Je me réveillai avec la chaleur des rayons de soleil sur mon visage. J'ouvris les yeux et j'aperçu Damien qui était couché sur le canapé du de ma chambre. J'avais perdu connaissance après m'être servi de mon pourvoir. Je l'avais utilisé que dans des rares occasions et jamais, j'avais été aussi loin. Je regardai Damien, je ne savais plus ce que je ressentais plus. J'avais commencé sincèrement à ressentir quelque chose, mais je n'y voyais plus clair. Ce que je ressentais pour le moment, n'était que de la haine et de la tristesse envers lui. Il n'avait pas voulu me le dire et j'avais dû aller chercher les réponses moi-même.

Damien se réveilla et s'approcha vite de moi. J'eu un mouvement de recul. Je ne voulais pas qu'il me touche, même que celui-ci me regarde. Je m'étais levée pour m'en aller et il m'attrapa par le bras pour me tirer à lui. Mon regard était rempli de haine envers lui.

- Dis-moi quelque chose, je t'en supplie.... Avait-il dit

Je le fixai et des coups de tonnerre retenti.

- Je n'ai absolument rien à te dire... grognais-je. J'ai su que ce tu ne voulais pas me dire. Lâches-moi avant que je t'égorge!

- Tu ne peux pas faire ça... Tu es mienne.

Je le giflai.

- Je suis peut-être ta foutue âme-sœur, mais je ne t'aime pas. Jamais, je ne pourrais aimer un loup qui a voulu marquer quelqu'un... Sans respecter les lois...

- Tu crois que je ne le connais pas? Je suis plus en connaissance de cause que toi... Tu es qu'une petite Alpha, moi je suis l'Alpha Suprême.... Oses-me dire que tu n'as pas ressentie quelque chose avant son arrivé.... Tu ne peux pas le nier.

Il me tira vers lui et me regarda dans les yeux pour voir la vérité. Qu'est-ce que j'étais censée lui dire. C'est vrai, que j'avais commencée à ressentir quelque chose pour lui, mais le voir avec elle, m'a rendue malade. J'eu l'envie de l'égorger. Oui, l'animal que j'étais voulait lui rendre la monnaie de sa pièce... Je voulais le tuer ou lui affliger une correction digne d'un Alpha de mon rang.

Mes pensées fut brutalement stopper lorsque je senti ses lèvres sur les miennes. Je l'avais repoussé violemment et je descendis à la course en me précipitant dans le jardin. Je pris forme lupine et je m'enfonçai dans la forêt sous ses hurlements. Je savais, que je ne pouvais être éloignée de lui. Je m'avais trouvée un abri à moins d'un kilomètre.

Ça faisait trois jours que j'étais partie de la maison de Lucas. Trois qu'il pleuvait parce que j'étais triste. Trois jours, que je n'avais pas bougé d'où j'étais, ni même mangé. Je voulais me laisser aller. Je n'avais plus la force de me battre. J'avais ressentie sa douleur, sa peine et j'avais entendu ses pensées. Je pouvais entendre les tiennes, mais il ne pouvait pas entendre les miennes. Ce lien était vraiment étrange.

À la fin de la soirée de ma troisième journée, lorsque la lune apparu, je senti une odeur. Son odeur. Il m'avait retrouvé, comment avait-il fait. Lorsque celui-ci s'approcha, étrangement, la pluie avait arrêté de tomber. Damien s'était mis à ramper devant en couinant et je me détournai la tête de lui. Il avait la même apparence lorsque je l'ai vu la première fois, un loup brun. Celui-ci s'était avancé et je lui grognai. Ma tristesse était partie, mais pas ma colère. Un coup de tonnerre suivi d'un éclair apparu à dix mètres de Damien. Plus qu'il se rapprochait de moi, plus que les éclairs s'approchaient de lui.

Damien avait repris da forme humaine et je fermai les yeux pour ne pas le voir. Il était nu et savait que son corps me faisait baver. Celui-ci essaya de parler, mais je me refusai à l'écouter. Et c'est là qu'il me parla par notre lien :

- Je sais que tu es en colère et triste contre moi, et je le comprends. Moi-aussi, j'ai été longtemps en colère contre moi. Oui, j'ai ressenti des sentiments pour Jade à une certaine époque.

Je grognais de plus en plus fort.

- Écoutes-moi... Elle n'a jamais été pour moi qu'une fille que je baisais. Oui, elle perdu un enfant que j'aurais pu avoir avec elle. Mais je me réjouis qu'elle aille perdu... Je n'aurais pas été capable de le voir... Tellement, que je ressentais de la haine envers elle. Elle a même couché avec mon père.... Je l'ai confronté, il y a un an en disant que je ne voulais plus la voir dans mes appartements et que si elle faisait des avances à n'importe qui de la meute, que je l'égorgerais sur la place public.

Une larme s'était mise à couler sur ma joue.

- Je ne l'ai pas revue depuis ce temps-là.... Je n'étais pas au courant de sa venue... Je me suis retenu pour ne pas l'étriper. Je n'ai jamais rien sentie d'aussi fort avec toi.... Je me sens plus en contrôle avec toi, je veux tout le temps te protéger... Je sens cette boule dans mon ventre lorsque je te vois nue ou même habillée. J'ai envie de poser mes mains sur chaque centimètre de ton corps, je veux le chérir... Je ne veux pas qu'un autre mâle pose le regard sur toi, je te veux pour moi toute seule. Je ne veux pas sentir l'odeur d'un autre loup sur toi... Je ne le supporterais pas. Tu me rends fou.... Je t'aime.

Comme si ses mots avaient étés une révélation. J'avais reprise forme humaine. Je m'étais avancée et il me planqua contre lui. Nos corps se touchaient, mon cœur avait fait beaucoup de raté. J'avais vu de la passion dans ses yeux et ma chaleur augmenter. Nos lèvres se frôlèrent puis elles se touchèrent et nos langues virent se caresser. Je me sentais attirée par lui... Je passais mes mains dans cou qui lui décrocha un grognement. Il agrippa mes jambes et nous nous engouffrons dans la tanière. Sa bouche n'avait pas quitté la mienne et m'avait déposé par terre. Ses lèvres parcoururent chaque centimètre de mon corps et des frissons parcourent. Il faisait chaud.... Sa bouche suçotait mes seins chacun leur tour... Puis il descendit sa bouche plus basse qui me fit grogner. Ce n'était pas de mécontentement, que j'avais grogné, mais d'excitation. Sa main avait effleuré mon sexe et je me tortillai.... Il revient vers moi... en chuchota :

- Je ne te prendrais pas ici... Tu n'es pas prête pour ça.

- Damien...

- Non... Lexie...

Je poussai un grognement de rage et je le fis valser. Je m'étais mise sur lui, je promenais ma bouche sur ses muscles et je sentis sa virilité se lever. J'avais eu un petit sourire de victoire. Je savais qu'il me désirait et moi aussi. Je le voulais pour moi seule. Il mit sa main sur mes hanches et m'avait dit :

- Lexie... Tu n'es pas prête.... Ne me tente pas... Je ne pourrais pas résister plus longtemps.

Je continuai à l'embrasser en frottant mon sexe sur le sien... J'avais réussi mon plan. Mais Damien me refit valser et il était maintenant au-dessus de moi. J'essayais de toucher son corps et celui-ci me releva mes mains au-dessus de ma tête et les tenaient. Mon souffle haletait... Je le voulais. Mon cœur battait la chamade, mais il résistait à ne pas aller plus loin.

Il finit par se coucher à mes côtés en me serrant dans ses bras. Je m'étais sentie bien et en sécurité. Je m'étais laissé bercer par ses bras.

Je m'étais réveillée deux heures plus tard, il faisait toujours nuit et j'avais faim. L'odeur d'un lapin vint à mes narines... Oui, j'avais faim et mon ventre criait famine. Je me décollai tranquillement de Damien et parti à la chasse.

J'avais trois lapins et je m'étais repue... J'avais un peu plus de force. J'étais allée à un petit lac pour nettoyer le sang que j'avais sur mon corps. Des bras étaient venues m'entourés et je devinai tout de suite que c'était Damien. Il ne posa pas de question, celui-ci avait senti le sang de mes proies. Mon âme-sœur m'avait regardé avec pleins de tendresse. Je m'étais avancé la première et je l'embrassai. Ce n'était pas un baiser ordinaire, il était fougueux... Je sentis mes membres trembler de désir. Damien m'avait porté en mode princesse jusqu'à la tanière ou il continua notre baiser. Mon corps surchauffait de désir... J'étais prête... Je voulais... qu'il le fasse. Sa main effleura mon bassin et je me tortillais... Il avait souri... Damien s'était mis sur moi en me regardant dans les yeux. Dans un coup de rein tendre et brutal, celui-ci était entré en moi et je poussai un grognement lorsque celui-ci déchira ma peau. Il accentuait ses mouvements de va et vient et je m'accrochais à lui... mes ongles devinèrent griffes et je le griffais son dos tellement que j'avais du plaisir. Damien me releva... J'étais maintenant assise sur lui, ou je pouvais sentir sa virilité plus profonde. Nos corps étaient en sueur... Mes yeux changèrent de couleur pour virer au mauve... Puis je me mis à l'embrasser dans le cou et je le mordis. Je venais de le marquer... Il était mien! Après son immense décupler parce que je venais de le marquer, je sentis son désir déferler en moi. J'étais épuisé et lui aussi. Nous tombâmes endormie dans les bras de l'un de l'autre.