Mon abruti de demi-frère

Niragi : Je suis ton demi-frère Sora.

Moi : Quoi...Mais c'est impossible, je ne te connais pas.

Il semble réfléchir quelques secondes puis reprend sa phrase.

Niragi : Alors comme ça maman ne t'as jamais parlé de moi ? Étrange...Je ne vois pas pourquoi.

Il se rapproche de moi et je peux sentir un mélange de parfum de femme. Je suppose qu'il ne perd pas de temps avec les filles.

Moi : Pour ta gouverne, non, elle ne m'a jamais parlé de toi. Mais, si je suis vraiment ta demi-sœur, comme toi, tu me connais ?

Niragi : Je t'ai déjà vu et maman m'a parlé de toi.

Moi : Comment ça se fait alors que moi je ne t'ai jamais vu ?

Niragi : C'est parce qu'elle m'a montré des photos de toi.

C'est peut-être mon demi-frère mais montrer des photos de moi sans m'en parler, alors là !

Moi : Admettons...Que je soit ta demi-sœur...Tu vas me laisser tranquille quand même ? Non parce qu'avec toutes les filles que tu dois te taper, je ne voudrais pas être la prochaine sur la liste si tu vois ce que je veux dire.

Il semble choqué de ma réponse. Il ne s'attendait absolument pas à cela à ce que je peux déduire du regard qu'il me jette.

Niragi : Tu as quel âge rappelle moi ?

Moi : 21 dans, et toi ?

Je réponds calmement.

Niragi : 24 ans. On a pas tant d'écart que ça.

Il se rapproche encore plus de moi ce qui me fait reculer jusqu'à être plaquée au dossier de la chaise.

Moi : Tu insinue quoi par là ?

Il passe sa langue sur ses lèvres puis répond.

Niragi : Calme toi, c'était juste pour te tester. Vas, tu peux partir...Mais, je vais quand même te tenir à l'œil. Tu reste quand même un membre de ma famille.

Je roule des yeux. Comme si j'étais pas assez mature et grande pour savoir me défendre.

Après qu'il se soit écarté, je me lève puis pars en direction de la porte.

Niragi : Attend ! Dernière chose.

Je me retourne avec un air agassé.

Moi : Quoi ?

Niragi : Fais attention aux pervers.

Après sa phrase il repasse sa langue sur ses lèvres.

Qu'est ce qu'il peut être idiot comme gars. Et dire que je viens d'apprendre que ce fou...est mon demi-frère. Il me répugne !

Moi : Ça va, je pense que j'avais saisi le message.

Je sors de la pièce, hors de question de rester une seconde de plus avec lui. A l'avenir, mieux vaut l'éviter. Je ne sais pas s'il compte me faire quoi que ce soit mais vaut mieux ne pas tester.

En sortant, Ann m'attendait avec un sourire charmant.

Ann : Je vais te montrer ta chambre et te donner des vêtements approprié à la plage.

Je la suis à travers les couloirs de ce bâtiment. C'est quand même pas mal. C'est grand, accueillant. Je pense que c'était un hôtel de luxe avant, au vu de la décoration.

Un moment plus tard nous arrivons devant une porte comportant le numéro 218.

Ann : Voilà ta chambre. Si tu as besoin de quelque chose en plus, dis le nous, nous ferons en sorte que tu te sente chez toi.

Moi : Oh, merci.

Ann : Je vais te donner ton maillot.

Je rentre dans la chambre en regardant et scrutant la pièce. J'ai même une salle de bain à moi toute seule.

Ann : Tiens.

Je me retourne et vois qu'elle me tend un maillot...coloré ?

On non, et moi qui ai l'habitude de m'habiller en noir. Bon, il faut que je fasse avec, j'ai pas le choix de toutes façons.

Je la remercie puis prends le maillot en allant dans la salle de bain pour me changer.

Une fois que j'ai enfilé mon maillot dont je n'apprécie aucunement les couleurs, je sors de la pièce.

Ann est toujours là.

Ann : Il va te falloir d'autres vêtements pour les jeux. Tu préfères quoi, jogging, jupe ou autre ?

Moi : Un jogging ça ira. Merci.

Elle me sourit puis cherche dans un sac qu'elle avait apporté avec plein de vêtements à l'intérieur.

Elle fouille puis sort un jogging noir. Parfais ça.

Ann : J'ai remarqué que tu aimais les vêtements de couleur noir. Je suppose que ce jogging devrait te plaire.

Je souris pour la remercier et attrape le jogging.

Ann : Et pour finir, tu veux une veste, un tee-shirt, les deux, autre chose ?

Moi : Une veste et un tee-shirt ça serait pas mal, merci beaucoup.

Elle me sort directement ce que je lui avais demandé puis prend son sac.

Ann : Je vais te laisser t'installer. Si tu as besoin, n'hésite pas.

Elle sourit puis sort de la chambre.

Je range les vêtements dans un placard puis m'assois quelques minutes sur mon lit.

Je me demande où son Arisu et Usagi...Je pense qu'ils sont mort d'inquiétude de ne pas me voir. Les pauvres...Arisu ne voulait plus perdre de proches...En plus, je ne peux même pas les contacter.

Je vais devoir me résoudre à rester ici, et "profiter" comme l'a si bien dit le chapelier.

Quelques minutes plus tard

Je me décidé de quitter cette pièce, après tout, je ne vais pas me morfondre dans mes pensées alors qu'ils font tous la fête dehors.

Je me lève et sors de ma chambre me dirigeant vers l'extérieur. Pourquoi ne pas aller à la piscine ?

En sortant, la fête bas son plein et beaucoup de personnes dansent, boivent et font d'autres choses pour s'amuser. Essayons de passer inaperçu dans ce monde et de s'installer quelque part sur un transat.

Une fois assise, je regarde les gens s'amuser. Ils ont oublié que l'on est pas en pleine fête mais dans un monde où il faut jouer pour survivre ? Qu'on a tous un visa et qu'il peut expirer si l'on ne fait pas attention aux nombres de jours qu'il nous reste ? Bien sûr qu'ils ont oublié. Cette plage est paradisiaque et fait donc oublier la notion du temps et la notion de vivre.

? : Tien tien, tu es là toi ?

Je me retourne et vois Chishiya.

Moi : Apparemment oui.

Il s'assoie en face de moi et me regarde avec son air habituel. Son air hautain.

Chishiya : Tu me suis non ?

Moi : Si je le voulais je l'aurai même pas fait.

Chishiya : Ah oui ?

Il hausse un sourcil comme s'il était étonné alors que je sais que c'est faux.

Moi : Oui. Mais dis moi, tu as toujours cet air hautain avec les gens ? Ou c'est juste avec moi ?

Il ris légèrement puis me dit.

Chishiya : Mon air te déplait ?

Moi : Un peu.

Chishiya : Tu n'est pas comme les autres toi.

Il me sourit puis s'en va sans même avoir eu le temps de lui répondre quoi que ce soit.

Il est...comment expliquer...imprévisible ? Oui, c'est ça, imprévisible.

Sans que je n'ai de transition, Niragi viens à côté de moi. Oh non, encore lui...Pourquoi il vient me voir encore ?

Niragi : Avec qui tu parlais ? Chishiya ?

Moi : Tu commences ? J'ai pas le droit de parler ?

Niragi : Je voulais juste savoir ce qu'il te voulais, sœurette...

Il avait prononcé ce dernier mot dans mon oreille. J'en ai eu des frissons de dégoût.

Moi : M'appelle pas comme ça. Et il me voulait rien, arrête de psychoter.

Cela fait à peine ((seulement, désolé, expression de sudiste 😂)) quelques heures que l'on se connais et il me parle déjà comme si on avait été tous les jours ensemble.

Niragi : Oh, ça ne te plait pas, sœurette ?

Il veut vraiment m'énerver ?

Voyant que ce surnom me met mal à l'aise, il décide de faire une annonce. Tout mais pas ça...

Niragi : Ecoutez moi tous ! Vous voyez cette fille ? Sora elle s'appelle ! Et bien c'est ma charmante demi-sœur !

J'en peux plus. Je me tire avant d'en entendre plus.

Il peut pas me foutre la paix ? Peut-être que je réagis un peu trop violemment mais ce mec m'insupporte au plus au point alors que cela fait deux heures que je le côtoie.

Je repars dans ma chambre puis ferme la porte. J'avais oublié qu'il n'y avait pas de serrure...Foutu règle.

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Hei ! Comment ça va ?

Chapitre 4 terminé ! J'espère qu'il vous a plu !

Ce chapitre était un peu plat, je l'avoue mais il y aura plus d'action par la suite.

Ps : Rien à voir avec le livre mais je suis juste trop contente ! C'est peut-être rien mais Nijiro Murakami (l'acteur de Chishiya) a vu ma storie instagram. Je sais c'est pas ouf mais voilà la petite photo.

Sur ce je vous dit à la prochaine !




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