Chapitre 11 - Désir
PDV Alec
Lorsque Magnus revient du bar à la suite de Ragnor et Jace, il vient s'installer tout contre moi, et glisse l'une de ses mains autours de ma taille avant de m'embrasser la joue et de déposer sa tête dans le creux de mon cou. Je souris face à la tendresse de mon petit ami, et je dépose ma main sur sa cuisse que je caresse doucement. Alors que je lève le regard pour m'intéresser à la conversation, je croise celui de ma soeur qui nous regarde attendrie puis me fait un sourire avec un petit hochement de tête. Je sais ce qu'elle veut me dire par ce geste: "Tu vois, tu n'as rien à craindre, fonces!". La discussion avec ma Isabelle m'a fait beaucoup de bien et m'a ouvert les yeux. Je n'ai pas à m'inquiéter de quoi que ce soit, je suis bien avec Magnus, et il a toujours été très prévenant à mon égard. Je dois juste cesser de réfléchir et vivre pleinement le moment présent. Je désire Magnus, et d'après ce qu'il a pu me dire et ce que j'ai pu sentir durant la journée, c'est également son cas. Quant à mon innocence, eh bien il va falloir que j'apprenne à lâcher prise...
Mon regard se pose sur le cocktail vert que m'a apporté Magnus. Je saisis mon verre ainsi que le sien et lui propose de trinquer avec moi avant de boire une grande gorgée tout en le regardant droit dans les yeux. Peut-il voir à quel point je le désire? Se rend-il compte qu'à chaque fois que mon regard se pose sur lui mon souffle semble se couper dans ma gorge? Perçoit-il les battements de mon cœur qui s'accélèrent quand il me touche? Est-ce que... Non stop Alec! Arrêtes de sur-analyser! Penses à ce qu'a dit Izzy, tu dois te laisser aller et cesser de réfléchir constamment! Je pose donc mon verre sur la table, me lève puis tends la main à Magnus.
— Viens danser avec moi. soufflé-je.
Ses yeux pétillent et il m'offre un sourire éblouissant avant de prendre ma main et de me suivre sur la piste de danse. Une fois parvenus au milieu de la foule de danseurs, Magnus cède à sa passion et commence à se déhancher tout en agitant les bras dans des gestes gracieux. Il s'autorise quelques pirouettes sur lui même sous mon regard envieux tandis que je laisse moi aussi parler mon corps au rythme de la musique. Mes mouvements répondent aux siens, nos yeux ne se quittent pas tandis que nous dansons ensemble sans pour autant nous toucher. Tout semble disparaitre autours de nous, ne nous laissant que nous deux dans notre bulle accompagnés par la musique. Magnus tournoie autours de moi, m'effleure mais ne me laisse jamais l'opportunité de le toucher. Il est tel un félin qui joue avec une proie. En cet instant je suis la proie, une proie qui meure d'envie de se faire attraper et croquer par le chasseur. Je me mords la lèvre d'envie tandis qu'il me dévore de son sublime regard ambré tout en s'approchant de moi avec une lenteur insoutenable.
J'ai l'impression que le temps se joue de moi. Tout autours de moi semble bouger au ralenti. Le rythme de la musique diminue aussi, comme une platine dont on jouerait avec la vitesse de rotation du disque. Mon cœur bat également au ralenti tout comme ma respiration. Je me sens comme dans un rêve à mesure que Magnus s'approche de moi.
Puis quand ses doigts effleurent enfin ma peau, le temps semble s'arrêter complètement autours de nous, je ne vois plus rien, excepté Magnus, je n'entends plus rien hormis sa respiration qui s'échoue sur mon visage. Il est essoufflé, tout comme moi. Est-ce parce que nous venons de danser ou bien est-ce parce que à mon instar notre proximité lui coupe le souffle? Ma main vient se poser délicatement sur son torse où je sens les battements effrénés de son cœur. Il me semble qu'il bat au même rythme que le mien, comme si nous étions liés, comme si nous pouvions ressentir les moindres sentiments de l'autre comme s'il s'agissait des nôtres.
Magnus me regarde avec envie de ses beaux yeux ambrés. En cet instant je me rends compte qu'il a une beauté presque animale, comme celle d'un félin, et je ne serais pas surpris le moins du monde si ses pupilles se fendaient subitement pour prendre la forme de celles d'un chat. Je lis beaucoup de choses dans ce regard, a commencer par une infinie tendresse. J'y vois aussi de l'admiration comme si j'étais la plus belle chose qu'il ai jamais vu. Mais par dessus tout, j'y lis un désir brûlant qui fait écho au mien.
Sans cesser de danser, je me rapproche à mon tour de Magnus et viens glisser mes mains autours de ses hanches qui ondulent en rythme avec la musique. Mes doigts agrippent la ceinture de son pantalon et je le presse contre moi tout en me calquant sur ses mouvements. Le contact entre nos bassins m'électrise, je sens son envie contre la mienne et il n'en faut pas plus pour que je me jette sur ses lèvres appétissantes pour les goûter et les embrasser à en perdre la raison.
Les mains de Magnus se glissent subtilement sous ma chemise et viennent effleurer la peau de mes flancs. J'ai l'impression que mon épiderme brûle suite au passage des mains de Magnus, pourtant j'en veux plus, tellement plus... Comme pour répondre à mon souhait, les lèvres de Magnus dévient de ma bouche pour suivre la ligne de ma mâchoire avant de venir s'emparer de ma gorge pour y embrasser fiévreusement la peau à vif. Je gémis et rejette la tête en arrière, les yeux fermés. Cet homme me rend fou de désir, il me fait perdre la raison, et je n'ai plus envie que d'une chose: l'avoir contre moi. Nu. Vite.
— Magnus... gémis-je à son oreille.
Il lève le regard vers moi et semblant comprend ma requête silencieuse, il se détache de moi et me prend la main pour m'entraîner loin de la piste de danse. Il me guide jusqu'à la sortie de la boîte où il s'arrête quelques instants pour sortir son téléphone et envoyer un message à je ne sais qui. Mais pour l'instant, je m'en fous, je ne suis plus capable de penser à autre chose qu'à mon désir pour Magnus.
Il revient capturer mes lèvres pour un baiser sulfureux empli d'envie, puis il plonge à nouveau son regard dans le mien.
— Rentrons. souffle t'il.
Je hoche la tête avec empressement et le suis à pas rapide jusqu'à son appartement.
PDV Magnus
Nous arrivons au pied de mon immeuble en quelques minutes. Il m'aura fallu tout ce qu'il me restait de volonté pour ne pas me jeter sur Alec comme un affamé, mais une fois que les portes de l'ascenseur se ferment, toute ma retenue vole en éclat. Je le plaque brutalement contre l'une des parois avant de venir me coller contre lui, pressant mon bassin contre le sien avec envie tout en capturant sa bouche pour un long et langoureux baiser. Mes mains vont empoigner ses fesses parfaitement moulées par son pantalon et je suis récompensé par un gémissement qui sonne comme une mélodie à mon oreille.
Par l'enfer! Cette danse que j'ai partagé avec Alec a été l'un des moments les plus sensuels que j'ai jamais vécu! Je me suis senti transporté dans un autre monde, un monde qui nous appartenait et où les sensations semblaient décuplées. Chaque caresse d'Alec faisait parcourir un courant électrique dans mon corps. Quant à ses baisers... Eh bien j'ai bien failli défaillir tellement c'était exceptionnel!
Je n'aurais jamais pensé que cette soirée prendrait cette tournure. Certes je pensais et j'espérais même qu'après toute la frustration accumulée au cours de la journée nous finirions par une nuit au lit avec de nombreuses caresses plus ou moins intimes. Mais au vu du désir que je lis dans les yeux de mon compagnon, lui attend bien plus que de simples caresses ce soir. Et bon Dieu moi aussi j'en crève d'envie, pourtant une petite voix me rappelle son inexpérience, et je ne peux l'ignorer, je dois m'assurer que c'est vraiment ce qu'il veut...
Alors que la cage d'ascenseur parvient à mon étage et que les portes s'ouvrent avec un bip, je me détache de mon compagnon pour sortir. Il me suit jusqu'à mon appartement et me regarde ouvrir la porte, puis sans que je comprenne comment, je me retrouve emprisonné dans ses bras puissants et poussé à l'intérieur. Ses lèvres partent explorer ma gorge, l'embrassant, la léchant et la mordillant à m'en faire perdre la raison. J'entends la porte claquer derrière moi tandis qu'il me pousse inexorablement vers le salon sans cesser sa douce torture sur la peau à vif de mon cou. Il me fait basculer sur le canapé avant de venir se placer à califourchon sur moi, puis de s'attaquer aux boutons qui tiennent mon veston et ma chemise fermés tout en ondulant des hanches.
— Alec...
Ma voix sortie comme un gémissement semble renforcer l'hardeur de mon compagnon qui s'active sur ma chemise tout en plongeant dans ma gorge. Je bascule malgré moi la tête sur le côté pour lui laisser de l'espace et me laisse faire quelques instants, profitant du plaisir qu'il me fait ressentir. Cependant quand ses mains s'aventurent sur a peau mise à nue, je le stoppe à regret en saisissant ses poignets. Il relève un regard plein d'interrogations vers moi.
— Je... J'ai fais quelque chose de mal? demande t'il.
— Non mon ange tu es parfait comme toujours.
— Alors pourquoi... Tu... Tu n'as pas envie?
L'inquiétude et la tristesse que je perçois dans sa voix me fend le coeur.
— Non Alec... Enfin si! J'en meurs d'envie, mais... Je... Je voudrais seulement être sur que c'est bien ce que tu veux tant que je peux encore me contrôler. Je ne veux en rien te forcer, c'est toi qui décides, si tu préfères arrêter là...
Je suis coupé par ses lèvres qui viennent à nouveau se plaquer contrer les miennes me faisant expirer de surprise. Je le repousse à nouveau avec douceur.
— Alec...
— J'en ai envie Magnus! J'ai attendu toute la journée de pouvoir enfin t'avoir rien qu'à moi, alors s'il te plait ne me laisses pas comme ça! dit il avec ferveur tout en désignant la bosse proéminente qui déforme désormais son pantalon.
Le désir brûlant que je lis dans ses yeux cobalt achève de briser ma retenue. Je l'enveloppe dans mes bras tout en prenant possession de ses lèvres tentatrices. Je me redresse sans rompre le baiser, puis je me lève tandis qu'il enroule ses jambes autours de ma taille. Alors que j'avance à l'aveuglette en direction de ma chambre, le dos d'Alec se heurte au cadre de la porte. Je quitte ses lèvre et le regarde avec inquiétude, espérant ne pas lui avoir fait mal. Je suis sur le point de lui demander si tout va bien quand il éclate de rire, m'entrainant avec lui dans son hilarité.
Après que nous nous soyons calmés, je reprends ma route vers mon lit où j'allonge Alec avec douceur avant de venir m'installer à califourchon sur ses hanches. Ses sublimes yeux cobalt m'observent tandis que je m'emploie à déboutonner sa chemise avec lenteur. J'effleure la bande de peau pâle mise à nu et je le sens frémir sous moi, me faisant sourire. Mes mains s'aventurent davantage sous l'étoffe, se délectant de la douceur de sa peau, glissant avec plaisir dans les poils qui parsèment son torse, puis glissant sur son ventre, j'éprouve la fermeté de ses abdominaux.
Cet homme sous moi est tout simplement exceptionnel, beau, viril... Et tout à moi. Cette idée fait se contracter délicieusement mon estomac et laissant finalement cours à mes pulsions, je me jette sur ses lèvres entrouvertes pour l'embrasser férocement. Je mordille la lèvre inférieure pour demander accès à sa bouche qu'il m'accorde sans aucune résistance. Ma langue va jouer avec la sienne, et mes hanches commences à onduler attisant notre envie commune. Ses mains s'agrippent à mes fesses, accentuant la pression entre nos bassins et nous faisant tout deux gémir. Je quitte ses lèvres pour plonger dans sa gorge que je taquine avec ma langue et mes dents.
— Ahn... Magnus... gémit-il en se cambrant contre moi.
Cette supplique fait faire un bond à mon coeur et je sens nettement mon sexe frétiller d'envie dans mon boxer. Par l'enfer! Je le désire tellement que s'en est douloureux! Pourtant même s'il m'a lui même demandé d'être moi même durant nos moments intimes, je garde en tête de Jace d'être patient et doux avec lui. Alors cessant mes mouvements sur lui, je lui souffle à l'oreille:
— Alexander, dis-moi ce que tu veux...
— Qu... Quoi? ahane t'il.
— Je veux savoir de quoi tu as envie mon ange. soufflé-je en continuant d'embrasser sa gorge le long de son tatouage.
— Je... Toi...
Sa réponse me fait sourire, visiblement mon compagnon semble avoir perdu la faculté de faire des phrases complètes.
— Je pense que je m'en serais douté, mais comment me veux-tu?
Cela ne me ressemble pas de laisser autant de pouvoir à la personne qui partage mon lit. En effet d'habitude, c'est plutôt moi qui dirige, mais allez savoir pourquoi, avec Alec c'est différent. Je me soucie de son bienêtre et de ses désirs. Je ne veux pas le brusquer en faisant quelque chose qu'il ne serait pas prêt à vivre. Alec réveille ce qu'il y a de meilleur en moi, et pour ça, je serais prêt à lui offrir tout ce qu'il désire.
— Je... Je te veux nu... Contre moi. souffle t'il enfin.
Je me redresse et plonge mon regard dans ses yeux cobalt dont les pupilles sont dilatées par l'envie. Je fais glisser ma chemise le long de mes bras avant de la balancer hors du lit. Mes mains viennent agripper la nuque d'Alec tandis que je me penche à nouveau sur lui pour l'embrasser. Je sens ses mains caresser délicatement mon dos puis dériver vers mon torse. Je choisis cet instant pour basculer sur le côté, l'entrainant avec moi afin qu'il se retrouve au dessus de moi. La surprise se peint sur son visage, à laquelle je répond par un sourire aguicheur.
— Je suis tout à toi Alexander. susurré-je en écartant les bras.
Son regard flamboie de désir, puis un sourire qui manque de me faire prendre feu sur place se dessine sur son visage. Il plonge dans ma gorge qu'il embrasse, aspirant la peau fine entre ses lèvres. Je me cambre à mon tour sous lui tout en penchant la tête sur le côté et en m'accrochant désespérément à ses hanches. Il fait peu à peu descendre ses baisers sur mon torse et quand il emprisonne l'un de mes tétons dans la chaleur de ses lèvres pour le suçoter, je perds la raison et pousse un puissant gémissement de plaisir.
Ai-je déjà mentionné que cet homme me rend fou? Oui? Eh bien je le redis, Alexander Lightwood me rend complètement dingue! Mon dieu, sa langue sur moi fait des merveilles et me procure un plaisir inégalé, à tel point que je ne suis pas loin de jouir dans mon pantalon alors qu'il n'a même pas encore réellement commencé à me toucher intimement.
Il se redresse pour m'observer avec un large sourire, puis il enlève à son tour sa chemise, me laissant tout le loisir d'admirer son superbe torse divinement musclé. Il dépose délicatement ses mains sur le haut de mon buste et les fait glisser lentement, effleurant ma poitrine, mes flancs, mon ventre avant d'arriver enfin à la boucle de ma ceinture qu'il défait sans quitter mon regard. Une fois mon pantalon ouvert, il suspend ses gestes, ses yeux semblant me demander l'autorisation de poursuivre mon effeuillage. Pour seule réponse, je soulève légèrement le bassin pour lui permettre de retirer aisément mon pantalon.
Il agrippe l'étoffe et la fait glisser le long de mes jambes en même temps que mon boxer, me laissant totalement offert à sa vue. Installé à genoux entre mes jambes, il observe mon corps depuis mon visage rougi par l'envie, jusqu'à mon érection qui se dresse sur mon bas-ventre.
— Tu aimes ce que tu vois Alexander? demandé-je d'une voix aguicheuse en le voyant bloquer face à ma nudité.
— Tu es magnifique... souffle t'il en levant le regard vers moi.
— Pas autant que toi mon ange. réponds-je en lui souriant. Bien que maintenant, j'ai très envie de voir ce qui ce cache sous ce pantalon qui soit dit en passant te fait un cul d'enfer!
Il m'offre un sourire timide à l'entente de mon compliment, puis il se lève et se débarrasse à son tour de ses derniers vêtements. Parfait. Tout simplement parfait, Alexander a un corps à faire se damner tous les anges du paradis. Les tatouages qui parcourent son corps contrastent divinement avec la pâleur de sa peau qui dissimule des muscles puissants. Quant à son sexe qu'il vient de me dévoiler... Mon dieu les idées perverses qui traversent mon esprit quand je le vois!
Il revient se positionner à quatre pattes au dessus de moi, puis il s'abaisse pour que nos corps soient en contact, sans pour autant m'écraser sous son poids. Sentir enfin sa peau nue contre la mienne me procure un plaisir au delà des mots, et quand son sexe rentre en contact avec le mien, je ne peux que laisser échapper un long gémissement de bonheur. Il vient m'embrasser, me faisant me rendre compte à quel point ses lèvres contre les miennes m'avaient manqué, puis doucement, lentement, il commence à se mouvoir sur moi. Mes mains empoignant ses fesses rondes, je bouge à mon tour en accord avec ses mouvements, apportant une délicieuse friction entre nos érections coincées entre nous. Je suis récompensé par son gémissement étouffé dans notre baiser qui fait voler des papillons au creux de mon ventre.
Je m'abreuve de chacun de ses soupirs de plaisir, non sans libérer les miens avec force à mesure que le plaisir prend possession de nous. Nos corps se couvrent d'une fine pellicule de transpiration, nos rythmes cardiaques s'emballent, nos respirations deviennent erratiques, nos mouvements deviennent plus rapides et désordonnés et nous sommes bientôt tout deux au bord du gouffre.
Un long frisson parcoure mon échine tandis qu'une vague de pur plaisir me submerge. Mes doigts se crispent sur sa peau, le pressant toujours plus contre moi, et je me libère enfin entre nous deux, mon cri étouffé par ses lèvres toujours pressés contre les miennes. Il quitte ma bouche pour venir enfouir son visage dans le creux de mon cou, et il ne lui faut que quelques secondes supplémentaires pour me rejoindre dans la félicité.
Nous restons ainsi de longues minutes, à la recherche de notre souffle, et redescendant peu à peu de notre nuage de plaisir charnel. Cet instant dans les bras d'Alec est loin de ce que je m'étais imaginé pour notre première fois, pourtant je la trouve juste parfaite, car c'est la notre et je n'en changerais pour rien au monde. Nous nous sommes laissés guider par nos désirs, nous nous sommes nourris de nos frustrations afin de partager le plus beau des moments qu'il m'ait été donné de vivre.
Après un long moment à me serrer contre lui, Alec finit par se redresser pour me regarder. Il caresse tendrement ma joue et dépose un baiser volatile sur mes lèvres.
— C'était... souffle t'il.
— Divin, parfait, la meilleure partie de jambe en l'air de ta vie? proposé-je.
— Un peu de tout ça oui! pouffe Alec. En tout cas ça valait la peine d'attendre ce soir. ajoute t'il avant de m'embrasser la joue puis de se lever.
La soudaine absence du corps chaud d'Alec contre moi me fait frissonner.
— Où tu vas? demandé-je en me redressant sur mes coudes.
Il dut sentir ma frustration, car il gloussa en venant embrasser mon front.
— Je vais juste à la salle de bain chercher de quoi nous nettoyer. explique t'il.
Il s'éclipse dans la salle de bain tandis que je me laisse retomber sur le dos, les bras en croix en lâchant un long soupir de bienêtre. Je ferme les yeux quelques instants me remémorant avec délice la sensation des bras de mon amant autours de moi, de son corps contre le mien, de ses lèvres parcourant mon corps. Je suis sorti de ma rêverie par le contact humide et chaud d'un gant sur mon ventre. Rouvrant les yeux, j'observe Alec me nettoyer avec douceur, puis quand je le vois s'éloigner à nouveau, je lui attrape le bras pour le faire retomber sur le lit.
— Restes là. murmuré-je en venant coller mon torse contre son dos.
— J'allais juste ranger le gant Mag's...
— On s'en fout, on rangera demain. Pour l'instant tout ce que je veux, c'est te serrer contre moi et m'endormir dans tes bras.
Il lâche le gant sur le sol et se retourne dans mes bras, m'offrant un sourire qui fait bondir mon coeur déjà bien éprouvé par nos activités nocturnes.
— J'aime ce programme, viens. susurre t'il en m'ouvrant les bras.
Je vais me loger avec bonheur dans la chaleur de ses bras, et il tire le drap sur nous avant de me serrer contre lui tout en caressant tendrement la peau à sa portée. Je ne tarde pas à somnoler sous cette petite attention, puis à sombrer dans un doux sommeil, bercé par les battements réguliers de son coeur.
*****
Coucou ici !
Voici enfin le chapitre qui au vu des commentaires sur le chapitre 10 était très attendu!
J'espère qu'ils vous aura plus et que ce lemon un peu différent aura répondu à vos attentes.
Que pensez-vous du Alec qui sait ce qu'il veut? Et du Magnus à l'écoute des désirs de son homme ?
Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le chapitre 12, au programme un peu de chaleur, une discussion et des ennuis.
Comme la semaine prochaine si j'ai une inspiration de malade et que j'arrive à écrire 2 chapitres dans la semaine il n'est pas exclus que le chapitre 12 arrive ce week end mais je ne promets rien ça dépendra de mon avance, mais quoi qu'il arrive la semaine prochaine au plus tard vous l'aurez, avance ou pas.
Bref j'arrête de raconter ma vie qui vous intéresse pas et je vous fais un gros bisou en attendant vos petits coms qui me font toujours hyper plaisir! 😍😘
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