Chapitre 4 - Magnus
PDV Magnus
Tchac! Ce bruit bref et sec se répète non loin de moi. Je regarde autours de moi, et ne trouve que la végétation environnante, de grands arbres dont je ne distingue pas la cime émergent des buissons denses, quelques rayons de soleil filtrent à travers la voûte végétale. Tchac! Encore ce bruit, qu'est ce que ça peut bien être? Je fais quelques pas en direction de ces sons qui m'intriguent et débouche bientôt dans une petit clairière d'où l'on aperçoit le ciel azur. Tchac! Au centre de la clairière se dresse un jeune homme brun dont le torse est dévêtu laissant apparaître de beaux tatouages sur sa peau blanche. Tchac! Il tient un arc à la main, les muscles de ses bras sont tendus tandis qu'il bande son arc pour viser sa cible. Tchac! La flèche est venue se ficher en plein centre de la cible, je suis impressionné par la dextérité de l'archer. Il abaisse son arc et se tourne vers moi me laissant ainsi découvrir ses magnifiques yeux cobalt. Ses lèvres esquissent un léger sourire en coin qui me fait littéralement fondre sur place, puis il s'approche doucement de moi. Sa démarche est féline, il prend son temps pour me rejoindre, me laissant tout le loisir d'admirer la musculature de son buste. Je sens mon cœur balbutier à mesure qu'il réduit l'espace entre nous.
Enfin, il est devant moi, à seulement quelques centimètres, il me suffirait de tendre le bras pour effleurer sa peau, mais je ne suis pas capable du moindre mouvement. Ses prunelles cobalt ont capté mon regard et tel méduse, il m'a figé sur place comme une statue de sel. Il vient effleurer ma joue du bout des doigts, provocant des milliers de délicieux frissons le long de ma colonne vertébrale. Il poursuit sa caresse sur mes lèvres qui s'entrouvrent laissant s'échapper mon souffle que je n'avais pas eu conscience de retenir. Le contact de sa peau contre la mienne crée d'agréables picotements, comme si un léger courant électrique parcourait mon épiderme. Sa main saisit délicatement mon menton, relevant mon visage vers le sien juste à temps pour que je puisse le voir se pencher vers moi. Ses lèvres se déposent sur les miennes avec la légèreté d'un papillon, d'une caresse du bout de la langue, il m'invite à entrouvrir la bouche pour enfin en prendre pleinement possession. Je gémis quand je sens ses mains glisser sur mes hanches afin de me rapprocher de lui, et j'agrippe ses bras puissants tout en lui rendant son baiser avec ferveur.
Mon dos bute contre le tronc d'un arbre. Perdu dans le baiser que cet Adonis m'offre, je n'ai pas senti qu'il me faisait reculer. Ses lèvres quittent les miennes provocant une sensation de manque immédiat, et viennent glisser dans mon cou pour en embrasser et mordiller la peau sensible. Je me cambre contre lui en gémissant, mes mains resserrant leur prise sur ses biceps divinement sculptés, tandis que les siennes trouvent le chemin de mon postérieur qu'il malaxe sensuellement. J'ai chaud, j'ai froid, je transpire et frissonne tout à la fois sous ces mains expertes qui s'emploient à me faire perdre la tête. Il presse son bassin contre le mien, me faisant sentir son désir dissimulé dans son pantalon et je perds la raison, susurrant son prénom dans un soupir de plaisir.
— Alexander...
Je suis sorti du sommeil en sursaut par le bip strident de mon réveil. Je me redresse vivement en regardant autours de moi, les yeux clignant pour tenter de chasser les brumes de sommeil qui m'assaillent encore. Je tends le bras pour éteindre l'importun, puis passe une main tremblante sur mon visage. Ce n'était qu'un rêve. Un rêve qui m'a parut si réel qu'il me semble encore sentir les mains d'Alec sur moi.
Ce n'est pas la première fois que je fais un rêve coquin, mais c'est le premier qui me met dans un état pareil. Mon cœur bat la chamade, ma respiration est légèrement haletante, et surtout, une érection douloureuse déforme mon boxer.
Je me lève et me rends dans la salle de bain, espérant chasser ces images sous une douche froide. L'eau tombant en pluie contre mon corps nu n'a malheureusement pas l'effet escompté. Je me repasse en boucle la scène que mon esprit a imaginé durant mon sommeil. J'aurais tellement voulu que mon réveil attende quelques minutes de plus pour sonner, j'aurais voulu découvrir ce qu'il se serait passé ensuite...
Comme pour répondre à mon souhait, mon esprit divague et m'envoie des flashs de ce qu'il aurait pu se jouer dans ce rêve. Ne tenant plus, je m'appuie contre le mur, les yeux fermés, et m'empoigne tout en imaginant la main d'Alec à la place de la mienne. J'entame de longs et langoureux mouvements le long de mon érection tout en gémissant de soulagement. Ma main libre vient se perdre dans mes cheveux humides et j'enfouis mon visage contre mon bras. Derrière mes paupières closes je vois distinctement les mains et les lèvres d'Alec parcourir mon corps depuis mon cou jusque sur mon bas-ventre qui se contracte délicieusement quand j'imagine sa bouche autours de moi. Dans des gestes de moins en moins contrôlés, mes hanches se meuvent, ma main accélère la cadence et accentue la pression sur mon sexe qui est au bord de l'explosion. Sur une ultime image d'Alec qui me regarde tandis qu'il me prend profondément en bouche, je jouis au creux de ma main en gémissant son prénom avant de me laisse glisser sur le sol de la douche.
Quelques jours plus tard...
...
Whip, whip
Run me like a racehorse
Pull me like a ripcord
Break me down and build me up
I wanna be the slip, slip
Word upon your lip, lip
Letter that you rip, rip
Break me down and build me up
Whatever it takes
'Cause I love the adrenaline in my veins
I do whatever it takes
'Cause I love how it feels when I break the chains
Whatever it takes
Yeah, take me to the top I'm ready for
Whatever it takes
'Cause I love the adrenaline in my veins
I do what it takes
...
Les paroles de Whatever it takes (Imagine Dragons) s'échappent des enceintes de ma salle de danse. J'essaie de laisser parler mon corps afin que mes pas s'accordent à la musique, mais à chaque mouvement j'ai la sensation que rien n'est cohérent dans ce que je fais. Soupirant longuement, je vais m'asseoir à la petite table sur laquelle sont éparpillées les feuilles contenant les premiers essais ratés de ma chorégraphie. Je raye rageusement les mouvements qui ne fonctionnent pas avant de me prendre la tête à deux mains, retenant un cri de frustration. Jamais je n'ai eu autant de mal avec un projet de danse. Bien-sur, il m'est arrivé de buter quelques heures sur des pas ou des transitions, mais cette fois-ci, cela fait plusieurs jours que je ne parviens pas à créer quoi que ce soit de satisfaisant.
Je décide de m'accorder quelques minutes de pause afin de me recentrer. Je m'approche des grandes baies vitrées de ma salle de danse qui donnent une vue imprenable sur le pont de Brooklyn. Le jour est sur le point de décliner, le ciel se teinte peu à peu des tons pastels propres au crépuscule. Alec a raison, les lueurs du coucher de soleil sont les plus belles, je comprends qu'il aime les contempler. Un doux sourire s'épanouit sur mes lèvres quand je pense à lui. Cela fait plusieurs jours que je ne l'ai pas vu, pourtant, pas une journée ne passe sans que mon esprit vagabonde en sa direction.
Ce jeune homme m'intrigue, son attitude tantôt réservée voir timide, tantôt sur de lui et joyeux me laisse croire qu'il dissimule quelque chose. A bien y réfléchir, j'imagine que son orientation sexuelle doit être la cause de ces changements. En effet il s'est montré embarrassé quand je l'ai questionné au sujet d'une personne dans sa vie ou quand je lui ai ouvertement fait du rentre dedans lors de notre rencontre au Pandémonium. Alexander serait-il encore enfermé dans son placard? Pourtant il semble être un jeune homme assez sur de lui, d'autant que sa soeur et son meilleur ami sont très ouverts sur le sujet. Peut-être serait-ce dans son cadre familial que sa sexualité pourrait poser problème? Je sais que son père peut être une sorte de tyran qui se figure pouvoir contrôler la vie de chaque membre de sa famille, en tout cas c'est ainsi qu'Isabelle me l'a dépeint. Je ne sais ce qui le retient de se libérer de ses chaînes, mais j'aimerai l'aider. Je le connais à peine, pourtant je suis sur d'une chose: c'est un homme profondément bon qui mérite de trouver le bonheur.
A mesure que mes pensées divaguent en direction d'Alec, de nouveaux enchaînements de pas s'impriment dans ma tête. Retournant vers le centre de la salle, je relance la musique du début. Les premières notes effleurent mes oreilles, je ferme les yeux et me laisse porter par la mélodie. Je pense à Alexander, et à ce que j'aimerais faire pour lui. Mes membres se mettent en mouvement en rythme avec la musique, mon corps ondule , se cambre ou se recroqueville à mesure que les notes s’égrainent. Je danse ainsi sans penser à mes pas ou à une quelconque technique, je me laisse seulement envahir par la musique, l'image du beau visage souriant d'Alec imprimé dans mon esprit.
Quand la chanson prend fin, je m'immobilise et rouvre les yeux et souris. Je suis enfin parvenu à quelque chose de cohérent avec cette chorégraphie. Je m'empresse de prendre note des pas que j'ai effectué, tout en épongeant la transpiration qui coule le long de mon cou. Il y a encore pas mal de choses à améliorer afin que ma chorégraphie soit parfaite, mais je sens que je suis sur la bonne voie.
La sonnerie de l'entrée de mon appartement me fait relever la tête. Je m'empresse de redescendre pour aller ouvrir, ma serviette passée autour de mon cou. Je découvre Ragnor et Catarina sur le seuil de ma porte qui me sourient, des sacs de nourriture chinoise à la main.
— Salut petit frère! clame mon frangin.
Je fronce les sourcils, ayant la sensation que quelque chose m'échappe. Que font-ils ici?
— Euh salut... Non pas que votre présence me dérange, mais... Qu'est-ce que vous faites là?
— Allô! On avait prévu de se retrouver chez toi ce soir pour un repas juste tout les trois! réplique Ragnor en agitant ma main devant mon visage.
— On en a parlé le week-end dernier, tu te souviens pas? renchérit Catarina.
Le souvenir de notre conversation me revient soudainement en tête. Je porte une main vive à ma tête et y empoigne mes cheveux en leur lançant un regard d'excuse.
— Merde, j'ai complètement oublié! Je suis désolé, avec mon projet de danse, j'ai un peu occulté tout le reste!
— Ah ben bravo! Jolie la famille! ricane Ragnor faussement vexé.
— Entrez, faites comme chez vous, je passe rapidement sous la douche et je vous rejoins! lancé-je, ignorant la moquerie de mon frère avant de courir jusqu'à la salle de bain.
Je ressors une dizaine de minutes plus tard, vêtu d'un pantalon bleu et d'une chemise ample noire satinée, mes cheveux coiffés en bataille sur le haut de mon crâne. Je retrouve mes invités dans le salon, les plats qu'ils avaient apportés disposés sur la table basse. Je leur sers un cocktail à chacun, puis m'installe dans mon fauteuil en croisant les jambes.
— Je serais toujours impressionnée par ta capacité à t'apprêter aussi élégamment en aussi peu de temps! s'exclame Catarina.
— Que veux-tu, c'est un don! réponds-je en haussant les épaules tout en sirotant mon cocktail.
Mon frère explose de rire, nous entrainant à sa suite. Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés seulement tous les trois le temps d'un repas, et je dois avouer que ça me manquait terriblement.
— Alors racontez-moi, quoi de neuf dans vos vies en ce moment?
Mes deux compères se jettent un regard furtif avant de se concentrer sur moi. Ils ont l'air... gênés? Je ne laisse rien paraitre, mais note mentalement de creuser la question un peu plus tard, j'ai la conviction que ces deux-là me cachent quelque chose. Ragnor me raconte comment se passent ses répétitions pour la pièce de théâtre dont il a décroché le rôle principal. Je suis heureux pour lui, enfin, son rêve se réalise. Tout comme moi, Ragnor a étudié à Juilliard, depuis tout petit il voulait devenir acteur, et ce rôle est la concrétisation de toutes ces années de travail acharné. J'espère avoir la même chance que lui le jour où j'achèverais mes études, être embauché comme chorégraphe ou bien intégrer une troupe de danse.
Catarina m'explique qu'elle a renoncé à partir en vacances avec ses parents, ayant trouvé un stage au Bellevue Hospital. Mon amie d'enfance suit des études de médecine et se destine à une carrière de chirurgienne. Tout comme mon frère et moi, Cat' est une passionnée, d'aussi loin que je me souvienne, elle a toujours voulu aider les autres. Quand Ragnor et moi nous faisions mal, c'est elle qui nous soignait. Je la félicite avec un large sourire, je sais à quel point elle tenait à ce stage qui lui ouvrira à coup sûr de nombreuses portes dans l'avenir.
— Bon et toi alors toujours dans ton projet de danse? demande Ragnor en mordant dans un nem après l'avoir généreusement trempé dans la sauce.
— Ouais toujours. réponds-je la bouche pleine ce qui fit rire mes compères.
— Tu es finalement parvenu à quelque chose de bien ou tu galères toujours autant? questionne Catarina.
Je souris en repensant à ma chorégraphie qui avait fait un bond de géant aujourd'hui même.
— Ben justement j'ai réussi à sortir quelques enchainements sympas cet après-midi.
— Mais c'est super! Qu'est ce qui a débloqué les choses? demande la jeune femme.
— Aussi étonnant que ça puisse paraître, c'est Alec.
— Alec? Comme dans Alec le frère d'Izzy? Le Alec canon? demande tout à trac Ragnor en manquant de s'étrangler avec sa nourriture.
— Attends... Il y a un mec canon dans l'histoire? Je veux tout savoir! Craches le morceau Bane! s'exclame mon amie en s'asseyant au bord du canapé, et se suspendant à mes lèvres.
Je pousse un long soupir tout en fusillant mon frère du regard, puis je raconte ma rencontre avec Alec à Catarina, puis la soirée au Taki's. Une fois mon histoire terminée, elle me regarde longuement, les yeux légèrement plissés.
— Ok, et depuis vous vous êtes revus ou reparlés? demande t'elle.
— On ne s'est pas revus, mais on a échangé quelques messages.
— Téléphone! répond t'elle en tendant la main vers moi.
— Qu... Non Cat' c'est hors de question! C'est privé! répliqué-je.
— M'en fous! T'as enfin rencontré un mec qui a l'air correct, je veux vérifier que je me trompe pas en pensant que c'est peut être le bon pour toi!
— Mais...
— Donnes. Moi. Ton. téléphone. Magnus! me coupe t'elle en séparant chaque mots les uns des autres.
Face au regard déterminé de mon ami, je me résigne et lui tends l'objet demandé. A quoi bon? Si je continue de refuser, elle va me sauter dessus pour me le prendre de force et dieu sait que Catarina peut se montrer féroce quand elle veut quelque chose. Autant lui céder tout de suite plutôt que de perdre des plumes dans la bataille. Elle parcoure ma conversation avec Alec durant quelques instants, puis me fixe de son regard bleu perçant.
— Quoi? demandé-je mal à l'aise en me tortillant sur mon fauteuil.
— T'es complètement accroc!
Tu n'as pas idée...
— Hein? Mais non pas du tout! tenté-je de me défendre tout en sentant mes joues chauffer malgré moi.
Catarina ne répond rien, et se contente de me brandir mon téléphone sous le nez où l'on peut voir la photo de moi que j'ai envoyé à Alec quelques jours plus tôt quand il s'entrainait à Central Park. Ragnor attrape le téléphone et jette un oeil à l'image avant de lever un sourcil vers moi, un grand sourire moqueur au visage.
— Ah ouais, je vois que tu es passé à l'attaque depuis la dernière fois que tu m'as parlé de lui! Tu perds pas de temps!
— Attends, tu savais que ton frère a un putain de crush pour le frère de sa meilleure amie et tu n'as pas jugé utile de m'en parler?! s'exclame Cat' en se tournant vers Ragnor, affichant un air outré.
— Ben c'est à dire que... commence mon frère en rougissant à son tour.
— C'est à dire que rien du tout! Vous n'avez pas le droit de me laisser à l'écart, surtout s'il y a une chance pour que Mag's trouve enfin l'amour, le vrai!
Je me racle la gorge, rougissant de plus belle. Trouver l'amour avec Alec? J'en rêve! Cet homme si doux et attentionné a déboulé dans ma vie et sans même s'en appercevoir, il m'a redonné l'espoir qu'une fin heureuse m'était peut-être detinée en fin de compte. Mais comment savoir si mes sentiments naissants sont réciproques? Peut-être que je ne lui plais pas, ou bien qu'il ne souhaite pas plus qu'une amitié avec moi.
— Tu vas un peu vite en besogne Cat'! Je veux dire, on se connait à peine, c'est un peu tôt pour dire que j'ai trouvé le grand amour. Et puis rien ne nous dit qu'Alec serait enclin à tenter quoi que ce soit avec moi...
Mon amie met fin à sa joute visuelle avec mon frère et me lance un regard blasé. Le genre de regard qui veut dire «Mais qu'est-ce que tu peux être débile des fois mon pauvre Magnus! ».
— Tu veux bien cesser de me lancer ce regard s'il te plait? grogné-je en faisant une grimace.
— J'arrêterai de te regarder comme ça le jour où tu cessera de dire des conneries!
Je la regarde outré, les yeux et la bouche grands ouverts.
— Inutile de me regarder comme ça! Je ne fais qu'énoncer une vérité! Tu as tapé dans l'oeil de ce Alec autant qu'il t'a tapé dans le tien Mag's! Regardes, c'est lui qui t'a dévisagé au Pandémonium pendant que tu dansais, c'est lui encore qui a demandé à ce que vous vous éloigniez du bruit de la boite, et lui toujours qui t'a envoyé en premier un message pour prendre de tes nouvelles! Je suis sure qu'il mourrait d'envie que tu le rejoignes à Central Park ce jour-là! explique mon amie à renfort de grands gestes des bras.
— Tiens d'ailleurs pourquoi tu ne l'as pas rejoint? demande Ragnor.
— J'avais beaucoup de travail sur mon projet de danse... soufflé-je en haussant les épaules.
Catarina m'assène une tape derrière la tête.
— Mais Aïeuh! m'écrié-je en lui faisant les gros yeux.
— T'as tout l'été pour bosser la dessus!
— Cat' a raison Mag's, Alec semble être quelqu'un de bien et tu mérites de trouver l'amour, alors cesses de te torturer l'esprit et fonces, j'ai la conviction qu'il est le bon pour toi! me coupe Ragnor alors que j'allais répondre à mon amie.
Je leur fais un sourire, heureux de les sentir aussi confiants et investis dans mon histoire naissante. J'ose espérer qu'Alec soit effectivement la personne que j'attends depuis toujours. Et tandis que mes deux compères continuent à discuter, je me promet de tout faire pour que ça fonctionne entre Alec et moi. Cet homme est une perle rare, un diamant brut qu'il me tarde de recueillir pour en révéler tout l'éclat.
Il est plus de minuit passé quand mon frère et mon amie quittent mon appartement, me souhaitant bonne nuit. Je les salue avec un sourire, puis vais directement dans ma chambre, épuisé de ma journée. Je retire mes vêtements, ne gardant que mon boxer et me glisse dans mes draps, savourant la fraicheur du tissus sur ma peau nue. Une fois de plus mes pensées s'envolent vers Alec et ses beaux yeux bleus. Je souris en constatant qu'il me manque, et j'espère le revoir bientôt. J'attrape mon téléphone et lui envoie un petit message:
Magnus: Bonsoir Alexander, j'espère que tu as passé une bonne journée. De mon côté j'ai un peu avancé sur mon projet, mais il me reste encore énormément de travail. Bonne nuit, fais de beaux rêves.😘
Quelques minutes plus tard, mon téléphone bippe m'annonçant l'arrivée d'un nouveau message.
Alec: Bonsoir Magnus, mon père était absent aujourd'hui, donc la journée a été plutôt supprotable. Je suis content que ton projet avance, il me tarde de le découvrir. Dors bien toi aussi, fais de beaux rêves.😊
Je souris à mon téléphone en voyant son message, puis je le repose sur la table de chevet. Je m'installe confortablement dans mes draps, ferme les yeux, et me laisse bercer par les images de mon bel Alexander jusqu'à ce que morphée vienne m'entrainer dans un sommeil peuplé d'yeux bleus.
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Coucou ici!
Après le chapitre 3 consacré à Alec voici le chapitre 4 dédié à Magnus!
Un gros merci à Paulin_5 et AudreyCabaret pour leur aide, je pense qu'elles reconnaîtront les idées qu'elles m'ont soumise😉
En espérant que ce chapitre vous aura plus, j'attends avec impatience vos commentaires ! 😘
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