CHAPITRE DIX NEUF - Quelques Mots Suffisent
Je me réveille soudainement étendu sur le lit de Morgan. Je me redresse et balaie du regard la chambre.
Mes yeux s'illuminent quand je vois, Morgan sortir de la salle de bain habillé que d'une serviette autour de la taille. Je sourie. Il ne m'a pas vue.
- Morgan ?
Il tourne la tête en ma direction.
- Eden. (En souriant)
Il s'assoie auprès de moi et reste à me regarder.
- Vous m'avez manquez.
Je deviens beaucoup trop tendre avec lui. Ce n'est pas moi. Il caresse ma joue du bout des doigts et ne dis rien.
- Je vous ai vu pleurer.
Il acquiesce un sourire gêné puis fronce les sourcils.
- Ne te moque pas.
Je ris et me rapproche de son oreille, pour lui murmurer.
- Vous devriez avoir honte.
- Non. Me murmure-t-il
- Vous m'aimez ?
Il agrippe mes chevilles, m'attire vers lui avant de plaquer mes poignets au-dessus de ma tête. Il s'attarde dans cette position, laisse sa hampe gorgée de désir effleurer mon entrejambe jusqu'à ce qu'incapable de supporter ce délicieux supplice, il défasse d'une main sa serviette. Je l'incite à rentre en moi.
D'un geste lent et doux, il me pénètre. Je sens son corps tout entier se tendre comme une corde tandis qu'il s'enfonçe toujours plus loin dans les replis les plus secrets de ma chair. Je l'incite à être plus impétueux. Je réponds à chacune de ses impulsions par un gémissement de plaisir. Je me creuse pour l'attirer plus loin encore en enserrant sa taille de mes cuisses. Je ne me contrôle plus et me contente de suivre le rythme sauvage et ardent de cette étreinte. Emportés par la passion, nous basculons ensembles dans un monde sur lequel le temps lui-même semblait n'avoir aucune prise, un monde où n'existait que l'évidence absolue du fait que nous sommes destinés l'un à l'autre pour l'éternité.
- Oui, je t'aime Eden.
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