Chapitre 21 - La pureté d'une rose blanche

NDA: je vous conseille d'écouter "million eyes" (Loïc Nottet) pour la lecture de ce chapitre. Merci à AudreyCabaret de me l'avoir soufflé, elle va parfaitement avec l'instant que vont partager nos amoureux 🥰
Bonne lecture😘

PDV Magnus

J'appuie sur la poignée de la porte et quand j'aperçois l'intérieur de la chambre, je reste sans voix. Une multitude de lumignons sont éparpillés un peu partout dans la pièce dont les flammes dansantes éclairent faiblement les lieux donnant une ambiance très romantique. Un chemin de roses blanches mène jusqu'au lit dont les draps ont été changés et remplacés par de nouveaux en satin rouge. Des pétales blancs sont parsemés sur le lit et quelques bouquets de rose décorent les meubles de la pièce.

— Mon ange, c'est toi qui as fait tout ça? demandé-je ému en me retournant vers lui.

— Non ce sont les filles mais l'idée de te faire une surprise pour ce soir vient de moi. Elles m'ont juste aidé à la mettre en œuvre. souffle t'il avec un sourire tendre.

— Ce... C'est magnifique... Mais c'est en quel honneur?

— Eh bien... Je... J'ai très envie de passer à l'étape suivante avec toi Magnus. Et je me suis dit: quoi de mieux pour marquer le coup qu'une ambiance romantique et une maison vide de toute présence durant une bonne partie de la nuit?

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Ai-je bien entendu ce qu'il vient de me dire? Alec, mon Alec veut passer à l'étape supérieure avec moi? Et en plus nos amis ne sont pas dans la parages pour nous entendre? Je fonds d'amour devant l'attention de mon amant qui semble avoir pensé à tout pour notre première fois. Je viens déposer un baiser délicat sur ses lèvres, puis je me redresse pour le regarder dans les yeux.

— J'en ai très envie aussi Alexander...

— Vraiment? demande t'il d'une petite voix.

— Par l'enfer! J'en meurs d'envie! J'en rêve depuis que je t'ai rencontré au Pandémonium! m'exclamé-je dans un rire.

Avant que je n'ai le temps de comprendre ce qu'il m'arrive, la porte se referme en claquant, puis Alec me pousse contre celle-ci et vient se coller contre moi, emprisonnant mon corps du sien, ses mains s'agrippant désespérément à mon visage tandis qu'il m'embrasse comme si sa vie en dépendait.

Mon Dieu que j'aime cet homme! Ses mains, son sourire, son odeur, sa voix, ses baisers, ses yeux... J'ai l'impression d'en redécouvrir chaque parcelle alors que nos corps se pressent l'un contre l'autre comme pour fusionner. Je sens les battements frénétiques de son cœur sous ma main posée sur son torse, son souffle haletant qui s'échoue sur mon visage, j'entends ses soupirs de bonheur résonner dans mes oreilles, et à cet instant je me perds dans le baiser et l'étreinte que m'offre cet homme que j'aime de tout mon être. Plus rien ne compte sauf le contact de ses mains sur moi, de ses lèvres contre les miennes, de sa langue qui caresse la mienne avec sensualité. Jamais personne ne m'a embrassé ainsi. Embrassé à perdre la raison. Je voudrais passer le restant de mes jours dans les bras puissants d'Alec, et si l'apocalypse devait raser toute trace de vie sur cette terre dans les heures à venir, je sais que je ne regretterais rien car je sais que je m'apprête à vivre l'un des plus beaux instants de ma vie.

Ses lèvres quittent les miennes pour dériver vers ma gorge qu'il torture de baisers ardents qui ne font qu'attiser le désir dans le creux de mon ventre. Son bassin pressé contre le mien se balance doucement créant une délicieuse friction entre nos érections coincées dans nos shorts de bain. Sans cesser d'embrasser, suçoter et mordiller ma peau sensible, ses mains glissent sur mon torse, l'effleurant juste assez pour me frustrer d'avoir si peu de contact tout en me faisant me consumer de plaisir dans ses bras. Ses doigts viennent titiller mes tétons, les faisant rouler entre eux délicatement. Je ferme les yeux, la bouche grande ouverte pour chercher l'oxygène qui me manque tandis qu'un gémissement de plaisir s'échappe de mes lèvres. J'essaie de garder l'esprit clair, de me raccrocher à quelque chose afin de ne pas sombrer dans les méandres de la luxure. Alors que je suis sur le point de rendre les armes, Alec s'écarte de moi et me regarde de ses sublimes yeux cobalt brillants de désir.

— J'ai tellement envie de toi... Fais-moi l'amour Magnus... souffle t'il sa voix sortant de ses lèvres comme une plainte.

Je manque de défaillir face à la demande à la fois ingénue et pleine d'assurance de mon amant. Je ne lis nul doute dans son regard, seulement un profond désir qui fait écho au mien. Je dépose un baiser volatile sur ses lèvres, puis lui saisissant la main, je l'invite à me suivre jusqu'au lit. Je l'y fais s'allonger avant de venir me placer au dessus de lui, en appui sur mes bras. Je reprends possession de ses lèvres, cette fois-ci avec une douceur infinie. J'ai envie de prendre mon temps, d'honorer chaque parcelle de ce corps parfait, d'entretenir la flamme du désir d'Alec sans le laisser se consumer complètement. Je veux lui laisser le temps de ressentir chaque caresse, chaque émotion, chaque sensation afin de lui offrir la première fois qu'il mérite. Une première fois magique.

L'une de mes mains part explorer le corps de mon compagnon, passant de son visage dont je redessine les traits du bout des doigts, à sa gorge où je sens son pouls palpiter, puis sur son torse nu où je retrace chacun de ses tatouages que je connais désormais par cœur. Je le sens frissonner sous mes caresses d'une douceur en totale opposition avec la passion qui nous a animé quelques minutes plus tôt. Rompant le baiser, je laisse mes lèvres glisser sur sa peau, suivant le tracé de mes mains un peu plus tôt. Je m'attarde dans sa gorge le long de ce tatouage que j'aime tant et qui lui donne un air incroyablement sexy. Puis sur ses boutons de chair que je malmène en les mordillant délicatement, le faisant gémir. Enfin ma bouche parvient à la lisière de son short encore humide de notre bain de minuit. Mes doigts agrippent la ceinture et je tire lentement sur le vêtement qui glisse sur ses jambes, dévoilant son érection à mon regard envieux. Je découvre avec un plaisir non dissimulé son pubis rasé, et je ne peux m'empêcher de passer ma langue sur ma lèvre inférieure, mourant d'envie de le goûter et le dévorer. Je jette le maillot au sol, puis je poursuis mon chemin de caresses et de baisers sur son bas-ventre, ses hanches et ses cuisses, évitant consciencieusement son sexe que je vois palpiter sous mes yeux.

Alec se tortille sous moi, il en veut plus, je le sais, je le sens, mais je me fais violence pour ne pas céder et accéder à son désir. Afin de reprendre un peu de contenance et de dissimuler son entre jambe trop désirable, je le retourne sur le ventre le faisant lâcher un petit cri de surprise mêlé à un gémissement d'expectative. Je viens m'installer à califourchon sur ses fesses, puis attrapant une rose sur le lit, je prends quelques instants pour en admirer la beauté. Ses pétales pas encore complètement déployés d'une blancheur nacrée m'évoque l'innocence d'Alec, ainsi que la pureté de son âme. Je ne doute pas qu'Izzy soit passé par là quant au choix de cette fleur en particulier pour décorer la chambre. Elle sait que je connais le langage des fleurs et qu'il m'est arrivé de l'utiliser par le passé dans des moments importants de ma vie. Je souris ému par le clin d'oeil que me fait ma meilleure amie qui semble juger que cette soirée est l'un de ces moments.

Je reporte mon attention sur Alec qui halète toujours faiblement sous moi. Je me penche au dessus de lui, et m'appuyant sur mon bras tendu, je viens effleurer son visage de la pointe des pétales de la fleur. Il frémit et je vois sa peau se couvrir d'une onde de chair de poule. Je fais courir la rose le long de sa colonne vertébrale, jusque dans la chute de ses reins, puis glissant de son bassin pour m'installer entre ses jambes, je viens caresser ses fesses. Je m'amuse de le voir remuer sous les effleurements des pétales sur sa peau comme si ils le chatouillaient, pourtant d'après les quelques faibles gémissements que j'entends dans son souffle m'indiquent qu'il aime ce que je lui fais, voire même qu'il en redemande.

Je me penche sur lui pour embrasser délicatement son dos, remontant le long de sa colonne vertébrale, puis arrivé dans sa nuque, je mordille sa peau rendue sensible par les caresses de la rose. Je suis récompensé par un adorable gémissement et la vision de sa main qui agrippe les draps. La pression monte inéluctablement en lui, et c'est un plaisir de le voir s'abandonner à moi de la sorte. Je lui demande de se retourner sur le dos, ce qu'il fait sans attendre. Nos regards s'accrochent à nouveau l'un à l'autre, le sien ne traduisant plus que son profond désir que je le fasse mien.

Reprenant la rose entre mes doigts, et sans lâcher Alec des yeux, je reprends mes caresses. D'abord sur son visage, j'effleure ses joues, son nez, ses lèvres qui s'entrouvrent au contact de la douceur des pétales. Je poursuis dans sa gorge, puis sur son torse, passant sur ses tétons rendus sensibles par les doux préliminaires que j'ai engagés. Une nouvelle fois, je le vois frissonner de plaisir, et dans un mouvement incontrôlé, il vient mordiller sa lèvre inférieure. Cette vision attise un peu plus mon propre désir que je repousse dans un coin de mon esprit afin de me concentrer sur celui de mon amant.

Je ne peux être égoïste, pas avec Alec, pas ce soir, pas pour notre première fois. Je me dois de focaliser toute mon attention sur lui, sur ses réactions et sur son plaisir. Je dois m'oublier afin de ne pas le blesser ou le brusquer. Ce soir et cette nuit, je suis entièrement dévoué à cet homme que j'aime de toute mon âme. Je veux l'emmener voler avec moi parmi les étoiles, je veux qu'il se sente aimé, adoré comme la chose la plus précieuse qu'il puisse exister, car c'est ce qu'il est à mes yeux.

Je me penche sur lui pour lui offrir un baiser empreint de douceur et de tendresse, puis sans rompre le baiser, je poursuis la course de la rose vers le sud de son anatomie parfaite. Je la fais passer sur son aine et entre ses cuisses. Je remonte sur ses bourses qui se contractent légèrement, et enfin j'effleure son sexe sur toute sa longueur, le faisant gémir longuement contre mes lèvres.

Alec m'embrasse soudainement avec plus d'ardeur, il s'agrippe à moi, enroulant un bras autours de mon cou, me faisant lâcher la fleur. De sa main libre, il saisit la mienne qui tenait la rose, et il guide mes doigts sur son érection. J'expire de surprise, puis je lui rends son baiser avec passion, refermant mon poing sur son sexe que je sens doucement palpiter entre les doigts. Il meut doucement son bassin, m'incitant à le caresser, ce que je lui accorde enfin, toujours avec douceur, mais fermeté. Mon amant relâche mes lèvres, et renversant la tête vers l'arrière, il se laisse aller à gémir puissamment à mesure que son plaisir grimpe en lui.

Le sentant proche de la jouissance, je m'empresse de plonger sur son sexe, que je lèche avidement avant de l'engloutir entièrement et de le sucer avec gourmandise. Il n'en faut pas plus à mon bel ange pour rendre les armes et se libérer dans ma gorge dans un cri de bonheur, ses mains solidement ancrées dans mes mèches colorées.

Tout son corps finit par se détendre, et il s'affale dans les draps, le souffle haletant et un large sourire ornant son beau visage. Je remonte vers lui, m'allongeant à ses côtés, en appui sur un coude, et je laisse ma main libre courir sur son torse.

— J'espère que tu n'es pas trop épuisé, parce que je n'en ai pas fini avec toi mon ange. dis-je avec un sourire espiègle.

Ses yeux cobalt s'ouvrent et il tourne la tête vers moi. Je peux toujours voir la flamme du désir danser dans son regard, malgré la félicité qui habille ses traits.

— Laisse moi seulement quelques minutes pour reprendre mes esprits. souffle t'il en se redressant pour m'embrasser.

Il me fait doucement basculer sur le dos et se positionne à quatre pattes au dessus de moi. Ses lèvres dévient dans mon cou, puis rapidement sur mon torse où il vient suçoter mes tétons, me faisant me cambrer sous lui en gémissant. Tandis qu'il m'inflige cette douce torture de sa bouche, l'une de ses mains abaisse mon short de bain, puis descend entre mes jambes, caressant l'intérieur de mes cuisses avec sensualité avant de venir se refermer sur mon érection douloureusement délaissée. Alors que je sens sa langue glisser sur mon ventre, y laissant un sillon humide, je stoppe son geste.

— A... Alec qu'est-ce que tu fais?

— Shhh... Laisse moi prendre soin de toi mon amour. souffle t'il en posant un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.

Mon amour... Il ne m'avait encore jamais appelé comme ça, et ces deux simples petits mots provoquent une envolée de papillons dans mon ventre. Ne me laissant pas l'opportunité de protester un nouvelles fois, il se positionne entre mes jambes et sa langue va titiller le bout de mon sexe manquant de me faire défaillir. Alec ne m'a jamais offert cette caresse, je ne lui en ai jamais donné l'occasion, mais je dois avouer que je ne le regrette pas. Découvrir la douceur de sa bouche autours de moi dans ce cadre magnifique, dans ces circonstances est tout simplement magique.

Je me laisse aller contre les oreillers, la lèvre inférieure coincée entre mes dents. Je suis incapable de détourner le regard de mon amant semblant apprivoiser mon sexe, le goûtant, l'embrassant, parfois avec maladresse, mais toujours avec des gestes emplis d'amour. Il joue ainsi de longues minutes, ses mains venant caresser mes bourses et mes cuisses. Puis soudainement, sans que je m'y attende, il prend enfin mon érection en bouche, m'arrachant un long gémissement de plaisir. Alors qu'il relève le regard vers moi, je peux voir une lueur de fierté dans ses yeux cobalt avant qu'il ne reprenne son œuvre avec ardeur.

Mon cœur et ma respiration s'emballent. Je ne peux désormais plus retenir mes soupirs de plaisir, ni les légers mouvements de mon bassin qui accompagnent ceux de sa bouche sur moi. Par l'enfer que c'est bon! Cet homme possède une langue magique, capable de me faire perdre la tête en à peine quelques caresses! Sentant que mon excitation grimpe en moi à une allure folle, je le repousse pour me jeter sur ses lèvres rougies par la fellation qu'il vient de m'offrir. Il semble surpris par ma réaction, voire même légèrement déçu de ne pas avoir pu me mener au 7e ciel, mais il se laisse faire, refermant ses bras sur moi.

Le désir de le faire mien a enflé en moi depuis que j'ai pénétré dans cette pièce, menaçant de m'étouffer à tel point que c'en est devenu un besoin quasi-vital désormais. N'ayant que cette envie primaire en tête, je l'allonge dans les draps, puis je luis remonte les jambes sur le torse, dévoilant son intimité à mon regard envieux. Alec qui s'est redressé sur ses coudes pour m'observer semble avoir compris mon besoin. Il tire un peu plus sur ses genoux, et pousse doucement ses fesses vers moi, s'offrant complètement. Dans un grondement presque animal, je me jette sur son sexe à nouveau érigé que je dévore avec avidité avant de dériver sur ses bourses, son périnée, et enfin son intimité que je lape sans aucune pudeur.

Un gémissement de surprise s'échappe des lèvres de mon amant, qui s'est laissé choir dans les draps, ses mains solidement ancrées dans la pliure de ses genoux. Ses soupirs de plaisir attisent le feu qui courre dans mes veines, redoublant l'ardeur avec laquelle je le prépare à me recevoir. Ma langue tournoie autours de son anneau de chair, en forçant parfois l'entrée. Peu à peu je sens Alec se détendre et s'abandonner entièrement à moi. La confiance aveugle qu'il place en moi en cet instant m'émeut tout autant qu'elle augmente mon désir pour lui.

Je tends le bras pour saisir le tube de lubrifiant que j'avais discrètement déposé sur le lit quelques instants plus tôt, et m'en enduis généreusement les doigts. Ma langue quitte son intimité, lui tirant un grognement de protestation qui me fait doucement rire. Mes doigts remplacent rapidement ma bouche, et après avoir massé son entrée quelques instants, je glisse un premier doigts en lui avec toute la douceur dont je suis capable. Je constate avec plaisir qu'il est avalé par les entrailles d'Alec sans aucune résistance, permettant à mon index de rapidement rejoindre mon majeur.

J'entame doucement des vas et viens en lui, ainsi que des mouvements de ciseaux, tout en reprenant son érection en bouche afin de l'aider à se détendre au maximum. Ses gémissements continuent à résonner à mes oreilles comme la plus belle des mélodies. Quand je le sens suffisamment détendu autours de mes doigts, je tente d'ajouter mon annulaire, mais immédiatement il se crispe avec une petite plainte. Je cesse mon intrusion pour remonter vers lui, et sans lâcher son intimité, je le rassure en lui offrant un baiser empli d'amour.

Mon amant se détend à nouveau, et rompant le baiser pour plonger mon regard dans le sien, mes doigts crochètent sa prostate avec fermeté. Immédiatement un cri de bonheur s'échappe de ses lèvres et ses yeux se ferment sous le plaisir qu'il ressent. Je souris face à ce spectacle sublime, puis redescendant sur son sexe pour le reprendre en bouche, je m'amuse à titiller encore une fois son nœud de nerfs. Je suis à nouveau récompensé par un gémissement bien trop sensuel pour le bien de ma santé mentale. Une nouvelle fois je tente d'ajouter un troisième doigt, et cette fois-ci Alec l'accepte sans sourciller. Ma propre érection commence à se faire douloureuse, et il me faut tout le self contrôle dont je dispose encore pour finir de préparer correctement mon amant.

Enfin, après de longues minutes, je le sens pleinement détendu, signe qu'il est prêt à m'accueillir. Je retire mes doigts de lui et lâche son sexe pour venir me positionner au dessus de lui. Il est sublime ainsi perdu entre plaisir et désir. Il halète bruyamment, son souffle s'échappant de ses lèvres en de faibles gémissements, et ses yeux voilés m'observent avec un amour infini. Je me penche sur lui pour cueillir ses lèvres dans un baiser empli de tendresse.

— Magnus... Je t'en prie, fais moi l'amour... susurre t'il contre mes lèvres.

Je sens ma peau se couvrir de frissons, et mon cœur se gonfler d'amour pour cet homme exceptionnel. Comment résister à une pareille demande? Je me redresse et m'assois sur mes talons afin d'enduire mon sexe de lubrifiant sous le regard envieux de mon amant. A nouveau je me penche sur lui, alignant mon érection contre son intimité que je caresse de la pointe de mon gland. Mes yeux s'accrochent aux prunelles cobalt d'Alec, puis lentement, tendrement, je commence à pousser contre son intimité qui s'ouvre peu à peu sur mon intrusion. J'observe attentivement mon amant, à l'affut du moindre signe de douleur ou d'inconfort. Je ne souhaite en aucun cas le blesser, c'est pourquoi je progresse lentement sans à-coup.

Alors que mon gland est entré entièrement en lui, je vois le visage d'Alec se crisper légèrement. Je cesse immédiatement tout mouvement, inquiet de lui avoir fait mal.

— Tout va bien mon ange?

Il hoche doucement la tête, puis il crochète ma nuque pour quémander un baiser que je lui offre sans hésitation. Je n'ai toujours pas bougé, le sentant toujours légèrement crispé autours de moi. Ce n'est que quand les jambes de mon amant entourent mon bassin pour le presser contre lui que je comprends le message et que je reprends mon incursion.

Une fois entièrement entré en lui, je prends quelques secondes pour savourer la sensation de ce corps chaud autours de moi, et pour enfin profiter du plaisir de posséder entièrement l'homme que j'aime de toute mon âme. Alec qui a fermé les yeux sur la fin de ma progression les rouvre, m'offrant un regard enflammé. Son bassin ondule doucement contre le mien, m'indiquant que je peux bouger sans crainte de le blesser.

Je ressors presque entièrement de lui, puis je le pénètre à nouveau d'une longue et rapide poussée qui nous arrache à tout les deux un gémissement de plaisir. Alec s'accroche à moi, ses yeux ne quittant pas les miens tandis que je vais et viens en lui avec sensualité. Cet instant est encore plus beau et intense que ce que je m'étais imaginé. Tout comme lorsque nous dansons, nos corps se meuvent en parfaite symbiose, nos souffles se mêlent comme un seul, et nos cœurs battent à l'unisson.

Sentant la jouissance non loin de m'envahir, et constatant qu'Alec semble avoir encore besoin de stimulation pour me suivre sur ce terrain, je ralentis la cadence, puis je me retire de lui en douceur. Mon amant papillonne des yeux, une moue frustrée se dessinant sur ses traits angéliques. Je lui lance un regard et un sourire plein de promesses, puis m'asseyant sur mes talons, je le tire vers moi. Il se laisse guider quand je l'invite à s'installer sur moi, son dos reposant contre mon torse, puis d'un seul mouvement de hanches, je le pénètre à nouveau. Cet angle me permet d'atteindre plus facilement sa prostate, et après quelques mouvements ajustés, je finis par la trouver, arrachant un cri de pur bonheur à Alec qui rejette la tête en arrière sur mon épaule, ses mains s'agrippant à mes poignets tandis que je le maintiens au niveau des hanches pour l'aider à se lever et s'abaisser sur moi. Je concentre chacun de mes coups de reins sur ce point de plaisir qui je le sais peut lui faire perdre la tête au point de le faire entrer en état de transe.

Bien décidé à lui faire voir le paradis, je réfrène quelque peu mes ardeurs afin de le maintenir sur la corde raide de la jouissance, ne le laissant jamais se jeter dans le vide pour atteindre la félicité. Je suis conscient que lui infliger cela peut s'apparenter à du sadisme, pourtant je sais qu'après chaque petit arrêt pour le faire redescendre, son plaisir augmente de façon exponentielle.

Après plusieurs minutes à le torturer ainsi, je sens que mon amant n'est plus que gémissements et soupirs de plaisir dans mes bras. Ses yeux sont clos, et son corps se meut tout seul, comme animé par une volonté propre. Alec est complètement perdu dans les méandres de la luxure, précisément là où je voulais le mener.

Sentant mon propre plaisir augmenter crescendo, je finis par me laisser aller. Mes dernières retenues volent en éclat et je mets en place un rythme brutal, à la recherche de mon propre plaisir. Je sens le fourreau d'Alec se resserrer sensiblement autours le moi, et il ne m'en faut pas davantage pour que mon orgasme me foudroie de part en part, tandis que je me libère dans les entrailles de mon amant, dans un cri de pur bonheur. Je continue mes coups de rein, frappant dans le nœud de nerfs d'Alec à chaque mouvement, afin de le guider à son tour dans la jouissance. Il ne tarde pas à venir à son tour, criant, riant, pleurant tout à la fois, après seulement quelques vas et viens. Son intimité palpite autours de moi, prolongeant délicieusement mon orgasme, tandis que mes coups de reins deviennent plus doux jusqu'à s'arrêter complètement.

Je nous fais basculer doucement sur le lit, nous allongeant sur les draps frais. Je serre fermement mon amant contre moi, et je le cajole de baisers et de caresses pleins de tendresse afin de l'aider à refaire surface après cet orgasme qui je le sais l'a projeté très loin parmi les étoiles. Son corps tremblant se love contre moi, puis peu à peu sa respiration et les battements de son cœur se calment.

— Je t'aime Magnus... souffle t'il en relevant le visage vers moi.

— Je t'aime aussi mon Alexander, plus que je ne saurais le dire. murmuré-je en retour, déposant un doux baiser sur ses lèvres.

Il repose sa tête dans le creux de mon épaule, et quelques minutes plus tard, sa respiration régulière m'indique qu'il s'est endormi. Je souris tendrement tout en caressant son visage sur bout des doigts, puis sentant moi aussi la fatigue m'envahir, je tire le drap sur nos corps enlacés, et je me laisse aller à un sommeil réparateur.

*****

Voilà le chapitre que beaucoup attendait je crois (enfin si je me fie aux commentaires précédents😊)
J'espère avoir été à la hauteur de vos attentes.
À lundi prochain pour la suite, comme d'habitude j'attends ma drogue avec impatience! 😍😘

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