Trahison

"Tony ! T'es pas sérieux ?!

-Pourquoi je ne le serais pas ?" ses sourcils se froncèrent.

La frustration me monta vite à la tête. On a déjà discuté de ça des millions de fois mais Tony était parfois une tête de mule casse pieds ! Mais qu'aurais-je pu espérer d'autre venant de lui ? Malheureusement j'avais fait une bêtise et j'allais devoir l'assumer. 

"Et qu'est ce que tu vas faire de cette info de toute manière ?

-Arrêter Loki avant qu'il ne soit trop tard.

-C'est une bonne intention mais c'est pas censé se passer comme ça.

-Et donc ? On va risque la vie de milliards d'êtres humains juste parce que "c'est pas comme ça dans le film" ?

-Je comprends ton point de vue mais..." je serrais les poings, frustrée. Objectivement, Tony avait raison. Mais...et les Avengers ? "Tony, je t'assure que tout va bien se passer, fais moi confiance.

-Malheureusement, Janis, avec toutes tes cachoteries, je ne suis sûr de rien.

-Attends...tu penses que je mens ?" ma voix s'emporta.

"Je ne dis pas ça. Mais je pense qu'il y a une possibilité que tu me caches des évènements graves voire dangereux afin de ne rien changer. Or ce n'est pas mon objectif. C'est le tien, peut être, mais le mien est de sauver le plus de gens possibles. 

-Mais moi aussi ! Mais si je te laisse faire, des évènement importants qui seront décisifs dans le futur ne se produiront pas. Pourquoi je te mentirais ?!

-Parce que là est ton problème, Kitty. Tu veux que tout reste parfaitement le même ! Sauf que tu es là avec des connaissances décisives, tu ne pourras pas toujours éviter les changements. Les choses vont changer, que tu le veuilles ou non, juste par ta présence. Alors, si en plus t'as l'occasion d'améliorer les choses au lieu de jouer aux aveugles, ça serait cool, non ?

-Oui ! Mais si je te dis où se trouve Loki, des évènement importants et bénéfiques n'arriveront jamais !

-Mais à quel prix ?!

-On tourne en rond !" m'exclamais-je. Fatiguée et frustrée par cette dispute où Tony n'entendait pas raison, je m'asseyais sur le canapé, les coudes sur mes genoux et les tête plongée dans mes mains. Lors de mon déplacement, j'avais rapidement perçus les 3 bouteilles d'alcool vides sur le bureau de Stark. La situation ne s'arrange pas....

Je sentis le canapé plonger à côté de moi, la présence de Tony me fit soupirer. Il devait sûrement être pétrifié ou paniqué à propos de Loki. En plus d'être saoule. C'est pourquoi il n'arrivait pas à entendre ce que j'avais à dire. Malgré son attitude calme, je percevais ses quelques tics d'anxiété. Du coin de l'œil, je le vis se mordre la lèvre inférieure et son pied frapper nerveusement le tapis. 

Vu la catastrophe qui risquait de se produire, Tony ne devait plus que se concentrer sur son objectif et n'écoutait personne. Je le connais, dès qu'il a une idée en tête, il ne la lâchera pas. D'autant plus avec de si grands enjeux en plus de sa panique et de l'alcool prenant tout la place dans son esprit. Je n'arriverais pas à le résonner. Je soupirais de nouveau.

"Tu me fais chier, Tony.

-Je sais. Mais là, on parle plus de Stane ou de Hammer. On parle d'un putain de dieu nordique détenant une énergie surpuissante et illimitée qui a pas l'intention de nous faire que des chatouilles. 

-Je dois partir." je coupais court à la conversation. Si je ne pouvais pas résonner Tony, il ne sert à rien que je reste au risque de lui révéler accidentellement quelque chose.

"Quoi ?!" il me regarda me lever et prendre ma veste.

Il se précipita vers moi alors que j'accrochais mon sac à mon épaule et commençais à marcher vers l'ascenseur. Il se mit devant moi pour me barrer la route.

"Kitty ! T'es pas sérieuse ?! Tu veux sauver le monde, non ? C'est maintenant !"

Je jetais un œil à son bureau. Les bouteilles d'alcool vides devant les hologrammes affichant la situation critique dans laquelle nous étions.

"Tu es ivre, effrayé et stressé. En plus de ton entêtement habituel. Tant que tu ne seras pas dans ton état habituel, je refuse de te parler."

Je le contournais et atteignais l'ascenseur. Tony ne m'avait pas suivis mais je le sentis tout de même se retourner vers moi. J'allais presser le bouton quand-

"Si tu ne me dis pas où se trouve Loki, je dirais à tes parents que tu es Sword."

Je me figeais. Ce fils de...

"Quoi ?" articulais-je difficilement en me retournant vers lui, les yeux écarquillés en le voyant avec son téléphone à la main.

Son visage grave et sévère ne fit rien pour me rassurer.

"Tony...

-Putain, dis le moi !" il a soudainement crié, me faisant sursauter.

"Tu n'oserais pas, hein ?

-Tu paries ?" demanda-t-il avec défi. Il tourna son écran vers moi, le nom du contact étant ma mère et appuya sur le bouton "appeler". 

Mon cœur fit un 360° dans ma poitrine. Bon dieu, ça ne se passait pas, hein ? Je faisais confiance à Tony. L'appel en court, Tony me fixait toujours avec des yeux terrifiants et je sentais mes jambes s'affaiblir.

"Tony...

-Dis le !

-Putain fais pas ça !"

Le bip d'attente me hantait. 

-Dis le !

-JE TE LE PARDONNERAIS JAMAIS !

-DIS LE BORDEL DE MERDE !

-Allô ?"

Je regardais le téléphone avec horreur. Ma mère avait décroché au téléphone après ce qui semblait être un éternité et avait même encore sa voix endormie.

"Oui, bonjour Mme.Price mais je voulais vous informer de toute urgence que-

-Attends !" je chuchotais afin que ma mère ne m'entende pas mais suffit pour arrêter Tony et reporter son attention sur moi. Il haussa un sourcil alors que je croyais que j'allais mourir sur place.

"Allô ?" demanda ma mère un peu plus réveillée. "Y a un problème ?

-Je vous rappelle." dit Tony avant de raccrocher.

Mon corps tout entier se détendit un minimum et je poussais un soupir de soulagement. J'étais si heureuse qu'il n'ait rien dit mais absolument furieuse de sa technique pour me faire cracher le morceau. Putain mais quel connard !

"Où il est ?" demanda durement le milliardaire, me jugeant de haut en bas du regard.

"Je ne sais pas où il se trouve ce soir mais..." je pris un moment pour reprendre mes esprits. Bon dieu j'ai cru mourir sur le coup en entendant ma mère décrocher et quand Tony a commencé à parler et-

"Mais ?" questionna avec fermeté Stark. "Ne t'avises pas de me mentir ou je te jure que je rappelle ta mère et cette fois ci, je ne m'arrêterais pas."

Je lui jetais un regard noir. Je te jure, Stark, t'en paiera les conséquences.

"Mais je sais où il va se montrer. Peut être demain soir." je fouillais dans ma mémoire. Ca fait deux ans que je n'ai pas pu revoir le film mais j'en avais de très bons souvenirs tout de même. je l'ai regardé trop de fois pour en perdre une miette.

"ET DONC ?" je sursautais à la perte de patience agressive de mon "ami".

"Et donc il sera en Allemagne !" lui criais je, irritée par son attitude. "Pas à Berlin mais une autre ville....euh..." je fermais les yeux, me concentrant le plus possible. "Voyons....ça se finissait par "gart" ou un truc dans le genre...

-Cherches." m'ordonna froidement Tony.

"Putain j'essaie ! Mais c'est difficile de réfléchir quand votre meilleur ami vient de trahir votre confiance !" je le regardais droit dans les yeux, ma voix imprégnée de venin. Je le vis rapidement poser les yeux au sol, honteux de lui. Mais il n'était pas assez sobre pour vraiment se rendre compte de ses actions et leurs conséquences. "Il sera à une sorte de fête. Dans un opéra, je crois.

-Jarvis, fais une recherche d'après les infos de Janis."

L'utilisation de mon prénom me frappa comme un camion. 

"Voici un résultat possible d'après les informations de Mlle.Price." répondit Jarvis après seulement quelques secondes. "Stuttgart.

-C'est ça !

-Très bien. Jarvis, envoie les coordonnées à mon costume. Je pars maintenant. Il vaut mieux que je sois prêt le plus tôt possible. On affronte pas un rigolo."

Je le vis se détourner de moi et se diriger vers sa baie vitrée. Je le fixais avec incrédulité alors qu'il s'apprêtait à sortir. Non. Non ! Ca n'arrivait pas ! 

"Tony !" je courus vers lui et lui barrais la route à mon tour. Il me jaugea du regard avec dédain. "Tu peux pas faire ça ! Je t'en empêcherais !

-J'aimerais bien voir ça."

Il me poussa simplement sur le côté, me faisant tomber et quand je m'apprêtais à lui sauter dessus pour l'empêcher de sortir, il était déjà dehors, enfilant son costume. Aussi vite que je pus, mais avec difficulté étant donné que mes jambes étaient dénuées d'énergie sous le stress, je le rejoignis à l'extérieur.

"TONY !" criais-je et sa tête casquée se tourna vers moi.

"Jarvis, ne laisse pas Janis sortir de cet étage tant que je ne suis pas revenu de la mission."

Je vis encore plus rouge qu'auparavant.

"C'est une PUTAIN de blague ?!" lui hurlais-je en m'approchant de plus en plus. Je frissonnais au froid mordant en haut de la tour, le vent soufflant à une vitesse vertigineuse.

"Ne t'en fais pas. Y a de la nourriture dans le frigo, tu peux dormir sur le canapé et y a Netflix sur la télé de ma chambre. C'est pour une journée tout au plus.

-J'ai stage demain !

-Dis que tu es malade."

Je sortis mes lames de mes poignets et, avec un cri de rage, je lui sautais dessus. Mais ce fût peine perdue puisqu'il m'esquiva facilement et vola dans la nuit noire.

"JE VAIS TE TUER TONY ! TU M'ENTENDS ESPECE DE SALOPARD ?! JE VAIS T'EGORGER DE MES PROPRES LAMES !" lui hurlais-je, ma voix résonnant dans le vide de la nuit. 

Il ne se retourna évidement pas et bientôt, le point lumineux qu'il représentait sortit de mon champs de vision. Je lâchais un cri féroce, enragé et furieux. Chacun de mes pas pour retourner à l'intérieur représentait mon état d'esprit: trahie.

Dès que je fus de retour dans les bâtiment, je m'attaquais à l'ascenseur, ma seule sortie. Je hurlais en frappant de toute mes forces, faisant saigner mes phalanges. Mais même mes lames ne firent que quelques égratignures. 

"LAISSE MOI SORTIR ! JARVIS !

-Mr.Stark a été très clair. Je ne peux pas vous laisser sortir." sa voix calme me frustra d'autant plus sans que je ne sache pourquoi.

"C'est...C'EST DE LA SEQUESTRATTION !" hurlais-je dans une ultime tentative d'échapper à la prison.

"Je suis désolé, Mlle.Price. Mr.Stark a été très clair."

Je criais de nouveau, désespérée et frustrée. Ma soirée de rêve venait de se transformer en cauchemar. Je vais tuer Tony. Je vais tellement le tuer. Pas pure colère, aveuglée par mes émotions trop fortes et encombrantes dans mon cœur et ma tête, je décidais de tout casser. Tout ce que je pouvais dans ce putain d'étage.

En priorité, comme une revanche ou un moyen d'en finir, j'ai brisé toutes les bouteilles d'alcool de Tony placées sur le comptoir ou les différents placards de la cuisine. Je me servis même de mes lames. Je les prenais avec une telle férocité que certaines se brisèrent dans mes mains. Celles qui survivaient à ma pression se retrouvaient éjectées aux murs et au sol. Les cognacs, les vins, les bourbons...TOUS. Ils devaient tous disparaître.

J'ai fait confiance à Tony, j'ai tout partagé avec lui. Mes peurs, mes secrets, mes connaissances...Je l'ai aidé, je l'ai soutenu, je l'ai réconforté ! J'ai toujours tout fait pour être la meilleure amie, pour être là quand il avait besoin de moi ! Je l'ai idolâtré, aimé, apprécié, j'ai plaisanté avec lui, j'ai passé des heures dans le labo avec lui ! Je l'ai vu grandir, s'améliorer, se casser la gueule, se relever, se faire tuer pour ensuite revivre, je l'ai vu se renforcer et se développer ! Je l'ai couvert, accompagné dans ses combats ! ET QU'EST CE QUE JE RECOIS ?!

RIEN.

PUTAIN !!

"ESPECE DE TRAÎTRE !" hurlais-je le plus fort possible en brisant une bouteille en verre.

Soudainement essoufflée, je me suis assise par terre en me laissant glisser contre le frigo. Le carrelage froid et recouverts de bouts de verre et de liquides alcoolisés ne me gêna même pas. J'étais juste...trop submergée par mes émotions. La haine, la trahison, la tristesse... Je voulais jute m'endormir et ne plus jamais me réveiller.

Je blottis mes genoux contre ma poitrine, me sentant comme vulnérable et fragile. Je les entourais de mes bras afin de m'assurer une sécurité en plus et plongeais ma tête dans le trou entre mes genoux et ma poitrine. Je sentais mes main trembler incontrôlablement à cause des innombrables bouts de verres logés dans ma peau, faisant ruisseler des perles de sang rouge qui coulaient doucement sur ma peau, comme une caresse réconfortante. Mais elles me rappelaient juste ce qui venait de se passer. Puis elles venaient entacher encore plus le sol.

J'ai vraiment essayé de ne pas pleurer. Mais j'ai craqué. J'ai pleurer à m'en déchirer les poumons. Et je ne sais pas combien de temps je n'arrivais plus à respirer ni à penser correctement.

...................................... 

La sonnerie de mon téléphone me sortit de mon état. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je me précipitais pour décrocher, comme un chien affamé.

"Janis ? C'est Victoire.

-Vic ?

-C'est moi, chérie."

Sa voix m'apaisa d'une façon inexplicable. 

"Tout va bien ? Tu n'es pas revenue hier soir. J'ai réussis à trouver un bobard pour tes parents comme quoi tu étais partie en avance pour aller me chercher un croissant et qu'on se rejoindrait sur la route pour aller au métro.

-C'est parfait...." chuchotais-je comme si j'étais essoufflée. "Tu es parfaite..." soudainement, une réalisation me frappa. "Attends..."hier soir" ?"

Légèrement paniquée, je regardais vers la baie vitrée. Bleue ciel et soleil brillant. Ai-je tant pleuré que je ne me suis pas rendue compte du temps écoulé ou me suis-je endormie ?  Et...TONY !

Je me levais brutalement. Je le regrettais alors que je sentis mes sens reprendre pleinement possession de leurs fonctions. Et je lâchais un sifflement douloureux en bougeant ma main tenant mon téléphone. Les bouts de verre n'avaient pas bougé ! Il faut que je désinfecte et vite !

"Janis ?

-Oui ? Euh, désolée je viens de me réveiller, je suis encore un peu dans les vapes. Tony est un sacré connard, il m'a fait venir parce qu'il était scandalisé après avoir écouté un artiste nommé "Jul" et râlait à quel point la nouvelle génération n'avait aucun goût musical."

Je l'entendis rire alors que je fixais mon autre main blessée tout en courant vers la salle de bain attenante à la chambre de Tony. Je fouillais vite les placards, me fichant pas mal si je faisait tout tomber. Quand je trouvais enfin la trousse de secours, je m'installais par terre et l'ouvrit, cherchant le nécessaire pour mes blessures.

"Bon je vais te laisser, je suppose alors. Ce n'était rien de vraiment bien grave au moins. Vous avez dût vous marrer.

-Comme des petits fous." marmonnais-je en serrant les dents. "J'en ai pleuré de rire.

-Tant mieux alors." dit-elle d'une voix enjouée. "Je te laisse alors, je vais bientôt arriver au labo. Tu ferais mieux de commencer à te préparer ou tu vas être en retard à ton stage." me rappel a-t-elle gentiment mais, en ce moment, c'était le cadet de mes soucis. J'appréciais cependant le geste.

"Ouais, je vais y aller. Je t'aime, à plus.

-Je t'aime aussi, à plus tard."

Elle raccrocha quand je trouvais justement la pince à épiler. Je posais le téléphone à terre, le raidissement de ma main me limitant dans mes mouvements. Puis j'ai commencé mon affaire. 

Ca a bien dû durer deux petites heures. Au moins. Si ce n'est trois. Je ne sais plus...Je sais juste que je retirais douloureusement chaque bouts de verre avec la pince. Certains plus enfoncés que d'autres. Je sifflais, criais, gémissais ou mordais dans mon t-shirt. Le tremblement et le raidissement de mes mains n'arrangèrent pas la situation.

Mais quand je fus enfin débarrassée de tous, je soupirais de soulagement. Cependant, mes mains étaient littéralement repeintes en rouge à cause de tout le sang s'échappant de chacune des blessures plus ou moins profondes. J'eus une petite pensée pour le carrelage et le tapis blancs recouverts de rouge. Malgré mon imprécision, je réussis à désinfecter chacune de mes blessures. 

Je n'avais aucune idée si ce que je faisais était une bonne idée. Et j'étais encore trop rancunière et en colère pour demander de l'aide à Jarvis. Je me demandais cependant si je ne devais pas faire des points de suture pour quelques uns. Cependant, l'état de mes mains ne le permettait pas. J'optais alors pour des bandages fermement serrés autour de mes mains. Malgré la douleur que la pression me procurait, je fus de nouveau capable de bouger mes mains avec moins de raidissement.

Je fixais le bazar que j'avais mis. Tony rangera.

Le reste de la journée se passa dans le flou. J'avais tout de même appelé la responsable de mon stage pour lui dire que j'étais malade et comme j'étais pratiquement sûre de ne pas revenir ce soir, j'informais mes parents que je dormirais chez Victoire. Je ne me rendis pas compte du temps qui passait entre la douleur de mes mains, ma colère qui ruminait et la fatigue constante due à toute cette agitation. Je ne mangea pas et je ne dormis pas non plus.

Je ne pouvais appeler personne pour venir me chercher, je n'étais pas censée être là. Mes parents me pensaient au stage, mon frère était à l'école et je n'avais aucun moyen de le contacter, ma copine paniquerait et dirait tout à mes parents si elle savait que Tony m'avait...m'avait séquestrée.

Nouvelle crise de larmes.

Puis je me suis aspergée le visage d'eau fraîche.

Penses, Janis. Penses. Comment sortir de là et empêcher Tony de faire une bêtise ?

La solution m'apparut en essayant de me souvenir des évènement du film.

Quelle heure était il ? Je regardais mon téléphone dans mes mains encore un peu tremblantes. 14h30. J'avais encore une chance.

Je fis défiler les noms de mes contacts tout en essayant d'essuyer le sang de mon écran et appelais la personne qui pourrait m'aider. Je crus qu'elle n'allait pas décrocher jusqu'à ce que j'entendis un "Allô ?".

"Natasha !"criais-je pratiquement, pleine d'espoir. "C'est Janis ! Bon dieu, viens m'aider !

-Janis ? Mais qu'est ce qu'il y a ? Je suis pressée, je dois embarquer pour-

-Pour arrêter Loki, je sais.

-Quoi ? Comment tu sais ?

-Stark m'a prévenue." mentis-je. "Il sait où se trouve Loki, il est partit y a un bout de temps, il veut le capturer seul.

-Putain, Stark." je l'entendis marmonner. "Merci, Janis. On part maintenant.

-Attendez ! Venez me chercher ! Je suis à la tour Stark.

-Quoi ? Mais qu'est ce que tu fais là bas ?

-Tony m'a enfermé quand je lui ai dis que c'était de la folie de s'attaquer seul à un dieu. Il était un peu saoule et il m'a enfermé dans un étage de la tour.

-Il t'a quoi ?!" je la sentis soudainement inquiète. "Mais tu y es depuis combien de temps ?! Tu as mangé ?

-On s'en fout. Venez me chercher. Je vais vous aider.

-Hors de question, c'est trop dangereux.

-Natasha, je t'en supplie. C'est un dieu ! Avec une énergie destructrice ! Vous aurez besoins de toutes les forces disponibles. Et je le suis."

Je l'entendis soupirer dans l'appareil.

"Deux minutes. Je vais demander à Fury."

Partiellement soulagée, j'attendis sagement en me mordillant la lèvre inférieure. J'entendis vaguement quelques voix lointaines avant que Natasha ne reprenne la parole.

"Fury a dit que c'était bon. Mais tu n'interviens qu'en cas d'extrême urgence." m'avertit-elle et je l'imaginais avec un doigt pointé vers le haut devant mon visage.

"Promis. Je serais sur le balcon de la tour." et elle raccrocha.  

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