Je dois te parler
Des mois ont passés. Peu à peu, j'ai vu Iron Man naître tandis que je faisais des tests sur mes pouvoirs avec Tony lors des week end chez lui. C'est-à-dire, pratiquement tous. J'avais appris que je pouvais couper des balles et du métal, que je pouvais donner n'importe quelle forme à mes lames et je pouvais en faire pousser plusieurs en même temps.
Tony me lançait des objets et je devais essayer de les couper en plein vol. C'était amusant. Lui, il avançait sur son armure. Je l'aidais comme je le pouvais et en échange, il faisait de même pour moi avec mes devoirs de sciences. On restait des heures enfermés dans le sous-sol et c'était un pur plaisir.
Au collège, je m'étais faite ma première amie depuis longtemps : Victoire. Elle était dans la même classe que moi, à 15 ans, et possédait un bon groupe d'amis. Mais malgré son emploie du temps surchargé de sorties avec ses amis, elle prenait toujours du temps pour moi, pour me parler et me voir. Je m'étais vite attachée à elle et cette blonde me faisait me sentir mieux. Je ne pourrais jamais la remercier assez de m'écouter dans mes moments d'angoisse quand je me remémorais l'Afghanistan.
Tandis que je m'entendais à merveille avec Rhodey et Pepper quand ils nous rendaient visite, être amie avec Happy fût plus difficile mais j'arrivais tout de même à avoir une conversation agréable avec lui lors des trajets.
« Obie n'a pas arrêté de se plaindre que le conseil d'administration veut m'écarter des affaires de l'entreprise. Mais on n'a pas de quoi s'inquiéter, nous en possédons la majorité. Il ne comprend pas que je change pour le mieux que ce soit pour Stark Industries ou pour moi. Tu comprends ? » se plaignait Tony alors qu'il réinstallait l'espace vidéo dans son labo pour faire un autre essaie à propos de son décollage.
Je me suis tournée vers lui, m'interrompant dans mon exercice de découpage au vol alors qu'une lame avait poussée au-dessus de chacun de mes poignets. Elles étaient larges et épaisses à la base et se transformaient en pointes aiguisées au bout, dépassant au moins de 10 cm après le bout de mes doigts. Soudainement, je me rappelais que Obie était le méchant de l'histoire. Bon dieu, Tony allait devoir l'affronter dans une réplique de son armure et je le savais. Alors pourquoi je me taisais ?
Je le redoutais de plus en plus mais il fallait qu'un jour je le dise à Tony. Que je viens d'une autre réalité et que Stane ne lui veut pas du bien. Mais une part de moi avait peur de lui révéler tout ça. Il me prendrait pour une folle et briserait notre amitié parce que j'ai craché sur son mentor. Toutefois, je sentais que je regretterais amèrement de m'être tus alors que je connaissais déjà les événements futurs. C'est ce qui était arrivé à Yinsen et chaque jour je me maudissais pour ne pas avoir réagis.
« Je vais faire un autre test, gamine. Prête ? » déclara le génie.
Je sortais de mes pensées à cause des quelles mon visage s'était assombrit. Je lui ai souris, rétractant mes lames et m'asseyais sur une chaise en face d'un bureau.
« Ok ! Fais-moi voir ça ! » dis-je avec enthousiasme.
Il enclencha les caméras, le Débile toujours à côté de lui, se tenant dos à ses voitures de luxe. Cette fois, en plus de ses bottes mécaniques, ses bras étaient également recouverts de mécanismes avec des cercles lumineux aux paumes des mains. Cette fois ci, il n'y avait pas de câbles.
« Onzième jour, test numéro trente-sept, configuration 2.0. Pour l'instant, faute de mieux, le Débile gère la sécurité incendie. Si tu m'arroses encore et que je n'ai pas pris feu, je te refourgue à la fac du coin. »
J'ai ricané alors que Tony parlait à son robot.
« Ok alors on va y aller doucement. Et je suis sérieux. On va commencer avec..euh..avec 1% de la capacité de poussée. 3...2...1. »
Tony se mit à voler à l'aide de ses propulseurs aux mains et au pieds. Ce dernier semblait peu à l'aise alors qu'il se déplaçait un peu à droite et un peu à gauche mais finit par atterrir en me manquant pas de tomber. J'ai applaudi, un sourire en coin, et il a fait une petite révérence pour me faire rire. Puis il se tourna vers le Débile, un peu énervé.
« Arrête de me suivre comme ça, à croire que je risque une combustion spontanée. Restes en stand by et interviens en cas de besoin. On remet ça à 2.5. 1...2...3. »
Et de nouveau, il décolla, visiblement mal à l'aise alors qu'il était très instable aux commandes de son vol. Soudainement, il vola au-dessus des voitures en poussant des gémissements effrayés. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire et Stark était trop concentré pour me dire d'arrêter.
« Hey ! J'ai jamais dit que je voulais aller par là ! La voiture ! La voiture ! » le pauvre semblait vraiment en détresse mais ça me faisait plus rire qu'autre chose.
Mais je le vis soudainement arriver vers moi.
« Janis, baisses-toi ! »
Il n'a pas fallu longtemps pour que je m'accroupisse par terre alors qu'il survolait la table, faisant s'envoler quelques feuilles.
« La table ! » cria-t-il.
Je pensais pouvoir me redresser mais je vis Tony voler dans le sens inverse, revenant vers moi. Je suis retournée à ma cachette en riant, plutôt amusée de la situation.
« Tu gères, Tony ?
-Je ne t'ai pas demandé ton avis !! »
Il poussa un gémissement entre un rire nerveux et des pleurs alors qu'il s'approchait de la piste d'atterrissage.
« Ça pourrait être pire ! Bien pire bien pire bien pire. » il marmonna pour se rassurer alors que je me relevais lentement.
Quand il fût enfin en dessous de son point de départ, il arriva à faire un tour sur lui-même, stable et maîtrisé, puis atterrit brutalement sur le sol et faillit tomber une nouvelle fois. Il se tourna vers le Débile qui s'apprêtait à l'asperger. Tony mit une main devant lui, alarmé.
« Surtout pas !! AHAHAHAH !! »
J'ai éclaté de rire en m'approchant d'eux alors que le Débile baissait la tête, tout triste.
« Ne cris pas sur ce pauvre et mignon petit robot. » j'ai fait une caresse sur les barres métalliques du robot qui releva sa tête, tout joyeux désormais.
Tony sourit.
« Ok ok, je vole.
-Tel un aigle majestueux.
-Quand vas-tu arrêter de te foutre de moi ? »
J'ai souris et commençais à partir vers la porte.
« Je vais me chercher un soda, tu veux quelque chose ?
-Non merci. »
Quand je suis revenue avec mon soda à la main, je l'ai retrouvé entièrement couvert d'une armure grise et brillante, tourné vers l'entrée voiture de son garage.
« Je n'attendais plus que toi.
-Qu'est ce que tu vas encore faire comme bêtise ?
-Quelque chose que tu vas adorer. »
Malgré son casque, je savais qu'il souriait malicieusement derrière. J'ai posé ma boisson et, avec défi, j'ai posé mes yeux sur lui.
« Montres-moi. »
Sa tête se retourna vers l'entrée garage.
« JARVIS, vérifies les surfaces de contrôle. »
Je n'ai pas entendu JARVIS répondre, puisqu'il parlait dans le casque, mais je pouvais voir plusieurs pièces de son armure bouger machinalement. Peu à peu, sans m'en rendre compte, un sourire se formait sur mon visage. C'est trop classe. Je ne pouvais m'empêcher de fixer le cercle lumineux sur sa poitrine.
« Euh sors moi un rapport météo et trafic aérien, connectes aux tours de contrôle. »
Il donnait des ordres à JARVIS dans sa protection en argent, me rendant admirative.
« JARVIS, il faut parfois savoir courir avant de savoir marcher. »
J'ai chuchoté cette réplique très connue pour moi-même, de sorte que Tony ne m'entende pas. Il avait sûrement dû couper son IA en pleine explication.
« Prêt ? Trois..deux...un. »
Et il décolla. A grande vitesse, il longea le couloir tournant de son entrée de garage et sortit dans la nuit, dans le ciel sombre. Quand je suis sortie de mon choc, je me suis précipitée dehors pour le voir s'agiter dans le ciel. J'aurais tellement voulu être à sa place et voler. Cela devait vous donner un sentiment de liberté inégalable !
Il faisait plusieurs pitreries dans le ciel qui me firent rire. Mais, soudainement, il décida d'essayer d'aller le plus haut possible. J'essayais de voir le mieux possible mais c'était compliqué à cause de la hauteur, de la distance et de l'obscurité. J'ai pu observer de loin ses propulseurs s'éteindre d'un coup et son corps en métal se mit à gigoter dans tous les sens alors qu'il dégringolait une chute vertigineuse.
Je n'étais pas inquiète. Il allait s'en sortir. Au moment où je pensais ça, ses propulseurs se sont réveillés et l'ont de nouveau porté dans le ciel avant qu'il ne frôle le sol.
En voyant qu'il revenait à la villa, je suis retournée à l'intérieur. Dès que je suis rentrée, j'ai vu un Tony Stark en armure traverser le plafond et se vautrer sur une de ses voitures de luxe désormais en miettes.
J'ai ri très fort, me tenant le ventre, alors que la plupart des voitures sonnaient une alarme dans un sacré boucan. Le Débile se tourna vers Tony et l'aspergea de neige carbonique. J'ai failli m'écrouler par terre tellement je riais.
Quelques minutes plus tard, Tony était de nouveau dans un t-shirt sombre et un sac de glace contre sa tête. Je m'étais assise sur un siège, les pieds sur le bureau, pensive.
« A quoi tu penses ? » me demanda Tony qui me sortit de mes pensées.
J'ai tourné la tête vers lui, pris une grande inspiration avant de tout relâcher. C'est partit.
« Tony, il faut que je te parle.
-Oh mon dieu, qu'est ce que tu vas m'annoncer encore ? La dernière fois que tu m'as dit ça, des lames poussaient de ton corps. »
Il sourit avec un faux air alarmé sur le visage tandis qu'il s'assit sur le siège de l'autre côté du bureau, son sac de glace toujours plaqué contre sa tête. J'ai enlevé mes pieds de la surface plate en soupirant puis mis mes coudes sur la table avec un air très sérieux sur mon visage.
« Janis, ça va ? Tu me fais peur. » son sourire fondit en voyant mon expression.
« Tony...je vais te dire quelque chose de plutôt...dingue, ok ? »
Je sentais mes mains devenir moites, ma gorge se serrer et ma respiration se bloquer.
« Tu peux tout me dire, ma grande. »
Stark ne m'avait toujours pas trouvé de surnom et ça le faisait rager. Alors il se contentait pour l'instant de « ma grande » ou « gamine ». Ce qui est marrant car les deux sont assez contradictoires.
« Pardon, c'est vraiment difficile de le dire à haute voix. Je ne l'ai jamais dit à personne. » me suis-je excusée en voyant que je mettais du temps à parler, me contentant de le regarder dans ses yeux inquiets.
Il se pencha vers moi et prit mes mains dans les siennes, laissant son sac de glace sur le bureau, et frottait ses pouces sur mes phalanges dans un geste réconfortant.
« Tu peux tout me dire. »
J'ai pris une dernière inspiration avant de tout lâcher.
« Tony....je ne viens pas d'ici. » en voyant son expression confuse, j'ai continué. « Je ne viens pas de ce monde. Je viens d'une...réalité ? Oui, une autre réalité, je suppose. Où toi, Stark Industries, Pepper, Rhodey, Obie, Happy...tout ça, ça n'existe pas. Vous êtes seulement de la fiction. Des personnages de film tirés de comics. Cet univers s'appelle Marvel ou MCU pour être plus précise. J'en étais très fan jusqu'au jour où je me suis retrouvée plongée dedans, il y a quelques mois, et que je reconnais les scènes d'un film à propos de toi. Je sais que ça peut te paraître dingue mais, s'il te plait, fais moi confiance et crois-moi. Je sais des choses qui pourraient t'aider. »
Je me suis tus, voyant son expression de plus en plus confuse et pensive. Il ne me regardait même plus, il fixait un point imaginaire. Le silence pesant me serrait le cœur alors qu'un bloc de béton semblait s'être soulevé de ma poitrine après avoir dit tout ce qui me torturait depuis quelques temps.
« Tony ? Je t'en supplie, dis quelque chose. Je me sens perdue, tu peux pas savoir à quel point c'est...déroutant et douloureux de ne rien savoir d'un mystère qui te concerne en premier lieu et j'ai terriblement besoin d'aide. »
Je sentais mes larmes brouiller mes yeux. Tony a simplement déplacé son regard pour me regarder dans les yeux.
« Je vais t'aider, Janis. » a-t-il simplement dit.
Un sourire s'est formé après un moment de réalisation. Je riais nerveusement.
« Oh mon dieu, Tony, c'est vrai ?! »
Il m'a souri à son tour, déplaçant une de ses mains qui enfermait les miennes pour pouvoir essuyer une larme de soulagement qui coulait sur ma joue.
« Bien sûr. » un moment de silence où on se souriait. « Avec un psychiatre. »
Mon sourire tomba d'un coup avec ma joie et mes espoirs en même temps.
« Mais ne t'inquiètes pas, ce sera le meilleur des meilleurs. Mais je pense que tu as plus été touchée par l'Afghanistan que tu ne le penses et je m'en veux tellement de ne pas l'avoir remarqué plus tôt alors que tous les week end pendant des mois tu étais avec moi. »
Au fur et à mesure qu'il parlait, je le regardais avec choc et je penchais lentement ma tête en arrière pour me retirer de son touché.
« Non...non non non non ! » ai-je dis de plus en plus fort, passant du chuchotement à un cri.
Je me levais brusquement, bouleversée par mes espoirs écrasés d'un seul coup. Je voyais Tony se lever lentement de son siège, encore plus inquiet et je décidais alors de me retourner pour ne plus lui faire face. J'ai sangloté faiblement lorsque je sentis une main sur mon épaule.
« Tu me crois folle, pas vrai ? » demandais-je entre deux sanglots.
« Non, c'est pas ça. Je crois juste que tu délires un peu à cause de tout ce que tu as vécu récemment. Et c'est normal, ne t'inquiètes pas. Je vais tout arranger.
-Arrêtes ! Arrêtes ! ARRÊTES !! » j'ai hurlé en me détachant de ses bras qui commençaient à m'emprisonner contre sa poitrine.
Il a vu mon visage plissé de colère et mes larmes couler quand je me suis retournée brusquement vers lui tout en mettant de la distance entre nous.
« Je pensais que tu allais, en effet, avoir du mal à me croire mais je ne pensais pas que tu me prendrais pour une tarée. Je croyais qu'on se connaissait mieux que ça. »
Toute mon émotion était dans ma voix et alternait entre la colère, la tristesse et la déception.
« Janis... » il soupira et reprit son sac de glace en main. « Ce que tu me racontes est juste impossible.
-Ok alors comment je sais que tu étais en partie jaloux de Captain America parce que ton père semblait plus l'aimer que toi ?! » ma voix devint plus dure et agressive. Et j'ai vite regretté mes mots car je savais que ce n'était pas un bon souvenir pour lui.
Il grimaça, me jugea du regard puis parla enfin.
« Arrêtes, Janis, tu ne sais pas de quoi tu parles.
-Bien sûr que si ! » mon ton était plein de reproches alors que je déversais toutes mes émotions négatives dans une seule discussion. « Tu sais très bien que je ne pouvais pas le savoir sans que tu me le dises ! Alors arrêtes de nier !
-Tu arrêtes ! »
Tony prit un ton autoritaire, dur et cria ses paroles, me laissant muette et paralysée. Je bouillonnais tellement que je n'arrivais pas à penser à d'autres arguments. Je te faisais confiance, Tony. Pour m'aider et me croire quand je t'en aurais apporté la preuve. Or, je n'avais pas grand chose car la vie de Tony et de ses parents étaient pratiquement entièrement médiatisée, qu'il ne connaissait pas le SHIELD et que certaines informations n'étaient vérifiables que dans le futur. Fais chier !
« Saches, Tony, que Obie est un traitre ! Il va créer une autre armure semblable à la tienne car c'est lui qui a commandité ton enlèvement en Afghanistan et tu te battras contre lui. Et les médias t'appelleront Iron Man. » quand j'ai finis de déballer ma colère, j'ai reniflé avant de me diriger vers la porte vitrée dans un silence de mort.
« Où vas-tu ? » demanda Tony.
« Dans ma chambre ! » j'ai crié avant de claquer la porte.
Une heure plus tard et j'avais enfin arrêté de pleurer. J'étais juste sur mon lit qui m'était attribué lorsque je venais ici. Une magnifique et luxueuse chambre, avec télé en face du lit king size avec des draps doux et coûteux, une bée vitrée donnant sur la falaise en pleine nuit qui occupait le mur d'en face de mon lit, un dressing et une salle de bain pour moi toute seule, un bureau et un coin salon avec canapé et petite table.
Depuis un bout de temps, je fixais un point imaginaire alors que je sentais encore mes larmes séchées sur mes joues. Je pensais m'endormir mais j'entendis ma porte s'ouvrir et des pas se rapprocher de mon lit. Je savais que c'était Tony même si j'étais dos à la porte. Ma supposition se confirma quand je le vis se planter devant moi, me regardant avec une sincère culpabilité.
« Tu me fais une place ? » il demanda.
Je me suis assise, un air sombre toujours collé sur mon visage. Il s'est assit à côté de moi et a soupiré.
« Je suis venu faire la paix. » il a dit.
« Oh...
-Je ne veux pas me battre contre toi. Je ne sais pas ce qui se passe dans ta tête mais on peut reporter la conversation à une autre fois et encore passer un bon moment. Histoire de bien finir le week end demain avec un bon dimanche sans histoires. » a proposé Stark.
Je me suis risquée à regarder dans ses yeux et il souriait. J'ai faiblement hoché la tête avec un petit « ok » en réponse.
« Viens là. » me dit-il en ouvrant ses bras.
J'ai hésité un moment avant de me plonger contre sa poitrine et je me suis enfin détendue quand ses bras m'ont entouré. Il m'a bercé un moment pour me calmer puis on s'est séparé et il a dit :
« J'espère que tu as une robe. Ce soir, on va à une fête. » avec ce sourire malicieux.
J'ai haussé un sourcil, confuse. Dans quelles emmerdes vas-tu encore m'entraîner, Stark ?
Il s'est levé sans réponses et je l'ai alors suivis dans les escaliers après être sortie de ma chambre.
« Comment ça « une fête » ?
-Plutôt un gala de charité pour être précis. »
Je continuais à le suivre jusqu'à son labo.
« Au fait, tu me conseillerais quoi comme couleurs ? C'est pour mon armure. »
Je fus surprise un moment avant de sourire malicieusement.
« Oh...je sais pas...rouge et or ? » j'ai fait semblant de réfléchir.
En à peine quelques minutes, la bonne humeur était de nouveau de retour entre nous.
« Fais-moi voir, JARVIS. »
L'IA fit une maquette de l'armure dans ces couleurs en faisant un commentaire sur la discrétion de Stark.
« C'est pas mal ! Fais le. Peins le.
-Il sera près dans 5 heures. » répondit l'intelligence artificielle.
-Parfait, ne nous attends pas. Janis et moi, on part faire la fête. »
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