Des vacances très salées (AU sans Tuerie)

Les vacances en temps normal, c'est pas une sinécure. Les vacances entre Ultimes, ça devient encore plus dur. Et évidemment, je ne peux même pas me dire que j'ai été traînée de force ; c'est moi qui ai choisi de me ramener à ce foutu camping avec ma famille, la famille de leurs amis et l'autre partie de ma famille. Du moins, à moitié.

Tout ça, c'est la faute d'Emerens. Enfin la faute, je dis ça parce qu'il me faut quelqu'un à accuser, mais en vrai je suis bien contente de son intervention ; lorsque mes parents ont proposé cette idée de camping et qu'on a commencé à envisager de me mettre dans la même chambre qu'Eva (sacrilège !), il était là, et a tout de suite proposé de louer un troisième bungalow pour lui et moi, avec ses propres sous. Histoire de limiter le prix pour mes parents, et que moi j'aie accès à mon intimité. Et du coup, évidemment, il a proposé d'inviter Sharon et Thibault.

Qu'est-ce que vous vouliez que je lui dise ? C'est lui qui paye, c'est lui qui décide. En vrai, il aurait sûrement accepté que j'invite Héloïse, Thal et Grisou. Il les adore, c'est limite rassurant. Sauf que je m'y suis prise trop tard comme une idiote, et on a pas pu trouver de bungalow pour elleux. Tant pis. J'ai eu droit à ma semaine chez Héloïse, j'imagine que je peux bien passer un peu de temps avec la partie « Van Heel » du polycule géant dans lequel je me suis embarquée.

Donc on a loué un nouveau trois chambres, à côté du bungalow de mes parents et de celui de leurs amis. Et évidemment, parce qu'on est un polycule très organisé, on a fait un roulement pour savoir qui allait roupiller avec Emerens quand. Si c'est pas de la prévention ça.

Enfin. Pour le coup, c'est pas le sommeil qui m'inquiète. Enfin si ; pour UNE fois que je dors pas avec un romancier en manque de câlins, c'est mes parents qui me réveillent avec leur fête du soir ! Même pas ils prennent la peine de baisser la voix en rentrant dans le bungalow... bref. Du coup j'ai extrêmement mal dormi, je suis d'humeur très ronchonne, et on doit aller à la plage. Et certains ne sont pas plus enthousiastes que moi.

« J'suis pas un fan de sorties, grommelle Thibault, mais faites un effort, vous deux. C'est que la plage.

— T'es bien le seul à aimer t'emmerder, Thibault, je lui réponds sur le même ton. Moi, j'ai plus le moindre bouquin. Et Emerens n'a pas l'air décidé à me faire lire des trucs en avant-première.

— Tu parles que je veux pas ! C'est juste que j'ai rien ! Comment tu veux que je bosse, s'exclame ma drama queen favorite, alors que beau-papa me traîne dans tous les coins possibles et inimaginables pour faire des activités ?!? »

Sharon lève les yeux au ciel. Elle et moi savons très bien qu'il râle pour la forme, parce que je le vois à son sourire qu'il est content que papa l'ait accepté. Et papa est content d'avoir un gendre pas trop mauvais aussi, je dois dire. Mais bon, Emerens est un râleur, on le sait tous et toutes, et la plage ne fait qu'exacerber ses capacités de plainte désespérée. Oui parce que de nous tous, c'est celui qui peut se targuer d'avoir la peau la plus blanche. Sur les onze vacanciers que nous sommes. Le pauvre chou se prend tellement de coups de soleil...

« Bon, vous vous dépêchez, les jeun's ? Hurle mon père de dehors. La plage n'attend pas !

— Minute, papa, je regarde pour le baptême de parapente ! » Je lui réponds, ravie d'avoir un prétexte tout chaud pour ne pas lâcher mon ordinateur. Sharon reste à côté de moi, mais Thibault et Emerens, eux, n'ont d'autre choix que de sortir. Ce qu'ils font, à grands renforts de coups de coude et d'œillades lourdes de sens. Seigneur, je vais encore devoir expliquer le polyA à mon papa peu connaisseur...

Je soupire, et fais un dernier tour sur la page du site histoire de chercher les infos intéressantes que j'aurais pu louper. Sharon, à côté, se penche sur mon ordi.

« Ton père a parlé de bouée tractée cet après-midi. C'est quoi, exactement ?

— Sais pas, mais d'après Eva, c'est sportif. On va voir quand j'arrive si on en fait ou pas, vu qu'il faut réserver sa place. Ça te dit ?

— Tu sais, moi, le sport... J'en fais seulement parce que monsieur blondinet me traîne à la salle, rigole Sharon. Je crois que je rentrerais vers quatre heures, comme d'habitude.

— Comme tu veux, puce, comme tu veux. Mais tu seras toute seule au cottage, alors, à mon avis ! Thibs avait l'air intéressé... »

Elle hausse les épaules, et je ferme mon ordinateur pour verrouiller enfin le cottage. Le groupe a pris de l'avance sur la plage, au point que près des serviettes installées et bien tassées, il n'y ait qu'Emerens, bien évidemment assis sur sa chaise et sous son parasol en train de se tartiner de la crème solaire partout sur le corps. Il faudrait qu'il tente la bronzette un de ces quatre... Il a un corps à se damner, mais je me demande ce que ça ferait avec un peu plus de bronzage. P't'être même qu'il aura des taches de rousseur ou autres marques de soleil, de quoi tous nous tuer, nous pauvres simps. M'enfin, je veux pas forcer, qu'il se planque du soleil ou non il reste le plus beau mec de cette terre. À part Grisou, peut-être.

Mais en attendant, puisque vampiroblond n'a pas l'air décidé à bouger de sa place, je crois qu'il me vient une idée diabolique. Je souris, avant de donner un coup de coude à Sharon.

« Qui c'est qui se dévoue pour ses genoux ?

— Vas-y, toi, je vois bien que t'en meurs d'envie, pouffe Sharon. Moi, je vais installer ma propre chaise. »

Ça me paraît être un compromis acceptable. Je vois le reste de ma famille qui joue au ballon un peu plus loin, j'irai les rejoindre dès que j'aurai fini de faire chier mon partenaire râleur. Et aussitôt dit, aussitôt fait, je suis installée sur ses genoux avec un large sourire.

« Coucou chéri ! Toujours aussi bien planqué ?

— Tu parles, ricane ledit chéri avec un sourire agacé. Ton père m'a encore traité de cadavre, et j'entends bien conserver cette réputation. Tu as besoin de quelque chose pour risquer de faire s'enfoncer ma chaise dans le sable, de la crème dans le dos, peut-être ?

— Ma fois, oui. Et je te laisse t'occuper de Sharon, après ? J'aimerais bien aller jouer un peu au ballon avec mon paternel... Tu nous rejoins ?

— Moi ?!? S'exclame Emerens, outré. Dans l'eau, avec les algues, les coquillages et les gens ?!? Je vais encore avoir du sable plein la prothèse, comme quand on a grimpé la dune du Pilat ! Tu veux mon incapacité, vile créature magnifique ??? »

Je pouffe à ce souvenir. Effectivement, Emerens avait encore plus mal pris que moi les imprévus de la dune du Pilat. Moi, à cause de la quantité astronomique de gens que je n'avais pas anticipée, et lui, parce que selon ses capacités de râlage le sable est la pire chose pour sa prothèse... Et la dune est plutôt raide tant à monter qu'à descendre.

« Si tu cesses de bouger, tu râleras encore plus, donc non merci, je rigole en me retournant. Papa a dit quoi pour la bouée ?

— Cinq heures, une demi-heure d'activité. Et cinq ou six places, je sais plus. Thibs s'est proposé, de même que beau-papa, Hugo et Alexis, et j'imagine qu'Eva vient aussi, soupire-t-il en m'étalant la crème. Donc il devrait rester une place pour toi. »

Je ferme les yeux en l'écoutant, profitant de la sensation de ses mains sur mon dos. Eh quoi, Thibault lui a appris quelques trucs, c'est devenu un très bon masseur, moi je savoure le moment !

Je redresse mes cheveux pour qu'il puisse accéder à ma nuque, mais évidemment ce tactile incarné en profite pour me caler un bisou dans le cou, tout léger mais assez pour me faire rougir. Profiteur ! Heureusement pour moi que mes parents sont pas proches parce que sinon j'ai pas fini de me faire charrier... ça a été assez dur de leur expliquer qu'Emerens et moi, on est pas en relation romantique, donc si en plus il en rajoute ce con !

Bon en tout cas, il a fini, et Sharon attend son tour même si elle est allongée sur le sol l'air de rien, je sais qu'elle nous regarde en coin. Surtout que même si elle a le teint sombre, elle est pas à l'abri des coups de soleil, oh que non ! J'ai juste pas pris l'écran total pour elle, juste pour Thibault et Emerens. Et puis si ça peut servir de prétexte à câlins, hein Sharon ? Profite bien ma grande, profite bien.

Et puis c'est pas tout ça, mais moi, j'ai une partie de ballon à ruiner.

***

Dix-sept heures moins dix, l'heure à laquelle Thibs, Louna, son père, sa sœur et deux de leurs amis se dirigent vers la hutte de locations de... De trucs pour l'eau, j'imagine, je me suis renseigné que sur les yachts moi. Surtout que le sport, hein... En fait je les suis pour deux choses ; Un, j'ai entendu que beau-papa avait oublié son portefeuille et comme Thibs est de la partie je dois aller payer pour lui, et Louna et beau-papa par la même occasion ; deux, je crois que je me suis fait reconnaître. On me jette des regards en coin depuis tout à l'heure, même avec les cheveux détachés et le chapeau de paille de belle-maman enfoncé sur la tête...

C'était à prévoir, hein. La France, c'est le pays où je suis le plus connu. Avant le Japon, c'était d'ailleurs mon pays de résidence, donc forcément je me prends des fans dans tous les sens. Sans compter que là, je n'ai même pas pensé à cacher un de mes plus gros signes distinctifs, le tatouage de dragon qui m'entoure le pectoral gauche, et forcément tous les regards en coin se portent là. Ça va, bien ou bien le matage ? Je suis flatté, mais en ce moment je n'autorise vraiment que trois personnes à faire balader leur regard ; Le reste, on verra quand je serai d'humeur.

Enfin. Du coup, je suis les autres avec leur bouée. Les trucs sont réservés, le conducteur du bateau les emmène, et moi je suis avec Louka, le gamin le plus jeune des potes de la famille de Louna, simplement venu récupérer le portefeuille de son père. Et accessoirement, un mojito. Il me fallait bien de la force pour supporter la plage...

Thibs et Louna s'échangent des coups de coude. Pari semble pris sur celui qui tombera en premier. Moi, en vrai, je parie sur Eva. Elle est tellement stressée qu'elle insiste pour monter au milieu de la bouée, la place la plus sûre, sans consulter les autres... Bien sûr, Eva, bien sûr. Heureusement que les autres sont assez coulants. Beau-papa rigole, et Alexis s'en fout pas mal vu qu'il cause avec l'animateur. Thibs aimerait bien râler, lui aussi, mais il est trop concentré sur le pari de Louna... Surtout qu'Hugo s'en est mêlé en ajoutant un triple dessert d'enjeu. Miam, c'en est presque tentant. Quoique, je l'ai déjà, mon triple dessert, avec les deux tiers qui s'échangent des coups de coudes... Fufufu.

Eh, mais, pourquoi tu me regardes comme ça, Louna ? Je promets que je pensais pas à des trucs salaces ! C'est pas mon genre, ah ah, ahahahahah... En plus je sais très bien que t'es ace et Sharon pas d'accord, je respecte ça. Je rigole, je rigole, arrête de lire dans mes pensées c'est flippant ! Si tu continues je te spoile le prochain tome de ma série, surtout que j'ai déjà plein d'idées bien sales...

Mais en attendant, l'animateur a remarqué son coup d'œil, et se tourne vers nous.

« Et vous faites quoi, là, vous ? Des participants ? »

Ouh là, pire idée du monde. Je suis certes assez sportif mais je crains pour ma prothèse, là. C'est Louka qui répond, surtout parce que j'ai pas envie qu'on reconnaisse ma voix :

« On est juste là pour le départ, nous, on regarde !

— Vous voulez monter dans le bateau ? Je peux, hein, répond l'animateur. Prenez un gilet de sauvetage et montez ! »

C'est vrai ? Je vais pouvoir les regarder s'étaler dans tous les sens ? Quelle opportunité à ne pas louper ! Je ne me fais pas prier pour choper un gilet de sauvetage, et j'en tends un à Louka lorsqu'il se ramène près du coin où ils sont stockés. Un tour de bateau gratos, quelle aubaine ! Surtout pour moi, hein, parce que Thibs et Louna, visiblement, ils vont prendre cher... Dieu que j'aimerais pas être à leur place.

On est dans le bateau, et le vent souffle dans nos cheveux. Louna, placée à l'avant, frime, visage vers le vent, prenant la pose comme une figure de proue ; Thibs la charrie autant qu'il peut, évidemment, entre deux discussions avec Eva et Hugo. Louka, beau-papa et Alexis sont restés à l'arrière, sans doute pour un équilibrage de poids. J'y suis aussi, ce qui explique pourquoi Louna ne s'est pas fait charrier de ma part. Dommage, mais je sens que j'en aurai bien l'occasion plus tard...

Le bateau s'arrête, et l'animateur fait signe aux six participants de monter. Eva, Hugo et Louna, les moins lourds, prennent une bouée ; Thibs se retrouve donc coincé entre beau-papa et Alexis. En ayant déjà la chance d'être au milieu. Le pauvre, ça va secouer, et le regard qu'il me lance en dit beaucoup ; heureusement qu'Alexis prend le temps de le rassurer parce que moi, je suis une petite saloperie qui lui tire la langue avec un large, très large sourire.

« Bonne torture, Thibs chou ! Je te soutiendrai de ma place bien au chaud du bateau !

— La ferme, la flippette ! éructe Thibs, que le stress rend particulièrement irascible. Moi au moins, j'ose des trucs !

— Mais j'assume mon statut de flippette, je rigole, pas du tout affecté. Et j'y prends plaisir, car en attendant, c'est moi qui suis confortablement installé et toi qui t'apprêtes à être secoué.

— Oh toi je vais tellement te secouer après ça...

— Oh ! Vous avez fini, bandes de bites sur pattes ? Hurle Louna. On attend que toi pour le départ, Thibault ! »

Voilà qui a le mérite de nous faire taire. Thibault se raccroche du mieux qu'il peut, et je m'assieds à côté de Louka, qui me jette un coup d'œil ; eh oui gamin, c'est pas parce que je sors avec Louna que je suis totalement hétéro. Enfin, du moment que j'ai pas de remarques homophobes. Et même si il voulait m'en faire, le son de sa voix serait d toute façon couvert par les hurlements qui montent de la queue du bateau, là ou sont tractées les bouées..

Je ferme les yeux, et sirote mon reste de mojito. Ah, quel plaisir de profiter d'une petite balade en bateau, le vent dans les cheveux, l'odeur de la mer qui monte, et les hurlements se mêlant au ressac ! Un vrai plaisir que cette petite balade ! En plus, je découvre de nouvelles insultes, et aussi qu'Eva a le vocabulaire bien vulgaire pour une fille de treize ans...

Je me penche vers l'arrière du bateau pour regarder nos trublions aux regards paniqués. Leurs visages sont tordus dans tous les sens, et ooooooooh ça vole haut dis-donc ces bouées ! Et que de cris mazette, que de cris... Je leur fais un petit signe de la main, profitant du fait que ni Louna ni Thibault ne soient en situation de me répondre par un doigt d'honneur. Enfin, j'ai quand même droit à une insulte de la part de Thibs. Pour changer, hmmm.

Louka se rapproche de moi, histoire de les regarder aussi. Il me jette un œil.

« Tu regrettes ? »

Je pouffe, avant d'envoyer un bisou dans la direction des deux bouées. Nouveaux hurlements de colère. Ah non, ça c'est parce que Louna s'est pris la vague, je crois. Quel spectacle, en tout cas. Je me tourne vers le gosse, un large sourire aux lèvres.

« Alors là, paaaaas du tout ! »

Louka hausse les épaules, et je reviens à ma contemplation amusée de mes deux choupinous en pleine galère. Tellement en galère, d'ailleurs, que je ne peux me retenir d'en rajouter.

« TU TIENS LE COUP, MA CHERIE ? » Je hurle à l'adresse de Louna, la plus en galère des deux. La réponse ne tarde pas, d'ailleurs.

« EMERENS, ESPECE DE SALOPARD ! ENCULE DE FILS DE CHIEN, ATTENDS UN PEU QUE JE REMONTE SUR CE BATEAU ET– AAAAAAAAAAAAAAAH ! PAPA TA BOUEE ME GRIMPE DESSUS ! »

J'éclate de rire. Bon ben maintenant je sais d'où Eva tient un tel vocabulaire. Ah là là, les Asin-Orduña, quelle bande de vulgaires ! Heureusement que belle-maman n'est pas avec nous, la pauvre, elle aurait honte ! Je lui fais de grands signes auxquels elle ne peut évidemment pas répondre. Vengeance pour la dune du Pilat, ma chérie. 

« Sacré coffre, votre copine, pouffe l'animateur. Et elle tient bien le choc. Je fais un dérapage ?

— Allez-y, je ricane, un bon nettoyage ne peut pas lui faire de mal. »

Obligeant comme jamais, le gars s'exécute. Je vois la bouée décoller des vagues avant de retomber sèchement. Un énorme plouf se fait entendre, attirant mon attention vers les bouées ; avide de savoir qui va se faire charrier entre Eva, Thibs et Louna, je tourne ma tête vers le chemin qu'on a parcouru et... Oh bah ça alors ! Franchement, si j'avais parié sur la première chute, j'aurais certainement mis la côte la plus haute sur beau-papa... Et pourtant, c'est bien lui qui flotte, porté par son gilet de sauvetage ! alors ça...

Thibs n'en mène pas large non plus. Il est blême, en train de se remettre en place sur la bouée, évitant soigneusement de changer d'emplacement. Bien lui fait, beau-papa et Alexis doivent probablement peser vingt kilos de plus que lui en termes de muscles. Je crois que si le gars n'avait pas ralenti en entendant la chute, il l'aurait suivi, tiens.

« Tout va bien ??? » Hurle l'animateur. Une série de pouces vers le haut tout tremblants lui répondent alors que beau-papa se réinstalle. Évidemment je m'abstiens de répondre. Ce n'est pas à moi qu'il a posé la question. Mais je vais on ne peut mieux, merci. Je dirais même que je profite à fond, ufufufufufu....

_________

Ptite nouvelle tranquilou pour commenter mes vacances !

C'est très self-indulgent, je sais et j'ai absolument pas honte. D'autres suivront peut-être, si j'ai des évènements du genre à raconter, je trouve ça rigolo...

Donc peut-être à bientôt pour la suite des vacances d'un polycule plein de sel-

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