Chapitre 2

2 ans plus tard :

J'ai continué à passer pour un enfant inconscient de ce qui se passe.

J'ai poursuivi mon entrainement continuellement.

Et mes études.

Heureusement mes capacités sont préservé.

Des enfants sont partis.

On a une livraison entre 2 à 3 fois par ans et il en arrive de la même manière.

C'est entièrement aléatoire.

Surement car il y a au moins 3 autres plantations.

Cependant puisque nous sommes vers la trentaine dans cette plantation, si je pars du principe que c'est pareil dans les autres et en prenant en compte le fait qu'il faut environs 9 mois pour donner naissance à 1 enfant pour avoir 2 à 3 enfants dans chaque plantation il faudrait bien plus de mères.

Les créatures humanoïdes semblent sélectionner les livraisons suivant nos notes donc suivant la puissante de nos cellules grises.

Autrement dit ils laissent nos cerveaux se développer à leur état optimal.

Est-ce juste une affaire de saveur?

Ou peut-être qu'ils gagnent quelque chose à manger de la meilleure qualité?

Mais au final comme le disait Sakayanagi la génétique décide de ce genre de chose.

Elle avait à la fois tord et raison de m'appeler "faux génie".

Nos talents et aptitudes naturelles sont décidé dès la naissance par notre génétique.

Cependant si c'était le cas je serais le premier mort dans la chambre blanche.

Notre "génie" n'est pas décidé dès la naissance.

Moi j'ai bien un talent.

Le talent de m'adapter pour survivre en toute circonstance à mon environnement.

Dans la chambre blanche mes émotions me gênaient pour me développer donc je les toutes inhibés afin de toujours penser et agir rationnellement et ainsi gagner et survivre.

Ce qui a fait de moi un "humain parfait" dotés de capacités physiques, mentales et académique au delà de tout autre semblable.

Ce qui fait de moi un "génie" de la chambre blanche.

Si on dit de moi que je suis un génie académiquement Sakayanagi a raison de dire que je suis un "faux génie".

Si on dit de moi que je suis un génie en sport Sakayanagi a raison de dire que je suis un "faux génie".

Mais personne ne peut nier que je suis un génie dans la chambre blanche.

Je suis en réalité si on y pense bien la preuve que la chambre blanche est un projet voué à un absolu échec.

Bref la génétique décide de nos aptitudes.

Donc il est très probable que les filles ou les garçons des fermes qui fournissent des résultats excellents ou parfait aient la possibilité de devenir des parents de cette fermes comme maman.

Peut-être même que maman elle-même est devenu une génitrice.

Mais dans ce cas ont-ils vraiment besoin des garçons?

Les mères sont probablement nécessaires pour porter le bébé dans l'utérus mais les hommes?

Une fois le matériel génétique fourni ils ne sont plus nécessaires.

Autrement dit il est peu probable que les garçons aient la possibilité de survivre dès l'instant où ils sont livré.

Mais Emma a surement une haute chance de devenir maman.

Bien que la connaissant elle refusera surement.

Aujourd'hui je suis encore une fois dans un arbre.

Ray lui est au pied de l'arbre.

Et il chantonne une chanson.

Je me rappelle que Maman l'a chantonné aussi quand j'étais encore bébé.

Je simule encore dormir.

Isabella : "Ray...comment connais-tu cette chanson?"

Elle est choqué?

Voilà qui change.

Ray : "Et maintenant? Tu vas me livrer? Mère?"

Mère?

Il l'appelle toujours maman.

Donc...c'est sa mère biologique.

Je vois.

Il n'a pas eu d'amnésie infantile.

Il se souvient d'absolument tout y compris qui est sa génitrice.

Et il sait définitivement tout depuis le début comme moi.

J'ai trouvé mon premier outil.

Maman est venu me réveiller.

Maman : "Kyotaka. Réveilles toi."

Kyotaka : "Hein?"

Je fais mine de me réveiller.

Kyotaka : "Oh maman. Oh Ray depuis quand t'es là?"

Ray : "Quelques temps. Donc cette fois tu trichais et te cachais hors de la forêt?"

Kyotaka : "Ce n'est pas de ma faute s'ils n'en avaient pas l'idée."

Je descends et réclame comme à chaque fois un câlin à maman.

Elle me l'a retourné et on est rentré.

Mais après le diner après être allé se coucher Ray est allé dans la chambre de maman et je suis allé avec un pot de yaourt que j'ai évité de cacher pour tout écouter.

Apparemment Ray va jouer le rôle d'espion si en retour il n'est pas livré et reçoit des récompenses pour ses services.

Très intéressant.

Mais ce sera surement limité.

En plus j'ignore comment est la société dehors.

Grâce au livres de William je sais que le monde est séparé en 2 : le monde démon et le monde humain.

Et probablement que ça dure depuis bien plus que juste 7 ans.

Après tout maman était un produit aussi.

Peut-être que c'est depuis des centaines d'années.

Les smartphones ont surement déjà été découvert mais nos connaissances se limites aux vieux téléphones fixes.

Je veux dire...ils ont des mouchard donc bien sûr qu'ils ont une technologie bien plus avancé que ce que l'on nous montre.

Ils ne connaissent que le monde qu'on leur montre.

Ils sont comme ces prisonniers dans une grottes à qui on montre des ombres pour leur faire croire que le monde est dangereux et mortel.

Tant qu'ils ne prennent pas l'initiative de sortir les prisonniers ne connaissent que le monde qu'on leur montre.

La chambre blanche en est un grand exemple.

Mais je sais une chose de cet échange.

Ray prépare un plan.

Il a beau être d'un naturel casseur avec les autres mais en vérité il aime au moins Emma et Norman.

Profondément.

Donc il va coopérer pour nous faire sortir de Gracefield.

Mais nous ne nous précipiterons pas.

Après tout comme Albert Einstein l'a dit "Si j'avais une heure pour résoudre un problème, je passerais cinquante-cinq minutes à définir le problème et seulement cinq minutes à trouver la solution."

J'ai 4 ans.

Et avec mes notes j'ai au moins 6 ans avant ma livraison.

Le soir je retourne dans mon lit et dors pour l'instant.

Et à 5h30 du matin comment tous les jours je me réveille.

Je prends du papier et un stylo et marque un message à Ray.

En morse lui précisant bien de le déchirer et l'éparpiller dans tout le terrain accessible en participant au prochain jeu de loup.

Bien sûr je lui ai préciser de coopérer s'il veut sauver Emma, Norman, Kyotaka et les autres enfants il doit coopérer sans jamais notifier quoi que ce soit issu de ces instructions.

La première instruction que je lui ai donné est de choisir un cadeau pour un autre enfant afin qu'il passe pour un frère trop aimant pour abandonner les enfants et ainsi abaisser la vigilance de maman.

Le deuxième est de jouer avec eux au loup pour simuler jouer son rôle d'espion.

Et pour l'embrouille j'entrouvre la porte.

Les grandes filles sont avec les grandes filles et les grands garçons sont avec les grands garçons.

Et les petits comme nous dorment aléatoirement dans une chambre.

Emma et Norman sont avec nous par exemple.

Mais les petits Don et Gilda sont dans l'autre chambre.

Nous sommes dans la chambre des grands garçons.

Ainsi il croira que je suis une grande fille qui sait déjà tout.

Le lendemain après les tests on est allé au jeu de loup.

Je ne dois pas éveiller de soupçons donc je joue naturellement.

Je joue tous les jours donc bien sûr que je joue.

Et au signal de la chasse on fonce.

Et finalement comme d'habitude je peux librement continuer à m'entrainer au combat.

J'aurai besoin de savoir me battre contre les démons.

Mais j'ai aussi besoin d'en savoir plus sur eux.

Comment les tuer.

Je me souviens qu'ils portaient un masque avec une petite lunette devant un œil.

Pourquoi mettraient-ils des trucs pareils?

Doivent-ils les protéger?

Je ne peux le savoir qu'en les analysant et actuellement je n'ai aucun moyen de les voirs.

Je dois encore ignorer leur existence pour l'instant.

L'année prochaine je monterai le mur pour analyser la situation.

Et j'ai besoin d'un moyen de me diriger dans le monde des démons.

William laissait des chiffres étranges.

Quel est leur lien.

Qu'importe.

Même si je n'ai pas tout en main je survivrai.

une semaine plus tard :

Maman : "Kyotaka."

Kyotaka : "Oui maman?"

Maman : "J'ai une surprise pour toi."

Kyotaka : "Une surprise?"

Elle me montre un set de couteau de cuisine.

Maman : "Tu disais vouloir apprendre à cuisiner non? Et bien voilà. Je te laisserai apprendre avec moi. Mais je garderai les couteaux d'accord?"

Kyotaka : "Bien sûr. Merci maman."

Je vais serrer maman dans mes bras.

Donc Ray a demandé les couteaux que je voulais hein?

J'ai la confirmation qu'il tient à moi.

Ou il aurait demandé quelque chose pour Emma ou Norman.

1 an plus tard :

1er Janvier :

Norman est tombé malade.

Maman : "Écoutez moi les enfants. Norman est malade. Vous ne devez pas entrer pour éviter de vous faire contaminer."

Emma : "Mais il sera seul dans ce cas."

Maman : "C'est pour votre bien à tous. En plus il a besoin de repos."

Emma : "Mais..."

Maman : "Emma."

Emma : "Bouh..."

Emma a définitivement l'intension de s'incruster.

Kyotaka : "Maman."

Maman : "Oui Kyotaka?"

Kyotaka : "Je pourrais te demander 2 choses?"

Maman : "Qu'est-ce que c'est?"

Kyotaka : "2 pots de yaourt et un fil. Ainsi que surveiller Emma le temps que je revienne."

Maman : "Pourquoi?"

Kyotaka : "Parce qu'Emma est déjà en train d'entrer dans la chambre."

Emma : "HA! Kyotaka traitre!!!!!"

Maman : "Emma!"

Emma : "Bouh."

Maman : "Je vais le faire Kyotaka."

Elle m'a apporté ce que j'ai demandé.

Kyotaka : "De base je demandais des pots vides. Je vais devoir les manger...Emma on partage?"

Emma : "Non je boude."

Emma dit ça porté par maman qui la surveille.

Ray est venu et a pris un pot.

Ray : "Je vais aider."

Kyotaka : "Merci."

On a mangé les pots et nettoyé au maximum avant de les assemblé avec la ficelle fabriquant ainsi un téléphone amateur.

Maman et Emma sont resté à regarder.

Kyotaka : "Voilà. Tu vas pouvoir laisser Emma maman."

On est retourné à la chambre de Norman.

J'ai ouvert la porte sans entrer.

Norman : "Kyotaka?"

Kyotaka : "Attrape."

Je lui jette l'un des pots qu'il attrape.

Puis je referme la porte.

Kyotaka : "1, 2. 1, 2. Tu me reçois Norman?"

Norman : "Kyotaka? Oui je te reçois."

Kyotaka : "Parfait."

Je passe le téléphone à Emma.

Kyotaka : "Comme ça il ne sera pas seul."

Emma : "Merci Kyotaka!!!!!!"

Elle me saute dessus pour me serrer contre elle.

Je ne la repousse pas.

Normalement je joue l'affectueux uniquement envers maman mais pour éviter qu'elle ne pense que j'en fais trop je n'hésite pas à accepter l'affection des autres.

Finalement les enfants passent leur temps devant la porte à parler à Norman.

Kyotaka : "Maman je vais faire une sieste dehors."

Maman : "Tu ne vas pas trop loin?"

Kyotaka : "Au minimum je ne dépasserai pas les limites."

Maman : "D'accord. Couvres toi bien ok?"

Kyotaka : "Naturellement."

Je me suis bien couvert et suis sorti.

POV Général :

Ray : "Maman. Puisque les autres sont tous avec Norman dois-je le suivre et le surveiller?"

Maman : "Non. Lui je ne m'inquiète pas. C'est un très bon garçon après tout. Très obéissant. Pas une seule fois il n'a désobéis à une seule règle."

Ray : "Tant mieux j'avais pas envie de sortir."

Ray regarde dehors Kyotaka qui va vers la forêt.

Ray : (Définitivement je le sauverai aussi. Surtout lui qui sera notre meilleur atout.)

POV Kyotaka :

Je suis resté vigilant au cas où Ray me surveillerai.

Mais heureusement il semble qu'il ne fasse rien de tel.

Alors sans perdre une seconde je fonce vers le mur à toute vitesse.

Puis une fois devant je sors tout ce que j'ai sous les vêtements "chaud".

En réalité je les ai utilisé pour cacher les draps que j'ai attaché entre eux.

Puis je les attache grapin fabriqué par mes soins avec des matériaux de récupération que j'ai pu trouver.

Je prépare un lancer en faisant tournoyer le grappin.

Et je l'envoie le plus loin possible sur le mur.

Puis lorsque j'arrive au bout du drap je le tiens bien fort pour ensuite tirer dessus jusqu'à ce que le grappin s'accroche.

Je monte ainsi le mur sans mal.

Une fois en haut je regarde le mur.

Actuellement je vois le monde extérieur.

Je m'approche doucement du bord du mur.

J'avais raison.

Devant moi il y a un immense faussé.

Un gigantesque faussé dont je ne vois absolument pas le fond.

Même si j'étais à mon sommet à la chambre blanche avec la longueur pour l'élan et sa hauteur comme point de saut je ne pourrais jamais sauter dessus.

Et même si j'essayais avec le grapin ce sera un échec.

Apparemment il me faut préparer du matériel pour quelque chose comme une tyrolienne pour passer dessus.

Mais je me rapproche.

Je me rapproche un peu plus de ma liberté.

Maintenant mon nouveau programme.

Lors des jeux du loup je viendrai ici afin d'observer l'extérieur en espérant voir des démons pour les étudier, observer sur les murs pour étudier un peu Gracefield, et bien sûr comme d'habitude m'entrainer.

Je vais bientôt gagner.

Mais pour l'instant je descend des murs et descend le grappin.

Je trouve un arbre avec un grand creux.

J'y cache le grappin et les draps.

C'est impeccable.

Avec ceci sauf si on regarde directement dans le creux on ne peut pas les voir.

Maintenant je fait vite quelques entrainement puis je vais de nouveau sur un arbre pour dormir.

Comme il neige les traces se sont vite effacé donc maman ne me trouvera pas.

Maman : "Kyotaka."

Je fais mine de me réveiller et vais avec maman après un autre câlin.

Maman : "Ce n'était pas raisonnable Kyotaka."

Kyotaka : "Je sais. Mais je ne peux rien y faire."

Maman : "Comment ça?"

Kyotaka : "J'ai remarqué qu'on est toujours adopté entre 6 et 12 ans. J'ai 5 ans. Autrement l'année prochaine je serai dans la tranche d'âge où on nous adopte. Maman. Je sais que tu gardes les affaires de ceux adopté. Je t'ai un jour vu par accident en allant au toilette. Ils te manquent pas vrai?"

Maman est surprise mais me sourit de suite après.

Maman : "C'est vrai. Ils me manquent. Tous."

Kyotaka : "C'est pourquoi je profite tant que j'ai 5 ans. Car dès l'année prochaine je commencerai à arrêter. Je ne demanderai plus de câlins. Je ne dormirai plus pendant les jeux du loup pour que tu viennes me chercher et je n'accaparerai plus ton attention."

Je serre un petit peu sa main.

Kyotaka : "Comme ça le jour où je partirai...la séparation sera peut-être un petit peu moins dure pour toi."

Je baisse la tête pour cacher mon yeux.

Même si mon visage est toujours sans expression le langage corporel me permet de simuler la tristesse.

Baisser les yeux pour les cacher est un acte naturel lorsqu'on veut "cacher sa tristesse".

Maman : "Oh voyons Kyotaka."

Maman se baisse et tourne mon regard vers elle en tenant mes joues.

Maman : "Tu es vraiment un adorable garçon. Je ne doute pas que tu dois te sentir tout triste même si tu n'as jamais rien montré sur ton visage. Rien qu'aujourd'hui tu as montré combien tu es un bon garçon. Mais peu-importe combien tu essaieras de t'éloigner de moi tu ne m'empêcheras pas d'être triste pour toi. Parce que je t'aime de tout cœur mon enfant."

Elle me tire le lobe d'oreille et me pose un baiser au front.

C'est la première fois qu'elle fait une telle chose.

C'est parfait.

Je sais que ce qu'elle a dit est sincère.

Je sais qu'elle garde nos ancien jouets, qu'elle nous aime.

Et qu'elle regrette de nous envoyer.

Donc continue à m'aimer.

Continue à ne pas douter de mon "amour".

Et lorsque Emma et Norman seront au courant de tout...

Tu oublieras entièrement de te méfier de moi.

Maman : "Aller tu viens? Norman veut te parler."

Kyotaka : "D'accord."

Je suis allé au téléphone.

Kyotaka : "Norman."

Norman : "Ha...Kyotaka."

Kyotaka : "Oui?"

Norman : "Merci."

Kyotaka : "De rien."

Norman : "Je l'ai toujours senti. Tu es comme Emma."

Kyotaka : "En quoi?"

Norman : "Tu nous aimes. Même si tu es beaucoup plus calme tu es affectueux, attentionné, tu joues toujours avec nous ainsi. Même aujourd'hui. Tu as fait ce téléphone sans hésitation pour que tout le monde soit satisfait, pour que je ne sois pas seul, pour qu'Emma ne me laisse pas seul, pour que maman n'ai pas à s'inquiéter pour nous. tu es gentil. Un merveilleux frère. Merci."

Kyotaka : "De rien."

Mais Norman...tu n'es pas ma famille.

Emma.

Ray.

Maman.

Les enfants.

Toi.

Je n'ai jamais considérer un seul d'entre vous comme tel.

À moi...les gens sont...des outils...

J'utiliserai tous les moyens et tout le monde comme cela m'arrange.

Et je jetterai ceux qui ne me servent à rien.

Et tant que je suis gagnant à la fin...c'est tout ce qui compte.

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