1.3
dubaï, décembre 2019.
Vous alliez passer les vacances ensemble et t'attendais que ça depuis des jours. Vous deviez aller à Dubaï, comme tous tes potes. Elle avait un peu râlé au départ et puis elle avait fini par accepter. En même temps, qui n'aurait pas voulu y aller ? Elle se glisse dans tes bras alors que vous êtes dans l'avion.
─ Je t'aime Ju.
Elle était moins énervée que la veille. Elle t'en avait voulu d'être allé faire la fête plutôt que d'être allé la voir en compet. C'est vrai que c'était pas forcément le choix le plus stratégique. Mais c'était la fin de l'année et t'aimais pas rater la dernière soirée avant les vacances d'hiver.
─ La prochaine fois, on pourra aller à la montagne ?
Elle t'fait un petit sourire auquel tu réponds.
─ P't-être, si tu veux.
T'aimais pas ça. Tu comprenais pas l'intérêt d'aller là-bas. Tu lui payais des vacances de rêve et elle se plaignait toujours. Pourtant, elle y vivait toute l'année, elle pouvait bien voir un truc dépaysant une fois d'temps en temps.
Vous vous installez rapidement avant de sortir en direction de votre morceau de plage privée. Elle a son maillot de bain bleu, celui qui lui allait si bien. Elle t'avait dit qu'elle le prenait parce qu'il tenait bien au corps. C'était Red-Bull qui lui avait payé, le même que celui des surfeurs qu'elle t'avait dit. T'avais tenté une fois de lui en offrir un. Tu te souviens encore de sa tête quand elle l'avait essayé et de sa remarque après « Et pourquoi pas juste un string pendant qu't'y es ? Si c'est pour mettre ça, autant y aller à poil ». Et puis elle avait rigolé.
─ Ju ! Bouge-toi, j't'attends.
Elle avait déjà piqué une tête et elle était plus loin, dans la mer en train de nager. T'étais plus sable qu'eau, fallait bien l'admettre. Tout le contraire d'elle en fait. Tu la regardes alors qu'elle commence à nager au loin. Tu te rallonges sur ta serviette au soleil, laissant ses rayons te réchauffer le dos. Tu te réveilles quand une masse froide et humide s'écrase sur toi.
─ J't'ai attendu gros dormeur.
C'était froid, c'était pas agréable.
─ Dégage Dora, t'es trempée.
Y a son rire cristallin qui s'élève alors qu'elle se serre encore plus à toi. Tu sens ses lèvres dans ton cou alors qu'elle y dépose quelques baisers. Et puis elle se relève.
─ T'es une larve Draxler. J'vais courir, tu viens avec moi ?
Tu soupires. C'était dur de garder le rythme avec elle à côté. Elle était un peu trop hyperactive, même pendant ses vacances. Tu rattrapes sa main pour la faire tomber sur toi.
─ Reste un peu avec moi.
Eclat de rire alors que tu fais glisser tes lèvres sur sa peau salée par l'eau. Elle braque son regard dans le tien. Tu peux y lire tout son amour et tu te sens bien. T'arrives à la convaincre de rester là avec toi, de pas aller courir.
─ Bon, on va courir alors ?
Elle s'est légèrement redressée.
─ J'pensais qu't'aurais plus besoin après...
Elle éclate de rire avant de plaquer ses lèvres rosées sur les tiennes. T'as les mains baladeuses et elle te sourit doucement.
─ Tu viens ou pas ?
Elle s'arrache à tes bras alors que tu fais pas grand-chose pour la retenir. Elle est déjà en train de rentrer dans votre maison. T'as le regard qui se pose sur elle quand elle ressort prête et habillée. Tu siffles un coup.
─ Canon !!
Elle rougit doucement.
─ J'pars pour une heure, tu m'prépareras un bain ?
Elle dit ça d'une voix innocente mais tu vois clairement ses sous-entendus dans le regard qu'elle te lance. Et puis elle disparaît en même temps qu'elle installe ses écouteurs dans ses oreilles. Mon dieu qu'elle était parfaite cette fille, que tu pouvais être chanceux de l'avoir rencontrée.
─ Hey Babe !
Tu te jettes dans les bras de ton meilleur pote qui était là. Et puis tu le vois qui la prend quelques secondes contre elle. Elle lui sourit. T'étais heureux parce qu'ils s'appréciaient. Tu voyais bien que c'était pas la même chose avec tous tes coéquipiers. Mais avec lui, parfois tu les voyais assis côte à côte sur la plage, ou dans un canapé en soirée. Et tu te demandais de quoi ils pouvaient bien parler. T'étais même pas certain qu'ils se comprenaient bien. Il était pas le plus doué en anglais le français.
─ Il a réussi à te tirer d'tes montagnes ?
Elle a le sourire qui s'agrandit et puis tu vois pendant un court instant la nostalgie dans son regard.
─ Dora, t'inquiète pas t'y r'tournes bientôt.
Il arrive à la faire rire ce grand idiot.
Et bientôt, elle se retrouve avec son fils dans les bras. Tu la regardes alors qu'elle l'emmène dehors tout en lui parlant. Ils s'apprenaient des mots, ils se comprenaient et tu savais même pas comment. Tu l'observes de loin alors qu'elle est en train de faire un puzzle avec l'enfant.
─ J'te l'dis, elle fera une maman parfaite, elle est tellement patiente ta copine.
Tu hoches légèrement la tête. Tu ne sais pas quoi en penser. Est-ce qu'on pouvait faire une maman parfaite quand on était toute seule sans aide et qu'en plus on avait des compétitions tout l'hiver ? Peut-être. Mais t'avais pas envie de la laisser seule et tu voyais pas comment vous pourriez tout concilier.
─ Ouais, ouais.
Il porte sa bière à ses lèvres et tu fais pareil.
─ Dora, t'en veux une aussi ?
─ Un jus plutôt.
Elle faisait rarement des excès tant qu'elle était pas à l'arrêt. Et peut-être que c'était pour ça qu'elle était aussi douée. Tu la rejoins et tu lui déposes le verre de jus, et puis la bouteille aussi au cas où. Elle relève la tête vers toi pour te sourire.
─ Merci Ju.
Baiser que tu déposes sur le côté de son front avant de l'observer quelques instants alors qu'elle repart à son occupation. C'est vrai qu'elle était bien avec les enfants. Oui, plus ça avançait, plus tu te voyais avoir des enfants avec elle. Mais vous étiez si jeunes encore. Et vous aviez votre carrière tous les deux.
─ Tu crois qu'si j'lui d'mandes de m'épouser elle dira oui ?
T'as le regard qui se perd dans le vide alors que tu parles à ton meilleur ami. Tu finis de boire la gorgée de ta bière et tu la reposes, entraînant un léger tintement sur la table en verre.
─ J'crois qu'tu vois pas comment elle t'regarde pour te poser cette question-là.
Il rit un peu.
─ Et puis ça fait combien d'temps qu'vous êtes ensemble ?
Tu soupires. C'est vrai que si elle voulait plus de toi, ça ferait longtemps que vous seriez plus ensemble. Pourtant parfois t'avais l'impression que t'étais pas suffisant pour elle. Qu'elle méritait bien mieux que toi.
Tu te réveilles avant elle ce matin-là. C'était rare les matins comme ça. Parce qu'elle était matinale et que t'étais un gros dormeur. Alors tu l'observes. Ses traits fins. Sa cascade de cheveux dorés autour de son visage endormi. Le léger sourire qu'elle faisait. Elle semblait tellement bien. T'as les doigts qui glissent doucement, lui remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Tu la serres légèrement contre toi, humant sa délicate odeur et les restes de son shampoing de la veille dans ses cheveux. Et tu finis par te rendormir en la prenant dans tes bras.
─ Debout grosse marmotte ! T'as pas vu l'heure ?
Ça éclate de rire alors que tu te mets à faussement bouder. Elle vient déposer ses lèvres sur les tiennes rapidement avant de se lever. Tu la retiens et viens la plaquer dans le lit.
─ Sache que je me suis réveillé avant toi mais que tu dormais tellement bien que j'ai pas osé bouger.
─ Ouais ouais... On y va ? Je meurs de faim.
Elle se glisse hors du lit. Elle a ta chemise dans laquelle elle a dormi. Celle qui en cache trop et pas assez en même temps. T'aimais tellement la voir traîner dans tes vêtements. Parce que ça signifiait qu'elle était dans le coin.
La matinée passe rapidement alors que vous vous posez l'un contre l'autre dans le canapé à regarder un film. Main qui vient glisser sur sa cuisse nue à la fin. Elle fait comme si elle ne ressentait rien mais tu vois son visage qui change, ses joues qui rougissent un peu.
─ Je vois qu'on ne se refuse rien.
Vous étiez un peu trop accro. Vous vous voyiez si peu. Elle prétend ne pas être affectée, récupérant nonchalamment son téléphone sur la table pour textoter, un sourire malicieux apparaissant sur son visage.
Ding dong. Tu souris quand tu vois sa déception. Elle se rassoit directement correctement.
─ Qu'est-ce que tu fous là ?
Blond qui rentre dans votre appartement.
─Salut !
Elle s'est redressée et elle te rejoint. Main qui se pose naturellement dans le bas de son dos alors qu'elle se retrouve face à ton coéquipier pour le saluer. Tu t'énerves quand tu vois son regard qui glisse sur elle tandis qu'elle rougit.
─ Ça va, j'te dérange pas Kroos ? J'sais bien qu'j'suis plus habillée en compet mais quand même.
C'est sa voix à elle qui a claqué dans l'appart et l'autre ne sait plus où se mettre.
─ J'vous laisse !
Et elle disparaît en direction de la cuisine. Tu fusilles ton coéquipier du regard.
─ Qu'est-ce que tu veux ?
Ouais, le fait qu'il te dérange à ce moment précis t'énervais un tout petit peu. Et aussi la façon qu'il avait eu de laisser glisser son regard sur ta Dora.
─ J'dérange ou quoi ?
Pourquoi il fallait que tu te mettes à rougir ? Il se met à rire.
─ J'voulais savoir si tu voulais v'nir taper l'ballon avec nous cet aprem ?
─ Et tu pouvais pas m'appeler pour ça ?
Soupir qui t'échappe.
─ J't'ai laissé des messages et j'ai essayé d't'appeler cinq fois déjà. Et vu qu'on est dans le même hôtel... Mais tu d'vais être un peu trop occupé.
Tu lèves les yeux au ciel.
─ Ouais, j'vois avec elle et j'te r'dis.
Lueur moqueuse qui s'installe dans son regard.
─ Elle est un peu sauvage ta meuf.
T'as le regard qui se braque dans le sien.
─ P't-être parce que tu pouvais pas t'empêcher d'la reluquer aussi ?
Et il se contente de rire ce qui te déplait fortement. Tu l'aimais pas quand elle était là, c'était la guerre froide entre eux et t'aurais aimé que ça soit différent. Mais il ne faisait rien pour que ça ne soit pas le cas. Et t'arrivais pas à savoir si c'était un jeu qu'il avait de son côté dans le but de l'énerver ou s'il était réellement intéressé. La seule chose qui te rassure, c'est qu'elle paraissait pas tellement sensible à lui, pourtant, il était tellement plus connu que toi, peut-être qu'elle serait mieux avec lui qu'avec toi.
─ Je ne dérange pas plus longtemps. J'attends d'tes nouvelles Drax. Moi aussi à ta place je profit'rais.
Tu serres les poings une seconde. Pourquoi il fallait toujours qu'il fasse des remarques ambigües sur elle. C'était ta petite-amie. Et c'était bien plus qu'un simple objet avec lequel t'amuser à tes yeux contrairement à ce qu'il semblait penser. Tu lui claques la porte au nez.
Tu l'enlaces alors que tu la retrouves dans la cuisine.
─ Tu fais quoi ?
─ J'tente de faire un gâteau.
Elle aimait bien cuisiner et tu le savais. Chez elle, les repas d'famille c'était sacré. Et elle t'avait mis au pas. Elle détestait aller tout le temps au resto, dépendre des autres. Alors tu te retrouvais souvent un couteau ou un fouet à la main. Elle se dégage de tes bras et te colles d'ailleurs quatre œufs dans les mains.
─ Sépare-moi les jaunes des blancs.
T'as pas le temps dire non qu'elle est déjà à tremper son doigt dans la pâte pour la tester. Et puis elle te tend le saladier.
─ Tu veux goûter ?
Une seconde d'hésitation de trop et il est déjà reparti parce qu'elle est en train d'y verser sa farine.
Elle disparaît trente secondes après l'avoir enfourné et lancé la cuisson. Juste le temps pour toi te poser sur une chaise. Elle vient se poser sur tes genoux.
─ On a quarante-cinq minutes. J'propose qu'on r'prenne là où on s'était arrêté.
Ses lèvres se posent immédiatement sur les tiennes tandis qu'elle glisse ses bras autour de ton cou. Tu t'aperçois rapidement qu'elle avait disparu pour virer son sous-vêtement.
─ Surprise.
Rire qui éclate dans ton oreille et tu la suis rapidement. C'était un jeu pour vous. Ça l'était devenu avec le temps. Peut-être parce que t'avais toujours connu qu'elle. Parce que vous étiez encore des gamins quand vous vous étiez connus et vous vous posiez plus de questions depuis des années. Vous vous connaissiez par cœur, chaque détail, chaque imperfection, chaque expression du visage dans ces moments-là, chaque envie.
T'aimais l'idée qu'elle n'ait connu que toi. Que personne d'autre que toi ait pu la toucher. Et parfois tu te demandais comment ça serait avec une autre fille. Est-ce qu'elle saurait aussi bien qu'elle ce que tu voulais ? Combien de temps elle mettrait pour savoir ce que tu préférais ? Est-ce que t'aurais honte de lui en parler ? Est-ce que ce serait aussi naturel qu'avec elle ? Est-ce qu'elle te rendrait aussi heureux qu'elle ?
Pourtant tu voyais pas qu'y avait plus que ça de naturel entre vous. C'était le seul truc qui fonctionnait, parce qu'il y avait pas besoin de parler. Parce que tu l'aimais et que tu voulais pas voir que ça fonctionnait plus tellement. Qu'elle souffrait de tes choix. Parce qu'elle semblait heureuse comme ça dans tes bras. Parce que t'étais tellement heureux quand elle était là. Parce que vous vous voyiez si peu souvent et si peu longtemps que vous évitiez tous les sujets que vous saviez propices aux disputes.
─ Vous avez bien profité ?
Tu vois ses joues qui rougissent un tout petit peu et bon sang ce que t'aimais ça. Elle rejette sa chevelure dorée en arrière avant de braquer ses pupilles bleutées dans celle de ton coéquipier.
─ Ta vie sexuelle est si chiante que ça pour qu'tu t'intéresses à celle des autres ?
T'éclates de rire à sa remarque. Et t'as pas le temps de la retenir qu'elle est partie retrouver Presnel plus loin sans lui laisser le temps de répliquer. Tu n'arrives pas à calmer ton fou-rire alors que tu vois l'autre s'énerver.
─ Faut pas la chercher tu l'sais bien.
Elle l'avait jamais caché qu'elle pouvait pas le supporter. Et de ton côté t'avais pas vraiment compris pourquoi elle lui en voulait tant que ça. Tu discutes un peu avec Toni tandis qu'elle rit avec ton meilleur ami.
Blond qui l'approche alors qu'elle est en train de revenir vers toi un peu plus tard, un sourire sur les lèvres. Tu l'observes alors qu'il l'attrape par les hanches, vient rapidement poser ses mains devant ses yeux et qui lui glisse un truc dans le creux de l'oreille. Tu vois son regard qui s'illumine alors qu'elle éclate de rire. Il t'énervait tellement à réussir à la faire rire comme ça lui. Elle lui saute dans les bras et ça t'énerve encore plus. Pourtant tu le savais qu'il y avait rien entre eux. Mais tu pouvais pas t'empêcher de penser qu'ils étaient beaucoup trop proches. Et voilà qu'il allait la faire danser. Ce qu'il t'énervait, mais ce qu'il t'énervait.
─ Sois pas jaloux Drax.
Malice dans le regard de celui qui vient se poser à côté de toi.
─ Comment tu veux qu'j'sois pas jaloux. Tu l'vois là, avec ses mains baladeuses ?
Et il se met à rire le brun. Il te fait un clin d'œil. Comment pouvait-il être amusé par la situation ? Il aurait dû se sentir aussi concerné que toi. Parce que oui, à tes yeux, les mains de Marco glissaient bien trop sur elle pendant cette danse.
─ C'est un rock Ju, et je peux t'assurer qu'elles n'ont rien de baladeuses. Attends cinq minutes, tu vas voir c'que c'est quand elles le sont.
Il attend la fin de leur rock. Y avait sa robe qui volait bien trop à ton goût aussi, tu voyais les regards des autres sur elle. Ces regards qui t'énervaient énormément. Parce qu'ils te rappelaient qu'elle pouvait être une cible. Elle mettait pas souvent de robe Dora, alors elle oubliait qu'il fallait pas faire comme quand elle était dans son jean, que ça volait un peu trop, qu'on pouvait facilement voir ce qu'il y avait en dessous.
Ils allaient reprendre une danse quand le brun vient enlacer le blond. Et il met pas deux secondes à s'éloigner de ta petite-amie pour fondre dans ses bras. Ouais, t'avais peut-être vraiment rien à craindre de lui. Et oui, il était vrai qu'il n'avait certainement pas les mains si baladeuses que ça avant.
─ J'ai rarement été aussi facilement remplacée.
Elle se glisse dans tes bras et te vole un baiser. Et toi, t'es juste content qu'elle soit revenue comme si elle avait eu autre part ou quelqu'un d'autre avec qui disparaître. Parce qu'ils étaient si nombreux à l'observer ce soir qu'elle aurait eu le choix. Elle réussit même à t'entraîner sur la piste de danse. T'es pas douée mais elle semble complètement s'en moquer. Elle est là à te sourire, à t'embrasser au milieu des autres et t'es juste heureux.
Les deux autres reviennent vers vous en se souriant, une fois vos semblants de danses terminées. Baiser déposé subitement sur la joue de la blonde.
─ Dégage t'es dégueu !
Il éclate de rire alors qu'elle le pousse au loin gentiment et qu'elle s'essuie la joue, une grimace de dégoût sur le visage. Il se recolle immédiatement à l'autre qui lui glisse quelque chose dans l'oreille le faisant légèrement rire.
─ Vous rentrez déjà ?
─ Non Ju, on fait une pause technique. Ne t'inquiète pas, on sera de retour pour te souhaiter la nouvelle année.
Les sourcils se soulèvent plusieurs fois et un sourire malicieux s'étale sur le visage de ton coéquipier faisant éclater de rire ta copine. Tu te sens immédiatement rougir du sous-entendu, certainement bien plus que le brun dont les joues étaient tout juste rosées.
Et aussitôt les autres disparus, elle a ses lèvres posées sur les tiennes et elle accapare tes pensées. Et tu te dis que tu te faisais bien trop de films. C'était évident qu'elle t'aimait Dora et que l'autre ne la regardait même pas.
alors qu'est-ce que vous inspire les deux protagonistes ?
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