Chapitre 5

Désolé désolé désolé ...

N'hésitez pas à commenter les lignes ! :)

Bonne lecture xx

Chanson à écouter : Tove lo - Stay High

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T E S S A

Les rayonnements du soleil vinrent me réveiller.

A l'ouverture de mes paupières, l'aveuglante lumière m'arrachai une grimace et je mis quelques minutes à m'adapter à celle-ci.

Je constatai que j'étais dans ma chambre, allongée sur mon lit.

Je n'ai absolument aucune idée de comment je suis arrivée là.

Soudain, des souvenirs de la nuit précédente firent surface.

Tyler, l'accident, le message.

Oh non, était-ce vraiment réel tout ça ?

Je me précipitai donc de chercher mon téléphone dans toute la pièce.

Mauvaise idée de se déplacer.

Ma vue devint flou et un mal de crâne horrible s'empara de moi et m'obligeai à retourner m'allonger une main sur le front.

Ma tête allait exploser. J'avais l'impression qu'un orchestre avait fait place dans cette dernière.

Je remarquais qu'un médicament et un verre d'eau étaient disposés sur ma table de chevet. Je m'empressai de le prendre.

Je reprenais peu à peu mes esprits quand j'entendis quelqu'un ouvrir ma porte.

Une petite tête brune dépassa de celle-ci et couru jusqu'à moi pour ensuite me sauter dessus avec un sourire éclatant, dès qu'elle me vit réveiller. Je pouvais remarquer des larmes sèches sur ses joues ainsi que ses petits yeux tous bouffis.

- Tess' tu es réveillée ! Cria-t-elle euphorique en me serrant fort et en sanglotant.

- Oui je suis là Libi, ne t'inquiète pas, la rassurai-je en la berçant et en lui faisant un bisous sur le haut du crâne.

- Tu sais j'ai eu tellement peur que tu partes pour toujours, déclara-t-elle difficilement.

- Je sais ma chérie, c'est fini je suis là maintenant tu n'a plus à avoir peur, dis-je toujours en la berçant.

Un long silence apaisant se mit en place et les sanglots de ma soeur diminuaient jusqu'à ne plus exister.

Nos respirations s'unirent pour nous emporter dans un doux et profond sommeil.

**

FLASHBACK

J'étais, comme tous les jours, assise au bord du muret en train de fumer une cigarette.

Quand deux mains vinrent se poser sur mes yeux.

- Devine qui c'est ? Demanda une voix que je pourrais reconnaître entre mille.

- Euhm, Zac Efron ? rigolai-je tous en jetant ma clope par terre.

- Sérieusement ? Qu'est-ce que tu lui trouve à ce mec ? Rigola-t-il à son tour.

- Non mais tu rigole j'espère ? Ce mec est un pur canon !

Il enleva ses mains et vînt se placer devant moi en me prenant par la taille et moi par le cou.

- Ah oui ? Répondit-il d'une voix rauque et sensuelle.

- Mais tu es plus sexy mon amour, dis-je en rapprochant mon visage du sien.

Il combla l'espace qui nous séparèrent et plaqua sauvagement ses lèvres sur les miennes. Je sentis une une armée de papillons se déchaîner dans mon estomac et ce à chaque fois que nos lèvres se mêlent ensemble.

Après ce long et langoureux baiser, il me prit par la main et entrecroisaient nos doigts.

Arrivés devant chez moi après dix minutes de marche je lui proposa :

- Tu veux entrer ? Mes parents ne sont pas là et ma petite soeur est encore à l'école.

- Oui pourquoi pas, répondit-il en souriant.

Nous rentrâmes ensemble dans la maison, mais dès que je ferma la porte il vint me coller au mur et m'embrasser sauvagement.

Je répondis au baiser avec ardeur, sentant le désir monter et passa mes mains dans ses cheveux.

Il souleva mes cuisses et je les passaient autour de sa taille.

Tout en suçotant son cou, il monta l'escalier jusqu'à ma chambre.

Il me jeta sur le lit et se mit sur moi brutalement.

Le désir montait de plus en plus, une sensation toute nouvelle dont je n'avais aucune connaissance.

Il m'enleva ma veste ainsi que mon t-shirt et regarda avec avidité ce qu'il avait devant lui.

Pour tout vous dire c'était ma première fois et j'appréhendais beaucoup la suite des évènements.

Il enleva son t-shirt et je pus constater que je n'avais pas choisi le moins musclé.

Il souria à ma fixation de son torse.

- Tu aimes ce que tu vois bébé ?

- Oh que oui, répondis-je en l'embrassant.

Nous nous enlevâmes mutuellement nos éléments superflus pour finir en sous-vêtements.

Tout d'un coup, la peur et l'incertitude m'envahissaient et je le repoussa.

- Arrête, je ... je me sens pas prête, bégayai-je en m'asseyant au bord du lit encore essoufflée.

- QUOI ? Cria-t-il presque énervé.

Je ne comprenais pas sa réaction mais j'essaya de le calmer.

- Tu m'as très bien entendu je ne suis pas prête c'est tout, s'il te plait comprend moi, essayai-de le calmer en posant ma main sur sa joue.

Il attrapa violemment mon poignet et me coucha sur le lit en dessous de lui.

- J'ai en effet très bien entendu mais je ne suis pas d'accord, ça fait cinq mois que j'attends ça et je compte bien le faire tout de suite avec ou sans ton consentement, me susurra-t-il à l'oreille d'un air pervers un sourire au lèvres.

Un sentiment de panique prit place en moi. A la suite de cette phrase, j'eu de plus en plus peur jusqu'à être figée et ne plus savoir quoi faire.

Je pris conscience de ce qui allait se passer quand il essaya d'enlever mon bas.

- Non, je t'ai dis non ! Criai-je en essayant de lui donner des coups de pieds mais il était bien plus fort que moi.

- Oh que si ma jolie, ce soir tu es à moi que tu le veuilles ou non tu ne crois pas que j'ai assez attendu ? Je suis un mec j'ai des besoins et en ce qui concerne ce domaine tu n'es pas la meilleure n'est-ce pas ? Tu crois vraiment que tu as été la seule à venir dans ma chambre ? Crois moi elles ne venaient pas que pour regarder la télé ou faire une partie de scrabble, m'expliqua-t-il avec ce sourire mesquin que je n'avais encore jamais vu.

Je découvris une toute autre personne qui m'effrayait davantage au fil des minutes.

A ces mots, mes yeux s'embuèrent de larmes et ma vue fut flouté.

Je n'en croyais pas un seul mot.

Mon petit copain, enfin si on peut l'appeler comme ça maintenant, me trompait depuis le salaud ?

Il fallait bien le dire, je n'avais pas choisi le moins musclé mais le pire des enfoiré.

Il commença alors à dégrafer mon haut sous mes hurlements incessants.

J'essayai tant bien que mal de me débattre de ses bras mais rien y fait.

Un dernier cri le fis réagir.

- ALEEEC ! Arrête s'il te plaît, suppliai-je à bout de force.

- Tais-toi ! Et arrête de bouger si tu ne veux pas finir défiguré, s'énerva-t-il en me giflant.

S'en était trop pour moi, j'étais impuissante face à la situation et beaucoup trop faible pour réagir.

Je continuai quand même de crier en espérant qu'il cesse ce qu'il était en train de faire.

- ALEC ! STOP S'IL TE PLAIT ! Criai-je avec mes dernières forces en pleurant toute les larmes de mon corps.

- T'inquiète pas ma jolie, tout va bien se passer si tu coopère et que tu te laisse aller, me chuchota-t-il doucement pour me calmer.

A ces mots, je savais que rien y personne ne pouvait empêcher ce qui allait se passer car j'étais effectivement toute seule et savais que les prochaines minutes allait être douloureusement affreuses.

FIN DU FLASHBACK

Je me réveilla en sursaut.

Encore ce fichu rêve transformé en cauchemar avec le temps qui revient hanté certaines de mes nuits.

Oh non, ça ne va pas recommencé...

J'aperçu ma petite soeur encore endormie sur ma poitrine.

Ouf, heureusement que je ne l'ai pas réveillée. Il arrive parfois que je crie dans mon sommeil quand ce souvenir me revient.

Je déposais lentement ma soeur sur mon lit et me faufilais dans la salle de bain.

Nom d'un épi de maïs.

Je crois que je me suis fait peur toute seule simplement avec mon reflet dans le miroir.

Mes cernes sont plus visible que jamais, mon maquillage ornent désormais mes joues et non mes yeux et est mélangé à mes larmes, mes cheveux ressemblent à la forêt Amazonienne mélangé à Sangoku.

Je pense que je vais m'amuser à les démêler.

Comment ma tête a fait pour en arriver à ce niveau là de dégradation ?

Je n'ai pas fait de fête ou quoi que ce soit.

A part si je suis amnésique ? Le suis-je ? A L'AIDE JE DEVIENS FOLLE.

Mais non, imbécile.

Et voilà que ma conscience s'y met ! Alors là on est pas sorti de l'auberge...

Eh ! Je te permet pas, sache que je fais partie intégrante de toi que tu le veuille ou non.

Ouais bah en ce moment j'ai pas besoin de toi alors si tu pourrais partir, ce serait sympathique.

C'est bon ? Elle est partie ?

Je suis toujours là mais je te laisse tranquille, ta tête me fait de la peine. A ta place je sortirais carrément le chalumeau pour tes cheveux.

Tu parles d'une conscience ! Merci du conseil sale garce.

C'était un plaisir de t'aider, et puis ça fera plaisir à tout le monde en même temps.

Mais elle va arrêter oui ? T'es pas là pour me conseiller plutôt que de me critiquer ?

Roh ferme là un peu et occupe toi de ta tête avant de t'occuper de moi ! Ce n'est qu'un conseil d'ami...

Non mais je rêve ? C'est quoi cette conscience à deux balles ? QUI A FOURRÉ UNE CONSCIENCE AUSSI MERDIQUE DANS MA TÊTE ?

STOP.

Revenons à la réalité je suis en train de parler à ma conscience ce qui est tout a fait normale pour un humain vivant sur Terre.

Je suis vraiment déprimée.

Trop de questions chamboulèrent mon cerveau, encore en phase d'émergement apparemment. Et ce putain de mal de tête revînt.

Ça c'est de ta faute stupide conscience.

A cette allure là c'est plus un médicament mais toute la boîte que je vais devoir prendre.

Une douche me fera le plus grand bien ainsi qu'un nettoyage facial et capillaire.

Quel bonne idée tu as ! Tu en as sacrément besoin...

Cette conscience me tuera un jour.

Tout ceci fait, je retournai dans ma chambre et découvrit mon lit vide.

A vrai dire, cela ne m'étonnai pas j'ai pris tout mon temps c'est-à dire une heure ? Deux heure peut-être ? Aucune idée.

Je descendis au salon et vis ma mère et mon père assis sur le canapé dépité en train de se réconforter l'un l'autre.

Eux aussi avaient passés une mauvaise nuit apparemment à en croire leur tête.

Ma mère me sauta au cou dès mon apparition.

- Oh ma chérie, tu nous as fait tellement peur, sanglota-t-elle en me serrant fort tandis que sa tête vient se nicher dans mon cou.

- Je sais maman, c'est fini je suis là devant toi en vie je vais bien, la calmais-je en resserrant son étreinte et faisant des ronds dans son dos.

Ses reniflements et ses sanglots redoublèrent ce qui me fit de la peine. Je n'aime pas voir ma mère dans cet état là, de toute façon qui aime voir un être cher en larmes dans vos bras ?

Personne. Et je ne souhaite à personne de vivre cette situation.

L'étreinte si réconfortante me permis de réfléchir et de mettre quelques pensée au clair.

Je n'avais pas envie de croire les évènements de la veille.

C'était tout bonnement impossible pour moi et j'étais dans l'incapacité de réfléchir correctement à tous ça sans en savoir plus.

La pensée du message d'hier me fit frissoner. Je n'avais encore une fois aucune idée de qui cela peut bien être et ce qu'il attendait de moi.

Pour résumer, mon meilleur ami est à l'hôpital entre la vie et la mort à cause d'un psychopathe dont j'ignore le nom et qui me traque moi ainsi que les gens que j'aiment.

Wow. On se croirait presque dans une série.

T'y crois pas trop non plus, dans la série il s'en sorte à chaque fois tu sais pas comment mais toi pas sûr...

Toujours aussi optimiste et sympathique cette-là.

Ma mère se calma peu à peu à mes gestes et se retira de mes bras.

- Tess, je sais que tu es encore un peu fragile mais nous aimerions savoir, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Elle avait demander ça tellement calmement, en m'entraînant sur le canapé entre elle et mon père.

Je n'avais aucune envie d'abordé le sujet avec eux.

Si je le faisais il aurait fallu que je leur dise pour le message et ça je ne le voulais pas.

Je répondis alors en omettant de parler de celui-ci mais seulement de l'accident.

Après leur avoir tout raconté, une mine choqué était apparu sur leur visage et ma mère avait émit quelques gloussements de stupéfaction durant mon récit.

Mon père avait le regard rempli de tristesse et de désolation pour moi.

Mais je m'en fichais je lui en voulais encore.

**

Après une longue discussion avec eux, j'avais appris que ma mère m'avait trouvé inerte au sol quand elle avait voulu me dire bonne nuit. Ils ont ensuite appelés un médecin qui leur on dit que je me réveillerai le lendemain et que je devais prendre le médicament posé sur ma table de chevet dès mon réveil.

Je fus enfin délivrer de cet interrogatoire et retournai dans ma chambre en m'affalant sur mon lit. Ma montre indiquai 14:30.

Le regard vide dirigé vers le plafond, mon cerveau décida de se mettre en marche.

L'idée d'appeler Ava me traversa l'esprit et c'est ce que je fis.

Je voulais et je devais en savoir plus à propos de l'accident.

Une sonnerie, deux sonnerie, allez répond , trois sonne-

~ Conversation téléphonique ~

- Allo ?

J'entendis déjà sa voix enroué et ses reniflements. Mauvais signe.

- Ava, est-ce que ça va ? Tu es où ?

- Je ne sais pas quoi faire Tess, je ne sais pas non plus où je suis. Après t'avoir appelé hier soir, j'étais inquiète car tu ne répondais plus et j'ai eu peur aussi qui te sois arrivé à toi aussi. Alors j'ai courru. Je ne sais pas combien de temps et dans quel direction mais je ne me suis arrêtée que quand je ne pouvais plus respirée. Mes sanglots et mes pleurs ne s'arrêtaient plus. Si bien que je me suis retrouvé dans un bar à me souler avec je ne sais quel mec qui m'a apparemment embarqué chez lui puisque je me suis réveillé dans un endroit inconnu ce matin avec un homme à mes côtés. Ne me demande pas si nous l'avons fait, moi-même je n'ai aucun souvenir. Je me suis donc habillé en vitesse et me suis enfui. Me voilà seul, frigorifiée, pauvre et désemparée sur une route encore inconnu de toute les cartes. Je me demande comment j'ai du réseau.

- D'accord Ava, calme toi respire et explique moi ce que tu vois.

- Je vois une route.

- Wow quel magnifique paysage tu as ! Non mais sérieusement Ava, sais-tu combien il y a de route dans tout l'Angleterre ? Même moi je ne sais pas. Bref tu ne vois pas d'autres détails particulier ?

- C'est difficile ! Il n'y a que des champs de hautes herbes et encore des champs et-

- Et quoi ?

- Chuuuuut ! Je crois que j'ai entendu un bruit dans les champs.

- Ava tu me fais flipper, s'il t'arrive quelque chose je fais comment ? Je ne sais même pas où tu es ! Et si tu mourrais de froid ou de faim ? Et si tu ne retrouve jamais ton chemin ! Et si -

- Eh oh, avec des si on referait le monde alors commence par respirer car le bruit que j'ai entendu était seulement une famille de lapins sûrement égarés comme moi ! Qu'est-ce que font des lapins dans un champ tu me demanderas ? Et bien moi-même je ne sais pas peut être qu'ils se sont fait poursuivre par une armée d'éléphants ou pire des tigres ! Je ne sais même plus ce que je raconte et ça n'a aucun sens !

- J'ai un moment pour rire à ta folie ?

- Attend ? Je te raconte que je suis perdue dans un champ et que je crois une famille de lapin, qui est sois dîtes en passant extrêmement choupinou, et toi tout ce que tu veux faire c'est te taper un fou rire ?

- Oh ça va Ava, détend toi l'anus un peu c'était pour détendre l'atmosphère et puis de toute façon tu ne veux pas me dire où tu es donc-

- Et qui te dit que j'ai un anus ? Hein ?!

- Haha ! Arrête avec tes remarques débiles sinon je te laisse dans ton bled pourri.

- D'ACCORD D'ACCORD ! Je te dis ce que je vois alors... il y a ... de l'herbe... beaucoup d'herbes... euh... Ah ! Je vois un panneau de ville au loin, je m'approche et je te le lis.

- Ok, j'espère que je pourrais trouver ta ville sur mon GPS.

- J'espère aussi ! J'ai pas envie de finir violée par des lapins ou encore des lamas ! Est-ce qu'il y en a par ici ? Tu sais ils me font vraiment flippeés !

- Pourrais-tu cinq secondes arrêtée de parler et te concentrer ? Je crois que j'ai fais ma séance d'abdos pour la journée avec tes remarques à deux penny cinquante !

- Haha au moins je te fais faire du sport ! Quel gentille amie je suis ! Oh-

- Non mais attend est-tu en train de dire que j'ai besoin de sport ?

- ...

- Ava ? Pourquoi tu rigoles espèce de mongole ?

- Tu... n'imagineras jamais ... dans quelle ville ... je suis.

- Vas-y crache le morceau.

- Conas.

- Quoi ? Tu viens de me-

- Non imbécile la ville, elle s'appelle comme ça !

- Tu te fous de moi là ?

- Est-ce que j'en ai l'air ?

- ...

- Oh putain ! J'en... peux... plus , attends je cherche.

Je me mis à chercher "Conas" dans mon GPS.

Après quelques minutes de recherches, je la trouvai enfin !

A vrai dire, je ne savais même pas si je pouvais y aller parce que je n'avais plus mon scooter.

Dans quel merde je me suis foutue ?

Peut être que si je demande à mes parents qu'il me prête leur voiture ils accepteront ?

- Attends Ava, je te rappelle dans cinq minutes tu bouges pas !

- Quelle blague ! Comment veux tu que j'aille quelque part je ne sais même pas où je suis !

Je rigola à sa remarque et raccrocha.

Espérons que mes yeux doux fonctionnent encore...

**

- Non ! Dit autoritairement ma mère.

- Mais maman s'il te plaît ! Bon d'accord j'ai pas le permis voiture, j'ai eu quelques amendes de petits excès de vitesse de rien du tout mais j'ai mon permis scooter et ça, ça vaut beaucoup plus ! Essayai-je de me défendre.

- Tu roulais a 100 km/heure en ville à la plupart de tes amendes ! Et sache que je n'ai pas envie que ma voiture finisse comme ton scooter précédent !

- Ce soir là j'ai été distraire par... euh... quelqu'un et bien sûr il a fallu que ce con s'arrête à un feu rouge devant moi !

- Ton langage jeune fille ! Et pour toi ce n'est pas normale de s'arrêter à un feu rouge ?

- No- Bien sur que si, comme toute personne responsable et respectant le code de la route bien sérieusement, répondis-je en faisant une moue sérieuse.

- J'ai vu ton hésitation tu ne vas pas me berner cette fois-ci ! J'ai dit non point final ! finit-elle la conversation en s'en allant dans la cuisine.

Eh merde !

Comment je vais faire ?

La bande ? Je n'ai pas leurs numéros.

Brian ? Bonne idée !

Il faut quand même que je trouve quelqu'un pour m'emmener jusqu'au garage...

- MAMAN ! Criai-je

Je me dirigeai vers la cuisine avec un sourire jusqu'aux oreille, mode Joker.

- Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-elle sans se tourner vers moi et continuant ce qu'elle faisait.

Elle me connaît trop bien.

- Est-ce que tu pourrais m'emmener au garage à la sortie de ma ville ? J'ai trouvée un travail là-bas et en plus mon scooter y est aussi, lui expliquai-je calmement avec une once de panique dans ma voix en me tortillant les doigts.

- Et puis-je savoir qu'est-il arrivée à ton scooter ? se tourna-t-elle vers moi attentive à ma réponse.

- Eh bien tu me crois si je te dis que je n'y suis pour rien ? Je ne vais pas t'embêter avec des mots compliqué auquel tu ne comprendras rien mieux vaut te dire que j'ai en quelque sorte noyé mon moteur mais que ce n'est pas de ma faute, continuai-je mon explication toujours aussi nerveuse

Elle avait hoché la tête durant mon explication et je croisa son regard qui me faisait froid dans le dos. Je ne le connaissais que trop bien.

Quand elle le veut ma mère peut terrifier toute une tribu d'ours.

- Alors si je comprend bien tu as "noyée ton scooter" sans t'en rendre compte et maintenant tu travailles pour le réparer ?

- Quel sens de déduction incroyable tu as ! Je n'en ai d'ailleurs jamais douté ma maman chérie que j'aime plus que tout, fayotai-je avec mon sourire éclatant sur le visage et lui faisant un câlin rempli d'affection.

Je commence d'ailleurs à avoir des crampes aux joues. Il y en a qui sont morts comme ça...

- Cette conversation ne se finira de toute façon jamais si je ne t'emmène pas hein ? questionna ma mère d'un ton exapérée.

J'hocha la tête.

- Allez viens, petite chipie je t'emmène tu as de la chance que je doive aller chercher ta soeur au centre de loisir, dit-elle en prenant ses clés et son manteau.

- Attends moi 10 minutes que je me prépare, informai-je ma mère.

Je pouvais presque entendre ma mère souffler de ma chambre.

Mon sweat "Life is a joke" et mon jean noir déchiré au genou ainsi que mes blaser feront l'affaire.

Un coup de brosse sur ma crinière, c'est encore pire alors je décide de les attacher.

Je me démaquillai et remettai seulement du mascara. Un peu de parfum et je suis prête en 10 minutes top chrono !

J'envoyai un message à Ava pour l'informer.

De Tessa :

J'essaye de convaincre quelqu'un pour me prêter sa voiture... Très difficile vu mon niveau de persuasion ! Je te tiens au jus :)

- Tu t'améliores de jour en jour ! Je ne te croyais pas capable de te préparer en 10 minutes pardonnez moi ma reine, ironisa ma mère en me voyant dévaler les escaliers.

- Très marrant on peut y aller maintenant ?

- Je n'attendais que toi !

On se mit en route.

Pendant le trajet, mon cerveau avait à nouveau décider de fonctionner et des milliards de questions fusaient auquel je n'avais toujours pas la réponse.

Argh. Ma tête est une connasse. J'ai mal à la tête maintenant !

Je me massa les tempes et ma mère me jeta un coup d'oeil.

- Ça va ma chérie ?

- Oui oui ne t'inquiète pas, encore ce mal de tête qui fait des sienne, répondis-je en grimaçant et en continuant mon geste.

Finalement au bout de cinq minutes de massage, la douleur était supportable jusqu'à ne plus être là pour l'instant.

- On est arrivés Tess, s'exclama ma mère.

- Merci maman je t'aime je t'appelle à ce soir, la saluai-je en lui faisant un bisou sur la joue.

Je descendis et rejoignis le garage.

- Brian ?

Non je n'ai pas crier sinon je pense que ma tête n'aurait pas aimé et me l'aurait fait regretter.

- Tessa c'est toi ?

Nan c'est un cambrioleur...

Oh ! Je vois que ma conscience est d'humeur marrante tout d'un coup !

Je le vis arriver toujours aussi sexy ce mec avec son t-shirt où peut voir ses abdos parfaitement sculptés et ses cheveux...

Tu t'éloignes du sujet là et ferme la bouche tu risques d'avaler des mouches et en plus de ça je peux déjà voir un filet de bave et tes joues rouge comme une tomate...

ARGGHHH. Tuez-moi cette conscience tellement rabat-joie et inutile !

Je n'avais même pas remarquer que j'avais rougis heureusement que Brian non plus d'ailleurs !

Je repris mes esprits et lui répondis.

- Yep Brian ! On se fit la bise.

- Je ne t'attendais que ce soir, qu'est-ce que tu fais ici ? me demanda-t-il en m'entraînant dans la petite cabine à l'arrière.

- En fait... c'est un peu délicat à demander mais... est ce que tu pourrais me prêter ta voiture ? J'en ai pour maxi deux heures c'est vraiment important.

- Mademoiselle aurait-elle le permis voiture au moins ? M'interrogea-t-il d'un ton blagueur.

- C'est à dire... que non mais j'ai mon permis scooter c'est beaucoup mieux ! Essayai-je de le convaincre.

- Tu te rends compte que me convaincre avec des arguments pire que nul, je dois dire, ne me fera pas te prêter ma voiture.

- Je sais niveau persuasion je ne suis pas la meilleure mais c'est vraiment important !

- Euuhm ... voyons voir ... Ah je sais ! S'écria-t-il en levant le doigt en l'air et en affichant un sourire presque parfait.

- Quel éclair de génie, Einstein nous a-t-il pondu ? Blaguai-je en me filant moi-même un fou rire.

- Si tu te moques de moi, tu peux très bien aller demander de l'aide ailleurs-

- Non non c'est bon ! Développe, accouche, crache le morceau, déballe ton sac fais ce que tu veux mais parle ! Le suppliai-je en faisant une moue désolé.

- J'aime avoir une fille aussi belle à mes pieds ça me plait, dit-il fière de lui en me faisant un clin d'oeil tandis que je virai au fuchsia puis au rouge.

Il a du le remarquer parce que cet imbécile sourit comme un enfant à qui on aurait acheter une nouvelle peluche.

- Les mecs, je roula des yeux, tous les mêmes ! Tu sais que tu m'a sorti à peu près la même phrase que Zayn, tellement pathétique, ralai-je désespérée.

- Nous met pas tous dans le même sacs ! Il y en a qui sont de vrais connards et de vrais mecs comme-

- Toi ? Ne me fais pas rire tu allais dire ça ?

- Non pas du tout, menta-t-il mal à l'aise en se grattant la nuque.

- Ouais on va dire que je te crois ! Bon j'attends toujours ton idée.

- Zayn peut t'emmener, il a une voiture, il est là et LUI il a le permis voiture, insista-t-il sur le "lui" .

- Hein hein pas la peine d'insister sur ça ! Et hors de question que je me retrouve dans la même voiture que ce gosse sans coeur, prétencieux, orgueilleux, profiteur-

- C'est bon t'a fini ? J'ai pas toute la journée ! C'est tout ce que je peux te proposer, à prendre ou à laisser, me coupa-t-il la parole en reprenant son air sérieux.

Je réfléchis deux minutes.

C'est vrai que je ne m'entends pas avec Zayn mais si je n'y vais pas avec lui qui va pouvoir m'emmener ?

Personne je pense et puis c'est pour Ava que je fais tout ça alors allons-y !

- D'accord mais qu'il ne me les casse pas sinon je le castre ! Le prevenai-je en le pointant du doigt.

- Entendu chef ! Préviens le toi-même je l'appelle, m'informa-t-il en quittant la cabine.

Je fis de même et les rejoignis en bas.

Pendant ma descente je vis Satan en personne.

Je ne pensais pas qu'on pouvait autant détester une personne.

Brian lui expliqua la situation et il me lança un des ses regards qui pouvaient tuer avant de souffler d'exaspération sûrement.

- Zayn est d'accord pour t'emmener, déclara Brian tout sourire.

Ça contrastais vraiment avec la gueule que Zayn tirait a côté de lui.

Le gentil et le méchant.

- Super ! Dis-je sarcastiquement.

- Dépêche-toi j'ai pas que ça à faire, grogna Zayn.

- On va se calmer Grincheux, je suis tout aussi enjoué que toi a ce que tu m'emmène alors essaye de faire preuve de gentillesse parce qu'on va passer deux heures ensemble dans un véhicule commun ! Lui expliquai-je calmement enfin j'essayai.

- QUOI ? DEUX HEURES ? Brian tu m'a dit que ça allait être vite fait ! Hurla-t-il de surprise en se tournant vers Brian.

- Oui et bien pour convaincre quelqu'un il faut parfois mentir, dit-il à Zayn. Petit conseil pour toi, me chuchota-t-il à l'oreille.

Je rigola puis lui aussi. Zayn ne comprenait absolument ce qui se passait.

- Vous le dîtes si je dérange hein, dit Zayn ce qui stoppa nos rires si mélodieux.

- Mec je suis désolé de ne pas te l'avoir dit dès le début mais tu peux pas te défiler maintenant ! Je le vis le supplier du regard.

- C'est bon j'y vais, céda-t-il. Mais la ramène pas trop sinon je te laisse sur le bord de la route là où est ta vraie place, me lâcha-t-il avec plein de mépris et de dégout.

Je me rapprocha de lui, outré par ses propos.

- Alors écoute moi bien, Monsieur je-suis-le-meilleur-et-j'ai-sauté-tout-le-lycée, tu sous-entend encore un fois ou dis que je suis une pute et tout ce qui te donne de la virilité disparaît. Il ne te restera plus que tes yeux pour pleurer et tes genoux pour te mettre à mes pieds sale con, rétorquai-je furieuse en le regardant de haut en bas et en me dirigeant vers la voiture.

Je sens que la fin d'aprem va être joyeuse !

Un road trip de deux heures avec la personne que vous détestez le plus. Quel honneur !

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JE SUIS DESOLE POUR CETTE ATTENTE INTERMINABLE !

Les cours me prennent un temps tellement énorme que je n'ai plus assez de temps pour écrire les chapitres ...

Alors désormais je posterais moins régulièrement et quand je pourrais ...

Encore vraiment désolé pour tout ça ce chapitre est long il est un peu sans action mais j'espère qu'il vous plaira :)

INFO : Je viens de me mettre d'accord avec les auteur d'une fiction sur Skyrock pour que je la poste sur Wattpad !! Allez faire un tour elle s'appelle "Staford High School"

La traduction que je suis en train de faire avance aussi très bien et j'attends d'avoir au moins traduit dix chapitres avant de commencer à poster ! :)

VOUS ETES LES MEILLEURS MERCI POUR MES PLUS DE 800 VUES ! J'ai eu un choc quand j'ai vu ça :O

Je sais que c'est pas beaucoup pour vous mais ça représente beaucoup pour moi alors merci à toute celle qui commente et qui lise ma fiction je ne les remercierai jamais assez ^^

Voili voilou j'espère encore que ce chapitre vous plaira et qu'il sera à la hauteur de vos attentes !

Enjoy ✌️

Mog'z pour vous servir 💭

" L'amitié finit parfois en amour, mais rarement l'amour en amitié"

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