V - Le valet de cœur

«Nous sommes riches aussi de nos misères.
Antoine de Saint-Exupéry»


Outre les salles de réunion et le décor de l'entrée du domaine, Katsuki ne connait rien de l'intérieur du château royal. 
Et pour cause, il n'a rien à y faire. 

Son rôle, en tant que commandant au sein de l'armée de son roi, demeure de protéger le pays à la force de ses connaissances militaires et stratégiques. 
En mettant les pieds dans les couloirs personnels de l'immense demeure, même sur les talons du prince et avec l'autorisation implicite de son souverain, ses muscles se tendent, tiraillés par la sensation désagréable d'outrepasser ses droits. 
Aussi, inconsciemment et par réflexe, il reste sur ses gardes à chaque seconde, l'esprit maintenu en alerte par l'appréhension de croiser un membre de la garde royale. 

La mission de Katsuki, si elle s'est faite démasquer par Izuku lui-même, est supposée demeurer secrète pour garantir la réputation du roi et l'autorité de son nom en dépit de ses inquiétudes liées à l'incompétence de son fils.
Alors, comme pour se camoufler, il s'efforce de ne prononcer aucun mot, se laissant silencieusement guidé par l'héritier de la couronne, lui-même suivi de près par son valet aux bras chargés de nourriture. 
Il dirait même que la honte lui grignote le ventre à l'idée de rejoindre les quartiers privés d'Izuku. 
Outre Hanta, quelques domestiques haut placés et le roi lui-même, personne ici ne se connait le droit d'arpenter l'étage personnel du prince. 

Si un de ses confrères, ou pire un membre hiérarchiquement supérieur à lui, venait à entendre parler de sa présence en ces lieux, il verrait s'abattre sur lui un torrent de jalousie et de questionnements auxquels il lui serait terriblement difficile de répondre sans trahir le secret de sa mission. 

_ Respirez Katsuki. ricane soudain le prince en s'arrêtant pour l'observer. Votre visage vire au violet, il serait bien embêtant que vous rendiez l'âme ici et maintenant. 

S'est il réellement arrêté de respirer ? 
Ou bien Izuku se moque t-il encore de lui ? 

Prenant une inspiration profonde mais discrète pour ne pas perdre la face, le commandant d'armée relève le menton en signe de fierté, assurant à son guide qu'il se fourvoie quant à son état de stress. 
Dans un murmure qui se veut étouffé, il perçoit un ricanement pincé entre les lèvres du valet, qui à son tour semble se jouer de lui. 

Enfin, s'engageant ensemble sur les marches d'un grand escalier de marbre, ils parcourent dans un nouveau silence la distance qui les sépare des quartiers privés. 
Puis, passant une large double porte en bois peint et décoré de moulures, ils atteignent finalement leur destination, et Katsuki ne sait pas s'il doit reprendre son souffle ou égarer encore plus sa respiration. 
Devant eux, un nouveau couloir isolé du reste du bâtiment se dessine à ses yeux. 
Plusieurs portes plus ou moins entrouvertes se présentent à lui, en dessous d'un plafond recouvert de peintures semblant représenter un ciel divin et féérique. 
Pile au dessus de sa tête, un immense soleil doré projette d'imposants rayons à travers une marée de nuages étrangement orangers. 
Quelques mètres plus loin, un croissant de lune magnifiquement argenté déploie sa lumière paisible, chassant les nuages qui se changent en léger brouillard, révélant ainsi les étoiles qui s'y dissimulaient. 

Si Katsuki ne saurait pas donner de signification à cette représentation, il ne peut que continuer de l'admirer en pliant sa nuque, le regard entièrement absorbé par les couleurs, et le talent sans limite de l'artiste qui a confectionné cette œuvre d'art. 

_ C'est ma mère qui a fait faire ce plafond pour mon premier anniversaire. justifie le prince en voyant Katsuki se tordre le cou. Je ne suis pas certain de ce qu'elle a voulu lui faire dire, même si je nourris ma propre théorie. 

_ Laquelle ? interroge alors le commandant à ramenant son regard sur le prince. 

_ J'ai dit que je nourrissais une théorie, pas que je souhaitais vous la partager. 

Puis, sur cette petite provocation mesquine, agrémentée d'un sourire on ne peut plus narquois, Izuku s'échappe pour pousser une porte et disparaitre de l'autre côté, obligeant son hôte à le suivre pour ne pas le perdre de vue. 

_ Dites moi qu'il s'agit d'une plaisanterie ! s'insurge Katsuki en s'arrêtant sous l'encadrement. 

_ Une plaisanterie ? Mais qu'est-ce que vous racontez ? 

_ Vous disposez de plus de pièces qu'il n'en est nécessaire pour une dizaine d'hommes, et c'est dans votre chambre que vous m'emmenez ? Il n'est pas question que je vous suive à l'intérieur. 

La chambre du prince. 
Le roi lui-même ne saurait s'y inviter sans autorisation.
Symbole sacré de l'intimité de l'héritier, au point qu'il serait moins injurieux de pénétrer dans le bain d'Izuku que dans cette pièce. 
Passer le bout de son pied de l'autre côté de cette porte le couvrirait de honte et d'irrespect. 

_ Oh. sourit le prince sans s'affoler. Eh bien vous n'avez qu'à rester ici dans ce cas, mangez donc votre plat assit sur le parquet du couloir. 

Puis, comme si tout cela n'était pas déjà suffisamment gênant, le prince se jette lourdement sur son propre lit, s'étalant de toute sa longueur sur les couvertures. 
Si qui que ce soit pouvait voir cette scène, il s'insurgerait à s'en rompre le cœur, et Katsuki serait probablement condamné à se faire couper la tête en autant de morceaux que possible. 

_ Par tous les dieux, faites preuve d'un peu de pudeur ! s'inquiète t-il en détournant le regard sur sa droite. 

_ Ce que vous êtes prude .. se moque à nouveau Izuku en roulant sur son lit pour se placer sur le dos. Je ne fais rien d'autre que de me détendre un peu. Vous devriez en faire de même, vous êtes si rigide que vous ne tarderez pas à vous changer en pierre.  

_ Il n'est pas excessif de considérer qu'un commandant n'a pas sa place dans la chambre d'un prince. 

_ Selon vous Katsuki, est-il correct pour un commandant de refuser l'invitation d'un prince ? Votre impolitesse me contrarie beaucoup sachez le. 

Fier comme un dieu, Izuku le fixe de haut en bas, visiblement très satisfait d'imposer à Katsuki ce paradoxe qui remet en question son refus d'entrer dans cette pièce. 
Lui qui ne vit qu'a travers les règles et les consignes de bonne tenue se voit soudain pris au piège, et une grimace disgracieuse déforme l'expression de son visage de porcelaine. 

_ Dois-je dénoncer notre marché à mon père et lui annoncer que vous refusez de vous investir pleinement dans la mission qu'il vous a confié ? 

Près de la coiffeuse en marbre, sur laquelle il s'est permis de déposer la nourriture, Hanta observe la conversation sans intervenir, mais le sourire qui orne ses lèvres trahit ses pensées. 

_ Et vous vous pensez plus sage et moins corrompu que lui ? Manipulateur pervers que vous êtes ... 

_ Bien. gronde subitement Izuku, la voix plus grave qu'auparavant, tout en se redressant pour descendre de son lit. Katsuki, entrez dans cette chambre immédiatement. Parce que je vous l'ordonne, parce qu'il n'est pas dans votre intérêt de me contrarier, et parce que vous usez ma patience, il vaudrait mieux pour vous que vous passiez rapidement cette porte. 

Et soudain, Katsuki déglutit en fronçant les sourcils tandis que, du coin de l'oeil, il voit le sourire d'Hanta disparaitre en une seconde. 
Dans les yeux d'Izuku, les reflets taquins qui s'y baignent habituellement ont cédé leur place à une véritable lueur d'autorité et d'agacement, signe que ce débat a suffisamment duré. 
Pourtant, décidé à ne pas se laisser soumettre si facilement, le commandant s'avance d'un seul pas avant de s'arrêter de nouveau. 
Se plaçant symboliquement du bon côté de la porte, il ose un sourire provocateur. 

_ Seriez vous, par tous les hasards de ce monde, vexé à l'idée d'être comparable à votre père ? 

_ Si je lui ressemblais, je vous aurai déjà fait pendre haut et court pour punir votre attitude. En attendant, je couvre votre incompétence en vous proposant un marché, et je vous invite à déjeuner avec moi. Si toutefois vous en demeurez insatisfait, vous pouvez toujours tenter de sauver votre peau en proposant à votre bien aimé souverain de lui sucer les pieds en échange de son pardon suite à l'échec cuisant de votre mission. 

Incapable de s'en retenir, Hanta s'efforce de camoufler son éclat de rire derrière ses mains qu'il plaque à sa bouche, tandis que le prince fait volte face pour se rassoir sur son lit, et que Katsuki reste stupéfait face à ses propos plus vulgaires qu'il ne pouvait l'imaginer.  
Cette homme est-il véritablement un prince pour s'exprimer ainsi ? 

_ Je ne vous pensais pas si vulgaire. affirme Katsuki en s'avançant de deux pas supplémentaires pour tenter malgré tout d'adoucir la situation. 

_ Je ne vous pensais pas si insupportable et ridicule. Allez vous enfin accepter mon invitation et vous joindre à moi ? Ou faut-il que je vous insulte à nouveau ? 

_ Je suppose que cette conversation a déjà suffisamment dérapée. Cependant, où comptez vous manger exactement ? Permettez moi de douter du fait que vous soyez capable d'invoquer une table en claquant des doigts. 

_ J'aime manger sur mon lit. Mais si vous devez me faire une nouvelle scène, ne gâchez pas vos mots et contentez vous de manger par terre, Hanta vous portera une gamelle en fer, il y en a plein dans les écuries. 

_ Il devrait vous en donner une aussi, vous grognez comme un chien. se permet Katsuki tout en trainant des pieds jusqu'au bord du lit, sur le quel il s'assoit sagement. 

Satisfait et plus calme, Izuku hoche silencieusement la tête avant de se reculer sur le matelas, plaquant son dos contre le mur et croisant ses jambes en tailleur. 
Moins à son aise, Katsuki se contente de pivoter légèrement de trois quart, calant un genou sur les couvertures et gardant l'autre pied au sol. 
Puis, s'activant immédiatement après, Hanta se saisit des deux grandes assiettes qui patientaient sur la coiffeuse, avant de venir jusqu'à eux. 
Dans un geste coutumier, il dépose le plat du prince directement au creux de ses jambes croisées, veillant à ne pas faire tomber les couverts posés sur la viande. 

Enfin, il se déplace jusqu'à Katsuki, qui réceptionne son repas dans ses mains en le remerciant poliment. 

_ Merci Hanta. sourit de nouveau Izuku à l'attention de son ami. Je te laisse ton après midi, va te reposer. 

Dans les yeux du valet, un éclat de reconnaissance jaillit subitement, comme s'il n'avait rêvé que de ça pendant toute sa vie, et il s'éclipse après un dernier hochement de tête. 

_ Hanta semble beaucoup vous apprécier. relance alors Katsuki en observant son propre repas entre ses mains. 

En dépit de son grade et son poste avantageux, il doit s'avouer qu'il n'aura sans doute que peu d'occasion, dans sa vie, de bénéficier d'un déjeuner de si bonne qualité. 
Et même si son assiette est déjà froide -la faute à son entêtement sûrement, qui leur a fait perdre de longues minutes- il ne fait aucun doute que ce repas sera le meilleur de sa vie. 

_ Hanta est mon ami. Le seul que j'ai, et le meilleur que l'on puisse avoir. 

_ Le seul ? 

_ Avec qui d'autre voudriez vous que je sois ami ? questionne Izuku en plantant un premier coup de fourchette dans son assiette. 

_ Vous êtes le prince, vous pouvez bien discuter avec qui vous voulez. 

Un rire fade et ouvertement faux vibre dans la gorge de l'héritier, interrompant Katsuki dans son geste alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la bouche pour gouter à son plat. 

_ J'imagine que mon père a pris soin de vous préciser que, avant d'être le prince, je suis surtout la honte de toute sa vie. Mes idées sont différentes des siennes, et par conséquent différentes de celles de toutes les personnes qui lui prêtent allégeance. C'est à dire la majorité de ce pays. Et ceux qui détestent mon père et ses méthodes m'associent quand même à lui. 

Analysant ses paroles dans un premier temps, Katsuki soupire doucement avant de reprendre son geste laissé en suspens, enfournant un premier morceau de viande dans sa bouche. 
Fermant les yeux, séduit par les saveurs qui courent sur sa langue, il se reprend néanmoins bien vite. 

_ Vos idées justement .. Comment comptez vous gouverner et protéger un pays avec pour uniques valeurs la paix et le pacifisme ? 

_ Qui a décrété que la paix et le pacifisme ne peuvent pas légitimement guider un peuple ? 

_ L'histoire ? Je suppose .. Je veux dire .. Un pays qui ne sait pas se défendre est voué à disparaitre. 

_ Vous les militaires, vous partez toujours du principe qu'il faut se défendre. Mais si personne ne vous attaque au commencement, nul besoin de se battre. 

_ Et vous vous partez du principe que les autres pays imiteront vos idéaux. Mais s'ils vous attaquent parce que vous leur donnez à croire que vous êtes faibles, il vous faudra vous défendre de toutes les manières. 

_ Alors ce monde est voué à s'autodétruire. Si vous avez raison, tant qu'il y aura des hommes, il y aura des divisions. Ils se battront jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Et je ne tiens pas à être cet homme. 

Sans se justifier davantage, Izuku baisse à nouveau son regard vers sa nourriture, mangeant visiblement avec peu d'appétit, tandis que Katsuki continue de se régaler malgré la discussion peu joyeuse qu'ils entretiennent. 

_ Un roi ne fait pas ce qu'il veut pour lui. Il protège son peuple. 

_ Si vous faites référence à mon père, sachez qu'il ne protège que ses intérêts personnels. Rien de plus. 

_ Admettons .. cède Katsuki. Mais si vous aviez un peuple entre vos mains, que vous désireriez réellement protéger. Izuku, ne seriez vous pas prêt à vous battre s'il s'agissait de protéger ou de venger Hanta ?  

Soudain, Izuku s'arrête de bouger, la fourchette à quelques centimètres au dessus de son assiette et la bouche entrouverte. 
Son regard se perd dans le vide, ses yeux se plissent légèrement, et ses iris se remplissent subitement de spectres fous et hésitants. 

_ Vous pouvez me proposer la paix. reprend Katsuki. Mais si je la refuse en poignardant votre ami, ne souhaiteriez vous pas me faire souffrir en retour et me voir mourir ?

Clignant des yeux à plusieurs reprises, Izuku demeure silencieux un instant, avalant sa salive deux fois de suite comme pour empêcher sa gorge de s'assécher. 

_ Pourquoi refuser une paix que l'on vous propose ..? 

_ Vous le dîtes vous mêmes .. Pour des intérêts personnels. Vos idées sont louables. Mais trop peu de personnes les partagent. Qui plus est, Musutafu est un pays riche. Si vous vous montrez pacifistes, tous les autres y verront une porte ouverte à leurs propres intérêts. 

_ Vous savez, Katsuki .. soupire Izuku en retirant son assiette de ses jambes pour la déposer plus loin sur le matelas. Je n'ai pas envie de devenir roi. Je n'ai pas envie de devoir ressembler à mon père pour ne pas me faire dévorer moi-même.  J'ai souvent pensé qu'il serait plus facile et plus sage de m'ôter la vie pour me libérer de ce fardeau. Je le pense maintenant plus que jamais. 

Redressant son dos, le visage froissé à en faire apparaitre des rides sur son front, Katsuki observe ce prince qu'il croyait pourtant si naïf. 
Derrière son silence droit et correct, il n'avouera pas que les paroles d'Izuku lui font de la peine, et que son cœur tremble doucement dans sa poitrine. 
Pour autant, il pense désormais l'héritier plus fort que ne le croit le roi, et pour se le prouver à lui comme à Izuku, il hoche la tête en pinçant ses lèvres. 

_ Allez y. propose t-il en dégainant sa propre épée, présentant le manche à Izuku. Faites. 

Stupéfait, le prince ouvre de grands yeux surpris et brillants de détresse. 
Ses mains se referment, crispant ses doigts les uns contre les autres, alors qu'il secoue négativement la tête. 

_ Pourquoi me faites vous ça ? tremble soudain sa voix pleine de malheur. 

_ Moi ? Je ne vous fais rien. C'est vous qui souhaitez votre propre mort. 

_ Mais .. 

_ Quelque chose vous retient ? 

Et, alors qu'il n'aurait pas su l'imaginer de lui-même, Katsuki s'écrase brutalement devant l'expression soudain tordue de son interlocuteur. 
Remontant ses épaules, pinçant sa bouche et détournant le regard, Izuku s'abandonne sans prévenir à un incontrôlable flot de larmes. 
Les paumes de ses mains s'aplatissent sur son visage pour le dissimuler, tandis qu'un gémissement grinçant traverse sa gorge hantée par les sanglots. 

La bouche grande ouverte, Katsuki balance son regard du prince à la lame de son épée, remettant alors en question sa proposition qui lui paraît finalement ridiculement cruelle. 
Lui qui était supposée en faire son ami ne fait qu'enchainer les erreurs et les échecs, et si Izuku ne l'avait pas sauvé en lui proposant un marché, le roi l'aurait déjà envoyé à l'échafaud. 
Timidement, et la honte dans le corps, il range son arme sans rien dire, avant d'éloigner à son tour son assiette. 
Son appétit s'est enfui. 

Il ne manquerait plus qu'Hanta décide de revenir maintenant et le foudroie sur place en découvrant le prince dans de tels états. 

_ Ce n'est pas vraiment la réaction à laquelle je m'attendais. 

Frottant ses yeux remplis d'eau, passant ses doigts dans ses cheveux pour les décoller de ses joues, Izuku renifle plus ou moins discrètement avant d'avaler sa salive. 
Ses boucles brunes effleurant son visage trempé et ses cils brillants de gouttes d'eau lui donnent tout un coup un air plus fragile que celui d'un petit enfant, tout comme les tâches de rousseur qui recouvrent sa peau accentuent les courbes légèrement rondes de son visage de poupon. 

_ Vous proposez une épée à un homme dans la détresse, et vous trouvez le moyen d'être surpris ? interroge Izuku en riant faussement. Qui vous a élevé ? Des loups ? 

_ A vrai dire .. Personne. 

_ N'avez vous pas eu de parents pour vous apprendre l'empathie ?

_ Mes parents m'ont vendu à la couronne. Je n'ai reçu qu'une éducation militaire.

Puis, alors qu'il ne pensait pas pouvoir lire encore plus de tristesse sur un seul visage, il s'étonne de voir les traits d'Izuku se fendre une nouvelle fois, et une épaisse couche de désolation tombe sur ses iris.

_ J'en suis désolé .. Pardonnez ma maladresse je vous en prie.

Katsuki serait bien lâche d'accepter ses excuses sans reconnaître sa propre erreur.
Mais les mots lui restent au fond de la bouche, lui qui ne connaît que l'honneur et la fierté propre aux hommes.
Alors, en détournant le visage pour se soustraire au regard du prince, il fait siffler l'air entre ses dents.

_ Disons que nous sommes quittes.

_____

Hellooow !

Bon, j'avoue je triche un peu, je suis au chômage technique aujourd'hui donc j'ai eu le temps d'écrire !
Mais je suis tellement contente de poster !

Et j'espère que ça chapitre vous a plu 🥰🥰

Merci pour votre patience et vos messages adorables sur mes dernières annonces, vous êtes les meilleur.e.s ❤️❤️

Je vous aime ❤️

À bientôt pour la suite 😘

Prenez soin de vous ❤️ 🦩

PS : mangez des pruneaux, mais pas trop.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top