flash-back 2.2

munich, 2017.

Alors Marco, t'en penses quoi d'la copine de Drax ?

Tu venais de rentrer dans la salle quand la remarque heurte tes oreilles. Tu identifies immédiatement le dit Marco au léger sourire qui vient se peindre sur son visage. Tu n'en crois pas tes oreilles alors qu'ils continuent comme si de rien n'était leur conversation, les rires s'installant bien trop régulièrement à ton goût.

J'tape pas dans les copines des potes. Trop d'emmerdes.

Tu quittes immédiatement la salle, pensant en avoir entendu suffisamment. C'était quoi sérieusement ? À l'extérieur, tu guettes le visage d'une personne qui pourrait te parler pendant quelques secondes. 

Alors, ils t'ont bien intégrée ? 

Et tu ne sais pas vraiment quoi répondre à la blonde vêtue d'une légère robe qui te rejoint.

Je pensais pas que Julian était du genre à rester avec son amour de jeunesse, je l'avoue.

Son rire résonne et elle te fait sourire. 

Annemarie, mais tu peux m'appeler Annie. Je suis la meilleure amie de la team Stuttgart, ils m'ont fait inviter. Joshy disait que t'étais aussi dans le sport ?

Oui. Je fais du biathlon.

Tu la regardes alors que tu cherches à la sonder. Peut-être qu'elle aussi aller se moquer. Pourtant, elle semblait un peu différente avec ses cheveux clairs.

J'avoue que j'y connais trop rien, mais ça m'avait impressionné quand j'ai regardé une fois. Je suis aussi dans le milieu, j'ai rencontré Josh, Timo et Serge quand on était en centre de formation.

Tu fais du foot ?

Son rire éclate de nouveau alors qu'elle te fixe.

Loin de moi ce sport-là. Je suis hockeyeuse.

Et elle te plait immédiatement.

Mon frère aussi. Il joue pour les Ours de Berlin.

Cool. Je suis plutôt gazon que glace, faut pas me mettre sur tous ces trucs glissants là.

Elle t'arrache un rire avant qu'elle ne soit appelée et qu'elle file rejoindre le petit blond lui faisant des grands gestes, non sans s'excuser de t'abandonner au passage. 

L'air frais de la nuit tombée te fouette le visage. T'es installée sur un fauteuil extérieur. T'as déposée ton verre sur une table basse à côté de toi. T'as le regard fixé sur le ciel, observant les étoiles qu'on voyait particulièrement bien ce soir-là. Un craquement retentit et te sort de ta contemplation. Tu relèves le regard pour croiser deux yeux chocolat qui te fixent avec insistance. Tu reconnais Mario. Il était silencieux avant, vous aviez jamais parlé et il était pas le plus impliqué dans la conversation que vous veniez d'avoir. Ou plutôt il en était au commencement et n'avait pas vraiment réussi à la contrôler. 

Désolé de déranger. 

Et il te fait un petit sourire désolé tout en restant silencieux. Et puis, il reste là, ne prononçant pas la moindre phrase. Tu te demandes ce qu'il peut bien te vouloir. Peut-être qu'il voulait juste prendre l'air. Ouais, ça devait être ça, sinon il serait pas sur son téléphone. De toute façon, ils en avaient rien à faire de toi. T'étais juste l'objet de leurs blagues bidons, sans personne pour te défendre. 

Mais quelques secondes après y a le téléphone qui glisse sur la table pour arriver devant toi et il se laisse tomber dans le fauteuil de l'autre côté de celle-ci. Et tu vois la photo qui s'y affiche. Lui et le blond questionné sur toi plus tôt dans la soirée à côté de Laura et Arnd tout sourire. 

J'préfère largement Laura à toi. 

C'est ça qu'il te sort avant d'éclater de rire. Il finit par bouger pour venir s'assoir à côté de toi récupérant son téléphone au passage. 

Ça va, tu dois pas passer des mauvais week-ends en la supportant.

Son rire s'élève de nouveau légèrement, avant qu'il ne se calme, t'observant un instant. 

C'était à Oberhof, on avait profité de la trêve pour y aller, on s'était pelé l'cul. Mais ça valait l'coup.

Oberhof quoi ! 

Il a un léger rire, les yeux qui pétillent quelques secondes. Il fait défiler les photos. Celles avec des autrichiens, des norvégiens. 

J'suis sûr qu'on en a pris avec un d'tes coéquipiers. - Il a un sourire qui s'installe sur son visage. - Voilà, j'le savais. 

Et tu vois ton meilleur pote qui s'affiche sur l'écran et rien que d'le voir ça t'redonne le sourire. 

Lukas. C'est mon meilleur ami. On s'entraine ensemble. 

Il fait encore défiler quelques photos. Et puis y a juste le blond un sourire barrant son visage, avec le roi français. 

Marco est fan de lui. 

Il a un léger rire. 

Moi mon préf c'est Emil. - Légère moue. - J'avais pas réussi à me prendre en photo avec lui. 

Et la déception semble réelle dans son regard. Il finit par récupérer son téléphone. 

Dans la tente après. 

Y a les drapeaux de tous pays mélangés, les chants et les étoiles qui brillent dans les yeux chocolat qui se relèvent vers toi. 

J'aime trop l'ambiance là-bas. 

Oui, t'aimais vraiment cette ambiance-là. 

Plus sain qu'les BVB-Blauen non ? 

Et il arrive à t'arracher des rires.

Mario ?

Dans l'jardin. 

Un blond le rejoint. Tu te tends alors qu'il approche. Parce qu'il était peut-être silencieux au début de la conversation, te sauvant même la mise quand tous s'attaquaient à ton sport ou ton accent, mais il ne t'avait pas plu après. Pas plu du tout. Après tout, il était celui qu'ils interrogeaient sur toi. 

J'crois qu'on a pas fait les présentations. Marco, enchanté de te rencontrer petite amie de Ju. 

Il vient te claquer la bise alors que tu sens ton corps se tendre nettement à son contact. Mais il ne semble pas s'en formaliser, se laissant lourdement tomber sur le siège restant et étendant ses jambes sur les cuisses du brun. 

J'suis sûr qu'tu tires mieux qu'Ju tire son coup. 

Tu t'étrangles avec ta boisson que tu recraches à moitié suite à sa remarque alors que le brun lui met un coup sur la jambe. 

T'es vraiment obligé d'toujours tout ramener au sexe ? Déjà dans les vestiaires avec les gars, mais là auprès de quelqu'un qu'tu connais d'puis trente secondes !

T'as le temps d'rien dire qu'il a déjà repris. 

Oh, ça va Sunny, c'était une blague... Faut bien un peu l'embêter l'Ju sinon il risquerait d'croire qu'il est plus doué qu'moi pour ça. 

Tu fais face à un regard vert malicieux. Mais t'étais bien décidée à ne pas le laisser t'impressionner. Surtout pas un mec comme lui.

Et qu'est-ce que t'en sais qu'il s'rait pas plus doué qu'toi ? 

Son rire éclate immédiatement en réponse. 

Parce que c'est c'que toutes les personnes qui ont un jour été dans mon lit disent, qu'elles ont jamais vécu ça avant. 

Il a un léger rire qui s'échappe dans l'air, le sourire narquois qu'il t'adresse. Y a le brun qui souffle, semblant énervé par l'autre. 

On veut pas savoir Marco... 

Il lui fait une petite moue innocente. 

J'ai rien dit...

Tu dis jamais rien mais t'en dis toujours trop. Parfois tu devrais réfléchir avant d'l'ouvrir. 

Et il se lève, virant les jambes au passage et se barre, laissant le blond, qui tente sans succès de lui attraper le poignet, en plan.

Mariiiooo... 

Il se retourne un instant dans l'espoir qu'il reste et tu peux voir son regard déçu quand il comprend qu'il était vraiment parti. 

Et puis il hausse les épaules, change de fauteuil pour se rapprocher un peu et se réintéresse à toi. Et t'es un peu gênée, parce que tu sais pas à quoi t'attendre avec lui.

J'irai l'voir plus tard... J'sais pas c'qui lui prend. 

Et toi non plus tu comprends pas vraiment, parce que certes t'aurais préféré qu'il fasse pas ses blagues, mais t'avais vu pire, bien pire. Parce que dans le fond, il avait juste tapé sur ton Ju avec sa remarque. Mais t'étais pas hyper à l'aise à l'idée qu'il traine dans les parages suite à sa discussion un peu plus tôt en soirée. Surtout qu'il avait continue à faire bien trop de sous-entendus.

Tu l'connais bien Martin Fourcade ? 

La question te prend de court. Tu t'attendais à tout sauf à ça. Il a la curiosité qui remplace la déception d'avoir vu son pote partir dans son regard. Tu hoches doucement la tête. 

Tu... 

Tu te demandes ce qu'il va te demander. Il semble timide tout d'un coup, plus sûr de lui. Son assurance semblait s'être envolée. 

Tu crois qu'il accepterait, j'sais pas, d'faire une balade à vélo avec moi ? Ou même à pieds d'ailleurs ? Ou du ski... ? Enfin, un truc comme ça, j'sais pas... 

Il a le coin de ses lèvres qui se redressent en un léger sourire loin de l'aplomb qu'il pouvait dégager quelques minutes plus tôt. T'as le regard qui plonge dans ses yeux verts dans lesquels luit un léger espoir. 

J'peux toujours lui d'mander. 

Et tu vois ses pupilles qui pétillent, son visage qui s'éclaire. 

Merci, merci !! 

Ses lèvres viennent se plaquer sur ta joue te prenant par surprise. Mais étonnamment t'es pas mal à l'aise cette fois-ci, parce que lorsqu'il s'éloigne, il a un air victorieux sur le visage et remet une certaine distance entre vous immédiatement, bien loin de sembler chercher le rapprochement. 

J'sais qu't'as entendu notre conversation. Sache que quoi qu'ils en pensent, j'ai toujours préféré les rousses et les filles aux cheveux bouclés.

La malice perce dans ses yeux ambrés. 

J'avais bien compris que t'étais plus intéressé par le fait que je connaisse Martin que par moi.

Un léger choc s'installe très brièvement avant qu'il ait un faible rire.

Euh... Ouais... Mais le prends pas mal, hein ? Bon. Je vais essayer de retrouver Mario, voir s'il m'en veut encore. On se revoit plus tard ?

Et il disparaît. Pour le grand cinéma qu'il avait fait un peu plus tôt, il était bien peu bavard. Plus facile de parler derrière que face à face apparemment. Mais de là à rougir à ce point à ta petite pique, surtout qu'il avait lancé le sujet. Ouais, s'il y avait les un peu lourds, les pimbêches, Mario, Thomas et Annie plutôt sympathiques, lui était peut-être le plus difficile à cerner. 

Et tu détestais ne pas arriver à cerner quelqu'un, parce que normalement tu te faisais très rapidement un avis sur la personne et tu ne te trompais pas. Et là, en quelques minutes, il avait complétement balayé l'avis que tu t'étais fait sur lui. Et tu ne savais pas auquel il fallait que tu te fies. À celui initial alors qu'il parlait filles ou à cette personne plutôt amusante et calme des dernières minutes.

T'avais pas eu envie d'rentrer après que le phénomène t'ait laissée tranquille. T'avais pas trop envie de les retrouver tous autant qu'ils étaient. T'avais jeté un coup d'œil et t'avais vu que ton Julian était encore avec eux. Peut-être que s'il avait été avec la bande de plus jeunes tu l'aurais rejoint. Parce qu'ils avaient l'air moins prise de tête, mais eux aussi étaient avec les plus vieux.

T'avais trainé dans le jardin et t'étais tombée sur une espèce de cabane abandonnée. Elle était pas bien grande mais t'en avais poussé la porte pour voir ce qu'il se trouvait dedans. Il faisait sombre mais t'avais fini par trouver un interrupteur. C'était vieillot. Le genre de lieu qui ferait peur aux enfants la nuit sans lumière. Mais d'un autre côté ça avait un petit charme. Tu te demandes si t'as le droit d'être là, mais la vue des livres y étant rangés t'attire.

Mario t'es là ?

T'entends la voix du blond à l'extérieur devant alors que tes doigts étaient en train d'effleurer les couvertures. Une des fenêtre était entrouverte.

Dégage Marco.

Sunnyyy... - Il a la voix qui se fait insistante. - Pourquoi tu m'en veux, j'ai rien dit d'mal...

J'aime pas toujours t'entendre parler d'tes expériences.

Le silence se fait quelques instants. Le brun semblait toujours réellement énervé comme lorsqu'il était parti. La douceur qui était présente dans son regard avait disparu au moment où il avait disparu te laissant avec Marco.

Non, cette fois-ci tu pars pas et on discute. C'était avant et...

Ça me met mal à l'aise.

Pourquoi ? Parce que c'est la première fois qu't'es avec un mec, mais Mario on en a déjà parlé...

La phrase te laisse sous le choc une seconde. Tu pouvais pas avoir bien entendu. Et peut-être que tu devrais vraiment pas être là.

J'le savais du départ Mario, si j'voulais un mec juste pour baiser j'irais à Munich ou ailleurs, mais ça fait longtemps qu'c'est plus l'cas. C'est pas parce que j'en parle que j'étais heureux dans ma vie à cette époque-là. C'est toi que j'aime Mario Götze, pour ce que t'es. J'étais amoureux bien avant qu'on soit ensemble et tu m'aurais offert que tes baisers que ça aurait rien changé à ça.

Tu retiens un hoquet de surprise à la suite de la phrase. Définitivement t'avais rien à faire là...

Mis à part l'nombre de douches froides qu't'aurais dû prendre.

P't-être...

Et à travers les rideaux tu peux voir leurs silhouettes s'embrasser à la lumière du lampadaire.

Et tu sais, des mecs qu'j'ai pu tester, t'es celui qu'j'ai préféré. Dorothea c'est qu'elle t'a pas eu dans son pieu sinon elle s'rait d'accord avec moi, j'suis certain qu't'es beaucoup plus doué qu'Ju.

Tu peux pas t'empêcher de lever les yeux au ciel suite à cette remarque.

J'compte pas trop lui faire tester.

J'espère bien ! T'partager c'est déjà suffisant comme ça. D'ailleurs je suis sûr qu'elle a fait exprès de revenir plus tôt la semaine prochaine.

Parfois Marco, il faut vraiment qu'tu te taises. T'es beaucoup mieux à m'embrasser qu'à te plaindre de ma fiancée qui fait un énorme sacrifice juste pour nous et qui a déplacé un d'ses shootings pour qu'on puisse prendre quelques jours ensemble pendant la trêve sans qu'ça paraisse suspect.

Sacrifice, sacrifice... T'es invivable quand ça fait trop longtemps qu't'as pas été dans mes bras.

Arrête de raconter tes bêtises et embrasse-moi idiot.

Et il vient à nouveau l'embrasser. Et tu te demandes si Julian est au courant. Mais peut-être qu'ils voulaient pas que ça se sache. C'était pas un petit secret.

Et tu sais, j'serais pas contre une séance de tir tout d'suite.

Y a l'autre qui rit. Et tu te figes. Parce que tu comprends où leurs pas vont nécessairement les guider. Qu'il dise non.

Woody... On est en soirée et...

Tu vois le doigt se poser sur la bouche de l'autre pour le faire taire.

Ces imbéciles sont persuadés que j'suis à fond sur Dorothea, et j'ai tenu mon rôle à la perfection. C'est pas encore aujourd'hui qu'ils vont nous cramer, donc on est tranquille. En plus, Mats sait que j'suis parti à ta recherche, il nous couvrira. Et puis t'en as envie aussi, j'le vois bien.

Et depuis ta petite cabane tu te dis qu'ils vont forcément te griller. Parce que c'était forcément ici qu'ils allaient aller.

M'dis pas qu't'as jamais eu envie d't'envoyer en l'air dans la cabane de lecture de cet intello d'Mats ?

Non, jamais trop, j't'avoue.

Eh bien moi si. J'ai juste jamais eu l'occasion lors de ses soirées et il faut une première fois à tout. C'est Mats, il nous en voudra pas d'se faire plaisir chez lui.

Si on a la bénédiction de Mats alors...

J'suis certain qu'il sera content d'savoir qu'c'est avec toi qu'j'inaugure sa cabane et pas avec un coup d'un soir.

Y a la porte qui s'ouvre et deux corps s'embrassant qui pénètrent dans la pièce, le pied de l'un envoyant la porte valser derrière eux. Tu te racles la gorge bruyamment et ils sursautent. Y a la panique qui traine dans le regard du blond qui te fait face alors qu'ils se sont subitement éloignés.

Je... C'est pas c'que tu crois...

C'est tout à fait ce que je crois. J'vous laisse la place, j'ai rien vu, rien entendu.

Ils ont les joues qui rougissent et ça te fait marrer. Parce qu'ils avaient disparu l'air assuré du blond et le sourire du brun. Évidemment que t'allais profiter de la situation. Elle était bien trop amusante pour que t'en fasses rien.

C'est quand vous voulez pour comparer vos niveaux d'tir avec Ju.

Tu marques une pause alors qu'ils se regardent sans trop savoir comment réagir. Ils sont silencieux, ne sachant pas trop quoi dire, ou penser peut-être.

J'ai cinq carabines dans mon garage.

Ils se mettent à rire.

Ouf, j'ai cru qu'tu parlais vraiment d'tir comme euh... Voilà, on s'comprend.

Comme c'que tu t'apprêtes à faire avec Mario ? Non merci, j'ai pas envie d'connaître ton niveau Apollon.

Et les joues rougies deviennent cramoisies.

J'vais vous laisser. 

T'as le regard malicieux alors qu'ils sont obligés de se dégager de la porte pour te laisser passer. Tu prends quelques secondes pour observer le brun.  Et puis tes yeux bleus se tournent en direction du blond.

J'ai déjà connu plus rousse aux cheveux bouclés. Allez à tout à l'heure, inaugurez bien la pièce à lire. 

Y a le rire de l'un qui résonne encore quand tu réouvres la porte. T'as la tête qui passe quelques secondes à travers celle-ci. Tu braques ton regard dans celui du brun.

Et Mario, j'crois qu't'as pas d'souci à t'faire sur ton niveau de tir de c'que j'ai pu entendre.

Le blond éclate de rire tandis que l'autre vire au rouge tomate et cache son visage dans le torse de ce qui semblait être son amant.

Oubliez pas d'fermer la fenêtre, on entend tout c'qui s'dit sinon...

T'as crié depuis l'extérieur et tu sais qu'ils l'entendent, la fenêtre étant toujours ouverte.

La honte... - Tu sais que c'est le brun. - Tu crois qu'elle... ?

Non... T'façon, elle a pas d'preuves, personne la croirait. - Y a quelques secondes de silence. - J'adore cette fille, elle est trop cool. Comment Ju a pu ne jamais la ramener en soirée avant ? C'est un crime ça. Il sort avec une championne de biathlon et il nous cache ça.

Et ça te fait sourire.

Mais non Mario, je l'adore pas dans ce sens-là... Oui elle est belle mais je vois pas pourquoi...

J'ai rien dit.

T'as pas b'soin d'parler pour que j'vois ton regard réprobateur.

Et ensuite t'entends juste le bruit d'une vitre qui se ferme et d'un verrou activé alors que tu te diriges vers la maison pour retrouver ton petit-ami. 

je sors dès demain la 2nde partie de ce flash-back, j'ai fait des ajouts en relecture et il était devenu bcp trop long, j'ai décidé de couper le truc en deux. 

Laura (Dahlmeier) & Arnd (Peiffer) sont 2 biathlètes allemands. La 1ère a tout raflé pendant une relativement courte durée (d'où le fait qu'il passe de "bons week-ends" à la supporter). Le dernier cité est Emil (Svendsen), un norvégien, qui était son rival principal sur la 1ère partie des années 2010.

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