Chapitre 1 : Peser ses mots

[New life]

La première chose que je vis en me réveillant fut du blanc.

Uniquement, seulement du blanc.

Es-ce que je suis... mort ?

A peine eu-je le temps de penser cela qu'une voix étouffée me parvient :

-« P'tin, il est sérieux ? Il est juste en train de dormir ! »

La personne à qui la voix appartenait dut faire quelque chose, car une autre voix, plus hésitante, s'écria :

-« N-non, attend- ! »

Un poids s'écrasa aussitôt sur et je me redressai d'un coup par réflexe. Ma vision se dégagea.

J'étais maintenant assit sur le sol de ce qui semblais être une salle de classe. Sur mes genoux se trouvait un manuel de mathématique et mon oreiller, Mashumaro, sur lequel je me souvenais m'être endormi.

Quand aux voix, elles provenaient d'une fille aux cheveux rouge et d'un garçon aux cheveux bleu sombre qui se tenait en retrait.

-« Qu'es que-» dis-je avant de me faire couper par la file.

-« Qui es tu ?! Qu'es ce que tu nous veux ?! »

Son ton agressif fit sursauter le garçon qui recula de plus belle.

-« Hein ..? » fus à-peu-près tout ce que je réussis à articuler, agressé comme je l'étais par la file et par le réveil brutal.

-« On sait que c'est de ta faute ! C'est toi qui nous as enfermés ici ! »

Un « on » très solitaire apparemment, puisque le garçon échangea un regard perplexe avec moi.

En nous voyant aussi perdu, la fille persista pendant quelques secondes :

-« Ben si ! C'est ... lui ! ... Non ? »

Gêné, j'eus l'impression un instant que son ton baissait en même temps que sa confiance en elle. Néanmoins, un déclic me soutira de mes comparaisons :

-« La porte s'est ouverte ! » S'exclama le garçon.

-« Eh bien, je ne m'ATTENDAIS PAS à ce dénouement. » réagit la fille, tout trace de l'instant de doute dissipée.

Tandis qu'elle se dirigeait vers la porte, le garçon s'approcha et m'aida à me relever.

-Je ... Je m'appelle Koru Moroku.

-Yato Monoma. » Fis-je.

-« 'Utachi » lança la fille du fond de la « salle de classe » sans préciser si c'était son nom ou son prénom.

Je fourrais rapidement le manuel dans mon oreiller et suivit les deux autres.

La porte débouchait sur un couloir non-éclairé, sans compter les quelques lumières de sécurité. Il n'y avait pas de fenêtre mais pourtant les murs semblaient lisses et brillants.

Soudain, les murs s'allumèrent (?!).Paniquant, Utachi recula d'un coup, faisant chuter Koru derrière elle qui ne s'y attendait pas, et manqua de tomber sur lui.

Les murs, qui étaient en fait presque entièrement recouvert d'écrans, commencèrent à diffuser un message. Les écrans montraient des images floues et buguées et deux voix étrangement mécaniques retentir, tantôt trop fortes ou trop faibles pour être convenablement audible :

[-" Euh... Salut ? Salut-salut ?

- ... ça enregistre ...

- C'est le principe !

- ... c'est en direct ...

- C'est pas le principe ! Oh ! Comment ais-je pus faire une Telle Erreur ?

- ... tu t'es juste trompée de bouton ...

- SILENCE ! (Il y eu un blanc de quelques secondes puis les voix reprirent.) Quoi Qu'il En Soit! Mes chers étudiants et étudiantes ! Vous ! Êtes cordialement invités! A la Grande Cérémonie d'Ouverture ! Rendez-vous au gymnase !

- ... tu n'as pas dit où est le- "]

L'enregistrement s'arrêta là et les écrans redevinrent noirs. Koru se releva tant bien que mal tandis qu'Utachi nous pointais un panneau au dessus d'une porte au fond du couloir. Sur le panneau était inscrit «gymnase/grande salle, salon <-». La porte en elle-même portait une plaquette en métal indiquant «loge». Que venait faire un salon dans une école (si s'en était vraiment une)?

Nous suivîmes la flèche pour arriver dans une grande pièce au plafond haut, probablement la «grande salle» ou le «salon» en question. Il y avait des tables et des canapés dans un coin. Une autre partie de la pièce était entièrement végétalisé. Enfin un gigantesque écran de cinéma et un projecteur étaient installés contre le plus grand mur.

Tout au fond de cette salle immense se trouvaient des portes doubles qui semblais ridiculement petites par rapport à la salle dans son ensemble . De loin, c'était a peine si on arrivais à les distinguer car elles étaient située dans un trou du mur proche des parois végétalisées .

Comme Utachi avait déjà filé vers le projecteur, Koru sur les talons, il me sembla que j'étais le seul à avoir remarqué la porte (ou le seul à m'en soucier, c'est au choix) . Je me dirigea donc vers cette dernière .

Un écriteau de métal étais accroché à la poignée par un fil : «gymnase/grande salle ». Tiens donc, cette salle hors norme n'était pas assez grande pour se faire appeler «grande salle » à elle tout seule ? Si c'était le cas, j'avais du mal à imaginer la pièce suivante... en faite, non, c'est plutôt une façon de parler. Je pensais déjà à la superficie que devais occuper un lieu pareil. Et s'était très, très grand .

- «Hey, j'ai trouvé le gymnase ! »

Ma voix raisonna étrangement.

Koru se retourna le premier et vint à coté de moi, regardant la poignée avec un mélange de peur et de curiosité mal dissimulés dans les yeux . Utachi, quant a elle, mis quelques instant a remarqué que Koru n'était plus à coté d'elle. Elle le chercha des yeux et, quand elle le vit à près de moi, se retourna pour jeter un dernier coup d'œil au projecteur avec une pointe de regret, puis nous rejoint.

J'ouvris la porte, le cœur battant .

_________________________

To

Be

continued ...

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Eohx hwdlw hq wudlq gh ghvvlqhu, pdlv lo d sltxh gx qhc.

(05/01/2020)

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