Pour guérir
« Avant de commencer la séance, tu veux me parler de ce qui s'est passé hier, Janis ? » demanda Mme Grant avec son stylo déjà prêt.
J'étais assise dans le fauteuil, les sourcils froncés et le regard un peu vide. Mon œil me faisait encore mal, l'ecchymose violette était toujours là. Ça faisait un mal de chien et j'ai eu du mal à dormir. Mme Grant venait une fois par semaine à l'hôpital psychiatrique pour me faire ma séance de EMDR, censée m'aider avec mon TDI, et parler de diverses choses afin de faire face à ma dépression. Rien ne va plus depuis New York. Mais j'étais reconnaissante qu'elle se déplace pour moi. Mme Grant était d'apparence assez sévère et sa façon de parler était assez autoritaire mais il n'empêchait que je l'aimais beaucoup.
« Parler de quoi ? » soufflais je. « Y a rien à dire ! Cette poufiasse m'a fait un oeil au beurre noir !
-J'ai l'impression de parler à Last... » soupira Grant. « De plus, tu sais très bien que ce n'est elle qui te l'a fait. Tu veux juste tout lui mettre sur le dos.
-Ne me comparez pas à elle ! On a rien en commun ! » je grinçais des dents de rage.
Last était le nom que j'avais donné à mon alter. Ma seconde personnalité. Elle n'avait pas de nom et m'a demandé de lui en trouver un. Last veut dire « fardeau » en néerlandais, mais je ne crois pas qu'elle le sache.
Au bout d'un an, Last s'était entièrement développée et prenait de plus en plus les commandes. Ça avait le dont de m'énerver parce que je la détestais de tout mon être. Elle est violente, elle ne m'attire que des ennuis alors que, techniquement, j'ai rien fait. Elle agit mal et j'en paye les conséquences. L'incident dont parle Grant est une altercation que Last a eu avec un autre patient. Un gars d'à peu près mon âge qui était persuadé que je lui avais volé quelque chose. Et, bien sûr, Last a dû se montrer à ce moment là et, se sentant menacée, elle a commencé à élever la voix et a commencé une bagarre avec le type en question. D'où mon coquard. C'est à cause d'elle que je suis ici.....
« Je sais, Janis. Avez vous récemment discuté toutes les deux ?
-Avec le bloc notes ? » ce que nous utilisons habituellement pour communiquer. Mme Grant a dit que la communication était primordial.
« Peu importe avec quoi.
-Oui, on a un peu discuté... » soupirais je.
« Et qu'est ce que vous vous êtes dis ?
-J'ai dis que je la détestais.
-Et qu'a-t-elle répondue ?
-Elle a dit qu'elle était désolée, qu'elle n'a jamais voulue que je la déteste. Elle a dit qu'elle voulait qu'on s'entende.
-Ça serait effectivement une bonne chose. Vous en avez besoins si vous voulez fusionner. »
Le but des séances de EMDR était de m'aider à gérer mes traumatismes mais également de m'aider à fusionner avec Last. Grant m'a expliqué que, techniquement, on ne peut pas guérir du TDI mais on peut apprendre à mieux vivre avec, notamment avec la fusion. Cela consiste à fusionner Last et moi pour que nous ne soyons qu'une mais mon caractère changera un peu, c'est une fusion après tout. Last est d'accord avec cette option et moi aussi. Le problème est qu'il faut que nous nous entendions. Et j'en suis incapable. J'ai tant de haine pour elle...
« Alors il faut trouver un autre moyen de fusionner.
-Il n'y en a pas. » Grant soupira de nouveau. « Veux tu bien y repenser s'il te plait ? » elle demanda d'une voix plus douce que d'habitude.
Je hochais la tête timidement.
« Bien, on va commencer, si tu veux bien.
-Ouais, on y va.
-Parfait. Sur quoi veux tu travailler aujourd'hui ? »
Je pris le temps d'y réfléchir quelques secondes. Y avait beaucoup de choses sur lesquelles je voulais travailler mais Mme Grant m'a toujours d'y aller un par un ou je m'essoufflerais plus que je ne m'aiderais.
« New York, en 2012. » dis je finalement.
Grant hocha la tête.
« Une partie précise ?
-Ma famille.
-D'accord, fermes les yeux alors. »
Je suivis ses consignes, suivie de plusieurs autres.
« Mets toi dans le contexte, Janis. » sa voix résonne comme un écho. « C'est le calme après la tempête. Tu es fatiguée mais heureuse de revoir ta famille. Mais quand tu arrives devant ta maison, elle est en ruine. Qu'est ce qui se passe après ? »
J'eus le souffle coupé par l'anticipation. Les séances font peur mais je dois le faire.
« Je vois la peluche Iron Man de Chris. Y a un peu de sang dessus. Je regarde autour de moi, à la recherche d'autres indices. Et c'est là -»
De soudains flash back me font frissonner violemment. Le sang. Beaucoup de sang.
« Qu'est ce que tu vois, Janis ? » la voix de Mme Grant semble s'éloigner encore plus quand j'ai l'impression d'être réellement devant le cadavre de mon petit frère.
« Chris....il est par terre, devant moi. » dis je d'une voix un peu tremblotante. Je suis tentée d'ouvrir les yeux pour sortir de ce cauchemar mais Mme Grant semble l'avoir sentit.
« N'ouvres pas les yeux, Janis. Tu sais que ça gâcherait tout. Sois forte, tu l'es. Où sont tes parents ? »
Je relève la tête. Je ne me souviens pas qu'il faisait aussi chaud, mais des détails reviennent parfois lors de ces reconstitutions. Encore beaucoup de sang.
« Ils sont quelques mètres plus loin. Y a beaucoup de rouge. Du rouge partout. Trop de rouge. » dis je de plus en plus précipitamment.
« Pourquoi y a-t-il du rouge, Janis ? D'où vient-il ? Qu'est ce que c'est ? »
J'ai l'impression que ma tête tourne et que ma vision se brouille.
« C'est du sang.... Beaucoup de sang...
-Pourquoi y a-t-il autant de sang, Janis ?
-Ils sont....morts. » ma respiration se coupe quand je revois trop précisément le crâne écrabouillé de Chris, la tête manquante de maman et le trou béant dans la poitrine de papa.
« Stop, arrêtes toi. Ouvres les yeux. » ordonnes Grant en voyant que j'ai atteins mon point culminant.
J'ouvre avec soulagement les yeux. Je tremble violemment, reprenant mon souffle et quelques larmes silencieuses coulent sur mes joues. Je suis trop sous le choc pour hurler ou pleurer incontrôlablement comme ça peut arriver de temps en temps.
« On enchaîne. » déclare Grant en mettant son stylo à la hauteur de mes yeux. « Souviens-toi, ne lâche pas le stylo des yeux, Janis. »
Grant commença à faire bouger son stylo de droite à gauche à une vitesse normale. Mes yeux suivirent minutieusement le stylo rouge, mais seuls les yeux bougent. C'était censé m'aider à encaisser et à digérer le traumatisme puis à le « classer ». Ça a duré deux minutes avant que Grant ne recule son stylo et que je suis autorisée à le lâcher du regard. J'essuyais les quelques larmes qui coulaient encore avec la manche de mon gilet beige.
« Fermes de nouveau les yeux quand tu te sens prête.
-Je suis prête. » assurais-je, faisant arquer un sourcil de ma psy.
« Tu es sûre ? Reprends ton souffle si besoins-
-On y va, j'ai dis. »
Grant me toisa quelques secondes du regard. Je ne saurais pas dire si c'est de la compassion ou de la pitié mais je m'en fiche puisque je ferme déjà de nouveau les yeux. Je l'entendis soupirer avant que sa voix ne me guide de nouveau.
«Remets toi en situation. New York est en ruine, tu es épuisée de la bataille mais tu vas enfin rentrer chez toi, tu es heureuse. Jusqu'à ce que tu arrives à ta maison et que tu la retrouves en ruine. Que ressens-tu ?
-De l'inquiétude...
-Je sens que tu veux dire autre chose. Dis le, Janis. C'est important.
-Mais...mais j'étais tellement heureuse que toute cette histoire soit finie que...que j'étais pas non plus très inquiète. Voire même agacée que je ne sache pas où est ma famille mais c'est tout. Je pensais juste que c'était un contre temps avant que je ne les enlace.
-Et quand tu as vu la peluche ?
-Au départ j'étais un peu contente, je me disais que j'allais pouvoir retrouver Chris avec ça et qu'il serait super heureux quand je le lui redonnerais. Puis j'ai vu le sang et...mon inquiétude est montée en flèche. » ma voix vrilla sur la fin. Je fermais plus fermement les yeux pour m'obliger à les garder fermés.
« Et quand tu as vu qu'ils étaient morts ? »
J'ai mis quelques secondes avant de répondre. J'étais submergée par les émotions, ils étaient devant moi, juste là ! Mais je n'arrivais pas à les toucher, je me sentais si éloignée d'eux alors que je voulais tellement les enlacer.
« Au début j'ai pas voulu y croire. Puis....puis ça m'a frappé si violemment que je voulais déchiqueter le responsable. » ma voix tremblait de colère et j'accrochais fermement le tissus du fauteuil. « Il m'a tout pris.... Je voulais le trucider...
-Et quel a été ton sentiment final ?
-Je me sentais coupable....je les avais trahis. J'avais promis de les protéger et....et je n'ai rien fait....rien fait pour les protéger... » ma colère céda bien vite à la tristesse de nouveau, elle était comme un poids lourd et constant que je trainais sans arrêt.
« La culpabilité. » constata Grant.
« Oui... » confirmais-je à bout de souffle alors que de chaudes larmes coulaient de nouveau, alourdissant mes cils ce qui me permettait de garder les yeux fermés plus facilement.
« Maintenant qu'on en est là. Tu viens de traverser un ascenseur émotionnel très violent et rapide. Tu es rongée par une culpabilité aussi lourde qu'un immeuble, tu es comme frappée par la réalité. Qu'est ce qui pourrait te sauver Janis ? Qu'est ce qui pourrait t'aider et te réconforter dans une pareille situation ?
-Mon frère ! Mes parents ! » répondis je automatiquement.
« Ils sont morts, Janis. Trouves autre chose. » balaya la femme.
Je serrais les dents aux mots durs et ravalais un sanglot bruyant. Je cherchais désespérément dans ma tête mais mon esprit était trop rapide.
« Tony....
-Quoi ?
-Tony.
-Stark ?
-Il m'a....il a voulu me protéger.
-De quoi ?
-De la vision de leur cadavre. Il a voulu m'éloigner.
-Tu penses que Tony pourrait être un facteur réconfortant ?
-Je me sens en sécurité avec lui.
-Même après ce qu'il a fait dans la tour Stark ? »
Je frissonnais de nouveau violemment à la mention de cet épisode.
« Je suppose...C'est...c'est le seul Avenger qui s'est inquiété pour moi après New York. C'est le seul à être venu me voir ici, Victoire aussi.
-Et Victoire ? Elle pourrait t'aider à aller mieux dans cette situation ?
-C'est compliqué en ce moment...
-Donc Tony est la seule option pour le moment ? »
J'hochais douloureusement la tête. Utiliser les mots devenait de plus en plus compliqué.
« Comment pourrait il t'aider à aller mieux ?
-Je veux juste.....je veux juste...j-je veux juste...
-Dis le moi, Janis. Tu sais que tu peux le faire.
-J-je veux juste ne pas être toute seule. Je veux juste un câlin..... » j'éclate en sanglots, les mains devant les yeux pour m'empêcher de les ouvrir.
« Et qu'est ce qui t'en empêche ? Qu'est ce qui l'empêche de t'apporter de l'affection ?
-Tony n'est pas comme ça. » ricanais-je entre mes larmes. « Il n'aime pas spécialement les enfants, les sentiments c'est pas son truc...J'aurais trop peur de faire le premier pas, de le faire fuir et de me retrouver définitivement seule. »
Il se passe quelques secondes de silence où juste mes pleurs se font entendre avant que la femme plus âgée ne reprenne la parole.
«Tu peux ouvrir les yeux, Janis. On va recommencer avec le stylo. »
De nouveau le soulagement me submerge quand j'ouvre les yeux et redresse ma tête. Mon visage est frais à cause de l'humidité des larmes et ma tête se sent lourde. Mais je dois faire un dernier effort et tout sera finis. Je vais m'en sortir, comme je le fais toujours. Je refais de nouveau l'exercice du stylo pendant deux minutes, avec ma plus grande concentration, puis Grant me sourit, comme elle le fait rarement, et retire son stylo de ma vue.
« Je suis extrêmement fière de toi, Janis. Tu fais du super travail, tu es très courageuse. Je n'ai jamais vu un patient progresser aussi vite et être aussi investit dans sa guérison. Cependant, il faut vraiment que tu travailles avec ta relation avec Last, promis ?
-Promis, Mme Grant. »
Quand elle se leva, je la suivis jusqu'à la porte et nous commençons à marcher dans les couloirs de l'hôpital, globalement peu animé. Les couloirs étaient cependant décorés avec des décorations de Noël, faisant flotter une ambiance festive et chaleureuse. Noël est sûrement ma fête préférée mais...je n'avais plus goût à grand chose depuis près d'un an.
« À la semaine prochaine, Janis. Reposes toi bien, tu en as besoins. Mais n'oublies pas ton heure de marche chaque jour.
-J'oublie pas, Mme Grant. »
Elle m'ébouriffa les cheveux et partit dans une autre direction tandis que je rejoignais ma chambre. Enfin seule et au calme. Ma chambre s'est bien personnalisée après tout ce temps passé dedans. Mais je passais le plus clair de mon temps dans mon lit, à ne rien faire, mon téléphone ayant été confisqué je ne m'occupais pas beaucoup. Ou alors je m'accrochais désespérément à la peluche Iron Man.
J'allais m'affaler sur mon lit mais on toqua à la porte. Ce ne devait pas être le dîner, c'était pas l'heure. Ni l'heure des médicaments.
« Entrez. » dis je.
Un homme entra avec un grand manteau noir et des lunettes de soleil, un grand sourire affiché sur son visage. Tony.
« Putain on se les gèle à New York. » se plaignit Tony en enlevant son manteau.
« Salut, Tony. T'as eu l'autorisation pour venir me rendre visite dans ma chambre ou tu le fais illégalement ?
-Pour une fois, je suis dans les règles. » il dit fièrement comme si c'était un accomplissement. « T'as coupé tes cheveux ? Ça te va super bien ! Encore mieux qu'avant ! »
Il s'approcha de moi et prit mon menton entre ses doigts pour me regarder sous plusieurs angles. Mes cheveux étaient bien plus courts, une coupe à la garçonne mais mal coupés et mes cheveux étaient gras. J'ose même pas imaginer la tête que j'avais.
« C'est pas moi qui ai demandé à les faire couper. C'est...Last. » crachais je avec venin, me retirant de la prise de Stark.
Ce dernier grimaça et sembla renifler quelque chose.
« C'est quand la dernière fois que t'as pris une douche ? »
J'haussais paresseusement les épaules. J'en avais aucune idée mais je sais juste que je pue maintenant et que mes cheveux sont hyper gras. Je n'avais ni la force ni la motivation de prendre une douche depuis....depuis je ne sais combien de temps.
« Je vais demander à ce que les infirmiers vérifient que tu prennes bien ta douche. » il commenta avant de regarder plus en détail ma chambre, se baladant dans la pièce.
Son regard se teinta de tristesse quand il vit les fournitures de dessin qu'il m'avait procuré sur mon bureau, intacts, non utilisés. Je n'avais ni la force ni la motivation de dessiner. Je voulais juste être dans mon lit et ne rien faire.
« J'ai croisé Mme Grant en arrivant. Elle m'a dit que tu faisais de sacrés progrès !
-J'ai encore du chemin à faire.
-Je sais. »
Il poussa un t-shirt de mon lit et s'assit au bord, tapotant la place à côté de lui et je le rejoignis.
« Tu sais si les autres vont venir ?
-Qui ça ?
-Je sais pas genre...Natasha, Clint... » dis je avec une petite voix et Tony se mordit la lèvre.
« J'en sais rien, désolé. Natasha a demandé des nouvelles mais c'est tout.
-C'est pas grave. C'est ridicule, ils ont mieux à faire. Je ne suis pas le centre du monde. » dis je en haussant les épaules, essayant de paraître indifférente.
« Je suis pas venu te voir pour rien, Kitty. »
Il retint mon attention, je tournais la tête vers lui avec un regard interrogateur tandis qu'il avait un sourire un peu excité.
« Quoi ?
-Je voulais t'inviter fêter Noël et le Nouvel An avec Pepper et moi à Malibu ! J'ai demandé au directeur de l'hôpital et il accepté ! » il s'exclama en ouvrant grand les bras. « C'est pas super ?
-Tony....je suis pas sûre que ce soit une bonne nouvelle... » répondis je timidement en regardant le sol.
« Quoi ? Pourquoi ? T'as toujours dis que tu détestais cet endroit, je t'offre une chance de prendre congés pendant une semaine. »
Ouais mais le problème c'est qu'on est au Noël de 2013 et que le Mandarin va frapper. Et j'ai vraiment pas besoins de ça en ce moment, Mme grant a dit de prendre une pause dans les activités super héroïques et j'ai bien l'intention de suivre son conseil.
« Tony, j'ai juste...pas la motivation de faire quoi que ce soit. Je serais là sans vraiment être là.
-Janis, s'il te plait. Je ne t'obligerais à rien mais...ça me tuerait de te savoir toute seule pour Noël...
-Noël est une fête de famille, Tony. Je n'ai plus de famille.... » finis je tristement.
Tony resta silencieux quelques secondes mais je ne pouvais pas voir son visage. Je fixais le sol, trop embarrassée de refuser son invitation si généreuse.
« Ouais mais...tu sais...respecter les codes et les règles c'est pas trop mon truc. Janis, viens. Je t'assure, ça te fera du bien.
-Tu vas pas me lâcher, hein ? » ricanais je.
« Tu me connais si bien. » il eut un sourire en coin lorsque je relevais ma tête.
J'eus soudainement une idée. Si je me souviens bien, au début du film, il y a une explosion qui détruit la maison de Tony. Je pourrais m'arranger pour être en dehors de la maison lorsque ça arrivera et, au vu de l'urgence de la situation, Pepper me renverra à l'hôpital et finis les problèmes ! Ouais, ça pourrait marcher. Ce sera toujours plus efficace que de demander à Tony d'abandonner l'idée. Mais je me sentirais vraiment trop mal d'insister pour refuser.
« Okay, je vais venir.
-Vraiment ? » il demanda tout bas.
« Ouais. » je lui souris faiblement.
Son sourire revint. C'est en le regardant de plus près que je vis ses cernes sombres et lourdes sous ses yeux. Mon visage se peignit d'inquiétude. Oh Tony, pardonne moi, j'étais si concentrée sur mes problèmes que j'avais oublié que toi même tu avais des séquelles de New York...Si venir peut le rendre plus heureux, alors je vais essayer je suppose.
« Merci. » dit il en chuchotant. « Happy viendra te chercher dans deux jours. Tiens toi prête ! »
Mon ventre se tordit d'appréhension. Je ne serais jamais prête.
NDA: Bonjour à tous ! Juste petit avertissement que ce tome sera un peu plus sombre, psychologiquement parlant, puisque je vais traiter de dépression, d'abandon, de TDI,... Prenez soin de vous !
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