3 mars 1941 : Je réfléchis toujours à un plan pour partir du camp mis c'est très dure, le camp ayant des fils de fer, des grillages électriques et les gardes guettant en haut dans les miradors, il faut trouver une belle idée pour ça.

10 avril 1941 : Plusieurs prisonniers doivent être exécutes le lendemain et c'est moi qui doit le faire. Jacqueline n'est pas contente mais je lui dis que c'est mon rôle en tant que garde SS mais qu'elle je ne l'exécuterai jamais au point de me révolter contre les gardes. Elle accepte alors même si cela la bouleverse. ''Toutes ces personnes seront mortes par ta faute Charles, mais je sais que c'est ton rôle et que tu me protégeras toi. Je serais triste mais malgré ça je t'aimerai toujours''. Malgré tout, en tuant tous ces gens, je ressentais un bouleversement en moi.

11 avril 1941 : Je dois exécuter 2 prisonniers, Charles Delestraint et Georg Elser, sur ordre de l'armée allemande. 14 h 45, les deux prisonniers arrivent, prêt à se faire fusiller. Ils sont postés devant moi, je leur tire tout de suite dessus, chacun reçoit deux balles dans la poitrine, ils meurent tout de suite. Jacqueline aperçoit la scène au loin avec les autres prisonniers, elle est triste et les autres prisonniers également. Je la regarde, je suis triste moi aussi mais c'est mon rôle. Mais dois-je vraiment accepter mon rôle de meurtrier ? Ne serait-ce pas le temps de se révolter contre le Führer ?

20 avril 1941 : Un garde nous surprend en train de nous embrasser dans ma chambre, Jacqueline n'ayant pas eu le temps de se cacher. Je lui dis que c'est vrai, j'ai une relation avec une prisonnière ! Le garde me comprend et me dit qu'il va rien dire aux autres gardes. Petit à petit, je suis devenu très ami avec cet homme au point de traîner avec lui plus qu'avant. Celui-ci s'appelle Konrad Von Lebbe, il est d'origine allemande et me dit que même s'il aime bien son rôle, il ne fera jamais de mal à Jacqueline et à moi, car si l'armée allemande le savait ils nous exécuterait. Je le remercie de ce qu'il a dit et me dit que c'est normal et que lui aussi me considère comme un proche, un ami.