Chapitre 1 (PDV: Tony)

J'étais encore en train de bricoler les améliorations de MARK 7 lorsque la voix de J.A.R.V.I.S se fit entendre, annonçant à ma fille qu'elle était en retard pour aller à l'école. Quelle heure était-il ? Elle ne pouvait être en retard si elle se levait à sept heures trente, il y avait donc quelque chose qui clochait, et puis si elle était en « retard », cela indiquait que je l'étais aussi pour la réunion de ce matin, et cela ne pourrait être bon signe, surtout avec ma secrétaire.

Je levais lentement mon regard vers ma montre ; me figeant quelques instants, j'étais dans le pétrin. Selon l'heure affichée, il était déjà huit heures et dans trente minutes, j'avais cette fichue réunion.

Merci J.A.R.V.I.S, que ferions-nous sans lui dans cette tour ? Sans lui, le retard des Stark serait encore prolongé, bien que personnellement, cela ne me dérangerait pas puisque je n'aimais pas assister à une seule réunion, et ce, qu'importent leurs importances.

Rapidement, je laissai tomber mes outils, montant à l'étage pour me préparer. Même le temps de douche fut bref, quatre minutes, un record. Alors que je mettais ma cravate, j'entendis le bruit de l'ascenseur. Il fallait que je le prenne, sinon je perdais avec certitude quelques minutes supplémentaires.

Tant pis pour le déjeuné père/fille, je pris ma veste et courus vers l'ascenseur que ma fille bloquait ; la remerciant du regard, je me doutais qu'elle ne voulût point m'adresser la parole ; une habitude chez elle tout comme sa mère, certes cela faisait quatorze ans que nous étions divorcés, mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à elle, elle lui ressemblait tellement, nos regards continuaient à se parler, il fallait que je brise ce silence ; et cela, le plus vite possible, avant qu'elle ne parte pour son premier jour au lycée, auquel je n'assisterais pas. Quel parent n'irait pas à la rentrée scolaire de son enfant ? Personne, excepté moi ! Mais je savais que cela ne la dérangeait pas, elle se disait même habituée.

Le silence pesant, je me pris en main.

— Veux-tu que j'appelle Happy pour t'emmener au lycée ?

— Non pas besoin, je sais encore me déplacer seule, et puis je n'ai pas tellement envie d'être prise dans les bouchons ! me répondit-elle avec une froideur que je lui connaissais quand elle n'était pas d'humeur, c'était bel et bien une Stark !

— C'est comme tu voudras Eva', mais ce soir Happy viendra quand même te chercher !

— Pour que tu montres à toute mon école que je suis ta fille ? Même pas en rêve papa, je sais me débrouiller, et puis je n'ai pas envie d'avoir des amis parce que je suis ta fille ! Je veux que les gens soient amis avec moi pour qui je suis et non pas pour ce que je suis !

Ces derniers mots me figent quelques instants, je ne pouvais pas lui répondre, sans doute, avait-elle raison ? Le ton froid qu'elle eut employé me montrait que je la dérangeais, que j'étais de trop pour elle. En avait-elle marre de moi ? Je n'en savais rien, mais je ne comptais pas laisser cet incident passer sans rien dire, je lui en toucherais quelques mots le soir même.

Avant que je ne puisse enfin lui répondre, je la vis courir au loin, musique enclenchée ! À la technologie briseuse de dialogues familiaux.

Je laissai les portes se refermer et me laissai porter vers l'étage où se trouvait la salle de réunion, je sentais que j'allais baver de regrets. Des négociations entre les différents collaborateurs de mon entreprise. Pourquoi Pepper n'avait-t-elle pas pris ma place ? Elle en avait parfaitement les compétences, mais non, il fallait que le Grand Tony Stark soit présent, et puis cela ne me dérangeait pas, on pouvait m'entendre parler pendant des heures tellement je pouvais être important pour eux ?

Je souris en sortant de l'ascenseur où m'attendait cette magnifique rousse qu'était Pepper, j'espérais seulement qu'elle ne me prenne pas la tête une fois à sa hauteur. C'était son petit rituel, qui devenait gênant avec le temps, voir même barbant.

Et comme prévu, ce même rituel se déroula, mais oubliait-elle que je ne l'écoutais jamais ? Je n'en avais que faire d'entendre ses supplications, ses rappels à l'ordre, ce n'était pas ce qui m'importait. Non, ce qui m'importait était ma fille. Mon regard, toujours porté sur mon téléphone où rien ne s'affichait, je n'avais reçu aucun message pour me donner ses nouvelles ; j'aurai bien aimé savoir si elle avait trouvé la route et qu'elle était bien arrivée à l'école.

Je ne devais pas m'inquiéter, il n'y avait rien à craindre, personne ne savait que j'avais une fille depuis seize ans et dont cela faisait quatre ans que j'en avais la garde annuelle. Personne, sauf ses anciens établissements scolaires, ses anciens amis ainsi que Pepper et Happy, mais tous avaient gardé le silence, gardant les médias dans le silence. Une chance pour Evalia !

Les yeux rivés sur mon Starkphone, je n'entendais que brièvement la voix de l'un des collaborateurs, ce qu'il disait ne semblait en rien intéressant pour l'amélioration de nos collaborations, mais pour la dégradation de ces dernières enfin si c'était ce qu'il voulait sans le savoir.

L'heure sur mon Starkphone avançait considérablement, il était déjà huit heures trente et ces discussions continuaient alors que mon attention ne se portait toujours pas sur eux ; je n'avais pas encore de nouvelle. Que faisait-elle ? Était-elle bien arrivée ?

Je n'en avais pas les réponses et cela m'irritait.

— Mr. Stark ! m'interpella rapidement l'un des nombreux collaborateurs. Est-ce que vous nous écoutez ?

— Oui ! Bien évidemment, mais je pense que vos arguments ne sont pas assez pertinents pour dire que vos projets vont améliorer l'image ainsi que les contacts entre nos différentes entreprises ! Si je vous dis cela, c'est parce que vous ne semblez pas avoir réfléchis en profondeur sur la qualité de votre dossier. Lorsque je vous entends, j'ai cette « étrange » impression que nous allons rompre nos contrats de collaborations ! répondis-je, un sourire en coin certain de ce que je disais.

Je ne pouvais que rire mentalement de la réaction de ces différents hommes, jamais ils n'avaient pensé à cela, mais il était vrai que ces faits semblaient totalement possibles ; ce n'était donc pas à laisser de côté.

Avec satisfaction, je me permis de m'éloigner à nouveau de leurs dires pour retourner sur mon téléphone, regardant les secondes, les minutes passées, ce n'était pas si marrant que cela au final. J'aurai largement préféré accompagné Evalia au lycée, la voir prendre ce nouveau départ à sa vie, mais non, Pepper m'avait imposé cette réunion. Cela se voit qu'elle n'a pas d'enfant à charge, surtout une adolescente, pouvant passer du calme à la colère...

Je suivais chaque mouvement ainsi que chaque parole avec le plus d'attention possible, bien que mon envie n'était pas présente, je priais pour que quelque chose me libère de cet ennui mortel, que cela soit un SMS, ou encore un monstre menaçant la paix sur Terre pour avoir au moins le moral pour me lever, mais rien de cela n'était en vue... Quel dommage ! C'est à ce moment que je pensai à ce qu'un ennemi puisse préparer une attaque, mais encore une fois, ce n'en fut pas le cas.

L'ennui me submergeant encore, je ne pus qu'analyser le regard de mes collaborateurs, qui contrairement à moi, ne s'ennuyaient pas, prenant même un malin plaisir à chercher des solutions pour de futurs projets ou pour discuter de tout et de rien, ce qui semblait totalement pathétique. Pourquoi ne pouvaient-ils pas parler de danger ? Des Avengers, tiens ! Pourquoi pas parler d'eux ? Au moins je pourrais constater leurs avis sur ce sujet, mais avec Pepper dans les parages, autant ne pas prendre le risque !

Neuf heures et quart... Quoi seulement ??? Cela faisait quarante-cinq minutes que la réunion avait débuté, mais cela me donnait l'impression que cela faisait une éternité qu'elle s'éternisait, cela tournait au n'importe quoi, alors que j'étais moi-même le ROI du n'importe quoi, mais ici, s'en était d'un ridicule.

Je retournai doucement sur mon Starkphone, et toujours rien, je n'étais même pas certain qu'elle était en cours, je lançai donc le logiciel de localisation crée par mes soins pour la localiser, je lui faisais confiance pour ne pas avoir à le lancer, mais elle ne m'avait pas prévenu, bien que je sache que nous n'avions pas prévu le seul envoi de message sauf quand elle arrivait chez sa mère, pourtant, ici, je voulais tout de même savoir. La localisation se termina, elle se trouvait bien à l'école..

Ouf, je pouvais être tranquille maintenant, même si mes nerfs se trouvaient dans une situation contraire. Ces collaborateurs ne cessaient de parler, certains commençant à former des alliances ce qui restait totalement ennuyeux. Pourquoi personne ne me permettait de sortir de là.

Une micro-sonnerie se fit entendre, je regarda donc chaque pseudo-allié pour savoir qui en était le coupable, avant de me rendre compte qu'il s'agissait du mien, je souris lentement, regardant le nom de celui qui avait essayé de me joindre, ou de m'envoyer un message. C'était Eva', enfin ! Lentement, je répondis, faisant attention à ce que ces « crétins » ne s'aperçoivent pas du contact dont il s'agissait.


De : Evalia mon bébé

SMS: Puis-je te demander quelques chose ?


De : Moi

SMS : Oui Eva' qu'est-ce qu'il y a ?


De : Evalia mon bébé

SMS : J'ai envie de rentrer à la maison, je me plais pas trop ici...


De : Moi

SMS : Eva' restes encours, si tu en as besoin tantôt je peux toujours demander à Happy. Pourquoi ?


De : Evalia mon bébé

SMS : Non c'est bon !Laisse !


Mais qu'est-ce qu'il se passait ? Pourquoi me répondait-elle ainsi ?


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Et oui!!! Vous ne rêvez pas, c'est bien un deuxième chapitre 1, mais cette fois du point de vue de Tony.

Et se sera toujours de la même manière, toujours un chapitre x PDV Evalia et un même chapitre x PDV Tony, j'espère que cela ne vous dérangera pas ;)

Et donc il y aura des dialogues qui se répéterons, mais la réaction de pensée sera différente et donc la suite le sera tout autant.

J'espère tout de même que ce chapitre vous aura plut!

A la prochaine :3
GhostAdventures-SLG

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