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Je ne saurais dire ce que je ressens alors que je me retrouve allongé sur le lit aux draps ébène. Son aura, son allure, tout chez lui me montre la dureté de ce qui m'attends depuis que j'ai accepté son offre. Enfin, dois-je dire cela ainsi, ou bien, devrais-je arrêter de me voiler la face en acceptant que moi aussi j'en ai follement envie. J'ai envie de tout. J'ai envie de coucher avec lui, j'ai envie de hurler et qu'on m'entende dans tout le château, j'ai envie de le voir aussi bestiale que la dernière fois et surtout, j'ai envie d'y parvenir. Certes, à tout casser, ça ne fait que trois mois que nous nous côtoyons, surtout si j'omets le fait qu'on puisse se connaître depuis plus longtemps que ça, à cause de mes rêves, mais j'en ai vraiment envie. Est-ce après mes découvertes ou après avoir entendu les histoires de Zagreus que cette envie se fait plus forte ? Dans tout les cas : Jungkook viens à moi !
_ ... S'il te plaît.
Son visage autrefois baissé et proche de mon entrejambe, il me regarde, me laissant le plaisir de voir la nouvelle couleur de ses yeux. Sa main soulève ma jambe droite tandis que son nez se pose à l'intérieur de ma cuisse avant de remonter jusqu'à mon genoux. Ses yeux clos et son sourire en disent long sur ce qu'il pense et ce qu'il ressent.
_ Tu sens tellement bon...
Réitérant son geste, je me sens mis à nu alors qu'il ne fait que me faire frémir par dessus mes vêtements.
Il remonte jusqu'à moi, ancrant ses yeux violet dans les miens. A cela, je remarque ses pupilles fendre son iris en deux alors que je constate la nouvelle apparence de son ombre qui, aussi impressionnante soit elle, me surplomb de toute sa grandeur. Grandissant à vu d'oeil alors qu'elle peint le mur et le plafond de la chambre, des cornes et une queue courbée et à l'extrémité pointu, la représente.
C'est comme la dernière fois.
_ Tu as pu avoir toutes les informations que tu voulais ?
_ Oui... Dis-je en chuchotant.
_ Est-ce suffisant ?
_ Ça l'est et bien plus que tu ne le crois, mon index retrace la veine qui pulse dans son cou avant de se poser sur ses lèvres.
Seul son sourire me répond avant que ses lèvres se posent violemment sur les miennes. Le voilà mon baiser !
M'embrassant avec une fougue qui m'est connu et extrêmement enivrante, mon corps ne répond plus. Je me laisse emporter dans les limbes du plaisir non sans précipiter les caresses que j'essaye de lui faire. L'une de ses mains attrape ma mâchoire tandis que l'autre marque ma cuisse toujours revêtu de mon vêtement. Mais la pression y est. Cette sensation de mis à nu remplis mon coeur d'un sentiment d'appartenance bien trop sensuel et presque interdit que ma respiration devient de plus en plus anarchique. Mon corps, lui, pris de spasme plus ou moins incontrôlable, me démontre la puissance de ses actes. Ses lèvres, ses mains et son ombre qui, j'ai l'impression, prend part à ma délicieuse torture, me rendent fou au point de devoir contrôler la chaleur qui stagne dans mon bas ventre.
_ N'est-ce pas trop tôt pour toi ?
J'ouvre mes yeux tout en essayant de retrouver une bonne respiration , et le regarde non sans surprise.
_ T-tu penses ?
_ Non, il ricane avant de défaire ma chemise.
_ Alors... Pourquoi me l'avoir demandé ?
D'un mouvement de main, je me retrouve sur le ventre, son torse contre mon dos et sa bouche près de mon oreille. Frémissant devant ce contact, je soupire alors qu'il renchérit d'une voix amusée.
_ Je voulais tester ce qu'on appelle l'hésitation chez les humains... M'embrassant le dessous d'oreille, il ajoute : je penses avoir oublier le temps d'un instant, la véracité de tes envies.
_ Tu en doutais ?
_ Bien-sûr que non, me retrouvant nu, un frisson me parcours avant de ressentir la chaleur de sa peau contre la mienne. Chaton, toi et moi sommes aussi fusionnels que deux âmes jumelles...–
_ Arrête d'être aussi poète, dis-je en ricanant.
Riant à son tour, une étrange et douce atmosphère se répand dans toute la pièce , apaisant aussi bien mon coeur que ma folie sexuelle. Cependant, un geste de sa part et la flemme qui commençait à s'estomper reprit de plus belle, et prête à me brûler vif. Le ressentant à son tour alors que son côté bestiale prend possession de son être, je lui dit, ma tête au creux de l'oreiller.
_ ... Le diable... Laisse-moi le voir.
Aussitôt dit qu'une sensation bien trop brûlante pour être oublié me parvient, me paralysant jusqu'à mon âme. Son rire m'attire vers l'obscurité la plus totale tandis que ses grognement m'empoisonne.
Et ce que je vois me donne la réponse à toute mes questions. Son visage, son sourire diabolique, son ombre gigantesque et la fournaise qui m'envahit, tout m'est excitant. Dois-je le supplier pour souffrir plus qu'en ce moment ? Ou dois-je laisser mon corps le retranscrire ? Dans tout les cas, j'en veux plus. Faites qu'il ne se retienne pas et que mes rêves redeviennent réalité.
_ Tes désirs sont des ordres, ma Reine.
C'est ça, montre-moi qui tu es.
†
(Deux jours plus tard)
Allongé sur le lit, je regarde les dégâts de ces deux jours. Dans un sens, je me remercie de ma stupidité car les dégâts sont tellement immense que si c'était mon appartement, je me serais effondré. L'état de la chambre est catastrophique. Le peu de tissu qui la complétait est en lambeaux et ne parlons pas du mobilier. Je crois que dans ce débarras, seul le lit est reste en vie même si je me demande comment ça se fait. Mais ce qui me surprend le plus c'est la trace présente sur le mur. J'ai l'impression que mon corps a laissé une marque bien trop représentative pour se poser des questions sur notre activité. J'en aurais presque honte si je ne savais pas qu'on m'avait entendu dans tout le château.
Par contre, pouvons-nous parler de l'état de mon corps. Je ne sens plus rien et encore moins le bas de mon dos. A croire que j'ai été trimballer de part et d'autre comme l'est une poupée de chiffon. Loin de là l'idée qu'à donné mon corps entre ses mains mais ça y ressemble. Mais je ne regrette rien. Pas même les litres de semence recouvrant les quatre coins de la pièce.
_ C'est charmant, tu ne trouve pas ?
Tournant la tête vers lui, je le vois regarder la marque de mon corps sur le mur. Riant devant son air scrutateur tel un artiste devant son oeuvre, il ajoute :
_ Et si je la laissais et marquais ton nom au-dessus, qu'est-ce que tu en dis ?
_ Ne dis pas n'importe quoi.
Malgré le fait qu'aucune honte envahit mon corps, les rougeurs peignent mon visage alors que la scène se déroule devant mes yeux tel un film. J'apporte difficilement mes mains sur mon visage, cachant mes yeux alors que je le sens s'approcher de moi tel un félin.
_ Tu es timide pour quelqu'un qui a empêché les démons de dormir.
Mon coeur bat à la chamade à ses paroles plus que véridique. Pourquoi doit-il être sans tact après ce genre de moment. De plus, et même si rien ne peut m'atteindre puisque j'en suis pleinement conscient, le fait de le savoir et de l'entendre me donne un étrange sentiment. A croire que je vais devoir faire face aux nombreux regards pervers de tout ce beaux monde.
Desserrant mes doigts, je le regarde et remarque que ses yeux sont d'un rouge bien trop clair pour que ce soit normal. Le remarquant certainement en vu de mon insistance et de mon silence, il s'approche de moi et m'embrasse chastement. Ses lèvres telles une plume passant tendrement sur les miennes, je soupire d'aise.
_ Tu devrais te reposer, je m'occupe du reste.
Et étrangement, mes paupières se ferment après ses paroles dites dans un doux murmure.
Sorry pour sa petiiiiiiite taille
Voilà !!
💋
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