MY STORY.

Ouvrir, s'ouvrir sur un sujet personnel est une chose très difficile. Je hais ouvrir mes pensées, je hais parler de mes jours plus noirs.

Mais vient un point dans la vie où tu dois parler. Parler parce qu'il y en a qui sont passé par la même place. Parler parce qu'il y en a qui ne sont pas capables de s'en sortir. Parler pour peut-être aider.

Pour tout expliquer, il faudrait retourner à ma naissance. Je suis née avec une malformation cardiaque, sténose pulmonaire il me semble. Ceci engendre la mal fonction de la valve gauche du coeur. Généralement, j'aurais dû être opérée vers un an mais mon état commençait à être stable. Vu l'opération relativement risquée, ils ont préféré attendre. Je suis encore surveillée. Cette maladie serait sûrement l'explication au fait que je ne peux pas être "très" mince peu importe ce que je fais et le fait que je suis essouflée et trempée rapidement. Le côté physique ne me dérange pas tant, mais ça pèse vraiment sur le moral.

Remontons en sixième année. J'avais des amis incroyables et une classe fantastique. Nous avions tellement de plaisir et je me sentais à l'aise, acceptée parmi des gens de tout genre. Sincèrement, j'étais tellement heureuse parmi eux. Vint vite la fin de l'année, mais même là, le lendemain, on s'est rejoint au parc et on a eu tellement de plaisir. C'est cette année là que j'ai découvert à quel point j'aimais le sport et à quel point c'était agréable d'en faire.

Au mois de septembre ou octobre de secondaire 1, je crois que c'est là que ma vie a chaviré. J'étais aux qualif de hockey de mes frères, chose que j'ai toujours adoré. Une fille de la classe était là et m'a avoué de quoi. Ce qu'il se disait dans la convo imessage de groupe, dans laquelle je n'étais pas. Ils bitchaient contre moi. TOUS. C'était intense. Je me suis faite traitée de tous les noms et de toutes les manières. Ça m'a tellement détruit, profondément. Je venais de tout perdre. Je n'avais plus que.. Quoi... 3 amis qui n'avaient pas bitché? Ça l'a tellement été un coup dur.

C'est vraiment à ce moment que l'écriture est devenue importante pour moi, la base de ma vie. Je me libérais d'un lourd poids sur les épaules. Et c'est aussi là que le musique a commencé à avoir autant d'impact dans ma vie, surtout Shawn et Od. Je ne pouvais plus du tout survivre sans.

Je n'avais plus confiance en moi, je ne supportais plus la présence des gens, je ne faisais confiance en rien ni à personne. Heureusement que j'avais le volleyball qui me tenait debout...

Et il y avait ce Hugo. Ce fameux Hugo que je n'avais jamais oublié. Cette année là, il m'a tellement aidé à passer au travers de tout. J'étais bien dans la classe qu'on avait, mais pas plus qu'il ne le faut, mais il aidait grandement. Malgré tout, j'ai déja ne fut ce que penser à ce que c'était de mettre fin à tout. Je n'aurais jamais eu la force de le faire, JAMAIS, mais je me demandais si ça allait aider quelque chose, si ça allait enfin y mettre fin. Il y avait une couple de garçons qui me détestaient e m'insultaient. L'intimidation, c'est non. Ça fait un mal de chien et on perd toute confiance, toute force.

C'est aussi cette année là que je me sentais grosse. Horriblement grosse. Je n'étais pas à l'aise et les gens de la sixième année me l'avait rappelé. Je ne supportais plus mon ventre, mes cuisses, mes molets, mes bras, ma face, MOI. Je n'en pouvais plus de me voir, de me regarder dans le miroir, de voir toute cette peau.

Heureusement, il y a eu le Mondo Bosco qui m'a fait réalisé à quel point ma classe était magnifique et que j'étais chanceuse de les avoir.

Le secondaire deux s'enclenchaient. Environ deux semaines avant la rentrée, la pire nouvelle est tombée; mon grand père a fait un AVC et avait le cancer. Ça m'a détruit, ma famille aussi. J'avais au moins le feeling d'avoir de bons amis, une merveilleuse classe et des méchants délires. Je n'étais toujours pas bien avec moi même, mais avec les autres, oui. Le fait que j'ai eu une saison de MERDE au volley n'a rien aidé.

Ça l'a été le Noël le plus rough de ma vie, avec mon grand papa. Ça nous torturait de savoir que c'était le dernier, qu'il n'avait plus beaucoup à vivre. J'ai tellement pleuré le 25 au soir, c'est inhumain.

Et puis Janvier est arrivé. Et l'histoire avec Nico a commencé. Ça, ça me faisait du bien. Avoir quelqu'un pas loin, avoir quelqu'un qui m'appréciait quoi.

Février. Au début février, nous sommes descendues à Trois-ri et j'ai vu mon grand pere pour la dernière fois. Rough.

18 février. Tournoi de hockey a mon frère. Il joue, ils gagnent tous les matchs, mon père voulait descendre a trois-ri mais finalement il est resté. Le soir, quand on est revenus chez nous, ma grand mere appelle et mon père descend a trois ri.

Il est décédé vers 4h du matin. Au hockey, le lendemain, c'était pas la forme mais j'avais mes merveilleux boys de hockey qui étaient tellement fins et là pour nous. Ma mere est descendue rejoindre mon père.

Une chance après que j'avais Nico et une classe formidable. Le mondo a aussi été simplement magique. On a tellement eu de fun, on a gagné l'argent, ça m'a fait du bien.

Vers le mois de mai, j'ai finalement commencé à comprendre que j'avais de la valeur et que mon corps était correct de même.

J'ai eu un début de mois de juin réellement parfait, jusqu'à la toute fin où j'ai perdu mon "copain" qui ne l'était pas vraiment. Ça fait tout un coup de poignard, tu ne sais plus si t'étais assez, tu ne sais pas quoi commencer.

J'ai eu un été simplement merveilleux avec pleins de shows, d'évènements sportifs et tout qui m'ont rempli de joie malgré mon coeur brisé.

J'ai tellement eu de phases où je ne me sentais même plus "okay", que j'avais l'impression de ne pas être assez. Je me détestais moi même plus que personne d'autres n'aurait pu me détester. J'étais tellement un désastre dans ma tête.

Mais un jour, j'ai compris, ne serait ce qu'en faisant des choses que j'aimais avec des personnes que j'aimais, que j'avais une valeur. Que j'étais worth it, peut être, au fond.

Et je veux ABSOLUMENT que vous sachiez que peu importe ce que vous passez au travers, peu importe ce que vous pensez, il y aura toujours là quelqu'un qui vous aimera et qui sera près à vous épauler.

Vous êtes magnifiques et en masse. Vous avez de la valeur, vous êtes ici pour quelque chose.

Mes messages seront toujours ouverts si vous devez parler. C'est important de parler avant que ça ne devienne trop lourd. Never give up, please.

Le suicide ne sera jamais la bonne solution.

Parler sera toujours mieux.

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