Je revins chez James à la noirceur, j'avais sauté à la fenêtre du deuxième pour aller immédiatement à la douche. J'enlevai le sang de cette pétasse qui s'était répandu sur moi. Je revoyais les images dans ma tête et j'avais une excitation. Oui, je pouvais être sadique. Je sortis de la douche et je sentis l'odeur de Damien. Que faisait-il ici? J'enroulais une serviette autour de mon corps et descendu en vitesse. James n'était pas là, mais le rez-de-chaussée était éclairé de bougie. Ok. Je vois l'ambiance. Damien me regardait un peu surpris, mais finit pas dire :

- J'ai pensé faire une soirée romantique.

- Ah bon?!

- J'ignorais que tu étais déjà là, je viens seulement de te sentir...

- Ouais... Euh.. Je viens d'arriver. Je vais aller mettre quelque chose.

- Tu peux rester comme ça... ça me va..

- Hmm.. Non...

Je montai dans la chambre en réalisant que je n'avais pas de vêtement à moi. Je fouillai dans la commode de James j'y pris un boxer noir et un long t-shirt. Ça allait faire l'affaire. Je redescendis et je le sentis crispé. Bien sûr, j'avais l'odeur de James sur moi.

Nous passâmes la soirée à parler de tout et de rien. Il m'avoua pourquoi avoir été en colère lorsque je le lui avais dit la vérité. L'odeur de mon ancienne chambre était tellement forte, qu'il en avait perdu la tête. Damien avait recherché cette odeur partout et croyait que ce parfum... en fait la personne qui avait ce parfum était morte. Il fallait qu'il comprenne. Damien me confessa que c'était une erreur ce qu'il avait fait avec l'autre blondasse... Et que c'était toujours moi, qu'il aimait. J'étais touchée par ses révélations, mais j'étais toujours fâchée contre lui. Ça allait prendre plus, pour me faire fondre.

Un peu avant minuit, il mit de la musique et m'évita à danser. Je roulai mes yeux, mais accepta. Nous dansions donc dans le salon de James, nos corps collés. Bien qu'il fût mon âme-sœur, j'avais toujours cette attirance et l'envie irréprochable qu'il me touche.... Mon cœur soupirait un moment de bonheur... Mais j'avais un très gros orgueil. Je vis nos lèvres se rapprocher et mon cœur battre la chamade.... Je n'avais pas envie de m'abandonner à lui, si facilement.

Au moment, où nos lèvres se frôlèrent, l'horloge de James se mit à sonner pour annoncer minuit. Damien se décalait de moi en s'en allant vers la porte avec un petit rictus aux lèvres. Je ne comprenais pas... Avant de claquer la porte, il dit sur un ton amusé :

- C'est l'heure de Cendrillon de partir....

- C'est drôle, je ne me souvenais pas, que Cendrillon fût un garçon?

- Dans ma version... il l'est.

Je n'en revenais pas, il était parti.... J'éteignais les bougies et alla me coucher.

Je me réveillai avec des frissons. BRRR, il faisait froid. Je me faufilai dans la chambre de James qui dormait toujours. Je me blotti contre lui.... Il sentait tellement bon. Celui-ci m'entoura de ses bras et je retombai vite endormie.

Je sursautai du lit, lorsque j'entendis des hurlements. Je réveillai James et demanda par le lien télépathique de se renseigner. Il bondit du lit en me faisant comprendre qu'un loup était entré sur le territoire du château et était enragé. Nous sortîmes tous les deux de la maison... Il avait fait froid cette nuit, la neige était croûtée. Je n'allais pas courir en humain, jusqu'au château. Nous nous transformèrent et coururent.

Nous arrivons en même temps, il y avait des bêtas et Damien. Bast me jetai un coup d'œil. Je regardai le loup... Ah! C'était celui du parking que j'avais failli tuer. Tout le monde était sur un pied d'alerte. Damien avait déployé son aura d'Alpha Suprême et lui ordonna de se transformer. Il prit sa grosse voix et lui dit :

- Pourquoi es-tu ici? Tu n'as rien à faire ici.... Tu es au courant.

- Je suis à la recherche du meurtrier de ma sœur.

- Ta sœur? Qui est ta sœur?

- La fille que tu as baisé, un soir lorsque tu étais trop bourré.

C'est sa sœur? Euh... C'était...

Je grognais.

- Je demande justice.... Je réclame vengeance.

- Désolé, je ne peux rien faire....

- Je suis sûr que c'est l'un des tes bâtards qui a fait ça. On l'a vu se faire emmener par l'un deux.

Damien se tourna vers ses bêtas, mais j'avais fait la promesse de Bast que j'allais prendre les répercussions sur mon dos. Aucun d'eux, ne bougea et je m'avançai en reprenant forme humaine. Damien se mit devant moi, mais je dis à ce loup :

- Tu recherches son meurtrier? Tu l'as devant toi.

- Tu es la sale pute qui as-tu ma sœur? Hurla-t-il.

- Oui, j'en pris un malin plaisir crois-moi.

- Tu vas le regretter!

- Elle savait amplement ce qui allait arriver, lorsqu'une louve sans cervelle touche à l'âme-sœur de quelqu'un...

- Âme-sœur à la con! Coupe-t-il. Il n'est pas capable de prendre soin de sa femelle. Je veux un duel.

- Un duel!? Comment oses-tu défier l'Alpha Suprême?

- Je ferais un meilleur Alpha suprême que toi.

- Tu n'es qu'un sale petit Alpha arrogant... Tu ne vaux rien. Lui crachais-je.

Damien se tourne vers moi avec les yeux rouges. Je vois l'autre mec qui se transforme et je poussai violemment mon stupide âme-sœur en me transformant à mon tour. Le loup m'attrapa la patte avant et je couinai. Oh non! Mes yeux changèrent aux noirs et bien que nous fussions en décembre un coup de tonnerre retentit. Je m'engageai dans un combat à mort contre lui. Je lui affligeai quelques coups de pattes, mais il revint à la charge avec une morsure au flanc. Petit ingrat! Tout à coup, je sentis la colère de Damien mélanger à la mienne et je sautai dessus. Il était au sol et j'attrapai sa gorge dans ma gueule. Je le regardais et je fis mon coup de grâce. Son cou craqua et je le laissai au sol. Je me tournai vers Damien et les autres.... Et la meute de Damien, mirent un genou à terre. Je sais ce qu'il faisait... Ils m'acceptaient tous comme leur Alpha femelle, ce n'était pas comme à la cérémonie. La meute venait de voir ma force et me respectait.

Je repris forme humaine et je sentis un liquide chaud couler sur mon ventre. À la vue du sang, je m'écroulai. Le noir m'avait envahit. Je ne ressentais plus grand chose autour de moi. Ce n'était pas la première fois, que je voyais du sang pourtant! 

Je sentais seulement, que mon corps était endoloris et qu'il battait contre quelque chose, mais je ne savais pas quoi.