La naïveté ce sentiment si simple et pourtant si complexe,
Si paisible et pourtant si dangereux ...
Dangereux ? Oui car ce sentiment est adjectif d insouciance, d innocence, qui se transforme en inconscience puis en débilité total.

C est étrange mais moi qui est très mature et est la tête sur les épaules, je suis pourtant d une naïveté à en perdre la tête, j ai été entraîné par cette spirale de crédulité qui engendre l espoir, qui nous fait devenir comme de petits enfants qui montent à un arbre en oubliant le danger de tomber et de se faire mal ...

C est ce qui m est arrivé ... Comme une petite fille j ai commencé l ascension sur cette arbre, montant encore et toujours, me hissant sur les branches bien caché de tous le monde derrière les feuillages. Et plus je montais plus je passais de la naïveté, puis par l insouciance innocente jusqu à devenir complétement insconsciente de la débilité dont je faisais à cause de l espoir ... : plus j ai repense, plus je rigole de ces actions ... Mais j ai continué crédule comme un bébé sortant du ventre de sa mère : je montais encore et toujours voyant le feuillage comme une douce couverture qui me protéger de tous, les branches étaient mes amis pour continuer à grimper dans cette arbre de liberté. Il a eu des moments de fatigue où me posant sur une branche je me suis demandée : "Est ce dangereux ce que je fais ?" "Vais je tomber un jour ?" Mais malgré cela je continuais dans ma lancée, oubliant les remords et la culpabilité qui me mordait l esprit, car plus fort que tous il y avait l espoir naïve, l espoir de quoi ? Je n en sers rien, encore même maintenant ...!

Puis le jour où je suis arrivée à la cime de l arbre, j ai complètement oublié que quand je regardais le ciel je n étais pas caché par le feuillage vert et au contraire tous le monde pouvaient me voir ... Quand ils m ont aperçus ça a été la dégringolade je suis tombée de l arbre : les branches donnaient des coups, les feuilles me fouttaient le visage et quand je tombée au sol, j avais tout perdue ... J étais brisée autant physiquement que mentalement, et j observais l arbre d un autre endroit : le feuillage m écartais de mes amis et ma famille, la hauteur de l arbre était si haute que j aurai pu me tuer en tombant ...
Et à cause de quoi ?! De la vieille naïveté que je garde en moi, malgré ma maturité j avais toujours cette partie naïve qui me contrôlais parfois ...

Le soir de la découverte de ma "chute" une personne m'a dit : "Les princes charmants n existent pas !" C étais dure et crue mais véridique ... Et je me suis alors souvenue des fois où je renvoyais les chaînes croyant que mon voeu serai réalisé, des fois où le soir je parlais à des anges ou dieu leur demandant quelque chose ... Le même chaque soir ..., Quand a l église je restais des minutes entières sans bouger espérant priant pour que ça arrive ...
J étais bien naïve et espéreuse ... Désespérant je sais !

Maintenant je sais que nous devons rester naïve sans vraiment l être ...
Car oui ce sentiment est dangereux ... :
Car étant moi même naïve je sais que quand on tombe on est brisé de l intérieur ...
Car étant une enfant qui cours après les papillons, qui est encore dans le monde des Bisounours j ai pourtant connu la double face de la naïveté ... Un enfer ...