DRK Volume 2 : Chapitre 1 [Complet]
Danganronpa Kirigiri Volume 2
Chapitre 1 - Vie quotidienne.
Dans un restaurant, le soir de noël, un homme et une femme qui avait réservé prirent place sur des sièges prêt des fenêtres et profitèrent de leur dîner. La vue de la ville était presque impossible à voir, et peut importe comment je me tordais le cou, je ne pouvais rien voir de satisfaisant. Alors que je sautillais dans le hall, je fus tirer ver les rambardes extérieur, et pu voir le paysage dehors. Celle qui m'avait tiré jusque là était Kyoko Kirigiri. Elle me regarda avec des yeux froid, comme pour me dire de me tenir.
"Merci de votre patience, venez par ici"
Guidé par le serveur, Kirigiri et moi nous dirigeâmes vers le fond du hall. Sur la route, je croisa le chemin d'énormes arbres. Le premier arbre, qui venait apparemment de l'étranger, était illuminait par différente décoration, guirlandes et étoiles. Bien qu'il ne pouvait pas battre les lumières de la ville. Nous arrivâmes dans une grande salle privé. Une vieille bougie était posé au centre d'une table couverte d'une nappe blanche, un feu allumé juste à côté. Il y avait trois serviette et trois couverts déjà préparé pour nous. La vue était fabuleuse. Sans attendre, je me précipita à la fenêtre et regardais les lumières de la ville, qui était un peu froide la nuit. Après m'être reprise, j'hésita un moment avant de me tourner vers Kirigiri derrière moi. Elle me regarda avec un visage troublé et se rapprocha aussi de la fenêtre. Baissant la tête vers les lumières qui illuminait ces joues de rouge.
"Hey, n'est ce pas merveilleux ?" demandai-je. Kirigiri ne me répondit pas, hochant seulement la tête. "Parle moi avec de mots."
"Merveilleux" dit une voix entrant dans la salle privé. C'était Suisei. "Désolé de vous avoir fait attendre, mesdemoiselles. Il semblerait mon cadeau de noël vous plaisent"
"C'est une vue de la ville ?" Je me sentit un peu honteuse de m'être fait appâté comme ça et m'éloigna de la fenêtre. Suisei tira une chaise, et je m'y assis. Je gardais la tête baissé. Je ne connaissais rien à l'étiquette de ces endroits. Par contre, Kirigiri semblait être à l'aise avec ça. Quand Suisei tira sa chaise, je fus surprise par la femme qu'était Kyoko Kirigiri, très élégante. Durant une situation difficile ou autre elle pouvait semblait froide et difficile à approcher, mais était charmante en dehors. Peut-être était-ce lier au fait qu'elle est vécu dans une famille de détective. Suisei prit soudainement son chapeau de père noël pour le mettre sur la tête de Kirigiri. Je ne pu le faire remarquer à Kirigiri car j'étais assise en face d'elle, et Kirigiri ne semblait pas en être dérangé. C'était aussi extrêmement mignon.
"Je suis vraiment heureux de pouvoir manger avec deux magnifiques jeunes femmes la nuit de noël." Il s'assit finalement à la table, sa main supportant son menton. Je pouvais sentir son regard sur moi. C'était assez étrange.
"Qu'est ce qu'il y a ?" frissonnais-je
Suisei avait un visage net, que seul un model pourrait avoir. Comme partenaire pour noël, ça pourrait être pire.
"94,77,181." dit soudainement Suisei. Qu'était-ce ces drôles de nombres ? "Le prix de tes chaussures, tes lunettes et ton manteau."
"Pourquoi connais-tu le prix de tout ça ?"
Le visage qu'il fit ensuite pouvait être qualifier de taquin. " Il y a plusieurs façon de juger une personne. Mais connaitre la valeur des vêtements d'un personne est une façon efficace de le faire. Connaitre la valeur des chose et la façon la plus rapide de voir leur essences" dit Suisei, continuant ensuite"Par exemple, tu es fière de tes jambes. Le montant que tu dépense pour tes chaussures est le plus élever. Le fait que tu porte sans doute des chaussures différente pour chaque sport le montre aussi. Tu dois avoir choisit le chemin de détective naturellement. Je suppose que tu veux être détective depuis tes 11 ans."
"Wow,ok... je comprend."
"Essaye de tendre les mains et d'entourer la ville". Je ne fis rien, ne sachant que dire.
Suisei fit un grand geste de la main vers la fenêtre.
"114 euros. C'est le prix de cette vue. La facture d'électricité du bâtiment peut-être compté dans les milliers. C'est juste un résumé. L'essence des choses peut aussi être magnifique." Suisei me fit un clin d'œil. "La créature appelé détective peut-être difficile à comprendre."
Suisei était un détective de classe double zéro. Un nombre DSC avec un zéro est assez rare. Il est qualifié surtout dans les cas concernant des meurtres. Il est vraiment un détective extraordinaire. Atteindre le niveau 110 était difficile est long, mais atteindre le niveau d'un double zéro pouvait prendre toutes une carrière, même plus de 20 ans. L'homme nommé Suisei est déjà double zéro à 37 ans, un vrai exploit. C'est un honneur que seul les plus grand peuvent avoir.
"Bien, parlons affaires en mangeant" Suisei fit sonner une mini cloche. Un serveur s'approcha alors, et versa du vin rouge dans son verre. Il y avait deux autre serveurs derrière lui, comme si il servait un roi. Ils nous donnèrent un menu des boissons. Je pris du jus d'orange - un choix simple. Et Kirigiri prit du café.
"Je veux faire un toast à la célébration de noël, pas d'inquiétude, un toast n'est pas la fin mais que le début des célébrations". Il but ensuite une gorgé de son vin.
Les serveurs commencèrent à se bouger. Normalement, dans l'ordre français, la nourriture vient dans un ordre précis, mais les plats était délivrés tous en même temps, un par un, et seulement en face de lui.
"10 heures, 28 minutes et 49 secondes." Suisei sortit encore des chiffres." C'est le nombres d'heures, de minutes et de secondes qui se sont écoulé depuis que j'ai ouvert cette enveloppe contenant le duel noir. Je l'ai reçu cet après-midi, rendant plus facile la règle des 168 heures après l'ouverture. Je l'ai ouvert après m'être assuré que ce n'était rien de suspect. Perdre ou gagner est déterminé dans ce cas." Dit Suisei avec une expression sévère. Mais le repas ne s'arrêta pas. En vérité, la nourriture avait déjà disparu de son plat. Au même moment, des plats était déposé devant moi et Kirigiri. Si nous devions suivre le rythme de Suisei, alors les plats vont bientôt disparaître. Combien de fois était-il venu ici ?
"Il n'y rien d'autre à dire appart "pas de chance", des collègues ne savent même pas ce qu'est le Duel Noir. Non, la majorité n'en sait strictement rien."
"Bien sur, nous le savons."
Moi et Kirigiri l'avons bien vu.
"Le Duel noir est un jeu organiser par une grande organisation nommé le Catharsis des victimes. Il est dit que c'est un duel entre le détectives et le criminel, le détective doit résoudre le meurtre commis par le criminel dans une limite de temps. Le catharsis des victimes n'est pas une organisation charitable, contrairement à ce que peut faire penser le nom. Il approchent un potentiel criminel est le séduise avec tous les moyens possibles. Ils semblent se limiter au personne voulant se venger de quelque chose ou quelqu'un. En gros il utilise quelqu'un près à tuer pour avoir leur revanche. Le détective ennemi est choisit parmi la bibliothèque des détectives. Un peu près 6 500 détectives y sont enregistrés, et les informations sont assez accessibles. Le catharsis des victime semble choisir un détective en fonction de la difficulté du challenge. Dans ce cas, il doivent se fier au numéro DSC des détectives. Plus le rang est haut, moins il y a de détective, le plus probable est qu'il y est un autre Duel noir."
Suisei souleva la fourchette sur la table, je m'essuya la bouche avec une serviette, la roula et la mis de côté. Un des serveurs l'attrapa sans bouger. Suisei fit de l'espace sur son plat déjà vide, et posa deux doigts sur la table. Il me regarda moi et Kirigiri à tours de rôle.
"J'ai lu l'affaire que vous avez résolu dans les dossiers, c'est une bonne introduction au catharsis."
L'observatoire Sirius était juste une introduction ?
"Même si je me rappelais toujours de ce jours, je me sentais désespéré. Mais la prochaine fois ça ne sera pas le cas. Au vus du contenu du challenge, c'est bien un "Duel Noir". J'ai gagné beaucoup en comprenant le but de ce jeu. C'est si spirituel que ça en est troublant. C'est une forme de divertissement. Les spectateurs seront sans doute content de le voir."
"Les spectateurs ?"
"Oh, tu ne savais pas ? Le Duel noir est présenté comme un show. L'audience aime profiter du spectacle en mangeant et en buvant. Il on même de mini-événements. C'est un show en live. C'est juste ce que c'est...Oh, ça me rappelle le criminel du dernier cas me l'a appris. Le catharsis des victimes n'organise pas seulement les jeux, ça offre aussi à l'audience des spectacles."
"C'est vraiment incroyable...mais quel genre de personne regarde le Duel noir ?
"Je ne sais pas. Mais sans doute des gens avec beaucoup d'argent. Il n'y a aucun doute. Pour participer dans une telle chose, ils doivent payer le plus possible. On peut comparer ça au duel dans les arènes de Rome. Des gens payait chère pour voir du sang et des gens s'entre-tuer. Il veulent du drama. Bien sur, je ne pense pas que j'aimerai voir ça moi même, des gens se faire tuer aussi brutalement, très peu pour moi. Au fait, pourquoi êtes vous après le catharsis des victimes ?" demanda Suisei
"On ne peux pas laisser une telle organisation dans la nature ! " dis-je d'un cri venant du cœur.
"Un grand sens de la justice uh ?" sourit Suisei. Il se tourna ensuite vers Kirigiri "Et pour toi ?"
Kirigiri hésita un moment "Je n'y est pas vraiment réfléchi." Je pu sentir ses pieds bouger en face de moi. Je la poussa légèrement.
"Tu es chanceuse d'avoir pu déjouer l'un des plans du catharsis des victimes."
"Je veux juste être reconnu comme une détective."
"Ton but principal est de monter en rang ? Une chose aussi risible ?"
"C'est frustrant" une réponse surprenante. Elle me regardait froidement.
"Ce n'est pas bien de cacher ses émotions derrière un visage de pierre tu sais ? Alors essaye juste de faire face à cette organisation ! N'est ce pas un travail de détective ?" dis-je.
"Si grande sœur Yui veux que je l'aide, alors je le ferais."
"Tu es une enfant !"
Je me mâcha la lèvre inférieur pour contrôler ma frustration.
"N'as tu pas un propre avis ? Es-tu juste une poupée qu'on peut contrôler comme bon nous semble ?"
Kirigiri me fusilla du regard. Je devenais de plus en plus en colère.
"Je me demande si vous êtes détectives juste pour vous même." Kirigiri me coupa avant qque je ne puisse continuer.
"ça pourrait être le cas, mais au moins nous faisons un effort pour découvrir la vérité." Je me releva subitement. Cela me fit soudainement penser à mon enfance, et surtout à ma sœur. Après mon cri, un son fit écho dans la salle. Je regarda la source du son : Suisei tenait une mini trompette. Mes oreilles commencèrent à sonnait. Nous nous comportions toute deux comme des enfants. Même si de mon point de vue, elle était bien pire. Il balança ensuite la trompette avec un rire amer, un serveur la rattrapant sans problème.
"Un détective n'est rien sans une idéologie. J'imagine que tu en a une au moins." dit Suisei.
Moi et Kirigiri nous regardâmes un moment.
"Désolé de m'être emballer" dis-je en me rasseyant, le visage rougit d'embarra. Kirigiri resta silencieuse, la visage stoïque.
"Bien, revenons à notre histoire." dit-il " De ce que je sais, le dernier Duel noir, a fait disparaître un double zéro. Il ne semble pas y avoir de but précis"
"Un double zéro ? Sans vrai but ?"
"Le détective qui m'en a parlé est toujours disparu, donc peut-être connaissait-il le vrai but du catharsis des victime,ou..."
"Je ne pense pas qu'il s'est vraiment un but"
"Quand est t'il de toi, Yui ? Tu désigne le catharsis des victime comme diabolique."
"N'est ce pas naturel ? Ils tuent des personnes innocente."
"Mais les deux partie sont souvent des criminels, tu devrai le savoir si tu as déjà participé à un Duel Noir." me challenge Suisei " Ils essayent de se venger de quelqu'un qui les a fait souffrir par le passé, souvent d'un crime."
"La vie a aussi retiré aux criminels leur bon sens" challenge aussi Kirigiri. "Ils ont décidé de ce venger des gens qui leur on volé."
"Dans ce monde, il y a des gens qui vive leur vie normale sans être jugé pour les fautes qu'ils ont commise, tandis que d'autre vive une vie misérable dans les bas fond de la société. C'est tout bonnement injuste. Ne pense tu pas que leur comportement est normal?"
"Je peux comprendre ce sentiment...Mais c'est toujours inacceptable de se tourner vers la violence, et j'admets que je veux aussi prendre ma revanche sur quelqu'un. Mais je n'ai aucune raison de me tourner vers la violence."
"Ma famille a était tuer dans le passé par un homme malade, qui était aussi un détective. Il n'y a que la différence de statue pour séparé la justice du mal. Pour plusieurs personnes, les Duel Noir sont des soulagements, une guerre sainte. Certaines personne pense que les challengers sont récompensé du mal par un autre mal."
"Mais le catharsis des victime est t'il seulement diabolique ? Est-ce leur seul but ?"
"Même si il y en avait un autre...Quand tu es déterminé à tuer des gens, et que tu choisis ce chemin je pense que tu doit-être punit, peut importe le contexte."
"Tu es vraiment quelqu'un avec un fort sens de justice." rit doucement Suisei. "Mais si le fer est tordu, il est très difficile de revenir en arrière une fois que c'est fait, une enfant comme toi peut se révélé être la plus grande menace."
"Une menace..." pas surprenant qu'il pense ça.
"Ne laisse pas tes sentiments entravé ton jugement grande sœur Yui." Eh bien, je ne trouvais rien d'autre à répondre.
Pour un détective professionnel ou pour Kirigiri, cacher ses émotions et ne pas apporter ses idées personnelle dans le métier est très facile. Je pense aussi que c'est nécessaire. Cependant, il n'y avait aucune raison de laisser le Catharsis des Victime comme ça.
"Peut importe les circonstances,je pense pas que ce soit le moment de changer mon avis sur une organisation comme ça." je tendis légèrement le cou "Peut importe le contexte ou le désespoir, un humain normal doit se contrôler."
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"Etant un détective, je n'ai rien d'un humain normal" rit Suisei. "Résoudre un mystère par sois même est plus amusant, pas vrai ?"
C'était attendu d'un double Zéro. Il avait vraiment confiance en son expérience.
"Pense tu vraiment que je peux pardonné des criminels ? Je ne suis pas si naïf." dit-il.
"Pardon d'avoir douté de toi...Y a t'il autre chose que nous savons du catharsis des victimes ?"
"Je ne connais rien d'autre, mais j'ai entendu une autre histoire sur le président, d'un seul détective qui avait été victime d'un Duel Noir."
"Un seul ?"
"On l'appelle le cerveau, un homme...Enfin, il pourrait être une femme. Son identité est entouré d'un voile de mystère. Un jour il a trouvé la première victime du Catharsis des victimes, il y a un peut moins de 10 ans."
"Est-ce le président de l'organisation ?"
"Si on pouvait révélé l'identité du président , on serait capable de charger le Catharsis des Victime comme une organisation criminel. La seule chose qu'on a c'est une silhouette humaine. "
Qui pourrait être le président ? Peut-il être un ancien détective ?" dit abruptement Kirigiri.
Suisei souleva un sourcils, posant son coude sur la table pour supporter son menton.
"Pourquoi pense tu ça ?"
"Les cibles des Duel Noir doivent organiser un crime impossible à résoudre et deviennent le coupable d'un faux incident. En fait, ça veut dire que l'organisation est capable de couvrir le le vrai coupable d'une affaire et le garder pour un futur jeu. Seul un détective de haute classe pourrait faire ça."
"C'est vrai, tu as totalement raison" admirais-je.
"Cependant, si c'est un détective de haute classe qui pourrait trouver le vrai criminel très facilement, il peut survivre leur petite aventure. Tans que le rang est assez haut, par exemple..." dit Kirigiri "Le rang triple zéro de la bibliothèque des détectives compté quatre personne dans le passé, mais un d'eux à disparu des registres, peut-être tuer par le catharsis des victimes."
"Cela peut être une considération a prendre dans l'identité du président de l'organisation" applaudit Suisei. " Je vais passer les explications, le temps c'est l'argent. Kirigiri Kyoko, tu semble capable de me suivre facilement. "
"Donc, quel détective a été rayer des registres ?" demanda Kirigiri
"Malheureusement, je ne sais pas." répondit Suisei, étendant ses bras "Quand je me suis enregistré dans la bibliothèque des détectives, il n'y avait rien qui pouvait désigner son identité, comme la plupart des triples zéro. Tout ce qu'on sais, c'est qu'il est humain. Il était sans doute un des premiers détectives dans la bibliothèque. Si quelqu'un sait quelque chose, ça doit être un détectives qui s'occupe des affaires du sexe. De ce que je sais, un des fondateurs était dans ce domaine."
"En parlant des fondateurs, j'ai entendu dire que le grand-père de Kirigiri est l'un d'eux. On ne dirait pas qu'il est enregistré. Mais...Je pense peux-être trop." dis-je
Je regardais du coin de l'œil les réactions de Kirigiri, mais elle n'avait pas l'air perturbé.
"Si tu es capable de spéculé aussi loin, pourquoi personne ne peux le trouver ?"
Suisei prit un couteau et une fourchette et leva ses bras en l'air.
"C'est par ce que tout n'est que spéculation. Si l'un des anciens triples zéros se révélait être le président, ça serait un choc."
"Pourquoi ?" demandais-je
"Il y a une différence entre le temps, l'argent ou le talent. C'est la différence entre nous et les Triples Zéros. Si ils se révèlent être des criminels, ça aura un grand impact sur le reste d'entre nous et nos réputations. Ce n'est pas une blague- c'est un fait - Ce n'est pas un problème facilement contournable. C'est une indéniable défaite"
Pour moi être un double zéro était déjà être au dessus des nuages, alors si quelqu'un avec beaucoup de fierté comme Suisei dit ça...Peut-être devrais-je au moins reconnaître que je voulais me batte contre beaucoup plus fort que moi.
"Il n'y a qu'un seul moyen de se rapprocher du Catharsis des Victimes." dit Suisei." C'est de capturer le challenger, le meurtrier. Il est en contact direct et reçoit des informations privés. Mais encore, il faut connaitre l'identité du meurtrier. Mais si on y arrive, ça serais un grand pas. Vous comprenez ?"
"Bien sur !" m'exclamais-je. Je me sentais bien. "Je ne laisserais pas un criminel gagner."
"C'est un mantra puissant." Suisei se leva de sa chaise et regarda sa montre.
"Quoi ? Tu compte partir ?"
"Nous sommes en train de manger, mais le temps s'écoule. Et le temps c'est de l'argent. Je paye de mon temps pour avoir de l'argent." dit Suisei en faisant un signe au serveur. "Bien, même si c'est une confirmation, c'est un Duel noir. Etes vous sur de vouloir venir ?"
Je répondis immédiatement : "Oui." dis-je."Je pense."
NDT : Pour voir traduction, aller ua chapitre final du volume 1.
Il semblerait qu'il soit le détective demander.
Je me sentais un peu dépassé quand mes yeux rencontrèrent ceux de Kirigiri. Cette fois, la personne avait accumulé plusieurs armes et tours. Il pouvait achetait cela à l'organisation, le prix étant marqué sur la lettre.
Plus le prix et la difficulté est élevé, plus le détective sera de haut rang.
"Je vais vous dire les choses les plus importantes d'abord." dit Suisei, prenant le sac qu'un serveur lui tendait. Il remit la lettre à l'intérieur et le referma.
"Dans un Duel Noir, il y a une règle qui dit que le criminel ne peut pas tuer le détective chargé d'enquêter. C'est par ce qu'il n'y a pas de jeu quand le détective est absent. Le détective est toujours demandé grâce à une lettre. Si tu n'est pas le détective, tu n'es qu'un compagnon secondaire. Donc il se pourrait que le coupable soit une des victimes, même si elle est morte. Vous pourriez mourir" Sa voix retentit soudain.
"Moi et les autres, si on y pense, sommes en train de sauter dans le piège du criminel. Il se pourrait effectivement, que si nous nous appliquons dans tout ça, vous pourrez pas en ressortir indemne."
"Je..pense que ça ira."
"Je vais rester honnête." dit calmement Kirigiri, se faisant assez petite.
"Pour que le criminel puisse gagner, il faut que le tuer se venge de son ennemie et tenir 168 heure sans se faire découvrir par le détective. Si tu gagne le "Duel Noir." Tu gagne le montant d'argent dépensé pour le jeu. Pour un criminel voulant refaire sa vie, c'est une bonne motivation." dit-il. "Il peut tout mettre de côté, tout son passé, et avoir une vie normale si il le souhaite. Par contre, si le détective arrive à le découvrir, il devront remboursé l'argent qu'il on dépensé pour le jeu. Si il ne peut pas payer avec de l'argent, il devra payer de sa vie. En bref, c'est un jeu de vie ou de mort pour notre ennemi. Pour rester en vie, il va tout faire pour ne pas se faire prendre. Je ne vais pas être battu. Je suis devenu détective pour répondre au appel à l'aide. Si tu veux amener justice en tans que détective, tu dois mettre ta vie de côté. C'est le but d'un détective." Il était devenu une machine détective, pas effrayé de la mort.Il était à un autre niveau. "J'ai étais inculqué les valeurs des détectives depuis mon enfance, mais je sais que ce n'est pas le cas pour chaque détective. Les Duel noir ne se déroule pas toujours dans des endroits clos. Cependant, comme cela limite les mouvements des détectives et fait reculer la police, ces endroits sont souvent choisit. L'hôtel Norman, qui a été choisit pour ce jeu, est un vieux hôtel abandonné dans les montagnes. Cela sera très loin de la ville. Nous ne pouvons pas nous permettre de négligé les préparations."
Suisei regarda sa montre une fois de plus, leva sa main et fit ses au-revoir.
"Je vais devoir partir." Suisei commença à partir, quand il se retourna soudainement, se rappelant de quelque chose. "Oops, confirmons les horaires avant ça, je partirais pour l'hôtel Norman après demain, il y a quelque chose que je dois absolument faire demain. Je partirai vers 7 heures du matin, et avec le transport j'arriverai sans doute vers 10 heures du matin. C'est ok pour vous ? Ce n'est qu'un jour mais..."
"N'y a t'il pas une limite de temps ?"
"Avec ma vitesse, on ne devrait pas être ne retard, pas de problème."
"Prions pour notre victoire !"
Suisei se dirigea alors vers la sortie de la salle privée, avant de dévier vers les fenêtres. Il ouvrit l'une d'elle. Un vent fort s'engouffra dans la salle. Suisei passa ses jambes de l'autre côté de la fenêtre. "Bonne chance !" Il pointa son pouce vers lui et sauta de la fenêtre.
"Monsieur Nanamura !" je me leva rapidement de ma chaise et me précipita vers le fenêtre encore ouverte. Je le vu alors descendre doucement vers la ville illuminé, un parachute déployé. Le grand parachute bleu ciel rajoutait quelque chose à la beauté de la ville.Les détectives de haut rang était-ils tous comme ça ? Je resta figé comme ça un moment, regardant l'homme descendre lentement. Un bruit de couverts me fit revenir à mes sens. Un serveur vint fermer la fenêtre, bloquant le vent.
"S'il vous plait, continuons ce repas normalement, même si vous êtes en colère, le jour J n'est que après demain.
"Yui" dit Kirigiri. "Cela pourrait-être notre dernier noël."
"Ne dis pas de telle chose ! Bien sur que nous ne serons pas tuées aussi facilement ! Noua aurons encore de multiple noël !"
Et je te protégerais. Je ne pu faire sortir ces mots de ma gorge. Je ne pouvais que superposer l'éventuelle mort de Kirigiri à celle de ma petite sœur...A cause de ça, je ne voulais même pas y penser. Je n'avais pas vraiment confiance en Suisei. De plus, si je me laissais emprisonner dans l'illusion de ma petite sœur, cela pourrait être embêtant pour l'enquête. Je me força à lâché un "Je ferai de mon mieux pour le Duel Noir."
"J'imagine que je n'ai pas le choix si je veux monter en rang."
C'est toujours la voix de ma petite sœur...
"Hey, Yui" Kirigiri avait l'air jeune, mais sa voix faisait très adulte." Nous devons survivre le Duel Noir, peut importe ce qu'il se passa là-bas."
Un serveur m' approcha, et me donna quelque chose qui ressemblait à un fin cahier. En l'ouvrant, je découvrais la facture du dîner. Alors Monsieur Suisei Nanamura, pas l'argent pour payer ? Le serveur penche la tête en souriant pour me rappeler sa présence. Mais j'ai seulement 90 euros sur moi. Que pouvons nous faire ? Je chuchota à Kirigiri :
"Ce foutu détective ! Fut ses sorties et entrés spectaculaire il a de l'argent, mais aime bien le gardé !"
"Garde ton calme grande sœur Yui" me répondit doucement Kirigiri. Elle sortit alors une carte de son porte-feuille. "Puis-je payer d'un coup ?"
"Certainement" Après avoir tout réglé,le serveur fit une courbette et nous laissa tranquille.
Une fois le dîner finit, nous sortîmes du bâtiment. Même en s'éloignant le plus possible, il était impossible de ne pas le voir. Des lumières détruisant presque les rétines émanant puissamment de celui-ci. J'avais l'impression d'être dans un paradis sous l'océan, marchant avec Kirigiri. Les lumières de noël était réconfortante, une rangée de sapin de noël éclairant le visage des passants.
"Eh bien, maintenant que nous sommes-là...Je peux te raccompagner chez toi..." dis-je. Kirigiri resta silencieusement un moment, écoutant les bruits de la nuit. Elle se retourna et commença à s'en aller toutes seule.
"Pas la peine, il est trop tard de toute façon. Je t'enverrai un message."
"Mais, seul à cette heure la..."
Kirigiri pencha la tête et me dis par dessus son épaule : "Peut-être si c'était un pays étrangers, mais il n'y a rien de menaçant sur les route de ce pays."
"Mais, si un homme est attiré par les petites lolitas comme toi...il pourrait par exemple faire...ça !"
J'essaya de l'attaquer par derrière, pour attraper son cou. Au moment d'après, elle avait disparu. Elle réapparut derrière moi et me mis le bras derrière le dos.
"Tu vois ? Je peux me défendre toute seule." Elle me relâcha le bras.
"Fais quand même attention, si un homme veut vraiment t'attaquer, tu ne sera sans doute pas de taille."
"Bien sur que si."
"Tu a pris des cours de self-défense ?"
"Je n'y vais plus maintenant." dis Kirigiri en regardant l'horloge de la rue.
"Rentrons ensemble de toute façon, je veux parler un peu plus avec toi. C'est assez ennuyeux, seul."
Kirigiri fronça les sourcils, créant une ride sur son front. Elle continua de marcher sans me regarder. Je marcha à côté d'elle.
"On peut continuer de parler au sujet de..."
"Quoi, mes cours de self-défense ?"
"Non, concernant le président du Catharsis des Victimes.."
"Qu'est ce qu'il y a "
"C'est un ancien détective, et un des fondateurs de la bibliothèque des détectives...ça ne pourrait pas être ton grand-père ?"
"C'est très dramatique, mais non, ce n'est pas lui."
"Comment peux tu le savoir ?" demandais-je.
"Mon grand-père n'a jamais été enregistré dans la bibliothèque. Il me l'a dit avant. Il n'est jamais devenu un triple zéro, il n'est pas enregistré, il n'a donc pas pu être effacer."
Mais est ce que son grand-père disait vrai ?
"Est tu sur qu'il ne te ment pas ? Un grand-père ne dirait jamais à sa petite-fille qui est le président d'une telle organisation..."
"Mon grand-père est très fière d'être un Kirigiri, plus que n'importe qui d'autre dans ma famille...Il ne s'abaisserai jamais à être rangé dans des cases tels que les rangs de la bibliothèque."
"Juste de la fierté ? " opposais-je. Je n'ai jamais entendu parler de sa famille. Elle venait bien d'une famille de détective, pas de doute quand on voyais ces capacités à seulement 13 ans. Peut-être vient-elle vraiment d'une grande famille de détective et que ce sang lui coule dans les veines, mais je n'ai vu aucun autre détective réagir au nom 'Kirigiri'. Même Suisei, qui été un double zéro.
"Je sais à quoi tu pense. Les Kirigiri sont de très bon détective, mais nous ne voulons pas être connu. Nous vivons dans l'ombre. Donc les détectives ordinaire ne nous connaisse pas. C'es pour ça que mon grand-père ne s'est pas enregistré dans la bibliothèque, pour protéger la fierté des Kirigiri il ne faut pas parler de nous."
"C'est un histoire incroyable...Mais pourquoi Kyoko t'es tu enregistré dans la bibliothèque ? N'est-ce pas à l'encontre des principes de ta famille ? Selon ton grand-père du moins."
"Premièrement, mon grand-père vit techniquement à l'étrangers. Il ne combat donc pas le crime d'ici. C'est impossible pour lui d'être le président d'une petite organisation localisé seulement au Japon."
"C'est vrai qu'il est d'un autre niveau...Désolé d'avoir douté de ton grand-père, Kirigiri. Même des adultes combattent des crimes comme ça anonymement, ignorant l'avis du publique et du gouvernement. Mais peut-être connait-il le président du Catharsis des Victimes ? Je veux dire, il était le 'président' de la bibliothèque."
"Je me le demande. Mais je ne peux rien y faire."
"Peut-être que si tu dis ton nom, un officieux le reconnaîtra. Peut-être est-ce plus facile de t'y infiltrer discrètement."
"Même, que fais-je après ça ? Comment éliminé le président d'une telle organisation ?" Kirigiri avait l'air troublée, elle avait rapproché ses doigts de son visage, comme pour les réchauffer avec son souffle.
"Peut importe ! Tout finis par être découvert ! On peut-mettre ça de côté pour le moment."
"Il est important d'arrêter les Duel noir, non ?"
"Oui, mais être tout le temps en train de réfléchir à des théories du complot feront pire que mieux. Pour le moment, nous devrions mettre l'affaire du président de côté. Essayons de nettoyer ce qui l'y a devant nous."
"C'est vrai. Nous avons déjà bien avancé. Le Duel noir de Nanamura Suisei a déjà commencé depuis 12 heures. Nous devons rester calme. Nous réfléchirons au comment et qui après avoir arrêté le criminel du Duel Noir...Si nous sortons vivante de l'hôtel en tout cas."
Nous continuâmes de marcher, l'esprit embrumé de question. Kirigiri se stoppa soudainement.
"Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?"
"Nous somme arrivé."
Je leva la tête pour voir une énorme maison traditionnelle, avec une énorme porte. Je ferma difficilement ma bouche. Les lampadaires continuait le long de la colline. Les barrières blanche s'étendait très loin.
Cette partie a été corrigé par Floflosera :
Il y avait encore des maisons comme ça ? En tous cas, c'était la plus grande maison traditionnelle que je n'avais jamais vu. Je regardais Kirigiri, pleine de jalousie. Oui, elle était définitivement une 'lady'.
"Mon couvre-feu est déjà passé." dit Kirigiri "Heureusement que tu n'es pas un homme, même détective, il aurait été en colère."
Kirigiri semblait un peu mal à l'aise.
"Si tu as un couvre-feu, tu aurais du me le dire, nous serions parties plus tôt." dis-je.
"C'est parce que je parlais avec toi que je suis en retard." me répondit Kirigiri, les yeux froids.
"Oui, c'est parce que j'ai trop parlé, désolé. Mais je devais absolument être sûr de ce que nous avons discuté."
"Si tu le dis."
Kirigiri s'avança jusqu'au grand portail avant de s'arrêter. Le portail était en bois, et je ne pus que m'imaginer les échardes qu'on pouvait attraper en le touchant. C'était tout de même assez chaleureux, mais il n'y avait aucun écriteau, juste un interphone.
"Tu ne rentre pas ?"
Les arbres massifs plantés de l'autre côté ne me permettaient pas de voir derrière le portail. On pouvait difficilement voir la magestueuse résidence, mais il était impossible de voir une présence humaine. Pour quelqu'un ne connaissant pas l'endroit, la résidence était un total mystère.
"Vis-tu avec ton grand-père ou toute seule ?"
"Ça dépend, mais il y a 3 servantes, une personne est toujours là."
"Des servantes ? Es-tu vraiment réel ?"
Comme l'école où nous allions était remplie de jeunes filles, cela n'était pas difficile d'entendre que certaines familles engagaient des servantes pour ne pas laisser leur fille seule. L'une de ces familles devait être celle de Kyoko. Elle n'avait ni son père, ni sa mère. Je n'avais pas les détails, donc je ne comprenais pas bien la situation, mais je comprenais sans mal que je ne devrais pas poser plus de questions.
"Au fait, tu n'as pas vécu à l'étranger un moment ?"
"Si, avec mon grand père. J'y suis rester 5 ans. Puis j'ai du revenir à cette école, comme j'y étais déjà inscrite." dit Kirigiri "Ça devait bien arriver à un moment ou un autre. Il y a un petit portail qui permet d'entrer facilement."
"La vie que je mène est bien différente de la tienne."
"Vraiment ?" me répondit stoïquement Kirigiri.
Nous marchâmes le long de la barrière pendant un moment, jusqu'à ce que Kirigiri pointe un endroit spécifique. Il y avait un petit portail permettant de rentrer plus facilement. Elle sortit la clé de sa poche, l'inséra et tourna. Le portail s'ouvrit facilement, mais se referma juste après.
"Veux-tu que je parle à ton grand-père?"
"Oui, ça serais d'une grande aide." s'exclama Kirigiri.
"Donc que dois-je faire ?" demandais-je.
"Attends ici, je vais appeler grand-père."
"Ok, j'attends."
"Je reviendrai bientôt."
"Oh, attend une minute !"
"Quoi ?"
"Ça ne serait pas mieux si tu retirais ce chapeau de ta tête." répondis-je en pointant le bonnet de père noël sur sa tête. Elle le poussa légèrement. Je le regardai tomber à mes pieds.
"Qu'est ce que c'est ?"
"Tu ne l'avais pas remarqué ?!" Je récupérai le bonnet et encourageai Kirigiri. "Eh, tu ferais mieux d'y aller."
"Oh, ouais." Kirigiri se dirigea vers la porte de la maison. Une fois Kirigiri hors de vue, je mis mes mains dans mes poches et m'appuyai sur la barrière. C'est inhabituel pour Kirigiri de paniquer. Peut-être que son grand-père était flippant. Ou alors, elle aime vraiment son grand-père. Ça devait être ça. Pour elle qui n'avait pas de parents, ça devait être difficile. Je levai la tête vers le ciel, regardant les lampadaires, soudainement, de petites paillettes blanches commencèrent à tomber du ciel. Un noël blanc ? Le soir de noël je suis souvent seule, me demandant ce que je ferai l'année prochaine, et mon anxiété me submerge. Mais cette année, j'ai rencontré une fille nommée Kirigiri Kyoko. Sa présence m'a vraiment aidée. Je n'ai plus ce sentiment de solitude et de vide. Nous sommes aussi toutes deux détectives. Sera t'elle encore là l'année prochaine ? J'imaginais notre futur : deux détectives toujours ensemble. Je ne voulais pas d'un futur sombre. Mais n'était-ce pas le destin d'un détective ?
"Grande sœur, grande sœur !" j'entendis un voix. Je vus que le grand portail était ouvert. Je me retournai pour voir Kirigiri, me regardant avec inquiétude.
"Où est ton grand-père ?"
Je m'éloignai des barrières blanches en refaisant le bouton de mon manteau. Je m'approchai de Kirigiri en regardant derrière elle, mais il n'y avait personne.
"Tu es l'homme qui veut séduire ma Kyoko !"
La voix venait d'au dessus de ma tête. Un vieil homme portant un grand manteau était sur le mur. Je ne le remarquais que maintenant ? Je fis un pas en arrière avant d'être de nouveau tiré vers l'avant, mise au sol. Peu de temps avant, je contemplais tranquillement le ciel. C'était perturbant de voir un vieil homme sauter d'un mur aussi haut. La canne du vieil homme me retenait au sol. Était-il vraiment aussi fort ?! Il la souleva pour essayer de me frapper la tête.
"Attend, ce n'est pas elle ! C'est une femme !"
"Quoi ?"
Il éloigna sa canne, me releva, et m'agrippa un sein.
"Qu'est-ce que vous faites !" criais-je, dégageant la main de l'homme. Je m'éloignai d'un bond.
"C'est grand sœur Yui, la détective qui va à la même école que moi."
"Oh, c'est vrai ?" dit-il en grattant ses cheveux blanc. "Désolé, j'avais entendu que Kyoko allait manger avec un garçon, excuse moi pour le quiproquo !"
Malgré ces cheveux blancs, il avait l'air assez jeune. Ces cheveux étaient brillants, ses rides discrètes, il se tenait bien droit et ses yeux étaient brillants de vie. Il avait une canne dans sa main droite, mais ses jambes ne semblaient pas faibles. Peut-être était-ce une sorte d'arme pour lui.
"Je suis content de savoir que Kyoko a su se faire une amie. Est-ce toi qui avait téléphoné ?" dit-il avec un sourire. Il avait l'air d'une autre personne avec ce sourire doux plaqué au visage.
"Je suis désolé d'avoir retardé Kyoko et de l'avoir faite ratée son couvre-feu. Elle ne semblait pas familière à la vie d'ici, et je voulais être sûre qu'elle ne se fasse pas blesser."
Kirigiri était à demi-cachée derrière le dos de son grand-père. Elle semblait plus à l'aise que d'habitude.
"Nous avons parlé de l'incident toutes les deux, et ça à pris beaucoup de temps...Je ne savais pas qu'il y avait un couvre-feu."
"Tans pis pour le couvre-feu ! Si ça implique une affaire détective, je laisserais Kyoko faire ce qu'elle veut. Pour la famille Kirigiri, les affaires détectives sont très importantes et passent avant tout. Même la mort ne dévie pas notre but. Allons-y."
Était-ce ce qu'enseignait le grand-père de Kirigiri ? ça expliquait beaucoup de chose...
"J'espère vraiment que Kyoko deviendra une grande détective."
"C'est vrai ?"
"Bien sûr !"
"Je ferais de mon mieux." répondit Kirigiri.
"Bonne fille." dit le grand père en caressant la tête de Kirigiri.
Je me sentais un peu mal à l'aise devant la scène, mais je ne pouvais m'empêcher de trouver ça mignon.
"Euh, à partir demain nous devrons résoudre l'affaire d'un Duel Noir, donc elle devra dormir autre part...Donc...donnez vous la permission ?" demandais-je.
"Bien sûr !"
Et bien, c'était facile...Mais envoyer sa petite fille sans hésitation dans une telle affaire...Il ne semblait pas avoir peur de la mort de ses proches. En savait-il beaucoup sur les Duels Noirs ? Le grand-père Kirigiri avait du entendre parler du Catharsis des victimes grâce à Kyoko, au moins un peu. Il en savait peut-être même plus que nous. Un aussi grand détective, qui est aussi fondateur de la bibliothèque des détectives en sait forcement plus. J'hésitais un long moment, ne sachant si je devais lui demander ou pas. L'homme reparla :
"Eh bien, nous devrions renter, vous aussi Yui. Il fait froid cette nuit."
Était-ce impoli ?
"C'était un plaisir de vous rencontrez."
Je baissais lentement ma tête, réfléchissant toujours.
"Puis-je vous demandez autre cho-..."
Il n'y avait plus de vieil homme devant moi. Je regardais aux alentours, mais rien... nul part. Il avait disparu. Complètement disparu.
"Grand sœur Yui, tu devrais peut-être rentrer chez toi..." dit Kirigiri, près du portail.
Je ne l'avais pas remarqué, mais j'étais fatiguée. La tension et mon souffle lourd disparurent, et je pus sentir la fatigue s'abattre sur mes épaules.
"Je suis désolé de t'avoir dérangé Yui."
"C'est bon, je laisserais un vieil homme toucher ma poitrine si c'est pour toi." dis-je en retirant la poussière de mon manteau. "Mais je ne savais pas que ton grand-père était aussi... centré sur ton éducation."
"Hey, Yui ?"
"Oui ?"
"Ce qu'as dit mon grand-père plus tôt, comme quoi le travail détective était plus important que la mort d'un membre de la famille... Ne penses tu pas que c'est strict ?"
"Eh bien, je trouve ça plus étrange que strict. Mais j'imagine que c'est l'avis de ta famille sur les détectives..."
"Non, c'est différent. Pour ma famille le travail est vraiment plus important que la mort d'un membre de la famille. Ce n'est pas une suggestion, c'est une obligation."
"Ok... Je pense que ça peut-être beau ? Ça veut dire que tu es très fière d'être un détective."
"Ne penses tu pas que c'est anormal ?" continua Kirigiri.
Elle avait tellement de fierté dans son travail de détective que j'avais du mal à la voir douter de ça. Mais pourtant... Il semblait qu'elle en avait belle et bien.
"Qu'est-ce que tu en penses toi ?"
"Je ne pense pas que ce soit anormal. Je pense... Je pense que c'est une bonne mentalité" dit Kirigiri. Je pensais un moment à dire qu'elle n'était pas obligée de continuer, mais elle ouvrit la bouche avant moi. "Mais je me force à penser ainsi, je vis comme une vraie détective, car je n'ai pas envie de me sentir vide."
Pour elle, sa vie tournait complètement autour du travail de détective. Mais ce n'était pas le bon chemin.
"Tant que je suis là, tu ne sera ni seule, ni vide." Je la pris dans mes bras.
"Je veux que ça reste comme ça." dit Kirigiri, me regardant.
"Bien sûr ! Tu es la plus cool et pure détective que je connaisse ! Faisons de notre mieux ensemble ! Demain et pour le plus longtemps possible."
"Ouais." Me séparant de Kirigiri, je posai ma main sur le portail. Je lui jetai un dernier regard avant de courir vers les dortoirs, la neige m'accompagnant. Mon couvre-feu était d'ailleurs passé depuis bien longtemps ! Mais c'était plutôt agréable d'être capable de briser le couvre-feu. Les dortoirs étaient surveillés, je passai donc discrètement par une fenêtre.
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