Retrouvailles explosives


"Ouais... t'es sûre que c'est pas plutôt une technique foireuse pour renouer avec ton ex ?" demanda Peter en observant le laboratoire de recherches juste devant nous, grouillant de petites fourmis scientifiques travaillant religieusement.

J'haussais les épaules en grimaçant derrière mes lunettes de soleil. "Je vois pas de quoi tu parles. C'est pour le bien de notre mission."

"Bien sûr..." il articula lentement. "Le labo de l'école aurait très bien fait l'affaire."

"Tu veux dire une erreur de débutant ?"  

Peter soupira en enterrant ses mains dans ses poches. "Ok, j'ai compris."

"Bien, allons y, alors !" je pris une grande inspiration, profitant une dernière fois de la chaleur rassurante du soleil qui tapait sur ma veste en cuir noire et fis le premier pas vers le bâtiment aux façades entièrement vitrées. 

"J'entends ton coeur battre d'ici." il me marmonna en se penchant vers moi. 

"C'est ta super ouïe." 

"Pas que, je pense." 

Je levais les yeux au ciel. "D'accord, petit génie, j'ai le trac à mort. C'est pas comme si elle hantait encore mes rêves après 4 ans de séparation."

Il fronça les sourcils. "T'es vraiment bizarre." 

"Ta vie entière est bizarre, Parker, fais pas le malin."

Nous nous approchions du comptoir de l'accueil, mes poings se serrant autour de la transpiration s'en échappant. Victoire... Victoire était quelqu'un de spécial. J'avais toujours des sentiments pour elle malgré 4 ans sans nouvelles, une séparation douloureuse et milles raisons pour ne pas renouer. Mais la connexion que j'entretenais avec Victoire était trop unique pour qu'elle disparaisse. Or, elle ne ressentait probablement pas la même chose. Si elle m'avait quitté, c'était bien pour une raison. 

L'hôtesse de l'accueil leva la tête de son ordinateur pour nous accueillir avec un sourire poli. 

"Bonjour, que puis-je faire pour vous aider ?"

"Bonjour, nous sommes des amis de Victoire Garrett, elle est stagiaire chez vous. Nous aurions aimés savoir si elle avait une heure de déjeuner fixe pour que nous puissions la rejoindre ?"

L'hôtesse se braqua soudainement, nous calculant minutieusement ce qui augmenta la tension dans nos corps. 

"Vous ne pouvez pas...lui demander vous même ? Vous avez un téléphone, non ?"

"On a...perdu contact depuis un moment, en fait." expliqua Peter avec une voix tremblante. Ce pauvre bonhomme ne supportait pas la pression.

Elle nous regarda tour à tour. "Je peux voir vos cartes d'identité ?" 

Nos sourcil se levèrent, surpris de sa demande. Mais, ne voulant pas reculer en si bon chemin, nous lui avons tendus nos papiers, dont elle prit note avant de nous les rendre. Son visage se radoucit, ses épaules se soulevant avant qu'elle ne farfouille dans son ordinateur. 

"Désolée, vous avez pas l'air bien méchant. Mais c'est juste qu'il a tellement de tarés qui demandent des renseignements sur des employées pour les harceler à la sortie de leur bureau."

Peter grimaça. "Ah ouais. J'y avais pas pensé. Vous faites bien, alors."

Mon sang bouillonna à l'idée qu'un pervers s'adresse à l'accueil pour trouver le meilleur moment pour suivre Victoire. Si jamais ça arrivait, je me promis de lui casser les doigts. Victoire aimait prendre soin d'elle pour se faire plaisir, par pour attirer l'attention indésirable de certains idiots auto-centrés. 

"Elle a une pause déjeuner à 12h30." elle nous informa finalement. 

"Merci, madame. Passez une bonne journée." je marmonnais, me retirant de mes sombres pensées. 

"Vous aussi."

Je relâchais un lourd soupir en sortant dehors, ayant l'impression que j'étais sous l'eau pendant tout ce temps. Peter leva les yeux au ciel. 

"On ne l'a même pas croisé." 

"Tu m'emmerdes." je répliquais sèchement, le faisant ricaner.

Nous nous asseyons sur un banc dans un parc qui donnait directement sur l'entrée du laboratoire. Je nous achetais des boissons au café d'à côté pendant que Pete appelait Ned pour nous rejoindre dès qu'il serait disponible. Le pauvre n'avait aucune nouvelle de nous depuis hier soir, très tard, où on lui avait envoyé un message pour lui assurer qu'on allait bien mais qu'on avait eu une urgence super héroïque de dernière minute. Je ramenais mon Coca Cola et son Seven Up à notre banc, Peter finissant tout juste son appel. 

"Merci." il attrapa la canette alors que je m'asseyait à côté de lui, les jambes largement écartées et les coudes pendant derrière le banc. "J'arrive pas à croire qu'on sèche les cours pour attendre sur un banc."

"Tu est trop intelligent pour cette école et je suis une cause perdue. La vraie question c'est: que faisons-nous dans cette école ?"

Il rit de bon coeur, me faisant sourire également alors que je prenais une gorgée. 

"Tu penses quand même pas vraiment que t'es une cause perdue ?" il demanda. 

J'haussais les épaules. "Peut être, peut être pas. J'ai j'impression d'avoir vécu des milliers de vie et j'ai pourtant si peu d'années sur cette planète. Donc, même si j'en étais une, j'aurais l'occasion de recommencer." je lui adressais un clin d'oeil. 

Deux heures plus tard passées à regarder Star Wars sur l'ordinateur de Peter, Ned nous rejoignit finalement, libéré par la pause déjeuner du lycée. Plus qu'une demi heure et j'allais la revoir. Victoire. J'en avais des frissons et la chair de poule sous 20 degrés. Nous avons donc tout résumé à Ned qui nous écouta avec attention. 

"C'est vraiment trop cool." il concluait avec un sourire.

"On a failli mourir." s'étrangla Peter. 

"On s'y habitue." je commentais en mangeant un donut de la boîte que Ned avait rapporté. "Tu devrais vraiment t'y habituer, Peter. Sinon tu feras un piètre super héros."

Ned croisa les bras. "Ouais, Peter. Un super héros super nul."

Je lui mis une main sur l'épaule. "Calme toi, Regina George."

"C'est ça." se moqua Peter. "Venge toi parce que je me suis moqué de toi et de ta peur de te retrouver face à face avec ton ex." 

"Parfaitement." je pris fièrement une bouchée. "Et je n'ai pas peur, Peter." dis-je avec confiance, croisant les jambes en m'adossant sur le banc dans une position détendue. "La peur, c'est pour les débutants comme toi. J'ai combattu Ultron et Loki. La peur, pour moi...c'est comme ce donut." je croquais une nouvelles fois dedans. 

Peter me fixa sans être le moins du monde impressionné. 

"T'as une araignée dans tes cheveux." 

Je me levais précipitamment en hurlant. "OÙ ÇA ???!!! OÙ ÇA ???!!!" je frottais mes cheveux et fouettais mes pointes frénétiquement, sous les rires de mes deux amis. 

Dans la précipitation, je marchais sur les lacets défaits de mes bottines et tombais par terre, le dos au sol et les lunettes de soleil de travers. Peter et Ned éclatèrent de rire à s'en faire mal au ventre et échangèrent même un check. 

Je me vengerais...

"Eh bien, si je m'attendais à voir ça aujourd'hui." une voix mélodieuse me caressa les oreilles en même temps qu'une ombre féminine me protégeait du soleil. 

Victoire. Putain. 

Quel pire timing pouvait-il exister ? 

"V-Victoire." je marmonnais en me relevant précipitamment, si vite que je faillis tomber une nouvelle fois. Victoire semblait coincée entre la confusion, l'amusement et l'inquiétude. 

Elle était splendide. Son nez et ses joues rondes s'étaient affinées pour davantage ressembler davantage aux traits d'une femme. Ses cheveux blonds brillaient au soleil, une cascade de boucles dorées dévalant sur son chemisier bleu et ses yeux bleus toujours aussi hypnotisants. Son sourire franc me réchauffa le coeur et les joues.

"Janis." elle me salua avec un petit hochement de tête avant de se tourner vers mes deux abrutis d'amis qui nous fixaient comme des chouettes devant un ciné. "Et...?"

"Peter."

"Et Ned."

"Enchantée." elle leur serra la main à tout les deux. 

"Nous aussi." ajouta Peter dans sa bonne éducation. 

La jolie blonde se tourna vers moi. "Alors ? Tu...euh...es venue pour...?"

"Un service." je complétais nerveusement. 

"Oh..." la grimaça qu'elle fit ne m'échappa et je décidais de jouer franc jeux. Victoire aimait la franchise et la précision. 

"Victoire." je retins son attention en m'approchant d'un pas. "Je suis...profondément désolée de revenir dans ta vie de cette manière mais j'ai...vraiment besoin de ton aide et de ton labo. Ça concerne une affaire de Sword."

Son regard paniqué s'attarda un instant sur les deux garçons mais leur expression neutre lui fit comprendre qu'ils étaient au courant.

"Je te promets que nous aurons tout le temps de discuter après, de mettre les choses au clair et de se retrouver convenablement. Mais on a une petite urgence et j'ai besoin de toi." un rictus étira mes lèvres. "Comme toujours."

Victoire pressa ses lèvres ensembles, semblant y réfléchir un instant. "D'accord. Je te le dois bien, après tout." un sourire gêné la crispa. "Suivez moi. Vous avez de la chance, vous avez bien choisis votre heure. Il n'y a personne à l'heure du déjeuner."

Elle nous guida dans le hall, jusqu'aux ascenseurs, appuyant sur le bouton du 3ème étage. Etrangement, ça ne s'était pas si mal passé. Une fois lancée devant Victoire, toute gêne s'était envolée, me permettant de lui parler librement sans la menace de ma nervosité. C'était comme si rien n'avait changé. Comme si mes sentiments et note connexion étaient...intemporels. 

Je me surprenais la fixer un peu trop, dans l'ascenseur, et me forçais à détourner le regard. Mais, du coin de l'oeil, je jurais l'avoir vue sourire. Ses talons claquèrent contre le sol impeccable, nous faisant passer devant plusieurs portes avant d'enfin ouvrir l'une d'entre elles avec son trousseau de clé. 

"Tu ne vas pas avoir de problèmes pour nous avoir fait entré ?" demanda Ned, les sourcils froncés. 

Victoire haussa les épaules. "Les caméras sont en panne depuis une semaine donc je dirais qu'ils n'en sauront jamais rien." elle lui sourit avant de nous ouvrir grand la porte pour nous laisser entrer puis referma à clé derrière nous. 

Un beau laboratoire richement équipé et impeccable s'étala devant nos yeux, suscitant l'admiration des deux autres scientifiques dans la pièce. 

"Wow... Vous êtes vachement bien équipés." marmonna Ned. 

"Ned ! T'as vu ça ?" Peter pointa une drôle de machine sur une paillasse. "C'est un microscope Titan Krios ! C'est un des plus puissants microscope disponible en laboratoire ! Les trucs qu'on pourrait voir avec ça..." 

Ned le rejoignit pour observer de plus près la machine mais Victoire leva les mains en grimaçant. "S'il vous plait, ne touchez à rien sans mon autorisation. Je sais que c'est un petit bijoux mais calmez vos hormones."

"Pardon..." s'excusèrent les deux adolescents, penauds. 

Je me raclais la gorge en observant nerveusement autour de moi. "Il est.... joli... ce verre." je pointais un contenant transparent puis me grattais la nuque. 

Victoire regarda le verre puis moi, avec un petit rictus. "C'est un bécher."

Je me tordais le cou. "Ouais... verre... bécher, c'est du pareil au même." je marmonnais, sous les regards consternés de mes amis. 

"Bon, qu'est ce qui est si urgent ?" demanda finalement Victoire en croisant les bras après avoir enfilé une blouse.

Peter fouilla dans son sac à dos et sortit la pierre violette bourdonnant dans sa main. Victoire se tendit, ses bras se dénouant alors qu'elle fixait étrangement l'objet.

"Qu'est ce que c'est que ça ?"

"Je crois que c'est Chitauris." je lui expliquais. "Des types s'amusent à les combiner à des technologies terriennes pour en faire des armes surpuissantes et les vendre à n'importe qui." 

Elle fronça les sourcils en attrapant le petit objet pas plus gros qu'un oeuf. 

"Ça me rappelle des souvenirs..." elle marmonna pensivement.

"Vous étiez à la bataille de New York ?!" s'étonna Ned, les sourcils levés.

Victoire leva les yeux vers lui. "Oui. J'ai même tué un Chitauris pour sauver son cul." elle me désigna du menton et Ned ricana. 

"Oui, bon, ça va. Tu penses pouvoir nous en dire plus sur ce truc ?"

"Stark n'est plus disponible pour ce genre de choses ?" elle leva un sourcil vers moi.

Mes yeux se fermèrent comme si une gifle m'avait frappé la joue. "C'est compliqué." 

Peter regarda nerveusement ses chaussures, Ned semblait confus mais le regard sceptique de Victoire s'adoucit devant mon air abattu. Un peu confuse par son comportement, elle reporta son regard sur la pierre et s'approcha d'une paillasse de l'autre côté de la pièce. 

"Je vais voir ce que je peux faire. Mais ce bourdonnement ne me dit rien qui vaille..." 

"On pensait que ça pourrait être une source d'énergie." Peter se précipita à son côté pour observer comment elle traitait le sujet. 

"C'est possible. Mais ça pourrait être aussi un moteur, un détecteur ou un explosif. Ou tout à la fois. La technologie alien est difficile à cerner." 

"Vous allez le passer au spectromètre ?" 

"C'est l'idée."

"De masse ou à mobilité d'ions ?"

"À mobilité d'ions. Celui de masse mettrait beaucoup trop de temps." elle enfila des gants puis souris à Peter. "En voilà un qui cogite."

Il ricana. "J'ai pas arrêté de penser aux différentes manières de le tester."

"La curiosité scientifique te mènera loin." 

Je soufflais lourdement en levant les yeux au ciel. Peter avait donc décidé de m'être d'aucune aide. Peut être que je devrais m'intéresser à la science ? 

"Qu'est ce qu'un spectromètre ?" je demandais. 

Victoire attrapa une lingette absorbante dans un paquet planqué dans un placard et caressa le bidule brillant avec. 

"C'est une machine permettant de détecter des explosif et son type en analysant sa structure chimique."

"Wow. Pratique."

Victoire eut un sourire en coin avant de s'avancer vers une petite machine qu'elle réveilla de sa veille en appuyant sur un bouton. Dans une petite trappe, elle inséra la lingette et lança le programme, la machine laissant échapper un léger bourdonnement travailleur.

"Janis poursuivant des criminels, je comprends." elle se tourna vers les deux garçons. "Mais qu'est ce que ça avoir avec vous ? Elle vous a prit en stage ?"

Peter haussa nerveusement les épaules. "En quelques sorte ?"

"J'ai été impliqué par accident." résuma Ned. 

"Et j'ai aidé Janis à déjouer les fabriquant d'armes." rajouta Spider Man. 

Je croisais les bras en m'adossant à une paillasse. "Stark m'a chargé de le surveiller donc je dois me le trimbaler partout. En plus de devoir de nouveau assister aux cours d'un lycée scientifique."

Victoire serra les dent en sifflant entre elles. "Ouch. Tu dois avoir envie de te pendre."

"Tous les jours."

"C'est tes réponses aux équations qui me donnent envie de me pendre." répliqua Parker. 

Le rire franc de Victoire me fit quelque chose au coeur. "Ça ne m'étonne pas d'elle." le regard complice qu'elle m'adressa me fit rougir. "Mais je pense qu'elle doit déjà bien assez souffrir."

La machine émit un petit son qui attira l'attention de la scientifique et tapa quelques petites choses sur l'écran avant de se tourner vers son ordinateur. 

"Les résultats sont en chemin." nous informa-t-elle en cliquant sur sa souris, les yeux rivés sur l'écran. 

Nous demeurâmes silencieux, attendant patiemment mais nerveusement nos réponses. 

"Bien." elle soupira. "Je m'en doutais un peu mais c'est bel et bien un explosif. Je comprends pas grand chose à sa composition chimique mais au moins c'est clair que c'est extrêmement sensible aux rayons X."

"D'accord, donc pas de rayons X." conclut Peter.

"Si vous voulez pas mourir, c'est mieux." la blonde hocha la tête. 

"Vous avez autre chose ?" Ned demanda. 

Mais elle soupira, les épaules affaissées. "Malheureusement, non. Cette technologie alien... n'est pas très adaptée à la nôtre. Je peux peut être essayer d'autres tests mais je doute qu'ils soient très concluant."

Je laissais mes bras pendre tristement, mes yeux fixant le sol. "Ouais, c'est une possibilité qu'on aurait dû envisager."

"Si ça ne vous dérange pas, on ne serait pas contre-"

Mais Peter fût interrompu par la poignée de la porte qui s'abaissa violemment, nous faisant tous sursauter. Nos yeux écarquillés fixèrent la porte qui ne s'ouvrit pas, grâce à la prévention de Victoire. Je vis cette dernière immédiatement attraper la pierre pour la glisser dans sa poche. 

"C'est fermé." grogna une voix masculine derrière la porte. 

"Normal, tout le monde est parti bouffer. Laisse moi faire, je vais crocheter ça proprement." répondit son collègue. 

"C'est eux." chuchota Peter en croisant mon regard, hochant la tête pour le lui confirmer.

Sans attendre plus longtemps, j'attrapais le poignet de Victoire et la tirais vers la porte au fond de la pièce. 

"Faut pas rester là." je leur commandais prestement et les deux garçons nous suivirent dans la pièce voisine. 

"Et la pierre ?" demanda Ned.

"Je l'ai." Victoire le rassura.

Tout était vide mais nous nous sommes empressés de continuer à défiler dans les pièces tant que les portes étaient ouvertes. Enfin, quand nous avions presque fait le tout du bâtiment au travers des laboratoires, nous nous sommes décidés à sortir dans le couloir en espérant que nous nous étions assez éloignés. Je pris l'initiative d'ouvrir le porte, le poing levé vers toute mauvaise surprise.

Une fois la porte ouverte sans personne derrière, je balayais du regard le couloir en y penchant ma tête. 

"Y a personne, on peut y aller." je chuchotais. 

Nous nous empressâmes de quitter la pièce pour courir dans le couloir, Victoire à notre tête pour nous guider dans le labyrinthe jusqu'aux ascenseurs. 

"C'est par là." elle nous chuchota. "On va faire un détour pour éviter de les croiser." 

J'hochais la tête, approuvant sa stratégie. Mais, à un tournant, nous nous figeâmes pour constater avec horreur que les deux criminels avaient, je ne sais comment, prévu notre petit stratagème. De l'autre côté du couloir, droits et confiants, les deux hommes nous fixaient avec des rictus amusés. De lourdes armes alien étaient entre leurs mains et mes yeux se posèrent ensuite sur les armes à feu à leurs ceintures. Leurs cannons se dirigèrent directement vers nous, me poussant à mettre un bras protecteur devant Victoire.

"Vous allez quelque part ?" demanda l'un d'eux. 










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