AIM

Harley et moi sommes revenus vers le bar où nous avons trouvé Tony, un dossier sous le bras, qui venait visiblement de faire sauter un magasin tandis que le cadavre de la rousse pendait sur des fils électriques.

« Vous allez bien tout les deux ?

-Ouais, je me suis chargée de son complice. Il est peut être mort, je suis pas sûre avec eux et leur système bizarre. »

Stark hocha la tête et me tapota l'épaule.

« C'est bien, bon travail.

-Et c'est quoi ça ? » je demandais en pointant le dossier.

« Ça... » Tony le prit dans sa main et le fit virevolter un peu dans les airs. « C'est le dossier sur Chad Davis, confié par sa mère. Pleins de trucs utiles. Enfin, je l'espère. » j'hochais la tête alors que Tony commençait à marcher vers la voiture de nos anciens adversaires, suivit par moi et Harley. « T'as les clés de la voiture ?

-Pourquoi je les aurais ? » demandais-je en fronçant les sourcils de confusion.

« Bah, c'est toi qui te battais contre le type qui avait les clés de la voiture. T'as pas pris les clés ? »

Je frottais mes yeux avec deux de mes doigts tout en poussant un gémissement fatigué.

« Non, désolée, j'y avais pas pensée. J'étais dans le feu de l'action.

-Pas grave, on va la faire à l'illégale.

-Sympa, pas comme si on faisait des trucs illégaux chaque fois qu'on était en mission.

-On fait jamais de trucs illégaux en mission. » s'exclama Stark en fronçant les sourcils. Harley écoutait avec soin, très intéressé par le sujet. Je levais les yeux au ciel en commençant à compter sur mes doigts.

« Rien que pour tout ce qui s'est passé avec le Mandarin, pour le moment, tu as enquêté sur un attentat terroriste sans la permission de la police, tu t'es introduit illégalement chez Harley, t'as volé un poncho, t'as brisé la vitre d'une enseigne avant de la faire exploser et maintenant on s'apprête à voler une voiture. Et quelque chose me dit que c'est pas finis.

-Comment tu sais que j'ai volé un poncho ?

-Bizarrement, ça m'a marqué dans le film. J'ai eu de la peine pour le mannequin.

-Comment je peux oublier ça à chaque fois ? » se marmonna à lui même le milliardaire.

« De quel film tu parles ? » demanda Harley et j'ignorais sa question alors que nous atteignions la voiture.

« Kitty, tu peux ouvrir la portière s'il te plait ? » il demanda en s'écartant de la voiture.

Chouette ! Un truc pas légal ! Toujours aussi excitant !

Je levais les yeux au ciel avant de sortir une lame et de la plonger dans le petit espace de la portière, farfouillant et poussant un peu avant de finalement la débloquer de son verrou en forçant, permettant l'ouverture.

« Merci, Kitty. Je me charge de la suite. » dit Tony en ouvrant complètement la portière et s'installant sur le siège pour commencer son opération.

Je m'appuyais sur la voiture, regardant un instant les alentours puis remarquais qu'Harley me regardait avec un petit sourire en coin.

Qu'est ce qu'il a à nous regarder avec ses yeux de merlan fris ?

« Pourquoi tu souris comme ça ? » demandais je en haussant un sourcil.

« Je pensais juste au fait que sans moi, t'aurais peut être perdu ce combat. » dit il, tout sourire.

Le culot, deux points, open the guillemets.

Putain mais qu'est ce qu'elle raconte ?

Mes deux sourcils se haussèrent, surprise de constater en personne l'audace de Harley Keener.

« Ah ouais ? » je riais à moitié. « Et qu'est ce qui te fais penser ça ?

-Eh bien, si je t'avais pas avertit qu'il y avait quelqu'un derrière toi, tu t'aurais pris un grand coup sur la tête.

-J'ai déjà pris des coups sur la tête et j'ai quand même finis par gagner.

-Ouais mais je t'ai sauvé la vie pour cette fois.

-Ok bah...merci, je suppose ? Tu veux pas une médaille tant que t'y es ?

-Ça dépend. Elle serait en chocolat ? »

Je souris à sa question alors que le bruit du moteur de la voiture se mit en marche puis Tony sortit de la voiture.

« C'est bon, Kitty, tu peux venir.

-Je devrais peut être rester ici ? Avec Harley ?

-Non, tu viens avec moi. Tu viens de te battre contre un des hommes de main du Mandarin, si ça parvient à ses oreilles et qu'il est vraiment à ta poursuite, alors il est préférable que tu t'éloigne d'ici. Avec moi. »

Comprenant son raisonnement, je levais mon fessier du pare-choc de la voiture pour m'installer dans le siège passager.

« Vous pouvez pas me laisser ! Allez, admettez-le ! Vous avez besoin de moi. On est liés tous les trois !» répliqua Harley alors que Tony s'apprêtait à remonter dans la voiture. Mais il s'arrêta pour donner des instructions au jeune garçon.

« On a surtout besoin que tu rentres chez ta mère, que tu ne parles à personne, que tu surveilles l'armure et surtout que tu reste à côté du téléphone au cas où je t'appelle. » il expliqua en prenant le chapeau de cowboy qu'Harley avait sur la tête. « C'est bon ? T'as compris ? Bien. Au revoir. Bouge de là ou je vais t'écraser. Salut, petit. »

Il se réinstalla dans la voiture alors que je me penchais vers la fenêtre de Tony qui s'était ouverte sur Harley.

« Harley ! Tu peux me rende un service ? Mes affaires sont restées aux ruines, tu pourras aller les chercher et les garder à côté de toi ? Y a pas grand chose, t'inquiète. Et si la peluche n'a ne serait ce qu'une égratignure, je t'éventre. Merci. »

Tu t'es radicalisée un peu, non ?

« C'est toi qui dit ça ? » marmonnais je en reprenant correctement ma place.

« J'oubliais... » commença Tony à l'adresse d'Harley. « Tu nous a bien aidé, petit. Bon travail.

-Mais vous partez et vous m'abandonnez. Comme mon père. »

C'est la vida loca.* (*la vie folle)

« Après l'anglais et l'espagnol, tu vas parler en russe la prochaine fois ? » répondis je à Last dans un chuchotement.

Je regardais Tony pour juger sa réponse.

« ...Oui. »

Je claquais ma main sur mon visage. Lui et le tact, ça fait vraiment deux....

« J'ai froid... » couina Harley en s'entourant de ses bras comme pour se réchauffer et enfonçant sa tête dans son manteau.

« Ça je le sais. Et tu sais comment je le sais ? » répondit Tony mais Harley resta silencieux, le regardant pour obtenir la réponse. « Je le sais parce qu'on est liés. » sur ce, avec un grand sourire, Tony appuya sur la pédale pour partir sur la route.

Je le fixais, il était tout content de sa blague avec un grand sourire aux lèvres. Il sembla enfin remarquer que je le jugeais très fort puisqu'il tourna la tête vers moi.

« Bah quoi ?

-...Et il est fier en plus...

-Elle était super marrante ma blague ! »

Elle était très drôle pour être honnête.
 
« Last est d'accord. Mais pas moi.

-T'es sûre ? » il me jeta un petit coup d'œil complice et je ne pus m'empêcher de sourire. « C'est bien ce que je me disais. »

Après une dizaine de minutes à rouler sur les routes en pleine nuit, Tony me tendit le dossier de Chad Davis, que je pris et posais sur mes jambes.

« Vérifie si il n'y a pas un truc intéressant. »

Je m'exécutais de suite, fouillant et survolant les documents, des rapports de l'armée, des dossiers médicaux, des témoignages... Cependant, trois grosses lettres noires sur le haut droit d'un document attirèrent mon attention: « MIA ».

« MIA ? » je fronçais les sourcils en montrant mon indice à Tony qui quittait quelques secondes la route des yeux pour regarder. « Ça veut dire quoi ?

-Retournes la feuille, c'est pas « MIA » mais « AIM ». » expliqua Stark après quelques secondes de réflexion.

Je tournais la page et, effectivement, les trois lettres formèrent le mot « AIM ». Je fronçais d'autant plus les sourcils quand je me remémorais un reportage aux infos que j'avais vu à la télé.

« « AIM » ? C'est pas la société qui a modifié l'armure de Rhodey pour mettre au point Iron Patriot ?

-Tout juste ! T'as vu ça toi aussi ? Iron Patriot... » ricana Tony. « T'as ton téléphone ?

-Ouais, pourquoi ?

-J'ai besoin d'appeler Rhodey.»

Je sortais mon téléphone de ma poche, cherchant dans mes contacts avant d'appuyer sur le bouton d'appel et le mit sur haut parleur, essayant de placer le téléphone entre Tony et moi.

« Allô ? » décrocha Rhodey.

« T'as déjà eu une fille à califourchon sur toi qui se met à s'illuminer comme un fruit incandescent ? » demanda Stark.

« Oui, à chaque fois. A qui je parle ? C'est toi Janis ? Ta voix a un peu changée.

-Je suis là, Rhodey. Mais c'est Tony qui parle.

-Ouais, c'est moi vieux. La dernière fois que j'avais disparu, si je me souviens bien, tu était venu me sauver. Qu'est ce que tu fous ?

-Oh eh bien je me fais des potes, je cogne dans le tas. Qu'est ce que tu deviens, toi ?

-Ta révision, ton super remaniement, c'était AIM, non ?

-Oui.

-Je vais trouver une connexion telecom mais j'ai besoin de ton identifiant.

-C'est le même qu'autre fois: « WarMachine68 ». »

La véritable question c'est: pourquoi pas WarMachine69 ?

« Parce qu'il est mature contrairement à toi. » lui marmonnais je alors que les deux amis continuèrent leur discussion.

« Mot de passe, je te prie ? » demanda Tony.

« Tony, je dois changer de mot de passe à chaque fois que tu pirates le compte.

-On n'est plus dans les années 80, on ne dit plus « pirater ». Mot de passe. » nous pouvions entendre Rhodey soupirer.

« C'est « WAR MACHINE ROX », avec un X à la fin, tout en capitale. »

Tony éclata de rire, moi de même et je pense que je pouvais même entendre Last avec son rire de hyène.

« C'est tellement mieux qu'Iron Patriot. » commenta Stark.

« C'est clair. C'est comme si je m'appelais « Couteau à beurre». Tu sais, pour faire moins menaçant. » répondis je en faisant référence à l'argument donné pour le changement de nom de War Machine à Iron Patriot. Tony a éclaté de rire.

Tony s'est finalement arrêté devant une salle de défilés où se déroulait un concours de beauté pour les fêtes. Il y avait beaucoup de monde qui circulait un peu partout, nous permettant de nous faufiler sans être remarqués. Stark était sûr que les équipements des chaînes de télé étaient le meilleur moyen de trouver une connexion telecom. C'est pour cela que nous nous sommes introduits dans une camionnette de la chaîne de télévision « Chattanooga », Tony s'est littéralement jeté sur l'ordinateur, essayant de voir si la puissance était suffisante pour se connecter.

« Je te l'avais dis qu'on avait pas finis de faire des trucs illégaux. » commentais-je, faisant rire mon coéquipier. « Putain on se les caille. » me plaignis-je en enroulant l'écharpe autour de mon visage, juste en dessous de mes yeux, et frottant mes mains ensembles.

« Promis on rentre bientôt, au soleil et au chaud. » je l'entendis grogner. « La puissance va pas suffire.... »

Soudain, un type au téléphone ouvrit les portes de la camionnette. Il ne prêta pas tout de suite attention à nous mais dès qu'il leva les yeux, il semblait exaspéré, je me sentis presque désolée.

« S'il vous plait, monsieur et mademoiselle, je sais pas qui vous êtes mais-»

L'homme à la casquette se coupa lorsque Tony se retourna, lui faisant signe de se taire. Le type ouvrit grand les yeux et raccrocha le téléphone avec une excuse maladroite. Sa réaction fit sourire Tony. 

« Tony Stark est dans mon van ! » il s'exclama avec excitation.

« Pas trop fort. » chuchota Tony.

« Tony Stark est dans mon van.

-Pas du tout.

-Je savais que vous étiez encore en vie !

-Allez, allez. Venez, fermez la porte. »

Tout excité, l'homme grimpa dans le van et referma les portes derrière lui comme demandé. Stark lui fit un autre signe pour baisser le ton quand il vit que notre invité s'apprêtait à parler de nouveau alors que son excitation ne faiblissait pas.

« Je peux vous dire un truc ?

-Oui.

-Je suis votre plus grand fan.

-Super. C'est votre van à vous ? Personne ne doit venir ?

-Non non, y a que nous. » mais alors qu'il semblait avoir reprit un peu son sérieux, il posa les yeux sur moi et son excitation revint ainsi que ses grands yeux ronds adorateurs.

« Oh mon dieu et tu dois être Sword ! Le visage caché et collée à Iron Man, c'est évident ! Vous avez pas votre costume ?

-On a eu...quelques imprévus... » répondis-je, un peu déstabilisée par sa réaction. Je n'avais jamais eu la curiosité de voir si j'avais des fans, j'avais peur de faire des recherches internet et de voir un truc bizarre ou qui me plairait pas. Et aussi parce que ça me mettais un peu mal à l'aide de faire des recherches sur moi.

« Vous savez, ma nièce vous adore ! Elle veut devenir comme vous plus tard !

-C'est mignon...Mais risquer sa vie tous les ans c'est marrant 5 minutes. Je lui conseille plutôt un métier tranquille genre toiletteur pour chiens. Ou pour chats. »

Tony se leva pour approcher l'homme et lui tendit la main.

« Vous êtes ?

-Gary. » il répondit en serrant fermement la main de Tony, le souffle coupé. « Woaw...

-Je sais, je fais toujours cet effet là.

-Plus à moi, plus maintenant.

-Vous savez quoi ? » reprit le fan.

« Quoi ?

-Je sais pas si ça se voit... » Gary pointa son visage puis, avec anxiété, retira rapidement sa casquette. «...mais je me suis 100% relooké comme vous. Bon...mes cheveux sont un peu pitoyables mais ça c'est parce que j'ai pas de gel. » il gratta nerveusement l'arrière de sa tête.

« Je vois... » répondit Tony, un peu dubitatif.

Je sais pas si c'est mignon ou ultra gênant.

« Pareil.. » marmonnais je en fronçant les sourcils vers Gary qui remettait sa casquette sur sa tête.

« Je veux pas que ça devienne embarrassant mais...j'ai un truc que je dois absolument vous montrer. » Gary releva sa manche pour révéler un tatouage d'un visage sur son avant bras. « Boum ! ». Tony fronça les sourcils.

« C'est moi ? » il vint à la réalisation.

« Ouais ! C'est pas si mal... Ils l'ont reproduit à partir d'une poupée que j'avais faite, c'est pas comme si ça venait d'une photo. »

Plus il parlait, plus mes sourcils se fronçaient de confusion.

Je retire ce que j'ai dis, en plus d'être gênant, c'est ultra flippant. Je te jure que s'il fait une poupée de nous, j'appelle la police. 

Soudainement, Tony attrapa Gary par les épaules avant qu'il ne se lance dans une autre histoire. D'une certaine manière, je le remerciais car je commençais à me demander si Gary allait pas nous kidnapper tous les deux pour nous séquestrer dans sa cave où il rangeait ses poupées.

« Taisez vous, écoutez moi. Je ne veux pas vous couper les ailes mais je pense qu'on est un peu surexcités. Sword et moi on a une urgence, on poursuit des méchants. Je dois récupérer un maximum d'infos cryptées et je n'ai pas assez de puissance. Je voudrais que vous montiez sur le toit et recalibriez les données réseaux, boostez le de 4O%.

-Ok, pigé.

-C'est une mission. Tony a besoin de Gary.

-Et Gary a besoin de Tony.

-Soyez discret. »

Emballé par la mission, Gary se précipita dehors et alla faire sa tâche assignée. Tony se réinstalla sur le siège en soupirant.

« Sacré numéro, pas vrai ? » il sourit.

« Il m'a fait un peu flipper avec ses poupées. »

Je sentais le regard de Tony peser lourd sur moi, mais il le faisait avec un petit sourire en coin.

« Qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?

-C'est juste que...je me rappelle qu'avant l'explosion de ma maison, tu étais maussade, aucune once d'humour ou de sourire sur ton visage. Et pendant toute la partie de la nuit que j'ai partagé avec toi, tu as fait plus de blagues et tu as plus souris que l'année passée. Ça me rend heureux, c'est tout. »

Il sourit une dernière fois avant d'être interrompu par Gary qui cognait sur le toit du van pour nous avertir qu'il avait finit. Tony se plongea aussitôt dans son travail sur l'ordinateur. Mais je restais sans voix face à cette révélation. C'est vrai... Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas été en proie à un danger immédiat, j'avais stoppé toute activité super héroïque comme me l'avait conseillé Mme. Grant. Mais même si ces évènements ont été extrêmement traumatiques pour moi, ils ont été également ceux où je me suis le plus amusée de toute ma vie. C'était bizarre de revivre tout ça mais, au final, je n'avais rien perdu malgré l'année passée. Mes techniques de combat comme mon humour... Je ne savais pas quoi en penser. Est ce qu'au final Sword était ma thérapie la plus réparatrice ou est ce que je suis juste contente de retrouver l'adrénaline et ma complicité avec Tony ?

« Hey, Kitty, viens voir ça. »

Je me penchais au dessus de son épaule pour regarder l'écran qui affichait une vidéo d'un homme qui semblait être à un entretient, on lui posait des questions et il y répondait.

« Et, d'après vous, quel est le moment clé de votre vie ? » demandait une voix derrière la caméra.

« Oh...sûrement le jour où j'ai décidé que mon handicap ne m'empêcherait pas de vivre. » répondit l'interrogé.

Body positive, j'aime ça.

Tony cliqua sur une autre vidéo où nous avons reconnu la femme rousse qui nous avait attaqué à Rose Hill mais avec des cheveux plus longs et un bras en moins.

« Pouvez vous nous dire votre nom, s'il vous plait ? » demandait de nouveau cette voix derrière la caméra.

« Ellen Brandt.

-Les injections se font à intervalles réguliers, la dépendance n'est pas autorisée. Si vous n'êtes pas capable de vous réguler, vous quitterez le programme. » la caméra changea d'angle pour montrer Aldrich Killian qui posait les questions, avec une barbe et des cheveux un peu plus longs. Pour moi, ce n'était pas une surprise, mais s'en était une pour Tony qui essayait de tout relier dans sa tête.

Une autre vidéo montra Aldrich Killian dans une salle où plusieurs cobayes étaient attachés à des lits verticaux avec des fortes sangles en métal. Il tenait un discours rassurant, promettant des miracles et qu'aucun regret n'aurait lieu. Ellen se fit injecter Extremis alors qu'elle gémissait, essayant de retenir des cris de douleur tandis que sa peau s'illuminait et que son bras repoussait. Cependant, un autre cobaye, un homme, commença à pousser des cris inquiétants alors que sa peau s'illuminait également. La lumière devenait toujours plus forte puis elle commença à s'échapper de ses yeux et de sa bouche, Killian criait qu'il fallait partir et évacuer la pièce, pour qu'au final l'homme explose. Les images devinrent défectueuses alors qu'elles n'affichaient que destruction et feu.

« Ce n'était pas une bombe mais une erreur... » réfléchit Tony à haute voix. « Il y a parfois des bugs. C'est défectueux mais t'as quand même trouvé preneur, tu l'as refourgué au Mandarin. Je te tiens... » il se tourna vers moi. « N'est ce pas ? » j'hochais la tête.

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