Chapitre 37 - Une discussion houleuse
PDV Magnus
J'entre dans la boite de nuit à la suite de mes amis sans grand entrain. Catarina et Ragnor avec qui je passe la soirée m'ont forcé la main pour que nous sortions nous amuser au Pandémonium. Après le repas passé avec eux la semaine précédente, au cours duquel ils m'ont annoncé le retour d'Alec à New York, je me suis malgré moi renfermé dans ma solitude, ressassant cette nouvelle. Je ne quittais plus mon appartement que pour donner mes cours, et le reste du temps, je restais enfermé à ruminer mon chagrin. Même si mon discours à mon frère et mon amie s'est voulu rassurant sur le coup, je dois bien avouer que ça m'a mis un sacré coup derrière la tête de savoir mon ex aussi proche de moi sans que je ne m'en rende compte, comme si mon esprit était persuadé que mon corps sentirait un telle proximité, que je le sentirais dans mes tripes. Pourtant aucun papillon ne s'est envolé dans mon estomac, aucun frisson ne m'a parcouru l'échine alors qu'Alec était revenu depuis bientôt 15 jours. Seul règne la douleur et la tristesse de le savoir si loin de moi sans pouvoir rien faire pour le ramener à mes côtés.
Après plusieurs jours sans nouvelles, et que Ragnor m'ait trouvé en larmes dans ma salle de cours, mes amis ont pris les choses en main, en me forçant à sortir. Ils comptent bien sur cette soirée pour me faire reprendre goût à ma vie fêtarde, et pourquoi pas pour me permettre de finir en charmante compagnie. Ce qu'ils ne savent pas c'est que je suis incapable d'envisager de me remettre "en chasse". Depuis que j'ai perdu Alec, je suis comme mort, je suis devenu totalement insensible aux charmes des personnes qui m'entourent. Là où quelques années auparavant je me retournais sur toutes les belles filles et beaux garçons, je n'éprouve désormais qu'une vague indifférence. Comme toujours ce triste constat me serre le cœur, je suis devenu aussi froid que la glace, et la seule personne capable de la faire fondre pour m'éveiller se trouve précisément être la seule que je ne peux plus approcher sans mettre sa vie en péril...
Après avoir déposé nos affaires au vestiaire, nous prenons place à l'une des tables encore disponibles de l'étage de la boîte de nuit. Ragnor commande une tournée de cocktails alcoolisés pour nous deux, sans alcool pour sa compagne, puis ils lèvent leurs verres "à mon retour sur le marché de la chair fraîche". Je soupire légèrement, puis je trinque avec eux en forçant un sourire sur mon visage.
Durant tout le long de la soirée, Ragnor et Catarina tentent par tous les moyens d'attirer mon attention sur de jolis minois, mais je reste indifférent, prétextant à chaque fois un défaut minime qui justifie que je n'aille pas aborder la personne désignée. Finalement mes amis jettent l'éponge et me traînent sur la piste de danse où ils se mettent à se trémousser en rythme avec la musique. Je finis par suivre le mouvement, retrouvant peu à peu le plaisir de la danse, et nous nous amusons ainsi durant un long moment.
Quand la musique devient plus calme et propice aux slows, mes amis ne tardent pas à s'accrocher l'un à l'autre, Ragnor enlaçant tendrement sa compagne pour l'entraîner dans une danse plein de douceur et de sensualité, une main dans le creux de ses reins, l'autre posée délicatement sur son ventre rond. Je les regarde quelques instants avec un sourire attendri avant de les laisser dans leur bulle d'amour pour partir en quête de quelque chose à boire. Voir tout à coup autant d'amour et de tendresse autours de moi m'a tordu l'estomac et ma douleur n'a pas tardé à repointer le bout de son nez.
Je me dirige vers le bar en quête d'un verre d'alcool qui je l'espère me fera oublier mon cœur qui saigne. Je demande un whisky sec que le barman me sert rapidement tandis que je m'installe sur l'une des chaises hautes du bar. Une fois servi, je le remercie d'un regard avant de me tourner vers la foule de danseurs. Je distingue au loin Ragnor et Catarina qui dansent dans les bras l'un de l'autre, puis une silhouette élancée à la périphérie de mon champ de vision attire mon attention. Je tourne mon regard vers cette personne que je reconnais en à peine une fraction de secondes. Grand, brun, des tatouages courant sur sa peau pâle, Alec n'a pas changé, il reste reconnaissable entre mille à mes yeux.
Je ne m'étais pas attendu à le revoir aussi soudainement, et mon cœur se comprime douloureusement tandis que je dois me faire violence pour ne pas courir vers lui pour me blottir dans ses bras. Bras dans les-quels à cet instant il tient enlacé une jeune femme blonde qui a la tête posée contre son épaule. Mon cerveau explose face à cette scène irréaliste: Alec, gay de son état en train de danser un slow langoureux avec un femme qui n'est pas sa sœur. Est-ce que les choses ont changé à ce point en deux ans qu'il a viré bisexuel ou pire hétéro? Quoi qu'il en soit cette vision me fait bien plus mal que je ne l'aurais imaginé. Et ça devient bien pire quand je vois la blonde lui embrasser la joue avant de le laisser danser seul sur la piste de danse. Le regard qu'ils ont échangé, comme s'ils étaient liés par de forts sentiments... Par... De l'amour? Je sens peu à peu mon cœur et mon âme se briser en mille morceaux, mais malgré la douleur et la peine que je ressens, je suis incapable de détourner le regard de cet homme que j'aime tant, de cet homme que j'ai moi même brisé. Je sais au fond de moi que cette douleur lancinante que je ressens est infime comparé à celle que je lui ai infligé en le trompant avec Camille, et que je la mérite amplement.
Je regarde Alec danser de longues minutes durant lesquelles je me remémore la symbiose qui nous unissait quand nous dansions. Je repense aux heures passées dans ma salle de danse à nous entrainer afin que notre chorégraphie soit au point. Danser dans les bras ou avec Alec était l'une des choses les plus précieuses de ma vie avant que Robert ne nous brise. Chaque jour quand je danse, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour mon ex-amant dont le présence me manque cruellement.
Alors que mon esprit vagabonde dans les méandres de mes souvenirs de cet été passé avec Alec, ce dernier se tourne brusquement, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un. Puis il finit par me faire face et comme ce jour-là dans ce même lieu, nos yeux s'accrochent sans pouvoir se quitter. Ce regard cobalt qui me transperce fait bondir mon coeur, la peine que j'y lis sans mal fait écho à ma propre douleur, pourtant je suis incapable de détourner le regard. Nous restons ainsi à nous observer l'un l'autre sans qu'aucun de nous ne soit en mesure d'amorcer un pas ou un geste vers l'autre.
Soudain, Jace fait irruption aux côtés de son ami qui détourne enfin le regard pour porter son attention sur lui. Je les vois discuter quelques instants, ce qui me permet de reprendre mes esprits et de quitter précipitamment mon siège pour partir en direction de l'entrée de la boite de nuit. Alors que je m'apprête à quitter le Pandémonium, je me retourne vers l'endroit où Alec dansait un peu plus tôt. Je le vois me chercher du regard tandis que Jace semble essayer de comprendre qui il cherche. Je finis par me détourner et quitter la boite tout en envoyant un rapide message à mon frère pour le prévenir de mon départ.
Je rentre promptement chez moi où je m'effondre contre la porte d'entrée à peine refermée. J'enfouis mon visage dans mes paumes et laisse enfin éclater les sanglots qui serrent ma gorge depuis que j'ai quitté le Pandémonium. Revoir Alec s'est révélé bien plus douloureux que tout ce que j'ai pu m'imaginer. Cette peine dans son regard, c'était comme si je pouvais voir son coeur meurtri dans sa poitrine... Je n'étais pas prêt, je ne le serais peut-être même jamais car cette douleur qu'il semble porter comme un fardeau, c'est moi qui la lui ai infligée...
PDV Alec
Revoir Magnus de façon aussi soudaine m'a fait perdre tous mes moyens, et j'ai été comme prisonnier de mon propre corps et de la peine dévorante qui ravage mon coeur et mon âme depuis maintenant 2 ans. Peu à peu je commence à sortir de ma torpeur avec la ferme intention de le rejoindre pour l'enlacer étroitement et ne plus le laisser partir. Ou peut être pour lui mettre mon poing dans la figure, je ne suis pas totalement sur... Alors que je m'apprête à faire un pas en avant, la voix de Jace me fait détourner le regard.
— Hey mon pote, je te cherchais, tu te joins à nous pour une tournée de shots? C'est moi qui invite.
Les paroles de mon ami mettent quelques instants à parvenir à mon cerveau, et je dois probablement ressembler à un poisson hors de l'eau puisqu'il pose sa main sur mon épaule pour me secouer un peu:
— Alec, ça va?
— Je... Ouais, c'est juste que j'ai vu... marmonné-je en reportant mon regard vers le bar.
Magnus a disparu... J'ai pourtant à peine détourné les yeux, mais il en profité pour filer... Quand enfin je le repère, c'est juste pour le voir se tourner et quitter le club, comme s'il avait regardé une dernière fois derrière lui avant de partir. Pour me voir moi? Je ne saurais le dire, mais un chose est sure, cette rencontre l'a clairement autant marqué que moi... Il faut que je lui parle que je comprenne pourquoi il semblait si mal...
— Hey Alec, qu'est-ce qu'il y a? Qu'est-ce que tu cherches comme ça? me demande à nouveau Jace.
— Je... Excuses moi Jace, je dois y aller. Peux-tu dire à Lydia que je la retrouve à la maison plus tard et saluer les autres moi moi s'il te plait?
— Euh, ouais bien sur, mais tu es sur que tout va bien?
— Oui ne t'en fais pas, j'ai juste besoin de prendre l'air. Je t'appellerai demain d'accord?
Il hoche doucement la tête avant de me laisser partir en direction de la sortie. Une fois dehors j'envoie un message à Lydia pour m'excuser de la planter, puis je me mets en route pour l'appartement de Magnus. Il ne me faut pas très longtemps pour arriver à destination à pied, et je suis même surpris que le trajet pour rejoindre le logement de mon ex soit toujours aussi clair dans mon esprit. Durant tout le chemin, je ne cesse de revoir le regard torturé que Magnus a posé sur moi ce soir. Regrette t'il ce qu'il s'est passé ce soir là? Souffre t'il autant que moi de notre séparation? Avait-il une bonne raison d'agir ainsi? Et si tel est le cas pourquoi n'a t'il jamais cherché à me recontacter?
Mon esprit a à peine le temps de se perdre dans ces questions sans réponse qui me hantent, que je parviens devant la porte de l'appartement de Magnus. Je la contemple de longues minutes, hésitant encore à y frapper pour signaler ma présence. Suis-je prêt à revoir Magnus? Rien n'est moins sur... Je m'apprête à faire demi tour quand j'entends des sanglots s'échapper de derrière la porte de l'appartement.
Ce son déchirant éparpille un peu plus les morceaux de mon coeur, et malgré moi, malgré la peur qui me noue le ventre à l'idée de le revoir, je m'approche de la porte et frappe doucement contre le panneau de bois. Les sanglot cessent immédiatement et le silence règne un long moment, me faisant douter que Magnus finisse par m'ouvrir. Je colle mon oreille contre le bois guettant le moindre signe de vie à l'intérieur.
— Magnus, c'est Alec... Ouvres-moi s'il te plait. appelé-je en frappant à nouveau.
Un nouveau long silence me répond. Je finis par renoncer en soupirant tristement avant de faire demi-tour pour repartir vers l'ascenseur. Alors que suis sur le point d'appeler l'appareil, j'entends la porte de l'appartement s'ouvrir dans mon dos. Me retournant je trouve Magnus dans l'encadrement de sa porte qui m'observe de façon indéchiffrable. Je remarque que son visage ne porte aucune trace de larme, mais que ses yeux qui étaient maquillés au Pandémonium ne le sont plus. Il porte un simple pantalon ample de yoga accompagné d'un t-shirt noir que je reconnais comme l'un des miens.
— Qu'est-ce que tu fais ici Alexander?
Alexander... J'avais presque oublié à quel point mon prénom prononcé par la voix veloutée de Magnus avait le don de me faire frissonner. Pourtant le ton froid et mesuré qu'il a employé pour me parler me blesse bien plus qu'il ne le devrait. Après tout à quoi est-ce que je m'étais attendu? A ce qu'il vienne me serrer contre lui? A ce qu'il s'excuse de tout le mal qu'il a pu me faire? Je serre la mâchoire tâchant de contrôler mon amertume grandissante, puis je m'approche de lui.
— Est-ce qu'on peut parler?
Il hausse les épaules puis hoche doucement la tête avant de disparaître dans l'appartement en me faisant signe de le suivre. J'entre à mon tour quelque peu troublé par tant de froideur de sa part. Le Magnus que je connais, et que j'aime est bien loin de cet homme au comportement détaché, presque indifférent face à ma présence. Une fois dans le salon, il me propose de m'asseoir, ainsi qu'un verre, mais je décline son offre sachant pertinemment que je serais incapable de tenir en place une fois que nous aurons commencé à parler. Il hausse à nouveau les épaules, puis se sert un verre d'alcool avant de s'échouer dans son fauteuil et de m'observer en silence. Je lui rends son regard quelques instants ne sachant pas comment commencer.
— Comment vas-tu? demandé-je sans grande conviction.
Un petit rire moqueur me répond.
— Allons Alec on sait tous les deux que tu te fous de savoir comment je vais, alors cesses de tourner autours du pot et pose la question qui te brûle les lèvres, qu'on en finisse.
Chaque mot qu'il prononce est comme une gifle tant ils sont violents pour moi. Je suis blessé et vexé de son comportement envers moi. Je ne le reconnais pas, j'ai la sensation d'avoir à faire à un inconnu qui n'est qu'indifférence et qui semble vouloir m pousser à bout.
— Pourquoi?
Un simple mot prononcé avec toute la détresse que je ressens depuis 2 ans. Une simple question pour laquelle j'attends une réponse désespérément.
— Pourquoi quoi Alexander? Que veux-tu savoir exactement? lance Magnus d'une voix froide.
— Pourquoi est-ce que tu m'as fais ça? Pourquoi est-ce que tu as brisé ce qu'il y avait entre nous? Pourquoi avec elle?!
Une ombre passe dans le regard ambré de Magnus alors que je lui crie dessus pour avoir des réponses, comme si ma détresse et ma peine avaient fissuré son masque d'indifférence, mais cet instant fugace ne dure pas et mon attention est rapidement détournée par sa voix qui me répond enfin.
— Parce que je m'ennuyais, parce que tu n'étais plus en mesure que m'apporter ce que je recherchais, parce que ce que j'ai vécu avec Camille était bien plus fort que ce que j'ai pu vivre avec toi. dit-il d'une voix calme en me regardant doit dans les yeux tout en trempant un doigt dans son verre avant de le porter à sa bouche.
Je crois que j'aurais eu moins mal s'il m'avait frappé en plein visage. Mon coeur se serre violemment e mon âme s'éparpille. Il me faut quelques secondes pour me contrôler et ne pas m'effondrer en larmes devant lui. Je redresse les épaules et le menton pour le toiser, tâchant de ne pas laisser transparaître ma peine.
— Bien dans ce cas je crois que nous n'avons plus rien à nous dire. Adieu Magnus. dis-je froidement avant de tourner les talons.
Quelque chose naît en moi, et enfle sans que je ne puisse le contrôler: la colère, la rage. Je suis blessé et en colère de n'avoir été qu'un vulgaire jouet entre les mains de Magnus. Je marche d'un pas déterminé vers la porte d'entrée et alors que ma main se pose sur la poignée, la voix de Magnus dans mon dos stoppe mon geste.
— J'ai moi aussi une question pour toi avant que tu ne partes: qui était la jeune femme blonde avec qui tu dansais au Pandémonium ce soir?
Ce doit être une blague, en quoi cette information est-elle intéressante pour lui? Je ris amèrement en me retournant pour lui faire face.
— En quoi ça te concerne? Je croyais que tu te fichais de moi ou de ma vie?
— Réponds seulement à ma question et je te laisse partir.
Je ferme les yeux en soupirant. Dois-je être honnête avec lui en lui avouant l'accord qui me lie à Lydia ou bien dois-je céder à l'envie de lui faire autant de mal qu'il a pu m'en faire?
— Elle s'appelle Lydia, et c'est ma fiancée. Nous nous marions dans deux semaines. réponds-je enfin.
— Tu l'aimes? demande t'il d'une voix où perce un tremblement.
Son regard jusque là froid et détaché exprime désormais une infinie douleur qui reflète parfaitement celle que j'éprouve. Dans ce regard tourmenté, je retrouve enfin le Magnus que j'aime et qui semble souffrir autant que moi de notre séparation. Pourtant ma colère m'empêche de m'émouvoir de sa tristesse, et c'est avec une certaine cruauté dictée par ma peine que je lui assène les mots suivants:
— Oui.
Un nouvel éclat de souffrance passe dans le regard de mon ex amant avant qu'il ne se recompose un masque d'indifférence qui ne fait qu'alimenter ma colère. Que me cache t'il? Comment peut-il prétendre être indifférent à ce point?
— Bien, je suis heureux pour toi Alexander. dit-il avec un faux sourire plaqué sur son beau visage.
Je sens ma rage flamber dans mes veines, ma mâchoire se contracte de colère. Je ne supporte plus de le voir agir ainsi, alors qu'il est évident qu'il est aussi mal que moi.
— Cesses de me mentir Magnus! Tu n'es pas heureux pour moi! J'ai bien vu ton regard quand j'ai répondu à tes questions, ça t'a blessé! m'écrié-je en avançant vers lui.
— Tu te fais des idées Alec...
— Ah tiens c'est Alec maintenant? C'est drôle comme à chaque fois que tu cherches à me repousser ou à me blesser tu emploies mon surnom! Bordel Magnus qu'est-ce que tu me caches?! hurlé-je en agrippant le col de son t-shirt pour le repousser dans l'appartement.
— Je ne te cache rien! J'en ai juste marre d'entendre tes jérémiades, alors maintenant tu vas me lâcher et retourner auprès de ta chère fiancée! crache t'il en se dégageant de mon emprise.
— Ah tiens? Pourquoi? Tu attends quelqu'un peut-être?
— Ça ce ne sont pas tes affaires, mais en effet j'ai demandé à Camille de venir me rejoindre. lance t'il en me tournant le dos.
Un rire amer sort de ma gorge face au mensonge éhonté de Magnus. Il est décidément prêt à aller très loin pour me repousser et me blesser.
— Dis-moi au moins une chose: est-ce que tu as pris ton pied ce soir là à la baiser sous mes yeux, dans le lit qu'on partageait?!
— Oui!!! Ça a même été la meilleure partie de baise de ma vie d'ailleurs si tu veux savoir! hurle t'il soudain en faisant volte face.
Ces mots sont ceux de trop, la goutte qui fait déborder le vase de la rage qui coure sous ma peau. Je marche droit sur Magnus dont j'agrippe à nouveau de col avant de le tirer à moi pour prendre violemment possession de sa bouche.
*****
Hey tout le monde!
Enfin le chapitre des vraies retrouvailles comme vous l'attendiez!
Comme prévenu c'est plus une dispute que des retrouvailles pleines d'amour mais je pense que compte tenu de ce qu'il s'est passé entre eux il ne pouvait pas en être autrement.
Qu'imaginez vous pour le prochain chapitre?
Je vous dis à la semaine prochaine pour la suite 😘😘😘
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top