PDV Alec

    Il est 20h passées quand je quitte le cabinet d'avocat de mon père. Je suis éreinté par ma journée et ne rêve que d'une chose, du calme. Quinze jours plus tôt, mon père, Robert Lightwood a insisté pour que je fasse un stage d'été dans son cabinet, arguant que ça ferait une ligne de plus sur mon CV et que ça serait une bonne chose pour la poursuite de mes études. Et c'est contraint et forcé que j'ai accepté, étant incapable de tenir tête à mon paternel. Les journées consistent à se noyer sous des piles de papiers à trier et classer, à se perdre dans des textes de loi, ou encore à assister à des procès durant des heures sans possibilité de bouger, bref l'enfer sur terre. Durant toutes ces journées de travail, je ne rêve que d'une chose, profiter de mes vacances, perfectionner mon tir à l'arc, me promener sur la plage au lever du soleil ou dans Central Park au crépuscule. Je pense également beaucoup à Magnus, je n'ai pas eu l'occasion de le revoir depuis la soirée chez Taki's, il y a de ça plus de deux semaines. Lors des SMS que nous avons échangé, il m'a appris qu'il a également beaucoup à faire en ce moment avec son projet de danse, ne lui laissant que peu de temps pour autre chose.

    Mes pas me mènent jusqu'à Central Park, j'enlève ma veste de costume, ainsi que ma cravate que je fourre dans une de mes poches, je défais quelques boutons de ma chemise et en retrousse les manches sur mes bras. Je m'installe sur un banc au bord du lac, les bras en croix appuyés sur le dossier du banc, allonge mes jambes croisées devant moi, et rejette la tête en arrière pour profiter des derniers rayons du soleil sur ma peau. Le crépuscule est en train de tomber peu à peu, une douce brise vient caresser mon visage, me faisant soupirer d'aise. La journée a été étouffante et la fraîcheur de la nuit me fait un bien fou. Je me laisse envahir par le calme du parc et le bruit de l'air dans les feuilles au dessus de moi, et mon esprit vagabonde une fois de plus vers Magnus. Derrière mes paupières closes, je peux voir clairement les traits fins de son visage, la beauté de ses yeux d'ambre dans les-quels j'aime tant me plonger, son sourire quand il me regarde, j'entends sa voix qui à chaque fois fait battre mon cœur un peu plus vite.

    — Bonsoir Alexander.    

    Je n'ose ouvrir les yeux, ai-je bien entendu sa voix ou mes oreilles m'ont-elles joué un mauvais tour? J'inspire doucement pour me calmer et j'ouvre enfin les yeux. Il se tient devant moi, une main glissée dans la poche de son pantalon, et ses yeux d'ambre m'observent avec intensité. L'ai-je fait apparaître comme par magie par la force de mon esprit? Est-il un mirage? Suis-je en train d'halluciner? De rêver? Parce que si c'est un rêve, je ne veux me réveiller pour rien au monde...

    — Mag's?

    Un sourire étire ses lèvres et il vient s'asseoir à côté de moi. Son dos effleure ma main qui repose sur le dossier du banc. Non je ne rêve pas, Magnus est bien là assis sur ce banc avec moi et il est encore plus beau que dans mon souvenir, tellement que j'en ai le souffle coupé. Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits.

    — Qu'est-ce que tu fais ici si tard?

    Un rire s'échappe de ses lèvres.

    — Je pourrais te retourner la question, mais au vu de ta tenue, tu sors sûrement de ton travail au cabinet de ton père, et tu es venu profiter du coucher de soleil et te ressourcer dans le calme de Central Park... Je me trompe?

    — Touché! fais-je le faisant rire à nouveau. Mais tu n'as pas répondu à ma question.

    — Je tournais en rond dans ma salle de danse depuis plusieurs heures sans parvenir à obtenir quelque chose de correct, alors pour éviter une crise de nerfs, j'ai décidé de venir me promener... Mais j'avoue que je ne pensais pas faire une aussi agréable rencontre, achève t'il en me souriant derechef.

    — Tu travailles sur quoi en ce moment? Toujours ton projet de danse pour Juilliard?

    — Oui j'essaie de développer une chorégraphie, c'est mon projet d'été, mais je ne comprends pas pourquoi, rien ne va comme je le voudrais...

    Devant son désarroi, je ne peux m'empêcher de lui prendre la main et de la presser avec douceur. Ce contact fait courir un agréable frisson le long de mon bras, ou bien est-ce la brise fraîche de la nuit?

    — Hey, ça va aller, tu es un super danseur, je suis sûr que tu y arriveras. Je t'aiderais si tu veux...

    Je m'interromps brusquement en le voyant relever la tête et me dévisager intensément.

    — Ex... Excuses-moi, bien-sûr que tu n'as pas besoin de mon aide, qu'est-ce que je pourrais t'apporter, je n'y connais rien... dis-je à toute vitesse.

    Je m'apprête à retirer ma main de la sienne, mais ses doigts agrippent les miens, m'en empêchant.

    — Alexander, peu importe que tu sois un expert de la danse ou non, tu pourrais apporter un regard neuf sur mon travail, je serais ravi que tu m'apportes ton aide, dit-il avec ferveur en plongeant son regard dans le mien. Tu pourrais venir chez moi demain, enfin si tu es libre?

    — Ou... Oui, je suis en week-end... Je viendrais... murmuré-je en rougissant.

    Il me gratifie d'un sourire étincelant qui fait rater un battement à mon coeur.

    — Merci Alexander. Mh... au fait tu as mangé? Je connais un super petit restaurant à deux pas d'ici, je t'invite!

    Sa bonne humeur me fait sourire, et j'accepte sa proposition, d'autant que je meurs de faim, n'ayant mangé qu'un pauvre sandwich sec pour le déjeuner.

    Il me guide jusqu'à un petit restaurant italien coincé dans une ruelle. L'endroit ne paye pas de mine, mais une fois à l'intérieur, je découvre une petite salle chaleureuse avec une décoration végétale. Le serveur nous accueille avec un sourire poli, nous guide vers une terrasse dissimulée au fond du restaurant, et nous installe à une table. Le petit patio n'accueille que quelques tables, et nous sommes les seuls. En son centre coule une petite fontaine, de petites guirlandes sont accrochées aux murs et aux arbres, diffusant une lumière tamisée et agréable. Au dessus de nous, les étoiles brillent, et une douce mélodie au piano nous enveloppe. Ce lieu est tout simplement magique. Qui aurait cru qu'un pareil écrin de sérénité puisse exister en plein coeur de New York? Je prends place face à Magnus et lui souris, des étoiles plein les yeux.

    — Ca te plaît? demande t'il en me rendant mon sourire.

    — Oui beaucoup, cet endroit est...

    — Magique? achève t'il faisant écho à mes pensées.

    — Oui... soufflé-je.

    — Je me doutais que ça te plairait, quand tu m'as dit que tu aimais les pizzas et les étoiles, j'ai immédiatement pensé à ce lieu.

    Mon coeur rate un nouveau battement et je rougis. Le serveur revient avec les cartes et nous demanda ce que l'on veut boire.

    — Deux bières triple s'il vous plaît, blonde de préférence, répond Magnus sans une once d'hésitation.

    Il s'en est souvenu. Les étoiles, la pizza italienne, la bière, tout ce que j'aime. Je jette un œil à ma carte et mon regard s'illumine en constatant qu'elle abrite exactement ma pizza préférée, la quattro formaggi avec de vrais fromages italiens, mozzarella, gorgonzola, parmesan, et ricotta, le mélange parfait selon moi. En fin de carte je découvre également qu'ils servent une île flottante maison. Rien ne peut être plus parfait, je suis dans un lieu enchanteur, sous les étoiles avec un homme exceptionnel et le menu s'annonce délicieux. Je lève les yeux vers lui, et le vois me sourire tendrement, mon pouls s'emballe et je suis sur qu'à ce rythme là, je vais finir par faire une attaque avant la fin de la soirée. Le serveur revient quelques instants plus tard avec nos bières et prend nos commandes, une quattro formaggi pour tout les deux.

    — A nous, fait Magnus en levant son verre.

    Je prends le mien et trinque avec lui avant d'avaler une gorgés du liquide doré, non sans quitter des yeux son regard ambré.

    — Alors Alexander, dis-moi comment se passe le stage dans le cabinet de ton père?

    Je fais une grimace.

    — Je... J'ai pas trop envie de parler de ça, si ça ne t'ennuie pas... Parles-moi plutôt de toi, je ne sais rien à ton sujet.

    Un léger rire s'échappe de ses lèvres.

    — Bien, par quoi commencer? Je suis né en Indonésie, mes parents et moi avons quitté ce pays pour les États-Unis quand j'avais trois ans. Ils ont recueilli mon frère Ragnor quand j'avais sept ans. Je suis très lié à lui, c'est à la fois mon frère, mon meilleur ami, mon confident, bref je l'aime beaucoup et je n'imagine pas ma vie sans lui. J'ai également une amie d'enfance, Catarina. Elle, moi et Ragnor avons fait les quatre cent coups ensemble dans notre jeunesse, j'espère pouvoir te les présenter un de ces jours.

    — Si leur compagnie est aussi agréable que la tienne, je signe immédiatement! dis-je le faisant légèrement rougir. Et quels sont tes passe temps? Tes passions?

    — Eh bien tu t'en doutes, j'aime la danse, je pourrais presque dire que je vis pour elle. Pas un jour ne se passe sans que je n'esquisse quelques pas. La musique a également une part très importante dans ma vie, à tel point que j'ai des enceintes portables dans chaque pièce de mon appartement, le silence m’angoisse. Je m'intéresse également à la mode, j'aime tout ce qui est coloré ou pailleté. J'aime les belles choses, ça peut être de l'art, un lieu, un son, une personne, peu importe, j'ai des yeux, et j'aime m'en servir pour voir ce que le monde a de plus beau à offrir. Je pratique également la méditation, et le yoga, ça m'aide à me recentrer, et à me calmer.

    Je bois littéralement ses paroles quand le serveur nous apporte notre repas. Je me penche au dessus de mon plat pour en humer le fumet qui s'en dégage, et en salive d'avance. Magnus me souhaite un bon appétit et je m'empresse de découper une part de pizza que je porte à ma bouche. La saveur de chaque fromage explose sur mes papilles, la sauce tomate est excellente, la pâte fine comme je l'aime, bref je suis en train de vivre un vrai orgasme culinaire!

    — Mh... C'est divin! soupiré-je les yeux fermés.

    — Je confirme! rit Magnus en engloutissant une nouvelle bouchée.

    Nous nous mettons tout deux à rire et la suite du repas de déroule dans la bonne humeur. Il me parle de son enfance avec Ragnor et Catarina, je lui parle de la mienne avec Jace et Isabelle. Nous dégustons une île flottante à tomber par terre, puis peu avant minuit, nous décidons de quitter le restaurant. Je raccompagne Magnus chez lui.

    — Merci pour cette soirée Mag's, c'était parfait, dis-je alors qu'il se tourne face à moi devant la porte de son appartement.

    — Merci à toi d'avoir embelli la mienne, Alexander.

    J'adore la façon dont il fait rouler les syllabes de mon prénom sur sa langue, j'en ai des frissons. Je plonge mon regard dans ses yeux d'ambre. J'aimerais tellement m'y perdre pour toujours... Mon dieu cet homme me fait un effet fou, sa façon de me regarder comme si j'étais la plus belle chose au monde, sa façon de me sourire comme si je lui apportais toute la joie dont il avait besoin. Depuis qu'il est entré dans ma vie, toutes mes certitudes ont volé en éclat, je me sens enfin moi même à son contact, comme s'il m'avait révélé à moi même, comme s'il avait réveillé le Alec qui était caché au plus profond de moi. Cela fait des années que je refoule mes sentiments, que je cache qui je suis réellement, non seulement à mes proches et à ma famille mais également à moi même... Mais avec Magnus, je ne peux être un autre, je ne veux pas être un autre. C'est comme s'il pouvait lire en moi et voir la vérité. J'avance vers lui, réduisant l'espace entre nous. Mes mains s'actionnent toutes seules et viennent se glisser sur sa nuque. Puis comme dans un rêve, un beau rêve, je franchis les derniers centimètres qui nous séparent pour venir délicatement déposer mes lèvres sur les siennes.

PDV Magnus

    Une explosion de bonheur retentit en moi alors qu'Alec m'embrasse. Je n'ose y croire, pourtant c'est réellement en train de se passer. Le plus bel homme de cette terre, la plus belle personne qu'il m'ait été donné de rencontrer est en train de m'embrasser. Mes mains glissent sur ses hanches, le tirant davantage vers moi, et mes lèvres se meuvent enfin contre les siennes, s'entrouvrant pour laisser accès à sa langue qui vient caresser timidement la mienne. Je le sens frissonner et l'entends gémir faiblement, puis sans cesser de m'embrasser, il me pousse contre la porte, me plaquant contre elle, son corps souple se pressant contre moi. Je sens le rythme effréné de son coeur contre mon torse, et il me semble que le mien bat tout aussi fort. Le souffle me manque, j'ai le vertige, mais en cet instant je m'en moque, rien d'autre ne compte qu'Alec, que ses lèvres sur les miennes, et son corps contre le mien, je veux rester pour toujours dans ses bras puissants qui m'étreignent avec une infinie douceur.

    Je perds la notion du temps, et quelques seconde, minutes, ou heures plus tard, il s'écarte doucement de moi et pose son front contre le mien, les yeux fermés et la respiration aussi haletante que la mienne. Nous restons quelques instants ainsi, sans parler, puis il finit par rouvrir les yeux et redressant la tête, il me regarde dans les yeux.

    — Le moins qu'on puisse dire, c'est que tu es un homme plein de surprises Alexander, murmuré-je en lui souriant.

    — Je... Désolé, c'est pas dans mes habitudes de faire ça, je sais pas ce qu'il m'a pris.

    — Moi je sais, tu t'es enfin permis d'être celui que tu es vraiment. Alexander, avec moi tu n'auras jamais à cacher cet être exceptionnel que tu caches aux yeux de tous. J'aime le Alec libre de faire ce que son coeur lui dicte, alors au moins quand tu es avec moi, sois toi-même, tu en as le droit.

    Je vois toutes sortes d'émotions passer dans son regard tandis qu'il m'écoute, à commencer par le soulagement, puis l'angoisse voile légèrement son regard cobalt.

    — Je... Tu... Tu pourrais garder ça pour toi? Ma soeur ne le sait pas et je...

    Je pose une main sur sa joue et la caresse doucement du pouce.

    — Cela va sans dire, je ne tiens pas à mourir dans d'atroces souffrances! dis-je avec un grand sourire.

    — C'est vrai que l'on prend de gros risques tout les deux avec cette histoire ! dit-il avec un rire franc.

    Il se penche vers moi et dépose un baiser volatile sur mes lèvres avant de se détacher de moi et de reculer d'un pas, tout en gardant ma main dans la sienne.

    — Merci Mag's, j'ai passé une soirée magique grâce à toi.

    — Moi aussi Alexander. Tu veux entrer boire un dernier verre? Je n'ai pas de bière, mais je fais de super cocktails! dis-je sur un ton plus léger.

    — C'est gentil, mais je vais rentrer, je suis éreinté, et puis mes parents risquent de s'inquiéter s'ils ne me voient pas rentrer.

    — Bien, soupiré-je, comme tu voudras. On se voit demain?

    — Bien-sûr, avec plaisir, on dit demain matin? J'apporte le petit déjeuner!

    — C'est d'accord, demain matin. susurré-je.

    Il me sourit, et vient déposer un nouveau baiser sur mes lèvres.

    — A demain Magnus.

    — A demain Alexander.

    Puis il tourne les talons et disparaît dans l'escalier. Je passe mon pouce sur ma lèvre inférieure encore imprégnée du goût d'Alec, en souriant comme un idiot avant de rentrer chez moi pour aller me coucher.

PDV Alec

    Je suis sur un petit nuage en quittant l'immeuble de Magnus. J'ai osé faire le premier pas, et bien que cela m'ait tout d'abord terrifié, j'ai adoré l'embrasser et le toucher. J'en rêvais depuis des jours, et cette soirée magique a débloqué quelque chose en moi. Il a raison, à son contact, je deviens un autre, je suis enfin celui que j'ai toujours été, et plus que jamais, j'avais envie d'être cette belle personne qu'il voit en moi. Je ne suis pas sûr de vouloir avouer à mes proches qu'en réalité j'aime les hommes, surtout à mes parents. Ils ne comprendraient pas, Jace et Isabelle en revanche le pourraient peut-être...

    N'ayant pas la force de marcher ni prendre le métro, je hèle un taxi. Le véhicule jaune s'immobilise devant moi, je m'affale sur la banquette arrière et donne l'adresse au chauffeur. Tandis que la voiture se met en route, je caresse mes lèvres du bout des doigts, j'ai encore l'impression de sentir Magnus me rendre mon baiser, et il me manque déjà... Par l'ange! Cet homme m'a complètement ensorcelé! Avec un sourire, je sors mon téléphone et lui envoie un message:

Alec: Encore merci pour cette soirée magique, j'espère en revivre d'autres très vite...

    Sa réponse ne se fait pas attendre:

Magnus: Je t'en prie Alexander, passer du temps avec toi est devenu ma nouvelle activité favorite! D'ailleurs tu aurais dû me demander, je t'aurais raccompagné en voiture plutôt que de prendre un taxi.🙄 Et oui, je t'ai vu monter dans un taxi après avoir quitté mon immeuble!☺

    Je souris et lève les yeux au ciel.

Alec: Hep hep hep à moi la galanterie ce soir si tu veux bien, tu m'as déjà raccompagné l'autre soir. Et puis depuis quand tu me surveilles?🧐

Magnus: Dommage, on aurait pu passer un peu plus de temps ensemble... Et je dirais plutôt que je veille sur toi. Maintenant que je t'ai, je compte bien te garder!😏

Alec: Monsieur Bane, je vous trouve bien possessif, sachez que je suis un être vivant doté de sentiments et non l'une de vos possessions! 

Magnus: Mon ange si tu savais, tu es infiniment plus que ça. 

Alec: Au fait moi aussi j'aime passer du temps avec toi. Promis la prochaine fois je te laisse me raccompagner.

Magnus: Ou alors tu pourrais passer la nuit chez moi... J'ai un lit très confortable...
 

    Je souris comme un idiot en lisant son dernier message, tout en me sentant rougir. Mon dieu même par message interposé Magnus est capable de me faire un effet fou! Mon portable vibre une nouvelle fois dans ma main alors que le taxi me dépose devant chez mes parents. Je paye le chauffeur et remonte l'allée jusqu'au manoir tout en lisant le message de Magnus.

Magnus: J'ai hâte de te revoir demain.

    Un nouveau sourire fend mon visage. Tout est éteint dans la maison, je monte donc directement dans ma chambre, je me déshabille, et me glisse sous les draps, mon portable à la main pour répondre à Magnus.

Alec: J'ai aussi hâte de te voir... Bonne nuit Mag's, fais de beaux rêves.

Magnus: Bonne nuit Alexander, je rêverais de toi...

    Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Je souris tendrement à mon téléphone avant de le poser sur le chevet et de m'allonger sur le dos, les mains croisées derrière ma tête. J'observe le jeu d'ombres et de lumières créé par le rayon de lune sur le plafond de ma chambre tout en repensant à cette soirée hors du temps. Moi Alec Lightwood, gay refoulé je suis enfin sorti de ma coquille, j'ai osé prendre l'un des plus gros risques de ma vie en embrassant Magnus. Je ne sais pas où tout ça va me mener, mais je sais une chose, je me sens enfin libre et heureux, et ce grâce à lui...

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Coucou ici!
Voici le chapitre 5! Il me tardait de vous le faire partager, car j'ai adoré l'écrire, et j'espère qu'il voulait plaira aussi.
Comme d'habitude j'attends vos impressions avec impatience! 😘