Chapitre 1, part 2

Vivement que papa et moi on apprenne à contrôler nos odeurs parce que sinon maman ne va plus avoir d'odorat d'ici quelques temps. Moi je suis petite, et même si j'essaie, des fois ça dérape et je fait sentir mes émotions. Ça ce n'est pas grave, parce que je suis jeune et que des fois, les grandes personnes aussi n'arrivent pas à tout cacher.Sauf ma mère, mais ma mère c'est la plus forte, elle a le self-contrôle le plus puissant du monde !

Je cours et quitte le jardin, de tout façon s'il n'a jamais été clôturer c'est bien pour qu'on puisse aller arpenter le flan de la montagne quand on en as envie. Et puis personne ne vient jamais,aucun animal sauvage ne s'aventure près de la tanière de loups.Quand je suis dehors, là, dans la forêt sombre, je me sent plus vivante que jamais. Je n'aime pas vraiment porter des vêtements qui me serre comme ces fameux jeans, je préfère les robes, c'est moins contraignant, mais comme je n'arrête pas de faire des roulades,des poiriers et autres maman m'a dit de porter des pantalons. C'est pénible car beaucoup plus restrictif dans les mouvements. Mais je nem'attarde pas la dessus parce que dans la forêt je peut faire ce que je veut. J'ai même le droit de me transformer si je cache mes vêtements sous un gros cailloux et ce soir je ne vais pas me gêner :il fait si beau. Je retire à la va vite tout ce que je porte et frissonne, être un humain en hiver c'est froid, on se sent faible,moi je préfère être un loup, surtout l'hiver. Une seconde plus tard j'ai troqué ma peau pâle de petit fille contre une belle et chaude fourrure grise que j'éboue. C'est génial comment les poils font voler la neige, et je n'ai même plus froid. Maman dit que c'est grâce à mon poil d'hivers qui est plus épais. C'est Vrai que je ressemble un peu à une touffe de poil hérissé, si je portait ça en été il fraudait que je me baigne tout le temps tellement j'aurai chaud. En parlant d'eau, j'ai soif donc je part d'un petit trot jusqu'aux ruisseau. La neige crisse sous mes pattes et s'infiltre entre mes coussinets mais j'ai aussi de la fourrure à cette endroit là donc pas de problème. Bientôt j'entends le bruit de l'eau alors je court jusqu'à la berge et lape un peu de glace fondus, c'est glacées mais très revigorant. Je monte encore le long des montagnes en écoutant le bruit des oiseaux, l'aigle se pose sur son air ... Il est déjà si tard ? Je n'ai même pas atteint le sommet ce soir, mais il fait nuit depuis longtemps et maman va s'inquiéter ...Tant pis, je vais jusqu'au marquage d' Alexis et je revient. Mon grand frère met son odeur partout, c'est sur ordre de maman. Ils ne veulent pas me dire pourquoi, mais un jour je saurais. Je sors du couvert des bois lorsqu'un bruit attire mon attention, je me retourne. Moi qui pensait que c'était une chouette, un hiboux, un gros oiseaux, quelque chose inoffensif, je tombe nez à nez avec ...un humain, un singe en plus. Je m'arrête net ... Oh non. Maman va me gronder très très fort après ça. Qu'est-ce-que je doit faire ?Il m'a vus !

L'homme me regardait, complètement stupéfait. Les loups en France sont si rare, en voir un c'est le rêve de tout campeur sauvage. Et là,juste sous son nez il avait un jeune louveteau sûrement sortit de la louvetière depuis quelques lunes à peines. Une chance inespéré, la photographie de toute une vie : « Un louveteau de printemps dans le parc des Écrins. » Un loup Français ... Il me regardais avec un émerveillement incroyable, d'un mouvement très lent il sortit son appareil photos. Moi je ne bougeais pas ...J'avais peur, je ne savais plus quoi faire, derrière moi c'était la pleine de haute montagne, la fin de notre territoire, les endroits à découverts où je ne devais pas aller seule. Le campeur alluma son appareille, nous avions tous les deux le souffle coupé. Il fit une première photos, puis une deuxième. Qu'est-ce-que je dois faire maman ? Je n'ai pas le droit de me transformer devant un singe,je n'ai pas le droit de redevenir humaine ... Qu'est-ce-que je dois faire ? Je voudrais m'enfuir mais ce monsieur est entre moi et le chemins du retours, j'ai peur, je suis tétanisé, mes genoux s'affaissent et je tombe assise dans la neige face à lui. Je l'entends soufflé un « woua ... » avant de rire sourdement, la joie sans doute, et de parler un petit peu plus fort :

« -T'es pas un farouche toi. Oh mon dieu, qu'est-ce-que t'es mignon. J'en revient pas ... Il ne s'enfuit pas ... Où sont tes parents mon petit ? Merde, si ça se trouve un de ses chasseurs à la con les à tuer. Oh Fu***. Bon qu'est-ce-que je fait ? Je l'attrape ? Il faudrait peu être que les gardes forestiers s'occupe de toi, au moins que tu vois un vétérinaire, hein ?Je peut pas te laisser là tout seul ... Tu sais quoi, je vais attendre de voir si tes parents viennent te chercher et si demain matin tu es toujours tout seul j'appelle les secours animaliers. »

Il avait l'air fier de lui, s'est éloigné avant de se cacher dans un buissons. Il a versé autours de lui une mixture à l'odeur très forte d'oiseaux et d'herbes sauvages, voilà pourquoi je ne l'avais pas sentis. Maintenant qu'il est plus loin qu'est-ce-que je fait ?Pourquoi je me pose la question ?! Je rentre à la maison évidement ! Mais à peine ai-je démarrer en courant mal-habilement entre les racines que le bruit lourd des pas de l'homme me fait bifurquer ! Il me suit ! Il me suit !Non non non non non ... C'est pas bon, pas bon du tout. Je n'ai pas le droit d'amener un singe jusque chez moi, et surtout pas de lui permettre de faire le lien entre ma familles et les loups, surtout pas ! Je suis prise au piège, et puis d'un coup ... Une mâchoire forte m'attrape par la nuque.

« -Alexis ! »

Je laisse échapper un jappement soulager mais il me sert la peau du coup entre ses dents et j'aboie un cris de douleurs. A son odeurs je sent qu'il est furieux, et qu'il a peur aussi, lui a sentit le photographe, et comme moi il l'entend mitrailler. Mon frère n'hésita pas un instant et se jette vers le col le plus proche, à l'opposer de notre maison. Le campeur lui, était complètement subjugué :

la mère du louveteau, un animal énorme, plus gros que tous les loups qu'il ait jamais vus avait surgit de nul part et pris le petit par la peau du coup. Les poils hérissés il s'était retourné droit vers lui et l'avais regarder de ses yeux jaunes ... ou vert ... Étrange couleur, incroyable couleur. Avant de sauté avec puissance et agilité dans la lande et de partir en courant avec son précieux chargement dans la gueule. Il en avait encore des frissons partout,un loup adulte et magnifique en plus, là, il l'avait eu à porter d'objectifs, à quelques mètres à peine. A mis hauteur de la pente il avait poser le petits et tous les deux s'était remis à onduler dans les bosquets à toute vitesse avant de disparaître définitivement de l'autre côté de la montagne. Il se souviendrais de ce jour toute sa vie, il ne savais pas qu'il n'était pas le seul.

« -Alexis je suis désolé ...

TU PEUT L'ETRE ! SARAH ! Tu aurais put te faire tuer !

Il avait juste un appareille photos ...

C'est très grave ! Il nous à prit en photos ! Sous notre forme profonde ! Je ne sais pas ce qu'il va se passer maintenant mais on va avoir de graves problèmes ... Maman va vraiment prendre sa forme de louve et nous coller une rouste à coup de crocs cette fois.

Je suis désolé.

NON ! Non tu ne l'es pas ! Tu ne te rend pas compte !? Est-ce-que tu sais seulement ce qu'il aurait put te faire !?

Il voulais juste des photos ...

Un humain qui vois un loup ne veut jamais « seulement des photos » ! C'est trop énorme pour qu'il se contente de ce qu'il voulais à l'origine ! Il aurait put te capturer ! Et tu aurait été son animal domestique pour toujours ! Prisonnière de ta forme animale !

Qu'est-ce-qui se passerais si un thérianthrope se transformais en sa forme profonde devant un singe ?

Alors ils seraient tous les deux tué par l'état thérianthropique international, pour préservé le secret de nos races ... ILS LES TUERAIENT TU COMPREND SARAH ! VOUS SERIEZ MORT TOUS LES DEUX ! Et si ça avait été un chasseur alors je n'imagine même pas ... Mon dieu quelle horreur...

Ils font quoi les chasseurs ?

Maman ne veut pas que je te le dise mais je vais le faire ! Parce que peut être tu arrêtera comme ça de te mettre en danger, et tant pis si tu fait des cauchemars.

Alors je veut pas.

Ils te tuent, d'une balle dans la tête, ou dans le cœur.

Je t'entends pas LALALALALALA !

Et ensuite ils ramassent ton corps et le jette à l'arrière de leur camions.

LALALALALALA ! J'entends rien !

Quand ils sont rentré chez eux ils prennent un très grand couteau, j'ai déjà vus le père d'un de mes amis faire ça avec un renard, j'en ai fait des cauchemars pendants des mois.

J'ENTENDS RIEN !

Et il te découpe, minutieusement, précisément, ils te coupent la peau sur les muscles jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien que ta malheureuse carcasse en plusieurs morceaux qu'ils empaillent pour vendre les restes au plus offrant.

ARRÊTE !! Arrête ! Je va faire des cauchemars après !

Je sais, et peu être que ça te dissuadera de te transformer. Tu ne comprend pas Sarah, que pour un thérianthrope ce qui est normal c'est d'être un humain ? Nous sommes des humains qui descendent des loups, pas des loups qui vivent parmi les humains. Tu comprends la nuance ou pas ? Allez, ça suffis, on rentre. »

Alexis m'avais attraper par la main et tirer de le long de la pente, jusque dans les sommets de l'autre vallées voisines. Il m'avais tirer parla mains et fait marcher des heures sur les pentes abruptes jusqu'au col suivant, par la nous étions descendus dans le village via les pâtures, toujours à pied, et nous avions regagner la maison en longeant la route. Il faisait nuit noir et nous devions nous servir de notre Soul pour nous repérer dans le noir. Ce jour la j'ai découvert qu'en utilisant toute mon énergie je pouvais devenir nyctalope comme mon frère. Les grandes personnes ont tellement plus de force et de contrôle sur leurs capacités, je voudrais pouvoir faire pareille.

Mon frère a toquer deux fois à la porte, et contrairement à ce que je croyais ce n'est pas ma mère qui est apparut glaciale dans l'entrebâillement lumineux de la porte : c'était le visage simiesque et crispé de mon père.

« -Oh dieu merci Alexis ! Tu l'as retrouvée !

Oui papa, t'inquiète pas, nous n'avons rien.

Sarah ! Tu va bien Sarah ?!

Oui, ça va ...

Tant mieux, tant mieux. Mais où étais tu bon sang ?! A QUOI A TU PENSER !? TU DEVAIS REVENIR AVANT QUE LE SOLEIL N'AI DISPARUT !! »

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