La bijouterie
Le reste du week end s'est passé normalement. J'étais de retour au lycée le lundi qui suivait et en ce moment, je rentrais chez moi après une journée de cours plutôt ennuyeuse. À mes côtés se trouvait Victoire qui prenait de plus en plus l'habitude de marcher avec moi pour rentrer au lieu de demander au majordome de ses parents de la ramener en voiture.
Après quelques mois d'amitié, je connaissais bien Victoire, surtout qu'on traînait de plus en plus ensemble. Ses parents avaient beaucoup d'argent et vivaient dans une maison assez isolée des grattes ciels de New York. Victoire était très féminine et sociable, elle adorait les gens, mon contraire. Elle faisait toujours attention à l'image qu'elle renvoyait mais elle n'était pas méprisante ou méchante comme la plupart des gosses de riches qui se pensent supérieurs au monde. Non, elle était douce, gracieuse dans ses gestes précis et calculés, toujours gaie et souriante.
Victoire avait quelques difficultés dans le travail scolaire mais essayait de son mieux pour combler ses lacunes. Surtout en langues. Des amis, elle en avait beaucoup. Au lycée, sur les réseaux sociaux où elle était très active, dans les différentes villes ou pays qu'elle a visitée et gardait le contact à l'aide d'internet...Même si elle n'avait pas spécialement confiance en ses amis au lycée, avec qui elle passait beaucoup de temps, elle restait avec eux. Elle aimait l'attention sur elle, être entourée et aimée de beaucoup de gens. Je ne la juge pas, si elle aime, elle aime. C'est plus par peur d'être seule qu'elle les côtoyait. Elle calculait chaque parole qu'elle disait, chaque geste ou détail pour paraître irréprochable devant eux. Elle me l'a dit.
Mais avec moi, elle se lâche. Elle me fait confiance. Elle pleure, elle se met en colère, elle me fait des confidences, blaguant sur à quel point ses "amis" sont stupides et hypocrites, profitant de son argent et de sa popularité. Victoire se sentait en sécurité avec moi et c'était réciproque. Elle se sentait libre. Je lui ai alors avoué mes week end avec Tony dans sa villa.
Je lui faisais également confiance, alors je m'y suis risquée. Je ne pourrais pas trouver une excuse pour ne pas sortir avec elle le week end indéfiniment, elle finirait par se vexer. Elle était admirative et m'a posée pleins de questions auxquelles j'ai répondu avec enthousiasme tout en prenant soin de lui cacher l'adresse personnelle de Stark, mes nouvelles capacités, le complot d'Obie et l'armure d'Iron Man. Le lycée n'a jamais eut vent de ces rendez vous avec Tony. Je pouvais lui faire confiance.
Quand nous nous sommes rencontrées, elle ne connaissait rien à la pop culture. Ça a vite changé quand nous nous sommes côtoyées de plus en plus. Ça la fascinait, me questionnant pour approfondir ses connaissances et ne cessait de me demander quand serait notre prochaine soirée cinéma pour voir ce que je lui avais préparé.
Nous discutions joyeusement sur un trottoir, Victoire était enveloppée dans un épais manteau couleur rose pastel avec de la fourrure blanche sur le bord de la capuche et de ses manches. Sa cascade de cheveux blonds or dévalaient sa poitrine, les petits talons de ses bottines claquaient contre le béton, son sac reposait sur une épaule et ses jambes mourraient de froid dans son fin leggings noir. Je venais juste de me remettre d'un fou rire parce que une mèche de cheveux s'était coincée dans une de ses créoles et elle me criait d'arrêter de rire parce que, d'après elle, ce n'était pas drôle. Peu à peu, notre conversation avait déviée.
"Alors ? Qu'as tu prévu de me faire regarder demain soir ?" me demanda-t-elle, le mardi soir étant le moment où nous nous réunissions car les cours commençaient tard le matin.
"Je pense t'initier aux..." je suspendais ma phrase, me rappelant que les films Marvel n'existaient plus. "...au Seigneur des Anneaux." me rattrapais-je.
"Ah oui ? J'en ai vaguement entendu parler. De quoi ça parle ?
-Tu verras ça toi même." je lui ai fais un clin d'œil complice.
"Hey ! Je veux savoir, moi !" elle me tapa gentiment l'épaule avec un faux air énervé me faisant rire.
"C'est une aventure dans un pays fantastique. Tu aimeras. Si tu as aimé Narnia, tu apprécieras celui-ci.
-D'accord. Et tu as d'autres films pour le futur ?
-Eh bien, il te reste à voir le Hobbit, les Hunger Games et les Harry Potter pour continuer dans les classiques à voir absolument.
-En tout cas, Star Wars était génial." dit-elle avec enthousiasme.
"Je sais. Il faut absolument qu'on regarde Clone Wars ensembles. C'est une série basée sur l'univers de Star Wars. Je l'ai déjà vu mais je m'en fous, ça me fera plaisir de la revoir avec toi. Oh et il y a aussi Stranger Things qui est génial ! Ça a d'ailleurs fait un carton à sa sortie." lui souriais-je.
"Stranger Things ? Je ne connais pas..."
J'eus une soudaine prise de conscience: Stranger Things n'était pas sortit en 2010 !
"Euh...Laisse tomber, j'ai confondu avec autre chose." bafouais-je.
"Pas grave. J'ai hâte !" elle sautilla.
"Tu as déjà vu les Harry Potter, au fait ?
-Euh...j'ai vu le 1, le 2 et le 5. Dans le mauvais ordre et j'avais six ans." elle montrait clairement sa gêne en frottant sa nuque nerveusement. Ça m'a fait sourire.
"Ne t'inquiètes pas, je suis là pour refaire ton éducation." on a rigolé un court moment avant que la blonde ne reprenne la parole.
"Je suis contente de passer du temps avec toi. Je m'amuse vraiment à découvrir tous ces univers et je regrette de ne pas les avoir connus avant. Et je regrette de ne pas t'avoir connue avant..." m'avoua-t-elle.
Je lui ai sourie, même si j'étais momentanément surprise par sa confession, et lui répondis:
"Oui mais maintenant je suis là. Donc désormais il n'y a plus rien à regretter.
-Tu as raison. Au fait, tu préfères les bonbons ou le pop corn pour manger devant le film ?
-Les trois." répondis-je et Victoire haussa un sourcil, confuse.
"Les trois ? Je n'ai proposé que deux choses.
-T'as oublié le chocolat."
Elle a éclaté de rire après mon clin d'œil. C'était agréable de s'entendre avec une personne de mon âge pour une fois. Enfin, elle était un an plus âgée que moi mais c'est un écart minime.
Soudainement, nous avons vu une foule de personnes arrêtées aux alentours d'une bijouterie, fixant le bâtiment avec horreur. Certains semblaient paniqués tandis que d'autres avaient le téléphone à la main pour filmer ou appeler la police. En effet, un type armé et cagoulé se tenait devant les portes vitrées de la bijouterie, pointant l'arme vers les passants en leur criant de ne pas approcher. Grâce aux murs vitrés de la boutique, on pouvait clairement voir qu'un autre homme armé et masqué braquait les clients et vendeurs qui étaient agenouillés par terre.
"Bon dieu, Janis, tu as vu ça ?" me demanda Victoire qui fixait la scène avec horreur.
"Oui..." soufflais-je, réfléchissant à toute vitesse.
Sans que je ne me contrôle vraiment, je me dirigeais vers une petite ruelle entre deux bâtiments en courant après avoir dit à Victoire d'appeler la police.
"Quoi ?! Mais qu'est ce que tu vas faire ?!" me demanda-t-elle, paniquée.
"Je vais m'approcher un peu plus, ne t'inquiètes pas."
Je l'ai entendu crier mon prénom mais je me suis déjà éloignée en courant dans les petites ruelles du quartier et après quelques minutes de courses et de tournants je me trouvais enfin à l'arrière de la boutique. Ce n'était qu'une partie du mur arrière de la bijouterie, le reste étant caché par deux immeubles qui m'entouraient, mais cela donnait accès à une petite fenêtre, étroite mais assez grosse pour que je me faufile. Je connaissais assez bien ce quartier, ayant habité ici pendant quelques années.
J'ai ouvert mon sac, prenant la veste en jean que j'avais fourrée dedans après m'être rendue compte que je n'avais pas aussi froid que ça ce matin, avant même que je n'atteigne l'école. Je l'ai enfilée par dessus mon sweat rouge foncé que j'avais porté toute la journée et ai attaché mes cheveux en chignon. J'ai ensuite pris l'écharpe mauve qui était également au fond de mon sac, la gardant au cas où j'aurais froid, le temps étant instable ce mois-ci. Je l'ai enroulé autour de ma gorge, prenant soin de cacher ma bouche et mon nez à l'aide de celle-ci puis j'ai enfilé ma capuche sur ma tête, ne laissant entrevoir que mes yeux.
Je ne réfléchissais pas vraiment à ce que je faisais, je voulais juste faire quelque chose parce que j'en avais la possibilité. J'ai caché mon sac derrière une poubelle puis j'ai brisé la vitre avec une brique qui traînait par terre. Je nettoyais les bouts de verres dans l'encadrement de la fenêtre et je me suis hissée avec la force de mes bras, faisant entrer le haut de mon corps dans les toilettes de la boutique. Je me suis écrasée au sol, au milieu des débris de verre, poussant un gémissement de douleur quand mon épaule a frappée le carrelage sale. Mais je me suis vite relevée.
J'avais l'air d'être dans les toilettes des hommes mais peu importe, personne n'était ici. Je pouvais entendre le braqueur crier aux victimes de ne pas bouger et de mettre les bijoux et l'argent dans le sac.
Déterminée malgré mon cœur qui battait à tout rompre, j'ai poussé la porte des toilettes qui était très proche de la porte d'entrée, me plaçant derrière les braqueurs. Parfait.
"Mais t'es sourd ou quoi ?! Je t'ai dit de mettre l'argent et les bijoux dans le sac ou alors t'as besoin d'une balle dans le crâne pour comprendre ?!" cria le braqueur, tandis que les otages étaient agenouillés, les mains sur la tête. Ils pleuraient et tremblaient tandis que le vendeur qui était chargé de remplir le sac du criminel s'activa enfin. Il était seul à l'intérieur et le deuxième se chargeait de faire le guet dehors, ne prêtant pas attention à ce qui se passait ici. Personne ne m'avait encore remarqué.
"Ouhla, mais bonjour d'abord." dis-je, debout et dos à la porte d'entrée.
Est ce que c'était le moment pour placer un meme ? Non. Est ce que c'était trop tentant pour ne pas le faire ? Oui.
Le criminel se tourna vers moi, surprit, le vendeur s'arrêta dans son affaire pour me regarder ainsi que tous les autres otages qui relevaient la tête, pleins d'espoirs. Le silence suivit, l'homme me jugeant du regard.
"A genoux, les mains derrière la tête et silence." dit il en me braquant. Une certaine distance nous séparait à cause du magasin assez spacieux, nous étions chacun pratiquement à l'extrémité opposée.
"Je ne crois pas, non." je faisais la confiante mais en vérité je me liquéfiais littéralement de peur.
D'un seul coup, des lames sortirent sur le dessus de mes poignets, les 20 centimètres de lame aiguisée en métal les tous firent sursauter. Ils poussèrent tous des halètements de surprise, les regards étaient mitigés entre la peur et le choc. Mes bras étaient fermement positionnés un peu à l'écart de mon corps pour montrer mes lames.
"Putain ! C'est quoi ça ?!" paniqua le braqueur, en face de moi, braquant son arme vers moi mais avec des tremblements le rendant moins imposant.
Soudain, il pressa la gâchette et juste à temps, je relevais mon poignet gauche, le métal protégeant ma tête et la balle rebondit et atterrit dans un mur. Des gens poussaient des cris de peur puis leurs expressions changeaient pour de l'admiration tandis que le braqueur devenait plus paniqué. Je fusillais du regard le tireur.
"On ne t'a jamais dit que c'est pas gentil d'être méchant ?
-Je vais te buter !" il grommela.
Les tirs commençaient à se multiplier, faisant peur aux otages qui se protégeaient les oreilles, et j'eus juste le temps de me protéger le visage avec mes lames tout en courant vers une table que j'ai fait tomber, me servant d'elle pour me protéger des balles. Il devaient vraiment avoir peur car peu de super héros avec des capacités spéciales s'étaient dévoilés en 2010. Captain America était congelé et Iron Man n'était même pas encore né. Il était si paniqué que cet imbécile a juste continué à tirer jusqu'à ce que son chargeur se vide. Quand je n'ai entendu que des "clic" je me suis relevée. Je le voyais clairement s'affoler alors que j'enjambais la table.
Il courut vers moi et je me suis enfin servit des cours de combat de mon père. Alors qu'il allait me mettre un coup de poing, j'ai bloqué son assaut avec le métal qui me protégea. L'homme hurla de douleur, ayant frapper de toutes ses forces du métal. J'ai fait pousser une lame sur le bas de ma jambe, le coupant avec un coup de pied au niveau des siennes pour affaiblir sa force dans sa jambe puis je lui en ai donné un autre pour le faire tomber.
Soudain j'entendis des pas rapides s'approcher de moi. Je levais la tête et vis un deuxième malfrat. S'était-il caché et je ne l'aurais pas vu ? Merde !
Je le vis courir vers moi et j'ai fais la même chose. Au moment de me frapper, je me suis laissée glisser sur le sol entre ses jambes. Il s'arrêta, dérouté et je me suis relevée pour l'attaquer par derrière. Mais il me vit préparer mon coup et il me donna un violent coup de coude dans le nez, me faisant reculer de quelques pas avec ma main recouvrant mon nez. Je sentais le sang chaud couler de mes narines et imbiber mon écharpe tandis que je grognais de douleur. Le criminel que je n'avais pas vu arriver me donna un coup de cross sur la tempe, par derrière, me faisant tomber à terre, l'impact du coup en sang.
Il ricana avec son coéquipier qui s'était relevé pendant que je reprenais mes esprits. Celui qui m'avait fait tombée mit un pied sur mon épaule.
"Tu vois, c'était pas si difficile."
Lorsqu'il termina sa moquerie, je fis pousser une lame à l'endroit où il me touchait, l'enfonçant dans son pied. Il hurla de douleur et se délogea tandis que ma pointe aiguisée se rétracta, à l'horreur des criminels. Je me suis relevée devant leurs yeux choqués. Celui que j'ai blessé tomba à terre, toujours hurlant et je lui assénais un violent coup de pied à la tête pour le mettre K.O. Le deuxième fonça sur moi, légèrement baissé pour enfoncer sa tête dans mon ventre et enferma ses bras autour de moi pour ne pas me laisser partir. Mais mes bras étaient libres. J'eus mal un moment mais je me suis vite ressaisie et j'ai cogné brutalement le dos de ma lame contre le haut de sa tête, l'assommant. Il tomba à terre, me lâchant. J'ai repris une respiration normale tandis que les otages étaient paralysés par le choc.
"Mais c'est quoi cette fille ??!!!" crièrent certain.
"Il se passe quoi ici ?"
Je me suis retournée vers l'entrée pour voir le guet qui était rentré dans la boutique, sûrement attiré par le boucan qu'on faisait. Il a commencé à me tirer dessus et j'ai continué de me protéger avec mes lames. J'ai couru vers lui tout en continuant de me cacher derrière le métal et quand je suis enfin arrivée juste devant lui, j'ai donné un coup pour lui arracher l'arme des mains et la glisser sur le sol, hors de sa portée. Il n'eut pas le temps de faire un seul geste que je lui infligeais une entaille grande et profonde s'étalant sur ses deux jambes. Il cria et tomba à terre. J'ai finis par l'assommer avec le dos de l'une de mes armes.
Je me suis retournée vers le dernier pas K.O qui étaient en position de combat malgré son pied blessé. J'ai soupiré et jetais un coup d'œil autour de moi, certains otages n'avaient plus peur et me regardaient avec admiration pendant que d'autres filmaient l'action avec leur téléphone. Heureusement que j'étais camouflée. Le criminel a foncé vers moi, enragé et j'aperçus un extincteur juste derrière moi. J'attendis que le braqueur soit assez proche et lorsque j'ai jugé qu'il était temps, je me suis brusquement retournée vers le mur et coupais le bouchon de l'extincteur avec une de mes lames. La neige carbonique jaillit sauvagement et j'eus juste le temps de me retirer de sa trajectoire pour que mon agresseur soit aveuglé par la substance qui lui brûlait les yeux. Il ont hurla, les mains sur les yeux et s'est écroulé à terre.
Encore une fois, j'ai lâché un long soupir, marchant un peu dans la salle pour regarder mon travail. Ils étaient tous K.O. Soudain, le premier criminel que j'avais battus et qui se trouvait à mes pieds commença à grogner et à se relever lentement. Il n'eut même pas le temps de s'accroupir que je l'assommais avec le dos de ma lame gauche. Là, ils sont tous K.O.
J'entendis quelques mains claquer et me retournais pour voir les otages, souriants et debout avec quelques téléphones à la main mais la plupart applaudissaient. C'est à ce moment que je me rendis réellement compte de ce que j'avais fait. J'avais sauvé une dizaine de personnes et empêché un braquage. Pendant tout ce temps, j'était plongée dans une transe dans laquelle je n'étais pas vraiment présente et j'écoutais simplement mon instinct. Bordel...Qu'est ce que j'avais fait ?!
J'ai rétracté mes lames, dévoilant les déchirures sur ma veste et mon sweat, et les ai salué d'un timide geste de la main. Mais les sirènes de police approchant m'ont ramené à la réalité: je devais partir. J'ai couru vers les toilettes puis sortais par la fenêtre. Je me suis encore une fois écrasée au sol.
J'ai enfin respiré, comme si j'avais arrêté durant toute la bataille. Pour encore plus profiter de l'air, j'ai baissé mon écharpe. Maintenant que j'étais au calme, ma tempe et mon nez me faisaient un mal de chien et du sang coulait des deux blessures. J'ai enlevé le tissu mauve et l'ai rangé dans le fond de mon sac puis j'ai délivré ma tête de ma capuche et lâché mes cheveux. Au moment d'enlever la veste en jean, je sentais mon portable vibrer dans la poche de mon pantalon. J'ai décroché et le collais à mon oreille.
"Janis ?
-Oui, Rhodey ?" j'ai reconnu sa voix au bout du fil. Tony ou Pepper a dû lui donner mon numéro.
"Dis moi que tu n'étais pas au courant, que tu n'as pas participé à ça." le pauvre semblait terriblement inquiet.
"De quoi tu parles, Rhodey ?" demandais-je en essuyant un filet de sang qui coulait de mon nez avec la manche de ma veste.
"Tony est allé à Gulmira pour libérer la ville des terroristes avec une nouvelle armure. Tu le savais ? Tu étais au courant ? Tu étais là bas, avec lui ?
-Non, je n'y étais pas. Pardonnes-moi, Rhodey, je savais pour l'armure. Je l'aidais, le week end, à la construire mais j'ignorais qu'il allait à Gulmira."
J'ai mentis. Je le savais mais même Tony ne me croit pas alors il ne sert à rien d'en parler à quelqu'un d'autre.
"Dieu merci tu n'étais pas avec lui." il soupira de soulagement.
« Merci de m'avoir prévenu, Rhodey. Au revoir. »
« Au revoir, Janis. » j'ai raccroché.
Je devais parler à Tony de la bijouterie, de Gulmira et de Obadiah. Si c'était le jour où Tony sauvait Gulmira alors ce n'est plus qu'une question d'heures avant que Stane ne passe à l'action. Peut être que je peux encore raisonner Tony. Ou je le regretterais pour le restant de ma vie de ne pas avoir plus insisté.
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