La suite.

Après que les agents eurent faire part de l'entretien avec Tsuki, elle pu enfin aller en classe. Quand elle rentra, tout le monde la regarda soit avec peur, soit avec curiosité ou avec dédain. Elle alla s'asseoir à la place que la professeur lui avait indiqué, subissant les regards blessants des élèves. Au début du cours, elle écoutait, mais la fatigue et la flemme (oui la flemme, vous voulez quoi!) l'emporta contre l'envie de faire bonne impression. De toute façon elle avait poignarder un élève, faire bonne impression c'était trop tard. Tiens, d'ailleurs, ses parents en avaient été informés? Sûrement et il risquait d'être très en colère. Les problèmes n'était pas fini. Enfin, la cloche sonna. Je rangea mes affaires et me dirigea tout de suite vers le cour suivant, sans faire attention aux regard qu'on me lançais.
Entrer dans la classe je m'efforçais de suivre le cour. Malgré tout, mes pensées divaguaient, et à partir d'un moment je me suis surprise à regarder attentivement toute les personnes de la classe pour bien les cernés. Une fille au cheveux violet et court tout au fond soutint mon regard et me lança un sourire avant de se tourner vers son ami, un garçon brun, et de lui indiquer d'un signe de tête ma direction. Ce garçon me regarda attentivement pendant que je faisais de même, et d'un coup il fut pris d'une quinte de toux incessante. Bientôt toute la classe était réunie autour de lui pour lui proposer de l'eau ou pour lui demander si ç'a allait. Seul moi était assise au fond de la classe, regardant la scène, au loin. D'un coup tous les regards se tournèrent vers moi. « Elle regardait Émile avant qu'il se retrouve dans cet état! », « Qu'a fait cette sorcière? », « Vous pensez qu'elle l'a maudit ou ensorcelé?! » Je restais figée pendant que tout mes « camarades » murmurait ces mots, méfiants. Tous me regardait avec de la haine ou de la peur dans les yeux, à l'exception d'une seul personne, le garçon au cheveux brun, Émile, qui me regardait, triomphant. Un sourire s'affichait sur ses lèvres pendant que les autres étaient trop occupés à me fusillés du regard pour s'en apercevoir. Un sentiment amère m'envahit, un gout de sel était dans ma bouche. Je m'apprêtais à répliquer quand le professeur, mécontent, demanda le silence et que tout le monde retourna à sa place. Ce sentiment amère me quitta pour laisser place à une profonde tristesse, si douloureuse que je crus que des épines me transperçait le corps. Une boule se forma dans ma gorge, des larmes me montèrent aux yeux, ils me piquaient. Déterminer à ne pas pleurer, pas devant eux, ceux qui me faisait du mal et qui étaient bien trop heureux de me voir triste, je retenue mes larmes jusqu'à la fin du cours. Et à ce moment je me précipita hors de cette salle, hors de cette horrible collège pour enfin arriver au lac du parc et lâcher toute cette pression.

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