Chapitre 15


Pdv Giyu :

Je passai ma tête derrière le mur en espérant qu'Imka s'y trouvait, mais il n'y avait personne. La montée d'adrénaline que j'ai eu a vite déguerpit, et je me sens de nouveau incapable de tout. Je m'assis sur le banc, regardant les gouttes qui s'écrasaient sur le sol dans un plic-ploc infini. 

J'ignore combien de temps je suis resté assis sur ce banc, mais lorsque que la pluie cessa je me levai enfin, et pris le plus vite possible le chemin de chez moi.

* * *

Pdv Imka :

C'était lâche de ma part de m'enfuir comme ça. J'aurai dû rester pour écouter Giyu, au lieu de rentrer tranquillement chez moi comme si de rien n'était. Maintenant je vais avoir un mal fou à m'expliquer de façon compréhensible ! Quelle idiote...

Assise par terre dans ma chambre, la tête entre les mains, je me reprochai l'heure passée.  En amour sur une échelle de un à dix ? Je crois que je suis tombée de l'échelle. Ah, pardon ! écrabouillée par terre.

Je décidai après m'être morfondue pendant une durée indéterminée d'aller me coucher. Je me rendis dans ma salle de bain pour prendre un bain et me changer, avant de me rappeler que j'avais oublié d'aller chercher l'eau pour mon bain. Je sorti quand même et revins dix minutes plus tard trempée à cause de la pluie et une grosse jarre d'eau pleine. Je la fis chauffer, en essayant d'arrêter de penser à Giyu, ce qui n'était pas une mince affaire. L'eau chaude me fera peut-être penser à autre chose...

Une fois l'eau bien chaude, je la versai dans la baignoire, me déshabillai et plongeai dedans. Au contact de la chaleur, tous mes muscles se détendirent, et je m'immergeai jusqu'au nez dans l'eau.

Après m'être bien détendue, je sorti de l'eau et étudiai mon corps trop imparfait. Ma poitrine trop petite à mon goût, mes hanches trop larges, mes cheveux devenus je ne sais toujours pas comment blancs... Non, la seule chose que j'aime chez moi, ce sont mes yeux et leur couleur rouge violacée.

Je me m'habillai et me glissai sous mes draps sans dîner, redoutant le lendemain. J'avais un mauvais pressentiment.

* * *

Le lendemain de bonne heure je me réveillai après une nuit sans rêve. Rapidement, je me coiffai et enfilai mon uniforme avant de sortir un bout de pain à la bouche et de partir en patrouille dans le secteur qui m'a été attribué lors de ma nomination de Pilier.

Vers midi, je reçu un message délivré par Akko, mon corbeau. Apparement, je devais retrouver les Piliers du Son et de l'Eau pour une mission dans une vallée, qui serait apparement la résidence d'une lune supérieure si trois piliers devaient être envoyés là-bas.

Ma dernière rencontre avec une lune supérieure ne s'étant pas particulièrement bien passée, je n'avais pas très envie de m'y rendre. Mais je pris le chemin que m'indiqua le corbeau sans hésiter une seconde, malgré le stress qui me nouait le ventre.

Encore heureux que je ne sois pas seule avec le Pilier de l'Eau pour cette mission, le contraire est déjà pas très emballant en soi, vu ce qu'il s'est passé la veille, mais si on avait été juste nous deux...Moi qui pensait ne plus le revoir jusqu'à la prochaine assemblée des Piliers...

Préférant ne pas y penser, je continuai ma route et arrivai au lieu de rendez-vous trois heures après mon départ, ma position se situant assez loin de celle de la mission. J'arrivai d'ailleurs la première, et attendis patiemment l'arrivée des deux autres.

Quelques minutes plus tard, Giyu débarqua sur la place, et un silence gênant s'installa entre nous, pendant lequel je semblai très concentrée sur le caillou en face de moi, tandis que mon..."collègue" essuyait son sabre, l'air impassible, comme à son habitude. Pourquoi a-t-il fallut que ce soit d'un homme insensible comme lui que mon coeur a dû s'éprendre ?

Heureusement, Tengen ne se fit pas plus attendre car cinq minutes à peine après l'arrivée de Giyu il nous retrouva.

À partir de là, on mit en place un plan. La vallée n'étant pas très grande et uniquement composée d'une forêt et d'une plaine.

On était en pleine après-midi, pourtant il faisait étrangement sombre dans la vallée, et une étrange pesanteur régnait dans l'air. Mon mauvais pressentiment s'intensifia. Il se pourrait bien que le démon niché ici soit vraiment une lune supérieure.

Nous décidâmes d'un commun accord de se séparer en deux groupes pour commencer l'exploration du lieu, et prévenant les autres dès que quelque chose semblait bizarre.

Je parti donc en compagnie de Tengen vers la forêt. Giyu allait se charger de la plaine, qui couvrait la plus grande partie de territoire, mais n'était pas aussi dense qu'une forêt. Surtout celle-là qui dégageait quelque chose d'oppressant...

Nous pénétrâmes dans la forêt et je pris à gauche tandis que le Pilier du Son tourna à droite.

Quelques minutes plus tard, un craquement se fit entendre derrière moi, et je me retournai vivement, sabre en main.

Un poisson rouge sortit des buissons. Immédiatement, je tranchai tout les buissons présents tout autour de moi, tuant le poisson. Comment un poisson était-il arrivé là ? Il n'y a aucun point d'eau près de la forêt, encore moi dedans. Développant tout mes sens, je me concentrai surtout sur la moindre vibration de l'air inhabituelle sur ma peau.

Quelque chose d'anormal se fit rapidement sentir, et je tournai la tête à droite, en position d'attaque.

Souffle de l'Ombre, premier mouvement : coupure de l'ombre !

Mon attaque eut vite fait de tracer un sillon devant moi, arrachant tous les arbres qui me bouchaient la vue.

Un vase. C'est la première chose que je vis. Comment se fait-il qu'il n'est pas été détruit par mon attaque ? Je décidai d'appeler Tengen en renfort. Ce vase dégager clairement une aura puissante et meurtrière.

Je m'apprêtai à lancer mon appel, quand soudain, quelque chose jaillit de la jarre et m'attrapa par la taille, sans que je n'eu le temps de faire quoi que ce soit. Quelle rapidité époustouflante ! Plus de doute, on a bien affaire à une lune supérieure.

Je tentai de me dégager à l'aide de mes bras, mais comme je ne bougeai pas d'un millimètre, j'attaquai au sabre.

Une fois dégagée de l'emprise du démon, je réessayai mon appel, mais une fois encore, je n'eu pas le temps de dire ouf qu'une nouvelle attaque jaillit de la jarre.

Une chose absolument ignoble en sortit, et commença :

- Hyo ! Hyo ! Tu as pu te dégager aussi vite de mon emprise ! Ne serais-tu pas un Pilier ? Hyo ! Ravi de te rencontrer, je me nomme Gyokko. Je suis un artiste de la sculpture !

Super, encore un taré...Pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur moi ? J'attire les lunes démoniaques autant que le miel les guêpes, c'est frustrant !

- Effectivement, je suis le Pilier de l'Ombre. Puis-je faire une réflexion Gyokko ?

- Je t'écoute, avant de t'emmener.

- À quoi ressemblent vos oeuvres ? J'espère qu'elles ne sont pas à votre image, sinon je serai obligée de vous avouer qu'elles seront absolument immondes.

Je vis l'autre devenir rouge de colère, et il marmonna :

- Si le seigneur n'avait pas besoin de toi, je t'aurai déjà réduite en morceaux, petite impertinente !

- Votre maître à donc besoin de moi ? C'est follement excitant. Il ne vous reste donc plus qu'a me capturer.

Je me mis en position d'attaque, et fonçai. S'engagea alors un combat éprouvant durant lequel les deux adversaires furent mis à rude épreuve mais que l'auteure à la flemme de détailler surtout que le chapitre commence à être long, donc on va sauter tout ça.

Je reculai après avoir paré une énième attaque de Gyokko, essoufflée. Mon haori était déchiré par endroit, j'avais un blessure à la tête qui faisait ruisseler du sang sur mon visage, et mon corps me faisait mal de partout. Surtout, comment se fait-il que ni Tengen et son ouïe surdéveloppée ni Giyu n'aient entendu le combat ? ce n'est pas normal.

Tout à coup, je me senti tomber dans le sol. Je baissai les yeux, et vis qu'une jarre était apparue de nulle part sous mes pieds, et je tombai dedans sans un cri.

J'atterri brutalement sur une surface dure, et me mis à tousser de toutes mes forces, sans pouvoir m'arrêter. Quand je trouvai enfin un instant de répit, je levai difficilement la tête, et mon regard croisa celui d'un homme aux cheveux noirs habillé en costard.

Il possédait les mêmes yeux rouges que moi.

- Imka, Depuis plus de 19 ans que je te cherche, je fini enfin par te retrouver, ma fille.

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TURLUTUTU SUITE AU PROCHAIN CHAPITRE !!!!! alors comment ça va par ici ? Moi ça va cronquille !
Mon abruti de cousin s'est amusé à me faire des canulars en se faisant passer pour un livreur de domino's pizza, mais ce con est dans la chambre d'à côté TwT XD Du coup on l'entendait parfaitement parler XD
Aller, à bientôt !
P.S : j'ai glissé une pitite référence à un de mes mangas préféré, essayez de la trouver UwU

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