Chapitre six

Eden eu envie de hurler. Ses pas dans le couloir se firent rapides et claquants de colère.

- Pourquoi lui ai-je adressé la parole ? C'est pas possible d'être aussi débile !

Salie eu beaucoup de mal à suivre son rythme.

- Ce n'est pas si terrible !
Tu prend cela comme une punition.

Eden se stoppa d'un coup d'un seul et fit face à Salie.

- Mais s'en est une ! Il veut uniquement me prouver que c'est lui qui commande et qu'il aura le dernier mot. Mais ça ne se passera pas comme cela ! Je peux te le garantir !

Quand dans le couloir de l'étage des pleurs plutôt stridents se firent entendre au loin.

- Tu entends ? Demanda Eden.

- De ?

- Tu veux me faire croire que tu n'entends pas ces pleurs ?

Sans aucune crainte, elle écouta aux portes et tenta de deviner d'où ils provenaient.
Les pleures se rapprochèrent  au fur et à mesure que ses pas arrivaient au bout du couloir.
Elle venait de trouver LA porte.

- A qui est cette chambre ? Demanda Eden à sa coéquipière.

- Tina.

- Tina ?

- La blondasse, la favorite des favorites.

Elle avait survécu. Eden se dit que c'était une bonne chose.
De pitié, elle finit par toquer espérant pouvoir lui apporter du réconfort. C'était certainement exagéré de la part d'une femme qui était sur le point de lui prendre l'homme qu'elle aimait... Enfin c'est ce que tout le monde pensait.

- QUI VOUS ETES LAISSEZ MOI !

Salie pausa une main sur son épaule.

- Laisse là, elle est blessée. Il faut qu'elle se fasse une raison.

- Attend Salie, cette femme, vient de se faire violer, à cause de moi.

Bien que Salie ne soit pas du même avis, elle aurait dû être à sa place.
Elle ouvrit doucement la porte.

Tina n'avait pas été vu depuis quelques jours déjà, cela portait à confusion, même Eden avait pensé au pire.
Elle était bien là, au pied de son lit entièrement nue, la tête dans ses bras pleurant des sanglots.
Son dos était abimé par des coups de fouet donné trop fort, beaucoup trop fort. Eden eu de la peine, c'est la gorge serrée, qu'elle passa sa main dans les cheveux de la blonde, celle-ci détourna le regard dans sa direction, les yeux rouges d'avoir trop pleuré.
Eden saisie le drap du lit, le tira d'un coup sec avant de le passer autour de la blessée.
La pressant délicatement par les côtés des épaules, elle la releva.

- On va nettoyer tes blessures, d'accord ?

Tina renifla avant d'acquiescer.
Salie fronçant les sourcils pressentie une entourloupe, Eden n'avait que des bonnes intentions mais Tina n'avait rien de pure en elle. Qu'importe il n'était pas question pour Eden de laisser cette femme seule dans cet état.


Elle installa la jeune femme qui ne cessait de pleurer sur le lit.

- Tu sais où trouver le désinfectant ? Demanda Eden à Salie.

Celle là même dévisagea Tina et serra la mâchoire.

- Non.

Eden la trouva bien désagréable et eu une monté de colère soudaine. C'est donc pas possible d'être aussi borné ! Elle la saisit furieusement par le bras.

- Ecoute Salie, je n'ai pas de rivale, pour la simple et bonne raison que je m'en contre fiche de ce fichu Morgan. Vas me chercher du désinfectant s'il te plait.

Salie se raidi avant de durcir ses traits, elle ne l'avais jamais vu comme cela, si bien qu'elle eu un léger pas de recule.

- Tu n'as peut être pas encore de rivale, mais elle, en as une ! Fit Salie en pointant Tina. Elle as au moins l'intelligence de le savoir.

Elle parti en claquant la porte. Cela allait lui passer se dit elle seulement mais une question la trottait tout de même.
Allait elle finir par lui ramener le désinfectant ?
Elle s'assied auprès de Tina cherchant des mots réconfortants.

- Ça va aller, tu verras.

Tina crispa son visage et fronça ses sourcils. Il était maladroit de sa part de lui lancer cette phrase, comme si elle venait de faire une mauvaise chute. Les blessures étaient profondes et pouvaient s'infecter à tout moment. Elle aurait certainement des cicatrices à vie.

- Parle pour toi, regarde l'état de mon corps...

- Les plaies ont l'air profondes, c'est vrai. Mais, elles s'estomperont peut être avec le temps. Tenta t'elle de la rassurer.

Tina ria jaune.

- Du temps ? Je n'en n'ai pas. Je vieillis et lui reste éternellement jeune, il ne voudra pas d'une femme avec des cicatrices sur le corps. Alors qu'il peut avoir une femme telle que toi dans son lit.

Le dégout bien que visible sur son visage, reflétait une amertume qu'elle ne savait qualifié. Il était vrai que Tina avait beaucoup de rancoeur contre elle, elle ne voulait cependant que l'aider et lui prouver qu'elle n'avait rien a craindre.

- Tina, je ne veux pas te le prendre. On m'a emmené ici de force...

- Comme nous toutes ! Et comme nous toutes, on ne rêve que d'une chose à présent, avoir la place qu'occupe ta SALIE auprès de son hybride.

La porte se rouvrit brusquement, Salie surgit juste derrière l'encadrement de la porte avant de lui balancer le produit et les compresses au visage.
Eden ressentie un amusement.
Elle n'eut pas le temps de la remercier qu'elle referma immédiatement. Eden baissa légèrement le drap, laissant apparaître les blessures.

- Ça va piquer. Prévena-t'elle.

Elle renversa une bonne dose de produit sur une compresse avant de délicatement tapoter son dos, un gémissement de douleur l'a raidi.

- Ta gentillesse te perdra ma belle.

- Eden, je m'appelle Eden.

- Gentille Eden...

Elle fini la désinfection, se leva et se dirigea vers l'armoire de la jeune femme.
Les vêtements n'avaient rien de confortables.

- Je pense que tu devrais te reposer. Fini t'elle par dire. Je te recommande de ne rien mettre, pour éviter que les vêtements ne collent aux plaies.

C'est avec une bonté marqué et une gentillesse qui n'attendait aucun retour, qu'Eden sortie de son décolleté la chevalière que lui avait remie Morgan avant de la tendre à la blonde.
Tina entre ouvrit ses yeux bleus.

- Il te la donné. Il s'attend donc à te voir ce soir. Imagine la déception qu'il aura si il me voit derrière sa porte à ta place. Dit elle strictement, la mâchoire serrée d'ecoeurement.

- Tu es sa favorite ! Je pense qu'il n'aura aucun regrets de te retrouver.

- La chevalière à atterris entre tes mains, ce qui prouve bien, que cette place ne m'appartient plus.

- Eh bien, récupère là ! Lui répondit elle, en lui pausant la bague à côté.

***

Un timide tapotement à la porte fit réagir Morgan s'imaginant la scène où il dirait à Eden de s'allonger sur ce lit. Oui, en réalité ses manières biens personnelles lui avait tapé dans l'oeil. Depuis le premier jour, il savait qu'elle était différente et il la voulait bien plus qu'une autre. Son caractère, bien trempé qui lui demandait du sang froid le faisait la désirer encore plus. Là où Eden le repoussait, Morgan ne trouvait qu'un simple défis à relever, peut être même qu'une fois qu'il aura réussi à la faire succomber, il s'en lassera comme tant d'autre.

Il se redressa, appuya sur la poignée avant d'ouvrir son immense porte en bois.
Il fut déçu de voir Tina de l'autre côté mais pas surpris. En fait, il n'en espérait pas moin venant d'Eden. Il eut presque envie de rire, mais se retint par décence, elle venait de marquer un point.
Il s'écarta pour laisser entrer son ancienne favorite puis, referma.
Il croisa ses bras sur ses pecs, scrutant les moindres détails du corps endoloris de la jeune femme.
Elle ne l'attirait plus du tout. Même pour faire passer le temps, il ne l'aurait pas toucher. Il souffla résigner à la possibilité qu'il ne se contenterai peut être qu'à une simple gâterie.
Puis sans un mot arqua un sourcil, la persuadant de développer la raison de sa présence.

- Elle as insisté pour que je prenne sa place. Fit elle seulement.

- Et tu as pensé que cela serait une bonne idée ?

- Je sais que votre coeur ne me revient plus...

Son coeur n'appartenait à personne, et il avait horreur que l'on mêle ses sentiments à ses envies.

- Il ne t'a jamais appartenus et n'appartiens à personne. La coupa t'il brusquement.

- Je ne devrais pas avoir cette chevalière, se rattrapa t'elle, mais je voulais savoir si dans votre grande bonté vous pourriez soigner mes plaies ?

Elle voulait de tout évidence un rapprochement mais il lui accorda le bénéfice du doute et aquiesca d'un signe de tête.

Il pausa délicatement les mains sur ses joues avant de plonger son regard dans celui de la blonde. Il absorba le mal qui la rongeait en quelques secondes. Après l'avoir soigné, il la renvoya sans même un signe d'affection.
Puis décida de jouer tant bien que mal au jeu qu'Eden venait d'engager.
Il traversa les couloirs dans la plus grande discrétion jusqu'à arriver devant la porte de celle qui le frustrait au plus haut point.
Il baissa la poignée, et poussa soigneusement la porte avant de se glisser dans la chambre et de refermer. La douce était paisiblement endormie. Il avanca jusque sur le côté, pour pauser sa main avec la plus grande douceur sur sa joue. À ce contact, Morgan avait toute visibilité sur ses rêves, ses cauchemards. Il pouvait les voir, les ressentir et surtout il pouvait en créer de toute pièce.
C'est avec grand plaisir qu'il la fit avoir la plus grande partie de jambe en l'air de sa vie et pas avec n'importe qui.
Il voulait être l'objet de ses désirs et le symbole de ses fantasmes.
Elle en eu une bouffée de chaleur et se déhabilla d'elle même tout en restant dans ce rêve torride.
Il allait finir par la faire venir, mais il stoppa ce délicieux bonheur, il fit balader sa main sur sa généreuse poitrine avant de s'éclipser.

***

A son réveil, Eden se surprit totalement nue entre ses draps. Elle déglutit ne comprenant pas cette scène pour le moins étonnante.
Elle avait rêvé cette nuit et ce rêve  avait été d'une indécence et d'une incompréhension sans nom.

Elle revêtit une robe longue a bretelle d'un doux rose poudré avant de parcourir les couloirs, traverser la salle de réception et de s'installer sur les coussins.
Elle était la première, et c'est ce qu'elle voulait. Son côté insociable était totalement satisfait.
Une grappe de raisin entre ses mains, elle dégustait son petit déjeuner, le temps que les autres arrivent.
Morgan surgit de sa porte dérobée, en sa présence, ils se levèrent attendant qu'il s'installe à sa place. Doucement, mais avec un pas assuré, il s'arrêta devant elle. Son coeur bondit alors qu'un noeud se formait dans le creux de son ventre. Il allait lui faire la remarque de son absence d'hier soir, ou pire lui retendre sa bague. Eden senti une chaleur incontrôlable entre ses reins. Était ce la sensation qu'il allait lui procurer à chacune de ses apparitions ?

- Était-il agréable ? Demanda t'il dans un souffle.

Frissonnante, elle déglutit avant de lever son regard.

- Quoi donc ?

Un délicieux sourire au coin des lèvres, il se pencha un peu plus.

- Ton rêve. Lui chuchota t'il avant de se redresser.

Il confronta son regard haineux un court instant avant de tourner des talons et de s'installer fièrement sur son trône.
Eden senti douloureusement sa gorge, son menton trembler et ses yeux s'humidifier.
Il venait de l'humilier, personne ne l'avait entendu, personne ne savait ce qu'il venait de lui dire, mais il lui avait prit ce qui lui était le plus chers, son intimité.

Alors que la réception se déroula comme pour une quelconque matinée, Eden se surprit à s'imaginer l'égorger.
Ils se levèrent et tous remontèrent ou partirent vaquer à d'autres occupations.
Elle resta sagement dresser attendant que ce rustre ne daigne lui accorder du temps.
Salie se rapprocha.

- Tu as besoin de quelque chose ? Demanda t'elle doucement.

- J'attends que sa seigneurie ai terminé.

Le sourire crispé, Salie compris qu'il ne s'agirait pas d'une conversation attendrissante.

- Réfléchie bien avant de t'adresser à lui. La mis t'elle en garde.

- Tout est très bien réfléchie. Fit elle sur le même ton, la mâchoire sérré, le regard braqué sur Morgan.

Priam tapa sur l'épaule de son ami avant de s'en détourner, Salie le suivit après avoir adresser un regard suppliant à la jeune femme.
Morgan attendi que les deux soient totalement éclipsés.

- Que puis-je faire pour toi Eden ?

Les poings fermés et les yeux pétillants de colère, elle prit une grande inspiration.

- Oh vous en avez déjà assez fait ! Vous êtes un être répugnant, je vous déteste et vous méprise.

Bloquée, elle était bloquée, comme incapable d'articuler le moindre mot ou de bouger alors qu'elle avait tout préparé: son discours, sa claque et même sa sortie.
Elle bégaillait à la vue de son sourire moqueur et pourtant si charmant.

- Je ne vois pas ce qui vous fais rire ?

- Tu semblait pourtant si heureuse.

- Heureuse ? Ce n'était pas consentis ! Vous êtes lamentable !
Vous n'avez pas le droit de faire cela.

Il effaça son sourire avant de ce pincer les lèvres et de se rapprocher.

- J'ai tout les droits ici.

Déterminer à lui tenir tête, elle se rapprocha et se mis à quelques centimètres de son torse chaud.
Sa grande taille ne lui faisait pas peur, bien qu'impressionnant et terriblement beau, elle prit son rôle très à coeur et ne devait lui montrer aucunes faiblesses.

- Ce corps est le mien et n'est la propriété de personne. Je vous interdit d'en disposer quand bon vous semble.

Il ne défi pas ses yeux des siens, tentant tant bien que mal de la soumettre. En temps normal, il lui aurait cassé les vertèbres et démembrer en quelques secondes, mais il aimait son tempérament de feu, ses pupilles dilatées dans sa rage, sa mâchoire délicate qu'elle serrait comme une battante. Il ne voulait pas la réduire en cendre, il voulait l'adoucir, la faire plier et voir si elle serait aussi éclatante de fougue dans son lit.
Mais dans son intention de lui barrer la route, elle avait oublié à qui elle s'adressait et si il trouvait son caractère séduisant, il ne devait pas se laisser mener à la baguette.
Il la saisit furieusement à la gorge serrant juste ce qui était nécessaire. Il était sur de ne pas lui faire de mal, mais la vision qu'il lui fit avoir n'avait rien à voir avec la tendresse de son rêve.
D'un coup dans la poitrine, il lui arracha le coeur avant de le porter à sa bouche et d'en croquer un morceau.
Elle ressenti un mal être des plus extrême avant de suffoquer.
Il relâcha sa prise et la vit s'agenouiller, tremblotante telle une feuille sous un vent glacial.
Elle ne le regardait même plus, en fait, elle ne le senti pas passer à côté d'elle et s'éclipser. Elle était là, mais totalement vide. Son corps était pourtant endoloris, ses sentiments piqués au vifs, mais plus rien n'interragissait en elle.
Les secondes devinrent des minutes, de longues minutes qui la fient raisonner sur la dangerosité de cet endroit.
Elle fini par se relever, se concentrant sur ses jambes pour ne pas de nouveau chuter.
A petit pas, récupérant sa respiration, elle se dirigea vers la porte dérobée.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top