Être gay on main est un sport permanent (AU sans Tuerie)

« Pourquoi je dois aller à la salle de sport déjà ? »

Reina me jette un regard désapprobateur alors que ma voix pleine de sel et de manque de motivation résonne dans les couloirs. Nan mais qu'elle ose me dire que j'en ai besoin. D'accord, je suis une crevette, mais quand même, est-ce que vous m'avez bien regardé ? Est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui va à la salle de sport ?

« Pour la énième fois, Thibault, c'est pour ta santé. Tu ne fais aucune activité physique –si tu oses me citer le sexe comme telle je vais te prescrire des tranquillisants– et tu as besoin de te dépenser ! Et puis, regarde, je t'accompagne, alors que je ne suis pas non plus une sportive. Je ne vois pas ce qu'il te faut de plus. »

Zut. Elle m'a coupé en plein élan. J'allais justement lui citer mon sport en chambre. Fallait s'y attendre, mais bon. Toujours est-il que je suis en ce moment-même dans un couloir honni, en compagnie de... Bah, mon mec, mon mec, ma meuf, et un de mes meilleurs potes, tous bien plus en forme que moi, et même Reina qui selon ses dires n'est pas une sportive a une constitution suffisante pour tenir quarante-huit heures debout à travailler dans un putain d'hôpital sans broncher ni même s'effondrer après.

Donc on va dire que si vous cherchez une échelle, y'a moi tout en bas, et y'a... Prenons un exemple. Seo-Jun, Michi et Ibrahim en haut ? Ouais. Voilà. Voyez un peu l'écart. Et évidemment elle en a pas prescrit à Ruben à cause de ses douleurs chroniques. Putain c'est le genre de moments où j'aimerais être à sa place, et je parle en gars qui a de sévères problèmes de dos.

Je jette un œil devant, parce qu'évidemment Reina et moi fermons la marche, et elle essaie surtout de m'empêcher de m'échapper. Okay, soyons honnêtes, je ne suis pas le seul à devoir surcompenser face à ses chéris. Reina a avec elle Michi et Haruko, deux de ses copines, qui, pour être franc, doivent avoir fait un pacte avec le diable pour être aussi sexy dans le genre « girls with ABS ». Moi, je me ramène Ibrahim, Sachiko et Emerens, et Seo-jun s'est proposé pour nous entraîner. Enfin, j'vais me tenir loin de lui, parce que je compte bien passer tout mon temps sur un petit truc tranquille comme le vélo elliptique. Hors de question de tirer d'autre profit de cette séance de torture.

Eh ouais, dans la vie, faut être stratégique.

***

Thibault a enfin cessé de râler, tant mieux. Je me doute bien qu'il ne fera pas énormément d'exercices aujourd'hui, sa tête dégoûtée devant les machines est sans fausse interprétation possible, mais je ne lui en demande pas beaucoup quand même. Si il s'active de manière correcte pendant une petite heure, je jugerai ma mission accomplie.

De toute façon, on a plusieurs coachs avec nous. Michi est l'Ultime Judoka, Seo-jun l'Ultime Bodyguard, et Ibrahim l'Ultime Soldat, ces trois-là s'y connaissent quand même suffisamment en préparation physique. Ils pourront peut-être même lui donner quelques exercices qui remettront son dos en place et amélioreront son cardio. Si il peut améliorer son état de santé assez déplorable, ce sera tout bénef'.

La salle est immense, quand même. Je crois me souvenir que cette bande de riches à millions que sont Emerens et Sachiko ont décidé de privatiser la gym, et oui, c'est moi qui parle de richesse, je tiens à signaler que leurs fortunes touchent au milliard de yens. Entre les bouquins d'Emerens sans-cesse best-seller et Sachiko qui ramasse toutes les semaines des centaines de milliers au jeu... Enfin. Toujours est-il qu'on est seul, et que Michi est en train de les charrier sur leur pécule. Je ne peux pas trop lui en vouloir. Ce sont peut-être de purs self-made-persons, mais ils restent millionnaires. Et en grandissant, je suis peut-être devenue un peu communiste, à force de redistribuer mes quantités « d'argent de poche » faramineuses...

Je soupire. Il va peut-être falloir s'y mettre avant que Thibault ne profite d'une distraction pour s'échapper.

« Bon ! On commence par quoi ? »

***

La question de Reina coupe net ma tentative de fuite. D'un coup Emerens semble se rappeler que j'existe, et ce traître m'a littéralement coincé sous son bras pour m'empêcher d'atteindre la sortie ! Immonde fils de pute ! Ah non pardon, c'est insultant pour les putes. Je parle de la mère du bonhomme, au cas où vous auriez pas compris.

Donc bref, cet immonde fils de sa mère ne me regarde même pas alors qu'il m'empêche de m'échapper... En justifiant d'autant plus aux yeux de Reina mon besoin de passer à la salle de sport. Connard. On a compris, tu es plus grand et plus musclé que moi. Avec une jambe en moins en plus. J'en ai tellement marre de ce mec. Il a tout pour lui, c'est pas juste.

Enfin bon. On dirait qu'on va aller quelque part, maintenant, puisque Seo-jun vient de hausser les épaules avant de répondre à ma tortionnaire.

« On va se changer, pour commencer. Les vestiaires sont là, séparés en cabines individuelles au cas où certains décideraient de tirer parti de leur gay panic pour échapper à la séance. On se retrouvera ici pour que je puisse répartir les trucs à ceux qui veulent s'entraîner sérieusement ! »

Nan mais.... Nan mais c'est moi qu'il vise là, le petit salaud ? Mec, t'es encore plus gay que moi ! J'vais mettre une photo de Kichiro à poil dans ton caleçon on va voir comment tu réagis... Bon, il va me déglinguer, dans le mauvais sens du terme, mais ce serait worth it. Dommage que je n'aie pas de photo de Kichiro à poil. Pour une raison évidente qui est ce n'est pas moi qu'il baise. Je grogne.

« C'est ça. Et après, tout le monde à la torture. Y'a pas un pal ou une croix de Saint-André, ce serait plus pratique !

— Thibs, garde tes kinks pour toi, pouffe Emerens, c'est pas l'endroit. »

Emerens je vais te trucider. Et Michi, qui est morte de rire dans son coin, aussi, tant qu'on y est. Dieu merci personne d'autre ne relève, et Ibrahim, paix à son âme, n'a pas compris. Puisque c'est comme ça je boude. J'vais aller me changer tout seul, et ensuite si je suis assez rapide à me mettre en tenue j'irai me planquer derrière l'elliptique ! Ils ne m'auront jamais !

***

Thibault croit que je ne l'ai pas vu fomenter ses plans diaboliques entre deux attaques fort peu innocentes de la chose qui lui sert de partenaire, mais je sais très bien ce qu'il mijote. Dommage pour lui, j'ai déjà ma brassière de sport sur moi, et il ne s'est pas rendu compte que je porte mon legging spécial sorties à la gym. Je vais l'intercepter il ne va rien comprendre. Enfin si. Il va comprendre qu'il ne va pas pouvoir échapper à sa séance de sport, même si je dois lui coller le caleçon à une des machines.

Bref. Vu qu'il a décidé de s'échapper, je le suis. J'engueulerai Emerens plus tard. Je vous jure, ce gars est un pur cliché de monsieur populaire. Horny, beauf, extraverti, collant, sexy... Oui bon ça va, pardonnez-moi d'être objective. Il reste absolument insupportable. Et le pire, c'est que comme il est dans ma promotion, je me le coltine à chaque heure de réunion commune entre Ultimes. Vous savez, le genre de cours que prévoir Hope's Peak pour monter un réseau, mais qui en pratique n'est faite qu'entre membres d'une même promotion car on est trop peu nombreux ?

Eh bien pour la promotion 2017, cette heure de création de réseau se transforme en paris sur qui va réussir à ne PAS se faire draguer par un Écrivain de Romance en sérieux manque de sexe. Avec certains autres cyniques dans mon genre, on a monté un tableau de scores. Jusqu'à présent, c'est Shizuka qui est en tête du classement des échappées discrètes, et Ahn a le prix du meilleur stop jamais mis à ce dragueur de compétition. Sharon, la pauvre, est bonne dernière de tous les classements... Ella a un sérieux désavantage, aussi.

Peu importe. Je ferais mieux de finir de me changer en vitesse avant que Thibault ne m'échappe. Pas le temps de mettre à jour le tableau. Pour l'instant, je dois surveiller ma bande d'abrutis favorite. Dire que je les aime. Quel enfer est devenue ma vie ?

***

J'ai pas réussi à m'échapper. Reina m'a chopé au passage avant de me coller les fesses au banc. Plus qu'à me faire torturer sous l'œil de... OH PUTAIN DE BORDEL DE MERDE JE PAN PANIK ALED ALED ALED.

Qui. A permis. A ces gens. D'être aussi sexy. Merde Ibrahim a les cheveux lâchés ! Il s'est mis dans un débardeur de sport du genre qui montre bien les pecs ! Bordel ses cicatrices... Je suis un simp. Et un double simp puisque Sachiko se balade au calme en shorts ras-le-cul et brassière... Je suis tellement faible. Les cuisses bordel. Et les abdos. Et... Et tout, elle est tellement belle. Et puis multipliez ça par trois tiens ! Évidemment ! Emerens a bien choisi son moment pour se ramener en short ! Et son t-shirt moule pas mal de trucs ou c'est moi ? Et ses cheveux sont attachés en hauteur, libérant sa nuque, putain ! Bordel de merde... Respire, Thibault, respire, tu es dans une salle de sport, c'est normal de voir des abdos partout. Des culs, peut-être un peu moins, hein. Mais quand même.

Bon. Eh bien je crois que je vais me concentrer sur mes exercices ? Comme par hasard j'éprouve une soudaine envie de me muscler un petit peu beaucoup...

***

On dirait que Thibault s'est retrouvé un peu motivé par la présence de ses partenaires en tenue de sport dans les parages. Les partenaires en question ne l'ayant même pas remarqué d'ailleurs. Ils font un peu leurs trucs de leur côté, Seo-jun et Ibrahim s'organisent leur programme, Emerens cherche des exercices que sa jambe lui permet de faire, et Sachiko... Eh bien, elle fait un peu n'importe quoi. Telle Sachiko.

Je ferais mieux de vérifier qu'il ne se blesse pas. Il est sacrément dévoué à sa tâche, le Thibault, il faudrait être sûr qu'il ne se déchire pas quelque chose. Autant rester à côté de lui t le surveiller tant que j'ai encore de la concentration, puisque moi aussi je suis venue avec de très belles femmes qui me rendent très, très lesbienne...

Je soupire, et vais m'installer à côté de lui. Il est rouge tomate, je me demande bien pourquoi. Deux possibilités, et je ne vais pas lui demander, il va me rembarrer. Mes haltères en main, je m'assieds à côté de lui, le regardant soulever de la fonte avec un certain effort, résistant très fort à l'envie de le charrier... Oh et puis après tout, qu'est-ce qui m'en empêche ?

« Thibault, tu sais, la gay panic n'est pas considérée comme une source d'énergie biologique acceptable...

— Tu veux bien la fermer ? Je fais ce que t'as demandé, je travaille, putain.

— Je vais pas le prendre mal, mon cœur, c'est la vexation qui parle, je pouffe. Je te comprends, d'un autre côté. Je ne suis pas moins gay que toi, aux dernières nouvelles. »

Il lève les yeux au ciel mais se contente de finir son exercice, en silence. Je replace ses bras correctement sur la barre en douceur. Le pauvre, il est déjà tout poisseux, ça fait à peine cinq minutes...

Tiens, les retardataires sortent et... Oh, Thibault, regarde, je viens de confirmer mon dernier argument. Mon visage vient de s'embraser devant la vision divine de mes deux chéries venant de sortir de la salle. Qui ne serait pas faible devant Michi en brassière de sport qui vous lance un sourire ravageur, ou Haruko en débardeur et short qui me laisse tout le loisir de détailler ses muscles lui faisant des courbes aussi harmonieuses... Oui, bon, ça va, j'adore détailler la beauté des corps humains, c'est en grande partie pour ça que je suis si douée en anatomie...

Je me mords la lèvre. Contiens ta gay panic, Reina, contiens ta gay panic. Tu peux y arriver. Elles ne vont pas venir vers toi, elles ne vont pas te lancer un de ces magnifiques sourires qui te font autant fondre et elles ne vont pas te lancer une petite remarque qui prouve bien à quel point tu es faible et... Ah ben si, elles le font. Tiens, Thibault, ta revanche, servie sur un plateau d'argent.

« Eh bien alors ma puce, pouffe Michi, ce n'est pas le moment d'avoir aussi chaud !

— Michi, rigole Haruko, laisse-la tranquille. Elle est très mignonne quand elle est gênée, mais n'en rajoutons pas... »

Ah seigneur, des attaques, encore des attaques... Je vais mourir de chaud et j'ai des pensées étranges qui montent. Je crois que je vais faire comme Thibault. Qui ricane, d'ailleurs. En parlant de revanche...

***

C'est ENFIN la fin ! Mis à part ce petit moment rigolo lorsque Reina s'est retrouvée à paniquer devant ses waifus, ce fut, comme prévu, une vraie torture. Je regretterais presque la croix de St-André. Sans jamais l'avoir expérimentée, hein.

Mais la séance touche à sa fin, et je vois les derniers fous s'éloigner des instruments de torture pour prendre leurs gourdes... C'est vrai qu'il est bientôt midi, et Sachi m'a prévu un petit restaurant tranquille de post-training... Histoire de regagner ma graisse. Elle est si chaotique, et si choupi en même temps. Et si elle voulait bien se rhabiller ça m'arrangerait. Elle est ace, et franchement c'est la dernière sur laquelle j'ai envie d'avoir les hormones en feu. D'ailleurs en parlant de feu...

« Bordel ! Qu'est-ce qu'il fait chaud ! »

Je me tourne vers la source de cette plainte, prononcée d'une voix bien connue, avant de m'arrêter en plein milieu de mon fonctionnement. Merde. Alerte rouge. Emerens vient d'enlever son t-shirt. Il vient d'enlever son t-shirt, putain. Et évidemment, dans la position qu'il adopte, j'ai une vue idéale sur ce qui a toujours été ma plus grande faiblesse chez lui, son putain de tatouage qui lui couvre le pectoral gauche avant de lui manger une partie des abdos. Pourquoi je suis faible ? Pourquoi je suis gay ?!? Pourquoi j'ai l'impression que ma température corporelle vient de briser un ou deux paliers de sécurité ? Parce que c'est le cas ?

Merde je suis horny. Chier. Cache tes hormones, Thibault Laangbroëk, cache tes hormones, prends sur toi, résiste. Il sent le horny ; il sent le désir ; il sent les regards peu innocents dévier sur son anatomie ; et si je continue à fondre comme ça je vais en prendre pour mon grade... Et puis bordel j'ai assez fait de sport pour aujourd'hui ! Résiste, nom d'un chien ! Regarde ailleurs, non pas en bas, non pas le tatouage, les haltères, regarde les haltères, ça devrait calmer tes organes génitaux, et...

« Je rêve ou t'es en train de me mater, Thibs ? »

...... Eeeeeeeeeet meeeeeerde. Et il se paye même le luxe de rigoler. Avec Seo-jun qui me file des coups de coude bien moqueurs en bonus. Connards de gays. Et oui, je sais, je suis aussi un connard de gay.

En tout cas faut que je respire avant que ça dégénère. Bouteille d'eau. J'ai soif. Et puis j'vais lui balancer le reste de l'eau dessus- mauvaise idée. Très mauvaise idée pour mon pauvre petit cœur. Autant tout boire et Emerens fous ta tête ailleurs que devant mon visage !

Y'a mon cœur qui s'est arrêté là. Et il sourit en plus. Et est toujours torse poil. J'vais mourir.

« Tiens donc. Pas de petites remarques salées cette fois ?

— Tu veux pas trouver un moyen de la fermer ?

— Hmm hmm. J'en ai plein pour toi si tu veux. Doublement profitables même, vu la chaleur que tu dégages... »

Tant pis pour lui il va se prendre ma bouteille encore à moitié pleine. Je vais regretter après mais go faire une bataille d'eau dans toute la salle. Ça me rafraichira ! Et me fera oublier une certaine réaction physique à mon hornyness...

***

Bon. Eh bien Thibault est définitivement perdu. Ibrahim et Seo-jun semblent avoir très envie de se joindre à la bataille en cours, mais je suis presque sûre que si Sachiko n'était pas là à rappeler toutes les cinq minutes qu'elle a réservé son restaurant, ça finirait en tendancieux en plein milieu des machines... J'espère bien ne pas subir le même sort et... Attendez qu'est-ce qui vient de se glisser derrière moi ?

« Coucou ma puce ! Pas trop chaud après la séance de sport ? »

Décès programmé dans trois, deux... un... Elle est collée à mon dos, nom de Dieu, je peux sentir sa poitrine collée à mes omoplates ! Dieu merci elle n'est pas comme Emerens à se balader sans son haut, sa brassière est toujours bien en place sur ses pectoraux... Mais le reste de sa peau est en contact avec la mienne, bien évidemment ! Et en plus je sens ses cheveux me caresser la peau de la nuque et pour résumer je viens de franchir un nouveau niveau dans le lesbien...

Je suis, comme à mon habitude, incapable de répondre, laissant cette adorable idiote m'enserrer un peu plus fort dans ses bras et me coller un bisou sur la joue. Parce qu'évidemment, être judoka donne des supers pouvoirs en matière de capacité à embrasser les gens plein de transpiration. Super. Elle est dans son élément, là. Il faut que je trouve une distraction...

Par chance, c'est elle qui me la fournit, alors qu'une bouteille étonnamment bien placée de Thibault asperge son propre tortionnaire. Ce dernier éclate de rire, alors que Michi lui lance :

« Eh bé alors, on prend sa douche ? Du calme, les chauds bouillants !

— Ose me dire, s'exclame Emerens, que tu n'es pas de la même trempe, vu à quel point tu es en train de serrer Reina de près ! »

Oui. Merci. Même si je n'aurais jamais cru remercier un jour Emerens Van Heel. Dommage que ça ne semble pas déstabiliser Michi.

« C'est ça ! Moi au moins je me balade pas à moitié à poil en sachant très bien ce que je fais ! Satyre, va ! »

Et il rigole en plus ! Qu'est-ce qui a donné l'envie à n'importe quelle entité se trouvant au-dessus de nos têtes de créer ces deux-là et pire, de les faire s'entendre aussi bien ? Ils sont devenus une force inarrêtable, et Thibault et moi les victimes de ce chaos... Le pire, c'est que je ne peux même pas dire que ça m'énerve, ou toute autre émotion négative, sachant que l'une d'entre elle est l'une des plus belles femmes du monde et m'enserre en ce moment dans ses bras...

Quel enfer, mais quel enfeeeeeeer !

_____

(voix de conteur) Après cette joyeuse bataille d'eau, nos malheureux protagonistes trop pan pour ce monde et ceux qui leur refilent leur plus belle gay panic sont sortis de la salle, non sans l'avoir laissée bien en bordel. Reina a bien tenté de ranger des trucs, mais Thibault, Emerens et Seo-jun bousculaient ses maigres efforts de rangement, elle a donc abandonné et fait un énorme chèque à la salle de sport pour compenser et s'excuser. Parce que Reina a quand même des réflexes bien capitalistes dans le fond. :,)

On ne saura jamais si ce concentré de gay panic a fini en une nouvelle séance de sport, et je n'irai pas vérifier car je tiens à mon innocence, mais sachez qu'ils ont mis du temps à se remettre de leur gay panic et Thibault et Reina ont pris la résolution solide de trouver un autre sport à faire pour éviter une nouvelle débâcle pareille...

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