Il me fait signe de me lever, pourquoi ne me parle t' il plus ? J'ai peur, j'ai la frousse. Il s'éclaircit la voix et commence à monologuer dans une langue que je ne comprends pas ...Qu'est-ce-qu'il se passe ? Les trois personnes à son service s'affairent autours de lui pour le rendre irréprochable, finalement la porte s'ouvre et il sort en se saisissant d'un collier de grosses perles noires. Dehors on entends les bruits de la foule, étonnamment silencieuse, combien sont ils ? Ont dirais qu'une marée humaine m'attends dehors ... J'ai peur ...

« -Mademoiselle ?

Oui ? Quoi ?

Vous descendrez avec cette ombrelle en restant toujours 3 mètres derrière monsieur, puis lorsqu'il s'arrêtera vous le rejoindrez à ses côté et vous le suivrez. Compris ?

Quoi ? Non, je veut rentrer chez moi, je ne veut pas rester ici, je ne veut pas sortir.

Vous n'avez pas le choix, dehors. »

Il me presse de sortir, dehors le ciel est gris ... Et il y a même des journalistes, des centaines de personnes. Je meurt de traque, je vais me faire dessus. La foule ... C'est moi qu'il acclames ?Impossible ... Ils sont quoi ... 200 ... Et parmi eux je vois beaucoup d'hommes âgés silencieux en costume oranges. Je baisse les yeux, je n'ai pas le droit de les regarder, j'ai peur. J'arrive au côté de Joshua qui attrape doucement ma main et l'embrasse. Un homme s'approche de nous et se met face à lui, il se saluent en baissant la tête. Je ne comprends rien mais on me fait signe de m'incliner moi aussi, alors j' obéit ... Obéir, juste obéir ... Je veut rentrer chez moi. Et puis Joshua émet un bruit de colère, il me traîne jusque dans une limousine aux verre teinté qui démarre au quart de tour. J'en peut plus, j'explose :

« -MAIS QU'EST CE QUE C'ÉTAIT QUE CA ?!! TU M'EXPLIQUE ?! PAUVRE CON !!! RAMÈNE MOI CHEZ MOI !!

Sarah, calme toi !

POURQUOI JE ME CALMERAIS ?! HEIN ?! POURQUOI !!! Espèce d'enfoiré !

Sarah, je vais tout t'expliquer. Il y avait plus de monde que prévus, à la base il ne devait y avoir que le clergé et quelques témoins mais un quotidien à été informer de notre arrivé ... Je suis désolé ...

JE M'EN FOU DE CA !! OU EST CE QUE TU M'EMMÈNE A LA FIN !!??

Dans une résidence en campagne, près du mont Fuji.

Le mont Fuji ? Tu te paye ma tête !

Non, je te jure. On m'a demander de te présenter au chez d'état thérianthropique Japonais. Je te servirais de traducteur, mais s'il te plaît tien toi bien. Ce n'est pas un homme très calme et il est hyper eugéniste donc ... S'il te plaît, juste fait semblant d'adhérer à l'idée. Sinon il usera de la force sur toi, il a déjà dépenser beaucoup d'argent et perdu un peu patience avec ta cavalcade de deux ans.

C'est bon, j'ai compris. Mais je te prévient, tu sais ce que je pense de ta merde là !

Oui, oui, je sais. Bon, j'ai moins d'une heure de route pour t'initier à la culture thérianthrope locale.

Parce que vous avez une culture propre ?

Très drôle, chaque pays à ses cultures. Bon, tu n'es pas sans savoir que l'état thérianthrope est un mini état dans l'état. Et bien au Japon se dernier à autant d'importance que l'autre, si ce n'est plus. Tu suis ? L'état thérianthropique à toujours été un régime un peu autoritaire, quelque soit le pays, mais ici il est très puissant à cause de la religion qui vient s'ajouter. C'est aussi pur ça que je suis partit vivre au States, mais bon, passons. Ici les thérianthrope sont appeler madararui et on ne cache pas son Soul quand on appartient à une des catégories de madarurui dit sacré comme le chien, le renard, les rapaces. Ici l'ordre des gabarit est un peu différent et les plus importants son les Kitsunes, les vrai, les canidé de type renard. Tu suis ?

Moyen ...

Enfin bref, aux yeux du publique il s'organise un mariage de renard et c'est hyper hyper hyper important.

Et donc moi je n'ai pas mon mot à dire ? C'est ça ?! C'est quand même mon corps !

Oui, oui, je sais. Mais la il est seulement question de mariage, pas de reproduction.

Tu me le jure ?

Sur mon sang de loup.

OK ... T'as intérêt à pas avoir menti. »

Au dehors la pluie commençais à tomber. Et sans que je comprenne comment ni pourquoi, le soir même j'étais attablé au côté de Joshua, Kiseki-san de son nom japonais, au milieu d'un groupe d'hommes et de femmes plus effrayant les uns que les autres. Ils discutent, je sais qu'ils parlent de nous, mais pourquoi ? A ce qu'il paraît il y a ici tout le gratin politiques ... mais moi je ne veut pas. Et je réalise que je ne sais même pas qui est réellement Joshua. Maman, Gabriel, je veut vous revoir. Il se retourne vers moi,ils se retournent tous vers moi, merde : ils ont senti mon appelle envers mon ancienne meute. Je déglutis difficilement,quelques paroles s'échange, je vais me faire dessus tellement j'ai peur. Soudain Joshua me chuchote quelque chose, je bois ses paroles,un tout petit peu de français, c'est tellement doux à l'oreille.J'en ai presque envie de l'embrasser, là, tout de suite, juste pour avoir dit « Sarah » sans transformer le R en un genre de L moche. Pourtant ce qui suit ...

« -Sarah, ils veulent savoir qui tu as appeler.

Je suis obliger de répondre ?

Ce serais mieux.

Ma famille ... »

Il traduit puis s'en suis un échange et de nouveau il me chuchote à l'oreille :

« -La réponse ne leur suffis pas, ils veulent des noms. Et aussi la raison exacte pour la-quelle tu les as demander.

Mais c'est ma famille ... enfin c'était mais ... C'est tout ce que j'ai ...

C'était le husky c'est ça ? Et ta mère, ça j'ai reconnus ...

Oui ... Il s'appelle Gabriel ...

Je ne sais pas si « parce que c'est ma famille » va leur suffire tu sais ?

Essaie ... S'il te plaît. »

Il parle pendant un moment, j'entends mon nom, celui de Gabriel, deux trois mots qui reviennent souvent, une mélasse de syllabes qui se ressemblent toutes. Et ça bavarde, et ça bavarde, mes nerfs vont laché. Et as un moment il y a saturation, je ne peut pas être plus anxieuse et je finis par m'y faire, m'habituer à cette peur. Joshua me demande :

« -Ils veulent savoir qui est Gabriel pour toi ?

Un ami d'enfance de la famille ...

Et si tu as encore ta vertus ...

Pardon ?

Ils veulent savoir si un mâle t'as marquer.

Quoi ? Mais ça les regarde pas.

Tout les regardes, ils veulent savoir, tu pourras pas leur cacher. Il ne connaissent pas ton odeur d'origine mais il ne faudra pas longtemps avant qu'un des ministres sente que tu as été marqué. Je leur dit quoi moi ?

Que ... Que c'est Gabriel qui m'a marqué, voilà.

Mais t'es folle ? Tu vas lui attirer de graves problèmes.

J'ai déjà des graves problèmes si tu vois ce que je veut dire. Et que ce soit lui ou un autre les faits restes les mêmes : j'ai déjà couché.

Bon sang ...

Mais pourquoi ils veulent savoir ça ?

Ça craint ... Une marié est censé être pure comme la neige ...

Bah alors dit leur que je le suis.

Si je leur ment il le saurons, et tu seras en danger. Tant pis. »

Il commence à parler, ils ont tous des regards choquer et furieux, je me cache derrière lui. J'ai peur ... J'ai tellement peur ... Je commence à trembler, mon corps refuse de m'obéir, je vais pleurer ...Soudain je sursaute : l'un d'entre eux s'est levé. Je me réfugie encore un peu plus derrière Joshua, je voudrais disparaître... « Tient toi droite, il ne va rien te faire je te le promet. » Ce n'est pas très rassurant mais j'obtempère. Ici Joshua est le seul a qui je puisse me rattacher. Il émane du conseillé une forte odeur putride de renard. Il s'agenouille devant moi en position dite séza et attrape ma main, il la regarde sous toute les coutures, j'ai envie de vomir. Puis il la renifle et retourne s'asseoir. Ça discute encore, je me sent mal, j'ai la tête qui tourne.

« -Sarah ? Ça va ?

Je me sent pas ... très bien ...

Tu vas pouvoir tenir encore un peu ?

Oui ... je crois ... »

Il semble s'excuser auprès des interlocuteurs qui prennent une mine fâché. Ils me regardent ... Et puis se lèvent tous et quitte la grande pièce. Je m'écroule, je cherche mon souffle ... Je ne me sent pas bien ... Joshua semble paniqué, j'entends les conseillé revenir dans la pièce au pas de course. J'ai la tête qui tourne ...Je ... crois qu'une sieste s'impose.

J'ouvre à nouveau les yeux, autours de moi, enfin plutôt penché au dessus de moi, il y a trois jeunes femmes en kimono. Trois félidé de types chat, sans doute des sœurs vus leur odeur ... Elle me regarde comme une chose étrange, j'ai l'impression d'être à une autre époque.Je retient mon souffle, je n'ose pas bouger. C'est vrai, je me souvient, nous sommes dans une très vieille maison japonaise traditionnel appartenant aux Keller ... ou au Okami ... je ne sais pas ... je ne sais plus qui IL est au fond. Il a tellement de nom ...Les trois filles l'appellent Damna-sama ... Et moi ? Comment est ce que je dois l'appeler ? Je veut me redresser mais je réalise vite mon erreur : je suis torse quasi nu. Je rougit aussi net et son rire apparaît de derrière une des cloisons si fines. J'aime pas cet endroit :

« -Et bien Sarah ? Tu sort pas du futon ? Tu savais pas qu'on dors en tenus légère au lit non ? Ils allaient pas te laissé ton kimono de cérémonie. Tu as fait une crise d'hyper ventilation.Je peut rentrer ?

- Non !Je veut un T-shirt.

Bien sur princesse.

Je t'ai déjà dit de ne jamais m'appeler comme ça ! Je ne t'appartient pas !! Clair !!?

Oui oui ... »

Il demande au trois demoiselles de me donner un haut, un simple T-shirt blanc puis elles partent et il entre. Je reste assise dans le « sac de couchage » de peur qu'il n'y ait pire à voir plus bas.C'est hors de question. Il s'assoit à côté de moi :

« -Les dirigeant on suspendus leur audience, ils veulent la reprendre quand tu ira mieux. Le plus tôt sera le mieux je croit ... Non ?

Il va falloir que je reporte ton truc ?

Ha ha ... oui ... Eum ... Sarah, si tu ne veut pas leur parler je le leur dirait tu sais.

Tu vas avoir des problèmes s'ils ne savent pas tout, c'est ça ?

Non ! ... si ...

Bah alors dit leur tout. Qu'est-ce-que tu veut que ça me fasse ? Après m'avoir trimbaler à droite à gauche sur plusieurs millier de kilomètres je suis plus à ça prêt.

Sarah, un médecin va venir t'enlever l'implant. J'ai demander à ce que la prochaine séance se face en langage du Soul, sous notre forme profonde. Tu veux ?

Je sais pas ... OK ... »

De toute façon c'est pas comme si j'avais le choix. Il cri quelque chose et quelqu'un entre. C'est une vieille femme avec une mallette.

« -Ça va piquer un peu.

De quoi ?

Elle va te retirer l'implant.

C-comment ?

En incisant la peau ... Mais t'en fait pas, tu aura une anesthésie. Seulement quand elle partira ça piquera un peu. »

Je sent une aiguille se planter dans mon épaule, à la base de mon cou et tout mon bras s'engourdit. C'est quoi ce foutoir ... La vieille femme attache mes cheveux et les écartes, je sent une petite pressions sur mon épaule, et puis elle pause juste à ma droite un couteau couvert de sang. J'ai un haut-le-cœur, j'aime pas le sang,vraiment pas ... Puis elle pose une pince juste à côté, toute aussi écarlate. Joshua ramasse ce que la femme à récupérer dans la plais : un petit cylindre étrange d'une couleur orange maculé de sang.

« -C'est quoi ça ?

Tu sais même pas ce que c'est ?

Non, je suis censé ?

Oui un peu puisque tu as grandit avec : c'est un implant hormonale qui bloque les neuro-récepteur et les hormones typique de la thérianthropie. »

A peine à il finit sa phrase que je tourne de l'œil. Je revient à moi quelque secondes plus tard, toujours nauséeuse, mais cette fois Joshua est entièrement transformer en loup, et la vieille est une chienne labrador toute fripé ... je comprends pas vraiment :

« -Joshua, je peut savoir pourquoi tu t'es transformer ? »

La vieille se retourne et sort un « elle délire. » avant de partir. Vieille peau ... Elle se retourne visiblement outré et Joshua s'excuse mille fois en baissant la tête. Ou est ce qu'il a mit sa fierté celui-là ?

« -Sarah ?! Arrête ça ! Tu me fais honte !

Si tu voulais bien m'expliquer.

Très bien, regarde toi. »

Je ne sais comment mais un miroir se retrouve devant mon ... museau ...MUSEAU !!? Je pousse un glapissement de surprise vite suivit d'un autre, surprise d'avoir glapis.

« -Hey ! Sarah ! Calme toi ! C'est rien, comme tu était muselé tu ne pouvais pas te transformer du coup ton corps est devenus hyper sensible. En ce moment tu exprime le Soul à des mètres à la ronde ... d'ailleurs tu es très belle mais là n'est pas le problème. Il faut que tu te calme, en ce moment tu es la seul transformé, ton cerveau capte trop d'information et il modifie les images en accord avec ce qu'il perçoit. Tes sens thérianthrope sont saturé de donné, il faut que tu te calme et que tu te concentre sur une seule chose. Ferme les yeux et ne pense qu'à ma voix.

Et pourquoi ? Gros pervers !

Tout le monde t'entends tu sais ? En ce moment c'est comme si tu hurlais à poil dans la rue ... tout le monde te regarde ...

OK, ta voix et juste ta voix ?! C'est ça ?

Ha ha, ouais. Ferme les yeux et refait la véritable image mentale qui va avec ma voix et essaye d'oublier tout le reste. Voilà, il n'y a que ma voix ... C'est bon ?

Mmm-mmh ...

Maintenant autours de nous il y a la maison. Juste la maison ...

Oui ...

Et nous sommes dans une pièce, essaye de t'enfermer dans cette pièce, de ne pas voir ce qu'il y a autours ...

Oui ...

Il n'y a que cette pièce, et dans cette pièce il n'y a que nous deux. Maintenant il n'y a que toi, tout l'univers n'est composé que de toi. Et enferme toi à clef dans ton corps ... C'est fait ?

Euh ... ouais ...

Bien, maintenant ferme les yeux, tu as le parfais contrôle de toi même. Cette clef de ton toi intérieur tu la garde précieusement, il n'y a que toi pour l'ouvrir et en ce moment tout est fermé. Tu es juste Sarah ... »

Le silence se fait accompagné de son odeur, je sent son Soul se frotter à moi de manière amicale, comme le faisait mon frère quand j'avais peur et que j'étais toute petite. Il frictionne son menton sur le sommet de ma tête, j'ai envie d'un vrai contacte, pas d'un contacte imaginaire entre nos Soul... Je sent ses bras entourer mon encolure et ses fragrance âpre d'Alpha m'envelopper comme une bulle rassurante. J'ouvre les yeux .... Je suis toujours une louve mais maintenant je le voix tel qu'il est réellement : un thérianthrope sous sa forme humaine.