Chapitre 10
- Grand mère mais qu'est-ce que tu fais là ?
La surprise et la joie pouvaient se lire facilement sur mon visage tandis que mes deux camarades ne comprenaient absolument pas ce qui se passait.
A vrai dire moi non plus puisque je n'ai pas vu ma grand-mère depuis un certain moment. Depuis l'incident. Ça fait presque un mois. Je n'en reviens pas que je sois encore capable d'y penser ne serait-ce qu'une seconde. Ça a tellement foutu ma vie en l'air que j'étais certaine de ne jamais pouvoir me relever après ça. Mais le destin en a fait autrement et m'a permis de continuer à vivre grâce à ma famille et mes amis qui étaient là pour me soutenir et me réconforter.
Avant ça, ma grand-mère était comme une amie que je venais visiter toutes les semaines. J'adore lui parler, elle trouve toujours le mot pour vous faire rire et vous remonter le moral. Elle a aussi un style très à elle et n'a pas sa langue dans sa poche. J'ai toujours admirée sa capacité à pouvoir gérer n'importe quelle situation tout en gardant un calme légendaire. Elle aussi a refusé de me dire plus que ce que je savais déjà sur mes parents. Les secrets dans cette famille sont tellement bien gardés qu'on croirait qu'ils cachent quelque chose de vraiment important, ils ne dirigent pas une agence secrète de tueurs en série, non ? C'est absurde. Aucun membre de cette foutue famille a le cran de m'informer sur mes géniteurs. Mais je finirais par découvrir la vérité, quoi qu'il en coûte. Je me levais en vitesse et entame une discussion avec elle.
- Wesh ma louloute, je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler "grand-mère" ça fait Jurassic Park, râla-t-elle.
- Oui je sais, rigolai-je en secouant ma tête de gauche à droite.
- Alors comme ça t'es dans la mouise. Heureusement que c'est moi qui ai décrochée, sinon ta tante aurait pété une durite. Ce qu'elle fait déjà depuis deux jours d'ailleurs, me dit-elle en s'appuyant contre les barreaux de la cellule.
J'écarquille les yeux à ce qu'elle vient de me dire. Oh mon dieu, mes parents ! Ils vont me trucider. Ça fait trois jours que je n'ai pas montrer le bout de mon nez pour leur donner des nouvelles, surtout que je devais l'appeler. Je me demande quel mensonge je vais inventer pour éviter des dégâts trop important. Oui parce que je ne vais pas leur dire qu'en seulement une soirée j'ai subi un braquage par une bande de mecs cagoulés et armés jusqu'au cou, une balle dans l'abdomen, trois jours dans une prison de campagne et tout ça pour aller chercher une fille que je connais depuis cinq jours. Je trouve que ça résume assez bien ce qu'il s'est passé.
Je ne suis officiellement plus de ce monde.
Pour la petite explication, ma grand-mère ne considère pas ma tante comme ma mère, ce qu'elle n'est pas mais je la considère comme tel et je pensais que tout le monde aussi le faisait. Cette famille a toujours été la meilleure garder sa bouche fermer en ce qui concernait mes parents.
Et c'est avec toute la culpabilité du monde sur mes épaules que je cognais fréquemment ma tête contre les barreaux en fer froid de cette immonde et minuscule cellule.
- Fais pas ça chérinette, tu vas te faire mal. J'arrêtais alors ce que je faisais et appuyais ma tête sur les barreaux. On va trouver une solution. Je sais ce que c'est de faire des bêtises, tu sais moi aussi j'ai eu 20 ans, m'expliqua-t-elle en sortant un grand sourire.
C'est bien ce que je disais, toujours le mot qu'il faut pour nous donner ne serait-ce qu'un infime sourire sur notre visage. Je secoue la tête de droite à gauche en sortant un petit sourire étouffé.
- Voilà c'est beaucoup mieux quand tu souris, me souria-t-elle en relevant mon menton à l'aide deux de ses doigts.
Le moral ayant montré le bout de son nez, mon cerveau décida de fonctionner. Il restait une question sans réponse. Pourquoi ma grand-mère était venue jusqu'ici ?
- Mais pourquoi es-tu venue ? lui demandai-je en serrant les barreaux dans mes mains.
Être enfermée ici était insupportable. Ne pas être capable de voir autre chose que trois murs et un couloir assez lugubre et sombre me rendait de mauvaise humeur. J'aimerais sentir l'air frais de cette saison et entendre ma petite soeur me casser les pieds jusqu'à ce qu'elle ait ce qu'elle veut.
- Il y a une de mes amies qui fête son anniversaire dans un club de cette ville alors je me suis dit pourquoi ne pas rendre visite à la plus casse-pieds de mes petites filles ?
- C'est très gentil de ta part, Sisi. Et quand est-ce que c'est ?
- Ce soir ! Ça va être la fiesta boum boum ma caille ! s'exclama-t-elle en exécutant des pas de danse.
La notion du temps m'avait quitté depuis longtemps et j'angoissa à l'idée de savoir depuis combien de temps exactement j'étais retenue ici. Ça ne peut pas si terrible que ça après tout, au pire des cas je suis là depuis un jour ou deux. Quand je me suis réveillée à l'hôpital personne n'a pu satisfaire mes besoins car ils étaient tous très occupés.
- Attends on est quel jour ?
- Samedi ma cocotte, me dit-elle en s'arrêtant de danser.
- Samedi ? Déjà ? Et Ava qui voulait me faire découvrir Bradford, c'est raté, soufflai-je de déception.
En disant ça je repensais à mon premier jour de cour. Ava m'avait parlée d'une fête auquel nous iront après l'après-midi passé ensemble.A ce souvenir, je me retourna vers Ava.
- La fête dont tu m'avais parlé, c'est pas aujourd'hui ?
Elle avait l'air autant perdue que moi. Ça me rassurait un peu car Zayn ne montrait aucune émotions ou l'envie de faire quelque chose depuis l'altercation. Et ça me frustrait car c'était peut-être ma faute.
- Oh oui c'est vrai. Elle se leva et mit une main à son front. J'avais complètement zappé, dit-elle en se rapprochant de nous.
Zayn était toujours assis sur le banc, la tête appuyé sur le mur derrière lui et c'est comme s'il examinait ce qui se déroulait devant ses yeux. Il fait vraiment que j'arrête de le regarder, il va finir par comprendre que je le dévisage quand il regarde ailleurs.
- Non mais qu'est-ce qu'elles me jouent les bohémiennes là ? demanda ma grand-mère visiblement perdue en haussant un sourcil et en mettant une mais sur sa hanche.
- Nous devions aller à une fête ce soir-
- Ouh une fête, intéressant, souria-t-elle en levant ses sourcils. Continue, elle nous dit un signe pour reprendre.
- Donc comme je te le disais nous devions aller à une fête mais impossible d'y aller puisque nous sommes enfermées ici.
- Mais t'a pas à t'en faire, mon chaton. J'ai payé vos cautions à tous les trois, vous êtes libre comme un poisson dans l'eau, s'écria-t-elle en élançant ses bras en l'air pour dramatiser la chose. Non attends, vous êtes libre comme l'air, recommença-t-elle avec autant d'enthousiasme.
Nous rigolâmes toute les deux et je pus voir Zayn esquisser un petit sourire. Mais sa déclaration avait retenue mon attention. Elle avait payée pour nous trois ? Mais d'où est-ce qu'elle tenait tous cette argent ? Elle n'a quand même pas gagner au loto, elle me l'aurait dit et pas qu'à moi d'ailleurs. Ma grand-mère est une sacrée commère qui ne sait pas garder un secret à part ceux de la famille, je présume.
- Allez sortons de ce trou à rat. Elle se retourna vers un policier qui se tenait droit comme un piquet. Eh Mr Bean, tu veux bien venir leur ouvrir j'ai autre chose à faire qu'attendre, j'ai rendez-vous chez la manucure, cria-t-elle en vérifiant ses ongles parfaitement polis.
Le policier parut surpris au premier abord mais s'approcha de la seule sortie de ce calvaire accessible pour nous. Dieu merci, il ne prit pas longtemps à trouver la bonne clé parmi le nombre incalculables accrochés à son trousseau. Je me tenais au bras d'Ava tellement j'étais contente de sortir d'ici.
Dès que la porte s'ouvrit, je me jeta dans les bras de ma grand-mère qui me serra très fort en retour. Ça me fait tellement plaisir de la voir après tout ce temps. Je me détacha de son étreinte et la regarda en souriant.
- Merci passe-partout, cria-t-elle à l'encontre du policier. Non mais t'a vu comment il est sapé ? Même ma grand-mère s'habillait mieux que lui, me chuchota-t-elle une fois que le policier fut assez éloigné.
Je secoua encore une fois ma tête de droite à gauche en rigolant tandis que mes deux camarades sortirent de la cellule. Ava vient se placée a côté de moi tandis que Zayn pris place un peu loin, plus avancé vers le couloir, prêt à partir. Il nous attendait puisque ma grand-mère nous avait à sa charge.
- Ça me fait tellement plaisir de te voir, lui dis-je en prenant ses mains.
- Je sais, ça fait souvent cet effet la quand on me voit, se flatta-t-elle. Allez les loulous on s'arrache, s'écria-t-elle en faisant un signe de la main nous indiquant d'y aller.
Zayn ne se fit pas prier et fut le premier à partir. On resta sur place à la demande de ma grand-mère qui nous avait retenu. Et sa réaction ne m'étonna pas du tout mais alors pas du tout. Je me demande même pourquoi je ne l'avais pas prévu.
- Il a un beau petit cul le petit loufiard, nous dit-elle tout bas pour ne pas que ça résonne trop fort et que Zayn puisse entendre.
Encore une fois nos rires emplissaient le couloir ce qui n'arrêta pas Zayn dans sa foulée et nous nous dirigeâmes ensemble vers la sortie. Nous avions récupérés nos effets personnels à l'accueil pour notre plus grand bohneur. Mon iphone m'avait tellement manqué que j'avais oublié la sensation que cela faisait de l'avoir dans la main. On m'avait aussi rendu mes bijoux et mon portefeuille. On nous donna nos manteaux et on nous laissa enfin sortir et voir la lumière du jour, pour la première fois depuis trois longs jours.
Un vent sec et glacial vînt à ma rencontre et me donna des frissons dans tous le corps. Je resserra mon manteau autour de moi et m'accrocha au bras d'Ava, qui elle aussi était frigorifiée. Ma grand-mére, elle, ne risquait pas de mourir de froid avec sa peau d'ours sur son dos. Quant à Zayn il était en train de fumer sa clope, fidèle à lui-même. Je pense que c'est pour ça qu'il était si désireux de sortir d'ici.
Je sortais mon téléphone de ma poche de manteau, la où je l'avais mis précedemment, et l'alluma tandis que ma grand-mère nous conduisis à sa voiture. Après toutes les instructions finies, je pus voir ce que j'avais manquée. 104 appels manqués dont 53 de ma mère, 32 de mon père, 19 de Skylar. Et je ne parle même pas des messages puisque le nombre me fait mal aux yeux. 186 messages. Mais qui peut bien envoyer autant de messages en trois jours ? Ma mère évidemment. Je ne pris pas la peine de les regarder, pensant qu'ils disaient tous la même chose.
La batterie était presque à plat mais il m'en restait assez pour tenir jusqu'à chez moi. Enfin si je rentre chez moi car je ne sais pas du tout quel est le plan de ma grand-mère.
Nous atteignons sa voiture et ma mâchoire tomba, tout comme celle de Zayn, qui avait finit sa cigarette sur le chemin. Une BMW X4 se tenait devant moi avec jantes carbonisées et vitres teintées en noires. Ce n'était définitivement pas la voiture de ma grand-mère.
- Wow ! Sisi où as-tu dénichée cette voiture ? lui demandai-je en m'émerveillant devant comme une enfant de 5 ans le jour de Noël.
- C'est la voiture de mon nouveau copain, classe non ? répliqua-t-elle en déverrouillant la voiture, ce qui activa les clignotants.
- Pire que classe tu veux dire ! Attends tu as un copain ? Et tu ne m'a rien dit ? lui demandai-je l'air faussement vexée.
- Ma louloute je ne suis pas obligé de tout te raconter, tu sais. Ça date de quelques jours et je suis enfin amoureuse, s'extasia-t-elle béatement. Et puis comment je te l'aurais dit en t'envoyant un pigeon voyageur ? Tu étais en prison pas dans le pays des Teletubbies, me dit-elle en entrant du côté conducteur du véhicule.
On rentrais à notre tour dans la voiture, avec Ava et Zayn à l'arrière et donc moi du côté passager.
- Je rigolais. Tu fais ce que tu veux de ta vie, je suis contente que tu sois heureuse. Alors dis-moi tout sur lui.
- Eh bien, il s'appelle Paul-Henri et il a 34 ans....
Je n'écoutais plus à partir de là. Ma grand-mère avait 50 ans et elle sortait avec quelqu'un qui avait 34 ans. Ça faisait 16 ans d'écart. L'annonce de son âge m'avait perturbée parce qu'il y avait presque mon âge dans cette écart d'âge et que je me demande comment fait-elle pour prendre un homme plus jeune qu'elle. Enfin, vous me direz, l'amour n'a pas d'âge.
- Ma chérie tu m'écoutes ?
Elle me tira de mes pensées et je sursautai.
- Pardon ? lui demandai-je un peu déboussolée.
- J'ai dit est-ce que tu m'écoutais ?
- Oui oui, répondis-je vaguement.
Et elle reprit son explication sur son nouveau mec. Nous n'avions toujours pas démarrer ni bouger de ce parking tandis qu'elle continuait de débiter des informations à la seconde sur lui. Je ne veux pas être méchante ou égoïste mais elle me jetait un peu son bonheur en pleine face. Le bonheur... Quelque chose que je ne connais plus depuis un certain temps.
- Menteuse, j'entendis Zayn dire derrière moi.
- Ta gueule, lui répondis-je, pour que seul lui entende, ce qui le fit rigoler.
À l'entende de son rire, je me surpris à vouloir le réentendre. Je ne me lasserai jamais de son rire. En vérité, je ne lasserai jamais de lui. Même si parfois il m'exaspère au plus haut point, j'aurais envie qu'il soit à mes côtés. C'est étrange et effrayant à la fois. Ses excès de colère me font vraiment peur et ses beaux yeux chocolats me rassurent et me transportent dans un autre monde. C'est absurde, je le connais que depuis à peine une semaine et je suis déjà accro à lui. Après tout c'est ce qu'il voulait non ?
- Bon alors on y va mes cocos, parce qu'on a du shopping à faire ! nous informa ma grand-mère tandis qu'elle alluma le contact et mis le chauffage à fond.
- Du shopping ? Nous avions dit tous les trois en même temps. En nous tournant vers elle.
- Bah oui, pour la fête, dit-elle simplement en sortant du parking à fond la caisse.
Un lourd soupir et des clappements de mains se firent entendre à l'arrière, je vous laisse deviner qui a fait quoi.
Un silence agréable prit place dans la voiture rythmée par les tapotant des doigts de ma grand-mère sur le volant. Avant que je ne puisse parler et briser ce silence interminable, ma grand-mère me devançait.
- Alors on le dépose où, le petit Kennedy ? lui demanda-t-elle en regardant dans le rétroviseur intérieur pour mieux le voir.
Je ris inconsciemment au petit surnom qu'elle lui a donné.
Il est plus beau que Kennedy...
C'est vrai... Attendez quoi ? Non !
- Déposez-moi à l'hôpital le plus proche s'il vous plaît madame, répondit-il poliment en souriant. Ces connards ont laissés ma bagnole là-bas, cette dernière phrase sonnait plus comme un murmure puisque je l'avais à peine entendu.
- Bien mon bichon, et à l'avenir ne me vouvoie pas et ne m'appelle surtout pas madame. Ça me rappelle que je pourrais être ta grand-mère, lui dit-elle en se recoiffant et en mettant un peu de musique.
Problem, d'Ariana Grande se jouait maintenant dans la voiture et je me suis automatiquement mis à sourire en me rappelant des paroles et de la chorégraphie que nous avions fait, Skylar et moi, sur ce morceau.
**
Après avoir déposé Zayn au bon hôpital, nous sommes allées au centre commercial le plus proche pour trouver une tenue assez correcte pour ce soir. Ma grand-mère ne le déposera pas chez moi mais viendra me chercher tard dans la nuit, où plutôt demain matin pour me ramener chez moi car si j'y retourne maintenant je suis absolument sûre que je ne pourrais pas aller à la fête. Un jour de plus ou de moins ça fait quoi ?
Je déteste l'avouer mais depuis que Zayn nous avait quittées, sa présence me manquait. C'est comme si que quand il était là, je me sentais en réelle sécurité et que j'étais certaine qui ne pouvait rien m'arriver. Après ce qui s'est passé il y a quelques jours, je me demande bien ce qui pourrait m'arriver de pire mais bon, on est jamais trop sûre du danger qui nous guette.
Oublions tous ça et laissons cette fête nous donner un peu de plaisir. Ma grand-mère m'avait achetée des tonnes et des tonnes de vêtements. Veut-elle refaire ma garde-robe ? Parce que c'est le cas si cela était son but. Des t-shirts, des pantalons, des shorts, des sous-vêtements, des robes, des chaussures et j'en passe. Ava avait presque la même montagne d'affaires que moi et elle en était des plus ravie.
Mais une seule question me reste à l'esprit : Comment peut-elle payer tous ça ? C'est vrai quoi, ma grand-mère n'est pas quelqu'un de très riche ni de très pauvre mais elle n'a jamais su mettre de l'argent de côté, tout partait toujours dans les fringues, la manucure et autres produits nécessaires aux soins du visages et du corps. Encore une question auquel je n'aurais pas la réponse.
J'étais maintenant en train de faire des essayages, ainsi qu'Ava, dans une très jolie boutique de vêtements. La robe que j'avais prise était de couleur noire, très moulante, avec un tissu transparent qui entourait le col. Je n'avais pas pris de collant puisque je m'étais dit que cela allait faire trop sombre. J'avais trouvé des escarpins assez jolie noir vraiment très simple même si j'aurais tout fait pour les troquer contre mes converses.
- Alors c'est bon ma louloute ? demanda ma grand-mère en ouvrant un peu le rideau de ma cabine.
- Oui, vas-y tu peux ouvrir.
Elle ouvra le rideau en grand et resta bouche bée devant ma tenue.
- Alors là ma garce t'a jamais été aussi sexy, me dit-elle en mettant sa main devant sa bouche du à son choc.
- Merci. T'es sûre que ça le fait ? demandai-je en me regardant une fois de plus dans le miroir de la cabine, incertaine de ma tenue.
Je n'ai jamais été très à l'aise pour mettre mes formes en valeurs. Tout ce qui était robes, talons, accessoires fantaisie ou manucure ne m'a jamais attirée. Mieux vaut une bonne paire de basket pour éviter tout mal de pied ou autres. J'ai été très critiqué au collège à cause de mes goûts vestimentaires et depuis je suis très complexée quand je met quelque chose qui ressemble à une jupe ou à une robe.
- Ah bah oui, crois-moi ! Tu vas tous les choper un par un avec cette tenue, il va pas en croire ses yeux le beau brun ! me sourit ma grand-mère en me rassurant.
- Mais de quel beau brun tu parles ? lui demandai-je en retournant dans la cabine et en me déshabillant.
- Eh bien celui qui était dans ma voiture tout à l'heure.
- Zayn ?
- Ce beau garçon a un prénom. Je l'a vois déjà lever ses sourcils. Et il ne te plaît pas ?
- C'est que... je ... je ne sais pas, pourquoi ? bégayai-je en me rhabillant.
- Parce que ce qui est sûre c'est que tu lui as tapé dans l'oeil.
- Hein ? J'ouvris le rideau d'une traite. Pourquoi tu dis ça ?
- Ça se voit ma chérie, je sais quand même quand un mâle veut forniquer avec une femelle, je m'assis à côtê d'elle sur les fauteuils en cuir rouges.
- Sisi ! J'écarquille les yeux en me retournant vers elle et elle leva les mains en l'air en signe d'innocence. Tu racontes n'importe quoi...
- Crois-en mon expérience. Ce petit en pince pour toi, dit-elle en me pointant du doigt.
- Mais oui c'est ça, je roulais des yeux et soufflai.
Je refusais de croire à ce que disais ma grand-mère puis que c'était tout bonnement impossible. Zayn n'est pas le genre de mec à s'intéresser aux genres de filles comme moi mais plutôt le genre d'Ashley. Je-
- Oh putain la vache ! s'écria ma grand-mère en voyant Ava sortir de la cabine.
- Je..je Wow Ava tu es merveilleuse, j'en perds mes mots, lui dis-je en m'approchant d'elle et en la regardant de plus près.
Elle portait une robe rouge sang qui dessinait parfaitement ses fines formes de mannequin. Elle avait accompagnée le tout avec des escarpins noir très simple tout comme moi. Elle était vraiment magnifique.
- Merci, dit-elle en se contemplant dans le miroir, satisfaite de son choix.
- C'est parti les nanas ! On a encore de la route à faire pour aller à votre fête et il est déjà 6 PM. Faut qu'on se grouille, nous motiva ma grand-mère.
Une fois sortit de ce magasin avec nos deux belles robes, nous reprîmes le chemin vers Bradford qui était à plus d'une heure d'où nous étions.
**
- Vous voilà arrivés mes louloutes ! dit ma grand-mère en se garant directement et à une vitesse folle devant la maison en question.
Nous nous étions préparées dans la voiture. C'était assez de marrant d'essayer de se maquiller avec le simple petit miroir de la voiture, surtout Ava derrière qui elle était obligée de se maquiller avec son minuscule miroir de poche. Nous avions aussi mis nos portables dans notre soutien-gorge. Bonne poche quand on a pas de sac. Nous étions prêtes à sortir quand ma grand-mère me prit le poignet pour me retenir.
- Écoute ma chérie, j'ai une surprise pour toi. Elle est déjà arrivée et elle t'attends ici à la soirée, alors va la rejoindre, m'expliqua ma grand-mère en me tenant les deux mains.
- Mais de quoi parles-tu ?
- De quoi ? Mais plutôt de qui ! Regardes, elle me pointa une jeune fille très classes que j'aurais reconnu entre milles.
- Skylar ? Oh non, c'est pas vrai ! Merci Sisi, je la prenais fort dans mes bras, sortit de la voiture et couru immédiatement dans les bras de ma meilleure amie.
C'est un exploit que je ne sois pas tombée avec ces talons durant ma course. J'ai déjà mal aux pieds.
- Je suis tellement heureuse de te voir, tu m'as tellement manquée, lui soufflai-je dans notre étreinte interminable.
Les gens devaient nous avoir pris pour des folles car on avait poussées des cris stridents et couru l'une vers l'autre en se sautant presque dessus. De vraies retrouvailles digne de ce nom.
- Toi aussi tu m'a manquée, Bibou, me dit-elle une fois sortit de notre câlin.
- Mais qu'est-ce que tu fais là ? C'est pas les vacances encore, lui demandai-je alors qu'Ava était à côté de nous un peu en retrait.
- Ta grand-mère m'a proposée de faire le voyage avec elle alors j'ai acceptée ! Je vais ratée quelques jours de cour mais c'est pas grave, mes parents étaient d'accord avec ça, m'expliqua-t-elle alors je ne revenait toujours pas qu'elle soit devant moi.
Ses parents ont toujours été très cool avec elle, ce que j'enviais fortement, puisqu'à chaque fois qu'elle leur demandait quelque chose, la réponse était automatiquement positive. À l'inverse de mes parents où quand je leur demande quelque chose ils y réfléchissent d'abord et ensuite prenne une décision qu'elle soit positive ou négative.
Je fis les présentation entre Ava et Skylar, qui avait par la suite sympathisé plus que ce que je ne l'aurais imaginée et nous nous dirigions vers cette immense maison, où la fête nous attendait. Mais le meilleur dans tous ça, c'est que j'étais avec ma meilleure amie de toujours et la fille qui est devenue une très bonne amie en à peine quelques jours. Que la fête commence !
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NDA: Hé ho hé ho ! Je suis de retour :)
Alors voilà ma mésaventure : j'écris sur une appli d'ipad et quand j'étais en train d'écrire l'appli s'est stoppé et a beugué. Sauuuf que je n'avais pas enregistrée... Alors j'ai du tout réecrire, voilà la raison de mon petit retard. ! Alors je suis désolée pour les fautes, je ne l'ai pas corrigée :)
Sinon j'espère que le chapitre vous as plu :) il n'est pas très très bien, c'est celui que j'aime le moins pour l'instant mais par contre j'ai adorée écrire les passages de la grand-mère !
Multimédia : Skylar (en photo)/ Vacation - G.R.L
Que pensez vous du chapitre ?
De Sisi ?
De Zayn ?
De la discussion entre Sisi/Tessa dans les cabines d'essayage ?
De Skylar ?
MERCI POUR TOUS VOS VOTES !!!!! ILYSM
ALLEZ FAIRE UN TOUR SUR MES TRADUCTIONS POUR CELLE QUI NE L'ONT PAS ENCORE FAIT SVP C'EST VRAIMENT IMPORTANT :D
Si je ne poste pas d'ici là je vous souhaite un JOYEUX NOEL 🎅🎄🎁 !! Et une BONNE ANNÉE 2015 🎉🎊
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Mog'z pour vous servir 💿📞
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