Chapitre 16 : Fantôme du succès

Hiroko-san se met à déblatérer sans fin des arguments insensés pour s'innocenter, allant même jusqu'à contredire ce qui a déjà été établi. Plus de doute, c'est bien elle et je vais la faire avouer !

Neutralisation théorique, Commencez !

«Comment ? Comment oses-tu m'accuser ? As-tu la moindre idée de qui je suis ? Je ne ferai jamais une chose aussi basse !

Pourquoi j'aurai tué cette médecin ou toi d'ailleurs ? Ce n'était que du hasard, du hasard ! De même pour les attaques !

D'ailleurs, qu'est ce qui te dit que c'est moi qui t'ai attaquée ?! Hein, tu veux juste te débarrasser de moi c'est ça ? Tu es jalouse du succès de la grande Hiroko Poe, rien de plus !

Pourquoi tu penses que je suis celle qui a attaqué cette fille et toi hein ?!»

Mettez dans l'ordre :

"La" "témoignage" "de" "veille"

Réponse : "Témoignage de la veille"

C'en est fini !

«Hier.

- Huh ?

- Hier matin, quand je suis allée vous voir. Vous auriez dû entendre le bruit de quelqu'un qui part précipitamment d'une chambre, ou qui y rentre pas vrai ?

- J-je… je suppose…

- Sauf que vous m'avez dis n'avoir rien entendu. Pourtant, je peux dire que celui qui m'a attaquée n'a pas été des plus discrets, et quand bien même les chambres seraient insonorisées…

- Ce qu'elles ne sont pas, foi de Monokuma !

- Vous auriez dû entendre quelque chose, mais ce n'était pas le cas. Enfin, plutôt vous m'avez dis n'avoir rien entendu pour ne pas paraître suspecte aujourd'hui, car vous aviez déjà décidé de ce plan !

- Ça ne sont que des suppositions ! Tu n'as pas de preuves, absolument aucunes !

- En avez-vous pour me prouver le contraire ? Je vous en prie, je serai ravie de ne pas me tromper et tous nous tuer. Mais pour ça j'ai besoin de preuves également.»

Le silence reste dans le tribunal alors que l'écrivaine au chignon défait regarde un à un chacun des gens présents ici. Puis, après quelques secondes qui paraissent des minutes entières, le rire de Bôkyaku-san retenti.

«Ah, on dirait que le coupable est coincé !

- Je… ne vous autorise pas à m'appeler ainsi !

- Oh ? Dommage, la coupable.» l'air amusé malsain dans ses yeux me met incroyablement mal à l'aise, son sourire en coin est presque carnassier «Mais oui, c'était tellement évident j'ai cru que j'allais m'endormir. Mais au final c'était pas trop mal, j'ai cru que vous alliez prendre quelques heures de plus !

- Je ne suis pas coupable !

- Ah ? Dans ce cas, tu peux expliquer le couteau et la barre de fer que j'ai trouvé dans ta chambre ?»

Le visage déjà pâle de Hiroko-san devient encore plus blanc à ses mots. Cependant, quelque chose me dérange. Depuis quand savait-il pour ces objets ? Pourquoi n'en parler que maintenant, et quand a-t-il pu les chercher ?

«O-où…?

- Dans un tiroir de ton bureau, tu devrais le savoir ! Je suis allé y jeter un œil après l'interrogatoire de Masayoshi, et j'ai trouvé ces trucs. Tu aurais pu mieux les cacher franchement.

- Donc… on a le coupable…?»

Je repose mes yeux sur elle. Hiroko-san fixe le sol, les dents serrées, suant à grosses gouttes, elle paraît tellement différente de la jeune femme soignée que nous avons rencontré.

«Je suppose que oui. Si vous le permettez, je vais faire un rapide résumé de cette affaire...»

Climax, commencez !

Acte 1

Tout à commencé la veille du meurtre. Le coupable était chargé de surveiller le couloir des dortoirs cette nuit, mais ce que nous ne savions pas c'est qu'il avait prévu de tuer quelqu'un dès maintenant. Sans doute motivé par le mobile de Monokuma.

Ainsi, sans doute aux alentours de minuit, le tueur est allé dans ma chambre sans prévoir que je ne dormirai pas. En le voyant, je me suis échappée mais il a réussi à me blesse avant que je ne trouve refuge dans ma salle de bain. Il est resté un long moment à poignarder ma porte avant de partir. Je suis ensuite allée dans la chambre de Heelu Gakui, notre victime, pour soigner ma blessure peu profonde au bras.

Acte 2

Avant la sonnerie de l'horaire de jour, Gakui-san est partie de sa chambre en passant devant le coupable, permettant à ce dernier de pouvoir être sûr que la médecin partait chaque nuit hors de sa chambre. Le tueur a donc décidé d'attendre de pouvoir aller tuer Gakui-san quand elle serait isolée, et l'occasion s'est présentée la nuit suivante.

Acte 3

Vers 3h du matin, Wakeshima-san s'est endormi, laissant à notre coupable l'occasion de tuer sa cible. Il a récupéré un couteau et une barre de fer dans ses affaires et est parti pour l'infirmerie en remarquant cependant que Wakeshima-san a un sommeil léger, le décidant à se dépêcher.

Dans l'infirmerie, Gakui-san dormait certainement pour ne pas avoir entendu s'approcher le coupable qui la tua d'un violent à l'arrière de la tête. Le coupable laissa couler un peu de sang sur le bureau cependant, avant de faire tomber Gakui-san au sol et la trainer vers le centre de celle-ci.

Acte 4

Maintenant que sa victime était morte, le coupable a commencé à la blesser pour faire croire à une bagarre avant de mettre le bazar dans l'infirmerie. Cependant, dans sa hâte, il n'a pas prit soin de blesser le dos de la médecin et a laissé une trace de sa main sur le bureau avec le sang qui était dessus.

En retournant au dortoir, il a certainement marché sur le pied de Wakeshima-san avant de rentrer dans sa chambre comme si ne rien n'était.

Le coupable de ce meurtre n'est nulle autre que Hiroko Poe, la romancière d'horreur ultime !

Un léger murmure parcourt le tribunal alors que je finis mon résumé, Hiroko-san toujours les yeux rivés au sol. Avec un rire, Monokuma récupère notre attention et nous demande de voter.

Nous voyons à l'unanimité pour l'écrivaine d'horreur qui reste là, les dents et mains serrées. Puis, elle finit par relever la tête, un air fier de nouveau sur ses traits alors que la musique signifiant un résultat exact retentit.

«Bravo. Il semblerait que je n'ai pas été assez forte pour cette fois.

- Pourquoi avoir fait ça ? Même si ce que tu as fais disparaissait…

- Est-ce que tu as la moindre idée de ce que j'ai pu faire pour avoir mon ultime ?!» sa voix monte d'un ton alors que Yamada-san sursaute «J'ai sacrifié des mois à écrire et uniquement écrire ! Mes livres sont ce qui me définissent, sans eux je ne suis rien ! Il était hors de question qu'ils disparaissent de ce monde !

- … je peux comprendre ça. Si mes mangas étaient là seule chose qui me permettait d'avoir l'impression de survivre, j'aurai sans doute craqué aussi… Peut-être.

- Exactement. Vous tous ici, sans vos ultimes vous n'êtes rien, comme moi ! C'est bien normal que je souhaites le garder, même si ça veut dire tuer une petite gamine pour ça. Mais j'ai échoué, et je n'ai plus le choix.

- Attends, tu vas vraiment te laisser faire ?!

- Tu es vraiment aussi idiot ou tu le fais exprès ? J'ai perdu et nous savons que nous ne pouvons échapper aux règles de cet ours. Alors, Monokuma…

- Compris ! Bien, bien, j'ai préparé une exécution très spéciale pour Hiroko Poe comme elle se fait appeler, l'ultime romancière d'horreur !»

Le visage de la tueuse reste calme, fier alors que Monokuma appuie sur le bouton de sa mort et qu'elle est projetée vers sa fin précipitée.

Les lumières s'éteignent soudainement autour de nous, sauf un seul projecteur éclairant la jeune femme qui se retrouve amenée dans une pièce annexe à cause d'un collier surgit de nul part.

Elle se redresse alors que la salle révèle plusieurs silhouettes sans visages passer à côté d'elle sans lui porter attention, ignorant totalement sa présence. Et elle a beau aller vers eux, les secouer, ils restent à la regarder sans la voir.

Avec un air horrifié sur son visage, elle hurle mais rien ne sort de sa bouche, le silence total. Puis, alors qu'elle retourne vers le centre de la pièce, elle s'effondre avec les larmes aux yeux en regardant ses mains, mains devenant peu à peu invisibles. L'horreur sur son visage devint encore plus grande quand elle ouvre la bouche en un cri muet et que les larmes coulent.

Derrière elle se forme une ombre noire qui la recouvre avant que l'invisibilité ne recouvre son cou. Puis, quand l'ombre disparaît, il ne reste que le corps lourd et sans vie d'Hiroko-san, un air terrifié immortalisé sur son visage qui continue de devenir invisble jusqu'à ne plus être, la laissant disparaître dans les ténèbres…

Le rire de Monokuma est la seule chose que je peux entendre après l'exécution. Je mords ma lèvre alors que peu à peu nous reprenons nos esprits.

Je me tourne en première vers l'ascenseur, refusant de participer à une conversation futile sur notre condition ici. Nous sommes prisonniers jusqu'à ce que quelqu'un ne puisse arriver. Mais combien vont encore mourir avant que ça ne soit le cas ?

Je l'ignore, mais je le saurais bien rapidement de toute manière.

***

Hellow !! Enfin fini ce tribunal, aaaaah !

On va rentrer dans le Chapitre 2, très bientôt.

Je vais commencer à écrire les FTEs de Heelu et Hiroko dans un livre à part, que je publierai plus tard. J'ai fais un calcul, faire les 5 FTEs des 15 élèves feront 75 chapitres.

En parlant de Heelu et Hiroko d'ailleurs.

Heelu : On est là ! La miss voulait pas me regarder et faisait que fixer ses mains avant de me remarquer.

Ouais, j'ai été un peu pute là

Hiroko : Un peu ? Vous vous êtes servie de ma peur pour mon exécution je vous rappelle.

C'est ce que tu fais dans tes bouquins, tu te sers de la peur de tes personnages aussi donc bon ¯\_(ツ)_/¯

Hiroko : *soupir agacé* Enfin, je suppose que je n'ai d'autre choix que de regarder.

D'ailleurs, on m'a dit que le passage ici du mode purement romanesque à un peu théâtral était perturbant. J'aimerai savoir si vous préférez que je reste sur du purement romanesque par la suite ou si je continue de cette manière ?

PS : Normalement, il y aurait eu une illustration de l'exécution d'Hiroko mais je vais être honnête : J'ai eu une flemme incroyable. Je la rajouterai plus tard, sans doute après mon Bac de Français.

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