Bon matin les Fan-Fantasy!

L'Épée de Vérité une saga incontournable, à mon avis, dans le milieu de la high-fantasy.

Agencée en deux cycle : 

cycle 1 : 

Dette d'os (préquelle)

1. La première lecon du Sorcier

2. La Pierre des larmes

3. Le sang de la déchirure

4. Le temple des vents

5. L'âme du feu

6. La Foi des réprouvés

7. Les piliers de la création

8. L'empire des vaincus

9. La chaîne de flammes

10. Le Fantôme du souvenir

11. L'ombre d'une inquisitrice

Cycle 2 : 

La première inquisitrice : la légende de Magda Searus (prequelle)

12. La machine à présages

13. Le troisième royaume

14. Le crépuscule des prophéties

15. Le cœur de la guerre

L'histoire conte les aventure de Richard Cypher, modeste garde forestier qui vit en Terre d'ouest. Lui et ses compatriotes savent que leur monde s'arrête à la Frontière, barrière magique infranchissable et terrible. Un jour, il rencontre l'énigmatique Kalhan, une jeune femme fuyant des assassins. Il comprend tout de suite, qu'elle ne vient pas de son monde et commence les ennuis. Elle est à la recherche d'un grand sorcier, capable d'aider son monde à combattre le terrible Seigneur de D'Hara. La frontière s'affaiblit et ce dernier veut profiter de cette opportunité pour assoir sa dominance sur les terres de l'ouest, jusqu'alors inatteignables.

 Richard voit sa vie chambouler : le vieil homme qu'il prenait pour un vieil excentrique et son mentor, devient Zeddicus Zul'Zorender, le sorcier de premier ordre, exilé en Terre d'Ouest et le jeune homme se voit nommer Sourcier de Vérité, rôle dont dépendra le sort de l'humanité, avec l'aide d'une épée dont il est le seul capable d'endurer la magie.

Bref, de la vraie, de la pure High-Fantasy !!

Le récit est d'une qualité certaine, où les personnages sont tous aussi atypiques que les idées du bon vieux Goodkind.

Tout est présent dans ce récit : l'amour, la haine, le voyage du héros, l'évolution presque DragonBallrienne de Richard, toujours plus puissant, plus fort et irréprochable. Richard est un vrai héros, comme on aime tant, et tant détester. Trop parfait, trop moralisateur... Celà vient sans doute de son auteur, qui ne manque pas d'instruire une certaine morale, qui devient une trame de fond entre la bataille de l'individualisme et du bien commun. Toujours à mettre en avant, l'individualité et le capitalisme et dénigrant, l'esprit Marxien, communiste. Goodkind, bon esprit, veut tout dire. Il se fait prêcheur républicain (entendre, le parti Republicain américain).

Il est pourtant fervent défenseur de certaines causes : il y combat le racisme, l'homophobie et le totalitarisme. Comme déjà dit, il est la bonne morale puritaine mais avant-gardiste. Soyons libres, maître de notre destin et affranchissons-nous des bassesses dans lequel l'intérêt commun peut nous conduire. C'est ainsi qu'on retrouvera toujours Richard se démener entre ce qu'on attend de lui, ce qu'il devrait faire et ce qu'il va faire. La solution est toujours inattendue et sert toujours l'individu au profit de la communauté, mais toujours ce choix aidera le grand nombre... 

Toutefois, je suis une fan inconditionnelle de sa saga, même si le spectre de sa pensée se fait ressentir à mesure que l'on avance dans les tomes. Ses personnages sont forts et ont tous un message à véhiculer. J'ai beaucoup d'affection pour Cara, Zedd, Nicci, Kalhan (même si à ma première lecture je la détestais) et le moins étrange Gratch, le garn attachant.

Bref, si vous ne connaissez pas la saga (et/ou si vous n'avez vu que la pitoyable série télévisée, insulte aux livres!!) Foncez et gorgez-vous de magie.