes ennuis serons semé derrière moi. Je veut courir si vite et si loin que quand je m'arrêterais je serais à la maison. Je veut rentrer chez moi ... Il ne pleut pas mais je sent des sillons humide se former dans le coin de ma fourrure, plus vite, le vent chassera l'eau qui naît au coins de mes pupilles, plus vite, je veut partir et disparaître. Au loin un fossé apparaît, mais loin de me laisser décourager ou de vouloir changer de direction je vais plus vite encore, je suis à mon maximum. Et au bord du gouffre je pousse de toute mes forces sur mes pattes arrières. Pendant une seconde j'ai l'impression de voler. J'atterris en dérapage de l'autre côté et exulte : ce saut devait faire au moins 5 mètres ! C'ÉTAIT GÉANT !! Je lâche un hurlement de joie malgré les cris terrifier du faucon qui a vus toute la scène. J'ai bien envie de lui arracher les plumes à cet abruti ! Au moment où il descend vers moi je claque la mâchoire à quelques centimètres de ses rémiges, aussitôt il s'envole et disparaît. Libre ! Je suis Libre !! LIBRE !! OUI !! OUI OUI OUI !! Je cours,je disparaît de l'autre côté du canyon que je laisse derrière moi, plus jamais je ne retournerais la bas. Je vais tout faire pour avoir mon billet de retours et une fois que ce sera fait je serais saine et sauve, je rentrerais chez moi.

J'avance longtemps, je cours pendant presque deux heures lorsque soudain je surgis d'entre les arbres à découvert. L'altitude soudaine réveille le sang bouillant qui dormais en moi. Je me crois pendant une seconde dans mes Alpes natales et je m'imagine monter jusqu'au neiges éternel pour boire à la source de la fonte des glaciers. Et puis la réalité me rattrape : en contrebas il y a Tokyo ... Je ne suis pas sur le Mont Blanc, je ne suis plus dans les Alpes. Je secoue la tête pour chasser de mes pupilles l'eau qui s'y accumule. C'est grâce à cette lucidité retrouvé que je réalise alors que je suis sortit de la propriété. Sortie ... dehors ... OUI !!! Je peut rentrer chez moi alors !! Il faut juste que je trouve l'ambassade de France ! Et dès que je l'aurais trouver je pourrais renter à la maison ! Ils me ramènerons chez moi ! Je file à toute allure, si vite dans le sens de la pente que j'ai tout juste le temps avant de pénétré dans la banlieue de me souvenir d'une chose : je suis une louve.

Je saute un grillage et me retrouve dans un jardin sous forme d'une femelle husky la bave aux babines d'avoir courus trop vite et trop longtemps. Oups ... Dans le jardin un petit japonais pas bien vieux jouais au sable ... re-oups ... Je m'assoie, faisons le chien c'est que qu'il y a de mieux à faire. Voyons voir ... Wouf ! A ma grande surprise c'est un aboiement grave très convainquant et très naturel qui sort de ma gorge. Le petit garçon se met à pleurer et la je panique. Non non non, pleur pas gamin, je suis gentille. Euh ...j'imite de mon mieux le chien qui veut jouer, le cul en l'air,remuant la queue et ponctuant le tout d'une langue pendante. C'est ridicule ... mais assez fun il faut le reconnaître. Il semble comprendre et se lève pour s'approcher doucement de moi. Il tend la main alors je lève la tête pour créer le contacte entre nous.Aussitôt fait il se met à me caresser la tête et l'encolure de manière bourrus. Bon, catastrophe une évitée. Aïe ! Mes poils ! Ne bronchons pas ça vaut mieux. Soudain sa mère surgit dans le jardin et pousse un cris. Elle fait des grands gestes, je ne comprends rien. Elle revient avec un ballet et un téléphone. La police ? La fourrière ? Je suis morte ! Je lâche un aboiement, sans le vouloir, mais ça les terrifie encore plus. Alors je me jette vers la seule issus que je connaisse en direction de la ville, l'autre côté du jardin. Je me retrouve dans la partie côté rue du jardin, derrière moi la voix de la femme paniqué me traque. Le soleil va se coucher ... Je saute la deuxième clôture et disparaît à toute vitesse dans les rues de la grande ville. Comment je vais faire, à poil littéralement, dans une ville que je ne connais pas,pour communiquer, trouver de quoi m'habiller et aller à l'ambassade de France ? Oh c'est la merde ... Bon ... En générale il embauche au moins un thérianthrope dans chaque ambassade alors ça devrait aller. Il ou elle comprendras la situation. Me voilà rassurer, je n'ai qu'a aller directement là bas et tout mes problèmes serons résolus. Parfait ! Alors alors ... Je ne peut pas prendre la voiture ... Mais le train ça je devrait pouvoir me glisser dedans ! C'est dangereux, c'est du vol, mais c'est une situation extrême et à situation extrême solutions extrêmes. Une gare ... Une gare ... Suivons les panneaux. 

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