Chapitre 13
Des voix se faisaient entendre, ce qui me tira de mon profond sommeil. La famille de Zayn doit être là. J'ouvris les yeux pour voir que la pièce était illuminé par un brin de soleil, passant par la fenêtre de cette chambre, m'arrachant une grimace du au fait que je n'étais pas habituée à la lumière. Des souvenirs d'hier refirent surface et malgré ça, je n'arrivais toujours pas à comprendre d'ailleurs pourquoi avait-il été si gentil ? J'avais découvert une autre facette de lui.
Une main entourait lâchement mon ventre, m'empêchant de faire un mouvement. La tête de Zayn reposait sur ma poitrine, sa respiration lente me chauffant le cou. Il avait l'air d'un petit enfant. Je pris le temps de le regarder un peu plus longuement et je ne pus m'empêcher de remarquer que même avec les yeux fermés, il restait attrayant. Après quelques minutes de débat interieur, j'entremêlai mes doigt dans ses cheveux, les laissant courir à travers sa chevelure.
Plus le temps passe et plus je me dis que je commence à m'attacher à lui malgré moi. À son côté gentil bien sûr, pas celui où il a la réputation de baiser une fille sans prendre la peine de connaître son nom. Certaines choses m'ont obligés me à forger une carapace que j'avais réussi à garder jusque là. Jusqu'à maintenant.
Des gémissements me font sortir de mes pensées, alors que ma main est toujours en mouvement dans les cheveux de Zayn. Il remue un peu et nous restons dans un de ces silence confortable. S'il ne va pas parler alors je vais le faire. Reine de casseuse d'ambiance me voilà.
- Salut, dis-je d'une voix du matin puis je tousse pour l'éclaircir, la gêne se faisant sentir dans ce petit mot. Je ne m'étais pas rendue compte de la tournure de ma voix avant de parler.
- Salut. Il lève sa tête pour me regarder. Tu as bien dormi ? me demanda-t-il d'une voix rauque matinal assez séduisante. Pourquoi tous les mecs doivent avoir une voix sexy le matin ?
- Mieux que toi dans le canapé en tout cas, souriai-je en pensant à cette nuit quand il est venu se faufiler dans le lit.
Il se redresse et s'allonge à mes côtés, puis je me met face à lui.
- Ne me dis pas que ça ne t'a pas plu que je vienne. Je savais que tu en mourrais d'envie, rétorqua-t-il avec son habituel sourire en coin.
- C'est le mec qui avait sa tête sur ma poitrine et sa main autour de mon ventre qui dit ça, rigolai-je alors qu'il leva ses sourcil.
- Et c'est la fille qui me regardait dormir et qui me massait les cheveux qui dit ça, répéta-t-il en souriant d'un air satisfait.
D'accord il marque un point.
Je n'aurais jamais imaginée me retrouver actuellement dans cette situation, lui et moi en train de parler comme si nous étions de vieux amis.
- Je ne voulais pas te réveiller et puis je ne pouvais pas bouger alors je n'ai pas eu d'autre choix, argumentai-je en essayant d'avoir l'air convaincante. Rien que le fait que je m'étais justifiée m'avait trahi.
- On ne t'a jamais dit que ce n'était pas bien de mentir ?
- Et qui t'a dit que je mentais ? lui demandai-je en haussant un sourcil.
- Mon petit doigt. Il leva son petit doigt en l'air et le secoua.
- Et bien lui aussi il ment, dis-je en abaissant son doigt.
- Tu t'es fait avoir chérie, me chuchota Zayn en souriant grandement.
Eh merde. Il était fier de lui maintenant qu'il avait sa réponse. OUI je le matais et alors ? C'est bien lui qui m'a dit hier 'D'accord alors dans ce cas, je veux dormir avec toi' n'est-ce pas ? Je ne suis pas la seule qui en profite dans cette histoire. Je le regarde avec un regard contrarié.
- Allez arrête de faire la tête, t'es pas belle quand tu boudes. Personne ne peut s'empêcher de me reluquer c'est comme ça, se vanta-t-il en haussant les épaules puis en mettant ses mains sur mes hanches pour me rapprocher de lui.
- Alors je suis belle en temps normal ? lui demandai-je en lui souriant en coin.
- Ne fais pas comme si tu ne le savais pas, soupira-t-il en roulant des yeux.
- Non justement tu viens de m'apprendre quelque chose, le taquinai-je alors qu'il exerçait des petits ronds dans le bas de mon dos avec son pouce, où mon t-shirt était remonté. Entendre de sa bouche que j'étais belle me faisait sourire intérieurement.
- Tu aimes éviter les sujets qui te mette mal-à-l'aise, hein ? On parlait de quoi déjà ? Ah oui de moi, me taquina-t-il alors qu'un sourire s'étala sur son visage.
Il savait très bien que ça allait m'énerver. Il le faisait exprès. Il cherche vraiment à se faire frapper, c'est pas possible.
- Ne sois pas aussi narcissique ou tu n'auras plus du tout de chevilles, le prévenai-je en lui tapant l'épaule doucement.
- Tu aimes ça, dit-il en plongeant sa tête dans mon cou, parsemant ma peau de quelques baisers qui réveilla tout mon corps.
Ses baisers montèrent le long de la mâchoire alors que des gémissements incontrôlés sortaient de ma bouche. Pourquoi fait-il ça ? Il sait comment déstabiliser les gens mais il faut que je me reprenne même si ce serait un mensonge de dire que je voudrais qu'il arrête. Je le repousse en le prenant par les épaules et ses yeux me regardent d'un air surpris.
- Qu'est-ce que tu faisais ? Tu as vraiment cru que tu allais m'avoir comme ça ? Eh bien, man tu t'es mis le doigt dans l'oeil, ça n'arrivera pas de sitôt, le prévenai-je en sortant du lit.
Je récupérai mon portable et mes affaires au passage pour me diriger vers la porte, laissant un Zayn confus et abasourdi par mon refus. Mais avant que je ne puisse appuyer sur la poignée, Zayn retenu d'un bond la porte avec sa main, l'empêchant de s'ouvrir.
- Tu ne sors pas par là. Mes parents, mon frère et ma soeur sont là et je ne veux pas à avoir à répondre à leur stupide question, m'informa-t-il en étant appuyé d'une main sur la porte alors que je le regardais, les bras croisés sur ma poitrine suite à sa demande.
Donc il ne veut pas que ses parents me voit, est-ce que je lui fais honte ? En même temps avec le nombre de filles qui sont passés par ici, je plains les parents de Zayn.
- Et tu comptes me faire sortir par où ? lui demandai-je alors qu'il regardait immédiatement derrière moi.
Je me retournai et compris de suite ce qu'il voulait dire. Oh non, je n'allais pas recommencer.
- Non non non non non non Zayn, je ne passe pas par là une deuxième fois, lui dis-je en secouant ma tête en coordination avec mon doigt en sa direction mais il ne m'écouta pas et pris mon poignet, m'approchant de la fenêtre.
- Oh que si tu vas le faire sinon c'est moi qui te pousse, me dit-il en ouvrant la fenêtre m'y poussant presque pour que j'y aille.
Dès qu'il eut ouvert la fenêtre, le vent froid matinal m'arracha des tonnes de frissons dans tous mon corps. Pas moyen que je sorte sans quelque chose pour me couvrir, il gèle vraiment.
- Mais je n'ai même pas de manteau, je vais mourir de froid ! me plaignis-je alors qu'il se dirigea vers son armoire et me donna un sweat à lui.
Je le mis par dessus le t-shirt que j'avais déja de lui. J'ai beaucoup trop d'affaires à lui sur moi à mon gout. Mes pieds restaient quand même nus, mais je n'osais pas en demander plus.
Je me demande quand est-ce que je vais les lui rendre ? Je veux dire je ne vais pas arriver au lycée et lui dire 'Oh Zaaaayn, je viens te rendre tes affaires que tu m'a prêter quand tu m'a obligé à venir chez toi, qu'on a fait une bataille de nourriture et que tu as voulu me sauter' ce n'est pas mon genre de les lui rendre aussi gentiment.
Me préparant mentalement à y aller, je m'engouffra dans ce froid d'octobre hivernal. Quand faut y aller, faut y aller. Je passa ma tête, puis mes jambes hors de sa chambre et me cramponna au bord comme la nuit dernière, en prenant une profonde respiration encore plus stressée. D'accord, restons calme. Je l'ai fait une fois ça veut dire que c'est refaisable, non ?
- C'est quand tu veux, tu attends quoi exactement ? me demanda-t-il alors que de l'agacement pouvait se faire sentir au ton de sa voix.
- Mon deltaplane, répondis-je en me retournant vers lui et souriant grandement en faisant référence à ce qu'il m'avait dit hier.
Il essaya de cacher son sourire mais c'était peine perdue, il était déjà apparu au coin de ses lèvres. Il secoua sa tête par la suite, comme si cela allait lui faire oublier tout ça et repris un visage impassible. Je n'avais pas remarquée sa tenue, qui se composait de son boxer, dévoilant son torse nu. Comment fait-il pour être aussi attrayant dès le matin ?
Pour nous, les filles, c'est la jungle tout les matins sur nos visages et nos cheveux. Je n'ai jamais été l'une de ces filles qui quand elles se levaient, n'avais pas l'air d'avoir dormi. Aucune trace de maquillage qui déborde, ou encore de trace d'oreiller sur leur visage. Ne rigolez pas cela m'arrive tout le temps. Oh non, ça se trouve j'en ai maintenant ? Pitié que personne ne me vois dans cet état, je viens d'intégrer ce lycée.
Je me retourna vers le vide, en espérant qu'il ne m'ait pas vu le contempler et dériver dans mes pensées.
L'espoir fait vivre.
Tout comme le chocolat, les oréos, les framboises et j'en passe. Stupide conscience.
Je lâcha mes affaires au sol, mis mon téléphone dans mon soutien-gorge comme la nuit dernière. C'est une très bonne cachette si vous sautez souvent par des fenêtres.
Heureusement pour moi, la maison de Zayn avait une muraille de lierre auquel je pouvais m'accrocher pour descendre. Je m'engagea dans cette descente et je vis Zayn m'appeler.
- Eh Tarzan, tu veux pas me faire un petit cri ? se moqua-t-il en se penchant par la fenêtre.
- Ta gueule et va te brosser les dents, tu pues de la bouche, rétorquai-je en descendant avec précaution.
- Connasse c'est pas ce que tu pensais il y a cinq minutes, cria-t-il en sachant qu'il me provoquait.
- Mais c'est quoi ton problème avec toi ? lui demandai-je en m'arrêtant dans ma descente. Son attitude m'énervait au plus hait point et le pire c'est qu'il le savait pertinemment.
- C'est toi. C'est toi mon problème. Tu m'exaspères à un point que personne ne le fait et je me demande bien ce qui m'a prit de t'emmener chez moi. Après tout tu n'es rien qu'une petite pute comme les autres, cracha-t-il alors que je m'arrêta de respirer pendant une seconde en halètant, les yeux grand ouverts.
Venait-il vraiment de dire ce que je viens d'entendre ?
Je savais que tout cet élan de gentillesse n'allais pas durer longtemps. Comment j'ai pu être aussi bête de croire que tout les mecs n'étaient pas les mêmes ? Ils le sont. Tout aussi manipulateur avec les sentiments des gens. Est-ce qu'au moins ils ont un coeur ?
Je ravala mes larmes qui menaçaient de couler en mordant furieusement ma lèvre et j'essayai de paraître aussi froide que possible devant lui.
- Tu sais quoi Zayn ? Va te faire foutre par toutes les filles du lycée et ne reviens plus jamais me parler si tu tiens encore à ta vie. Parce que je te promets que la prochaine fois que je t'entends me traiter comme ça, je te manquerai pas, m'énervai-je alors je sauta les quelques mètres qui me séparaient du sol.
- C'est ça retourne chez ta mère, rétorqua-t-il et je ne répondais car si je le faisais je remonterai pour lui casser la gueule et il s'en souviendrais pendant longtemps.
Je ramassa mes affaires et me dirigea en courant chez moi, sans me retourner. Je ne savais plus quoi faire ou penser, j'étais confuse. En arrivant devant chez moi cinq minutes plus tard, je vis la voiture de ma grand-mère stationnée sur le trottoir.
Elle sortit de sa belle voiture et vînt me voir en me serrant dans ses bras avec son regard désolé. Ma grand-mère avait toujours eu un don pour ces choses-là. Elle savait quand je n'allait pas bien et trouvait les moyens de me réconforter. Je la serra fort et me mis à pleurer, relâchant toute la pression.
- Chérinette, ça va aller. Arrête de pleurer, quoi qu'il se passe ça va s'arranger, d'accord ? Elle prit mon visage en coupe et essuya quelques larmes tombés sur mes joues.
J'hoche la tête et lui fit un petit sourire qu'elle me rendit.
- Tu as vraiment l'air d'être passée sois un bus, ma pauvre chérie. Un sourire se plaça sur mon visage. Allez, allons affronter le diable avant que tes parents n'appelle la CIA, plaisanta-t-elle en sortant mon sac de ma voiture puis elle me le tend pour que je le prenne.
Nous nous avançâmes ensemble vers la maison, tandis que mon coeur ne cessait de tambouriner dans ma poitrine. Le stresse montait et je ne savais pas comment j'allais être accueillie.
Je toqua à la porte et la seconde d'après fut la plus longue de toute ma vie. La porte s'ouvrir subitement, me laissant voir le visage terne puis surprise de ma mère.
- Tessa ! Mais qu'est-ce qui t'a pris bon sang ! Nous te cherchions partout, où étais-tu ? J'espère que tu a une bonne excuse, s'affola-t-elle alors que je rentrais la tête baissée suivi de ma grand-mère pour me soutenir.
- Je suis désolé maman. Il m'est arrivée plein de choses et je n'ai pas eu le temps de vous prévenir, m'excusai-je alors que la culpabilité s'emparait de moi.
- Pas eu le temps de nous prévenir ? Tessa, ça fait quatre jours que tu étais partie, et durant tout ce temps tu n'a trouvé aucun moyen de nous contacter ? demanda-t-elle et je sentais que la colère l'envahissait car elle avait haussée le ton.
- Attends, Jaimie on peut peut-être-
- Non maman, laisse moi m'occuper de l'éducation de ma fille, la coupa-t-elle en levant sa main en sa direction. J'attends une réponse, me dit-elle sur le point d'exploser.
Ma grand-mère avait au moins essayer d'intervenir mais dans ces moments-là nous savions qu'il ne fallait rien dire. Nous nous tenions toujours dans le couloir de l'entrée, à ne pas savoir où se mettre ayant peur d'aggraver mon cas.
- Non je ne pouvais pas, admis-je toujours aussi coupable et honteuse en regardant mes pieds.
- Regarde moi quand je te parle parce que sinon ça va mal se finir, me prévient-elle sèchement alors que je relève la tête lentement suite à sa demande.
Sa voix me faisait peur et à ce moment-là, j'étais terrifiée du fait de me faire frapper. Une simple claque de ma mère et je restai dans ma chambre toute la soirée à pleurer, je ne savais pas si cela était bien de mélanger culpabilité et tristesse.
- Tu vas monter dans ta chambre, et je ne veux plus t'entendre jusqu'au repas. Ensuite de cela, tu seras punie pendant le temps que je le voudrais, m'informa-t-elle en essayant de rester calme.
Je voulais aller voir Tyler à l'hôpital mais mon plan tombe à l'eau à cause de cette fichu punition. Je m'inquiétais réellement pour lui, même si j'ai été très submergée par les problèmes ces temps-ci. Il me manquait même si ça ne faisait pas longtemps que je le connaissais. Peut être que je pourrais sortir par ma fenêtre...
Je suivis ses ordres et monta dans ma chambre mais j'entendis que la conversation continuait derrière moi alors je m'asseyais sur les marches de l'escalier mon sa. Sur mes genoux, de sorte qu'aucune d'entre elle ne me remarque.
- Jaimie tu trouves pas que ta réaction est un peu exagéré ? Elle a 17 ans cette petite, pas 12, me défendit ma grand-mère.
- Un peu exagéré ? J'espère que tu plaisantes, elle n'est pas revenu pendant quatre jours. Quatre jours, maman. Imagine qu'il lui soit arrivée quelque chose de vraiment grave. Je ne l'aurais jamais su, alors c'est normal que je la punisse pour sa petite fugue, expliqua ma mère et ma grand-mère resta bouche bée.
Une fugue ? Elle croyait vraiment que je m'étais enfuie de la maison ?
- Une fugue ? Tu crois qu'elle s'est enfuie ? Tessa ? S'enfuir ? demanda ma grand-mère sur le point d'exploser de rire.
Merci mamie de me croire incapable de m'enfuir. La confiance reigne, ça fait toujours plaisir de le savoir.
- Eh bien oui, ça m'en a tout l'air. Elle croisa les bras sur sa poitrine sérieusement et ma grand-mère étouffais un petit rire qui n'échappa pas à ma mère, qui lui lança un regard noir.
- Crois-moi elle ne s'est pas enfuie. Cette gamine a deux pieds gauche et aucun sens de la discrétion. Elle pourrait simplement marcher que tout le monde l'entendrait, dit-elle en rigolant et ma mère se détendit un peu.
Hé ho ! Je suis pas une incapable non plus. Je sais que tu essayes de me défendre mais évite de me dénigrée devant maman, s'il te plaît MAMIE. Bon d'accord, c'est vrai que je marche avec les talons quand je suis en chaussette donc on a l'impression qu'il y a un hippopotame dans la maison. Mais ce n'est pas une raison pour me rabaisser comme ça. Maintenant même ma mère se mettait à sourire.
- Tu dis vrai, mais alors pourquoi est-elle partie pendant quatre jours ? lui demanda-t-elle maintenant curieuse de le savoir.
Mamie, fais attention à ce que tu vas dire.
- Elle était ... euh ... avec son copain ! s'exclama-t-elle en se réjouissant de son mensonge.
Oh non mamie dans quoi tu t'embarque ?
- Son copain ?
- Oui, tu ne savais pas ? Enfin c'est juste un ami, rassure toi. Pas de bébé pour tout de suite, tu as le temps de te préparer à être grand-mère. Donc je disais, Il l'a emmenée dans un coin paumée de la ville et elle m'a racontée qu'elle n'avait pas de réseau. Donc, pas de réseau pas de téléphone. Elle en a profité pour passer du temps avec son copain sauf que quand elle est rentrée chez lui, elle n'avait pas le chargeur. Triste vie, tu vas me dire, je sais. Elle hocha la tête d'approbation vers ma mère. Ensuite, eh bien ... je l'ai rencontrée je ne sais plus où, du coup on a fait la fête ensemble et puis tu me connais je ne sais pas m'arrêter, expliqua-t-elle à ma mère qui restais bouche bée et perplexe face à ce récit purement formé sur des mensonges.
- Tu lui fais faire la fête ? Maman, mais qu'est-ce que tu as dans la tête ?
- C'était les 50 ans de Régine, je ne pouvais pas rater ça ! se défendit-elle sur un ton dramatique.
Elle ne changera jamais celle-là.
- Et alors ? J'espère que tu ne la pas fais boire parce que sinon-
- Détends toi le bourrichon, la petite a bu que de l'ice tea. C'est pas avec ça qu'elle va s'amuser, rétoriqua-t-elle en soupirant devant la sévérité de ma mère.
Si elle savait ce qui s'est vraiment passée pendant ces quatre jours, je pense qu'elle deviendrait folle et me couperais en morceau pour ensuite me mettre dans le congélateur.
- Je ne sais pas si je dois te croire mais je ne vais pas le faire. Je vais simplement oublier ce qui s'est passée, puisqu'elle est rentrée saine et sauf mais elle reste punie pendant longtemps, prévenu ma mère puis s'en alla dans la cuisine faire je ne sais quoi.
Ma grand-mère fit des grimaces dans son dos et je ne pus m'empêcher de rigoler, au point que ma grand-mère m'ait entendu. Elle monta quelques marches et me vit, la main sur ma bouche retenant mes rires.
- Qu'est-ce que tu fais là, petite chipie ? Monte dans ta chambre, on va parler, me chuchota-t-elle et je me leva pour me diriger vers ma chambre.
Elle était impeccablement faîte et rangée. Ma mère a du finir de vider les cartons. Je posa mon sac à l'entrée et m'assieds sur mon lit et ma grand-mère fit de même.
- Alors, je m'en suis pas mal sortie, hein ? me demanda-t-elle en souriant tout en me donnant un cou de coude.
Je la regarda l'air de dire 'Tu crois ?' Elle soupira.
- Écoute, le principal est que je l'ai un peu calmée. Elle ne sera pas aussi énervée ce soir quand tu descendra manger, m'expliqua-t-elle calmement. Remercie moi au lieu de te plaindre, si je n'aurais pas été là tu aurais déjà fini au congélateur en petits morceaux, dit-elle en ayant l'air faussement vexée.
Voilà, qu'est-ce que je disais ?
- Merci Sisi. Franchement je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi, je la pris dans mes bras et elle me rendit l'étreinte.
- Il y a pas de quoi, ma poule. Je serai toujours là si tu as besoin de moi, me dit-elle en embrassant le dessus de ma tête.
Les câlins de ma grand-mère me font un bien fou et c'est tout ce dont j'ai besoin pour l'instant. Elle se recula et me sourit sincèrement.
- Allez, je dois aller me préparer pour ce soir. Paul-Henri m'emmène dans un restaurant très chic du coin et il faut que je me fasse belle. Pas que je ne le sois pas déjà, se vanta-t-elle en touchant ses cheveux.
Je ne le lasserai jamais de la présence de ma grand-mère. Elle est tout ce que je ne serais jamais et elle apporte des fous rires dans les moments les plus triste.
- Bonne chance pour ce soir. Je suis sûre que tu sera merveilleuse, tu me raconteras tout, lui dis-je alors qu'elle se lève pour aller vers la porte.
- Merci, ma chérie. Je t'appellerai, bisous bisous, elle me fit pleins de bisous avec sa main que je lui renvoyais avant de fermer ma porte de chambre et de quitter la maison.
Je restai quelques minutes de plus sur mon lit à penser à tout ce qui m'était arrivée. C'est incroyable, j'ai vécue plus de choses en quatre jours que pendant toute une année. Sur le plan émotionnelle, je ne suis pas vraiment au point mais j'espère que tout ça va s'arranger.
Mon sac traînant sur le sol, je le fixe et me souviens de la clé que le faux agent m'a donnée à la prison. Je me précipita dessus et chercha dans les poches de mon pantalon, là où je l'avais laissée. Après l'avoir trouvée, je pris mon ordinateur et l'alluma. Je suis vraiment décidée à savoir ce que contient cette clé, quoi que ce soit.
Mais avant que je ne puisse faire autre chose, la porte s'ouvre en grand et une chose me saute dessus, ce qui nous fait tomber toute les deux à la renverse.
- Tessaaaaa ! cria-t-elle.
- Libi, tu m'a tellement manquée, lui dis-je alors qu'elle entoure ses jambes autour de moi et que je me lève.
Je la fais tourner et elle rigole, me faisant sourire inconsciemment. Elle m'a tellement manquée, c'est fou. Ses rires, son visage, ses réveils le matin. Je ne savais pas qu'elle pouvait me manquer autant.
- Tu veux qu'on regarde un film ensemble ? lui proposai-je alors que j'étais assise sur mon lit et elle sur mes genoux.
- Oui ! s'extasia-t-elle en me sautant au cou.
Je la déposa sur mon lit et partis chercher mon ordinateur maintenant, allumée. Tant pis pour la clé, je la regarderai au calme quand je m'assurerai d'être seule. En prenant mon ordinateur, je cacha la clé dans un pot de crayon pour que personne ne la trouve. On ne sait jamais.
Je m'allongea sur le lit et Libi vînt faire de même, en posant sa petite tête sur ma poitrine. Mes doigts passèrent automatiquement dans ses cheveux tout bouclés, mais cela me rappela le moment avec Zayn ce matin. J'enlevais automatiquement mes mains, comme si j'avais fait quelque chose de mal. Je ne voulais n'avoir aucun souvenir de ce qui s'était passé avec lui.
C'est parti pour la Reine des Neiges !
**
Toute l'après-midi avait été occupé à regarder les Disney. Ça m'avais tellement rappelé pleins de choses et puis Libi était encore plus enthousiaste que moi.
J'étais descendu pour manger et l'ambiance était glacial. Ma mère n'avais pas dit un mot. Même Libi était restée calme pendant le repas, c'est pour vous dire. Et papa, dieu seul sait où il est, encore au travail peut-être ? Dès que j'avais finie de manger, je m'étais dirigée vers ma chambre sans dire un mot.
J'étais maintenant dans ma chambre en attendant le bon moment pour sortir. Ma mère était passée il y a 1h voir si je dormais, et j'avais fais semblant de dormir. Mes habits noires recouvraient mon corps de la tête au pied, prête à me faufiler hors de cette maison pour aller voir Tyler.
A 22 PM, j'ouvrai la fenêtre pour reproduire le même schéma. Encore une fois. Des flashback de ma sortie avec Zayn me revinrent encore et je ne pouvais me les enlever de la tête. J'étais pourtant obligée de les repousser. Ce mec n'a rien a faire dans ma tête. Je me dirigea vers la station d'arrêt de bus, et l'attendit silencieusement.
**
- Bonjour, je voudrais voir Tyler Hedison s'il vous plaît, indiquai-je à la jeune femme présente à l'accueil.
- Vous êtes de la famille ?
Merde je dis quoi ?
- Oui, je suis sa soeur, mentis-je en ayant l'air attristée. Peut-être que ça marcherait ?
- Oh, je vois. Elle chercha l'information sur son ordinateur et releva sa tête vers moi en me souriant. Il est dans la chambre 32A, c'est au bout du couloir à droite.
- Merci. Je commença à partir mais elle me rappela.
- N'oubliez pas que les visites se finissent dans 30 minutes, mademoiselle.
- Bien, merci, j'hocha ma tête en remerciement et me dirigea vers la chambre de Tyler.
J'arriva à destination et trouva la porte sa chambre ouverte, me laissant entendre des voix qui chuchotaient. Je me fis la plus discrète et essaya d'écouter ce qu'il se disait.
- Injecte lui et c'est tout. Ce n'est pas compliqué et on aura un problème en moins, parla une voix féminine que je ne connaissais pas.
Mais qui était ces gens ?
- Je ne peux pas faire ça, il est innocent. Pourquoi le tuer ? parla une voix masculine que j'avais reconnu.
Oh mon dieu, ne me dîtes pas que c'est lui. Je ne pouvais pas y croire. Je ne pouvais pas les laisser tuer Tyler. Alors je fis une chose que je ne croyais pas capable, j'ouvris la porte et je découvris la deuxième personne, identifié comme la fille. Et mes yeux n'en croyait pas, je suis même sûre que ma bouche rampait au sol à ce moment même.
Mais qu'est-ce qu'ils faisaient ici, bordel ?
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NDA: BONJOUR BONSOIR CHERES AMIS.
Multimédia : Ariana Grande - Love Me Harder.
Graaand chapitre. Je n'ai pas su m'arrêter d'écrire et je me suis laissée emporter, un peu trop peut-être ...
Bref, je tenais à le poster ce soir avant que j'ai plus de devoirs ou quoi. J'espère qu'il vous plaît, il y a pleins de rebondissements, j'ai essayée de faire ma sadique :)
Que pensez-vous du chapitre ?
La réaction de Zayn ?
La grand-mère de retour !
La dispute avec la maman ?
GROSSE QUESTION : QUI PENSEZ VOUS QUE C'EST DANS L'HOPITAL ? Répondez s'il vous plait !
N'oubliez pas de votez et de commentez, ça ne prend pas longtemps :)
Allez lire le prologue "Faster" et donnez moi des avis s'il te plaît.
Katouuuuuuu, je t'aime fort j'espère que tu as aimé haha.
BONNE CHANCE À TOUS CEUX QUI ONT BREVET BLANC OU BAC BLANC !
MERCI A VOUS POUR LES 13k vues :O les 3 premiers chapitres ont plus de 1k vues omg j'y croyais pas ! Alors je remercie tout le monde je vous aiiimes fort (trois mètre au dessus du ciel , petite dédi tu te reconnaîtra <3)
Love u all xx
Mog'z pour vous servir 1⃣3⃣
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