⎡❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟒𝟏 ❀ ⎦

( cr : bnn_mlk sur twitter)

Parfois il m'arrivait de croire que j'étais le personnage principal d'un quelconque vieux bouquin où je serais l'âme torturée pour ainsi satisfaire un public déjanté. Parfois il m'arrivait même de penser que mon histoire était toute écrite et que le dénouement aurait raison de moi.

Bien sûr que cela n'était pas possible mais pourtant, ça me paraissait plausible au point où l'impossibilité pouvait devenir caduque. Au point où les 0% de chance devenait 1%.

Et il y avait ces fois où j'avais la sensation de courir, de m'échapper de toutes mes forces, encore et encore, de quelque chose. Je ne savais pas trop quoi mais j'étais prêt à parier qu'il fallait à tout prix que je me tire de là ne savait-on jamais. Je pouvais presque voir une horloge dansait au dessus de ma tête telle l'épée de Damoclès, m'indiquant le temps qu'il me resterait. Les tic tac qui découlait de la machine résonnait avec chahut dans ma tête au point où je croyais que cette dernière allait exploser dans une éruption des plus volcaniques.

Tic tac.

Tic tac.

Tic... tac...

C'était proche je le savais. Je veux dire la Fin finale, le clou du spectacle de cette histoire. De cette pièce de théâtre auquel nous avait été attribué un rôle prédéfini, comme programmé depuis notre naissance si bien que nous ne pouvions y échapper.

La clé de tout ceci devait sans doute être ma personne pourtant me voilà embarqué dans une affaire qui ne relevait plus de mon sort. J'entendais par là, mon incapacité à prendre une quelconque décision quant à ce qu'il se passait actuellement.

Les appels non décrochés de Jungkook n'arrangeait en rien à la situation. Cela ne faisait qu'accélérer mon état de panique, au même rythme que l'affolement de mon cœur et de ces foutus tic tac.

Si mon ami Baekhyun n'avait pas été là, il y aurait longtemps que je me serais évanoui de stresse, soldat à terre en plein champ de bataille. Peu glorieux et héroïque à mon humble avis. Mais je n'y pouvais pas grand chose j'étais ainsi, la nature avait mal fait son boulot, que pouvait-on y faire ? Rien.

J'aurais aimé savoir ce que Jungkook pensait actuellement et ce qu'il ressentait. J'avais si peur que tout n'explose et que cette scène ne se transforme en un réel bain de sang. Ou tout du moins que je ne passe au bûcher.

Mon égoïsme était si fort que je ne pouvais attendre une quelconque réponse de Jungkook. Je ne voulais pas croupir ici tandis qu'il était sûrement seul avec Hoseok, bien que je lui faisais entièrement confiance. C'était en Hoseok que je me méfiais. Je voulais l'éviter comme la peste et pourtant tout me ramenait sans cesse à lui, ç'en était insupportable je devais dire.

Baekhyun qui n'avait de cesse de me fixer faire les cents pas, ne tarda pas à perdre patience et à se lever d'un bon du banc sur lequel il était assis il y a au moins dix minutes de cela.


— Stop Tae' tu me fais mal à la tête.


Il vint devant moi et attrapa mes épaules pour me forcer à m'arrêter. Rongé par mes sentiments négatifs je me dégageais de ses griffes en me prenant les cheveux entre les mains, mes dents labourant sans relâche ma lèvre du bas.


— Désolé... C'est juste que je n'arrive pas à tenir en place. Il faut absolument que je sache où il est. J'te jure je suis à deux doigts d'exploser et d'aller coller mon poing dans la sale tronche de Jackson et dans celle de ce connard de rouquin.

— Je comprends Tae' mais la violence ne t'aidera pas à savoir où les deux se trouvent. Je te propose qu'on aille ensemble à leur recherche.



Je soupirai longuement, tentant de faire taire cette colère qui me rongeait intérieurement et qui faisait bouillonner mon sang. Il fallait que je me calme, le grisé avait raison je ne pouvais pas me permettre de craquer maintenant. Ou du moins il fallait que j'attende de les avoir retrouvé pour laisser libre court à mes sentiments.


— Ok, finis-je par dire une fois calme. On commence par où ?



Il m'offrit un sourire avant que ce dernier ne s'envole pour laisser place à un grand sérieux. Il sortit son téléphone de ses poches tandis que ses doigts survolèrent avec rapidité sur l'écran.


— Je vais demander à certaines personnes s'ils ne l'ont pas vu. En attendant leur réponse allons chercher auprès des élèves qui participent au festival. Mon petit doigt me dit qu'ils n'ont pas quitté l'endroit. Rappelle-toi que c'est toujours aux fêtes qu'un incident survient.

— T'es vraiment sûr ? Il n'aurait quand même pas tenté de faire ça ici...

— Et pourquoi pas ? Il a l'air déterminé à reconquérir Jungkook et ce au prix de n'importe quoi alors qu'est-ce qui l'en empêcherait ?

— Oui mais enfin...

— Je sais Tae' ça peut être complétement absurde et il y a de fortes chances que j'ai faux mais je ne sais pas pourquoi mon intuition me dit qu'ils sont encore ici.



Je finis par hocher de la tête.


— Très bien je te fais confiance. Allons-y.



Il m'offrit une nouvelle fois un de ses sourires encourageants et emplis d'espoir, de ceux dont il en avait le secret et l'habitude.

Nous nous mimes aussitôt en marche, slalomant entre les étudiants qui dansaient, d'autres qui jouaient et s'amusaient aux différents stands ou d'autres encore qui observaient l'exposition de nos ainés. Mon cœur se serra en pensant que j'aurais dû faire partie de ces gens-là. J'aurais dû me trouver parmi eux et profiter de la fête comme tout le monde. Et au lieu de ça, j'avais cette horrible sensation que le temps me filait entre les doigts comme le grain fin d'un sablier. Bien que mon envie d'observer chaque peinture, chaque œuvre me tannait l'esprit, je la fis taire et accélérais le pas, ne jetant même pas un coup d'œil derrière moi.

Baekhyun me suivit et ensemble nous demandâmes à chaque personnes que nous croisions s'ils avaient vu Jungkook, Hoseok ou même Jackson car pour une raison qui m'échappait lui aussi répondait aux abonnés absents, chose qui me semblait étrange.

Mais malheureusement nos espoirs et efforts étaient vains. Nous ne récoltions que des réponses négatives qui me dépitaient de plus en plus à chaque minute qui s'écoulait. Même mon ami avait ce même air découragé.

Nos yeux se croisèrent après un énième hochement de gauche à droite d'un L2 que nous venions à peine d'interroger. La frustration était là, mordant notre cœur pour s'emparer de nos êtres afin que nous lui succombions.

Je soupirai, frustré, en serrant les poings.


— On ne va jamais les trouver, lui fis-je.



Nous étions arrivés vers le début des stands, ceux qui se tenaient près de l'entrée. Nous venions de remonter tout le parcours du festival et rien. Aucune réponse, aucun résultat, pas le moindre indice.


— Si on va y arriver... on a qu'à...

— Si vous voulez mon humble avis vos recherches ne vous mèneront nul part. Mais moi je peux vous aider si vous le désirez, retentit cette voix que je reconnus aussitôt.



J'ouvris de grands yeux en faisant volte-face, ma respiration se nouant dans le creux de ma gorge.

Jackson.

La colère qui me tourmenta jusque-là sembla sur le point d'éclater. Mes contours pastels virèrent sur un rouge profond, un rouge sang qui réclama que toute diplomatie éclate en morceaux une bonne fois pour toute. C'était la goutte de trop.

J'attrapai son pull noir entre mes doigts pour le rapprocher de ma personne, le visage torsadé de fureur. La surprise passa rapidement dans ses iris sombres avant que son minois n'exprime que pur réjouissance. Un grand sourire étira ses lippes, chose qui me renfrogna encore plus.


— Dis-moi où ils sont tout de suite.

— J'aime te voir ainsi. Ça te va si mieux cet air tourmenté.

— Va te faire foutre espèce de clochard mal baisé ! Maintenant c'est fini tes règles on joue selon mes règles et si tu ne veux pas que je foute le feu à cette putain de fac t'as tout intérêt à me dire où ils sont !



Cette fois-ci il n'y avait plus de doute. Il jubilait de la situation, du fait que je sortais de mes gonds pour de bons. Ça lui faisait si plaisir le fait que je perde le contrôle. Je ne savais pas pourquoi mais honnêtement à l'heure actuelle je n'avais que faire de me questionner sur le sujet, bien qu'il soit étrange je devais l'avouer.


— Je veux bien te le dire mais tu sais quel prix est à payer, susurra-t-il au creux de mon oreille.


Ni une ni deux je lâchai le pan de son vêtement que je tenais fermement entre mes doigts blanchis pour venir attraper brutalement sa gorge. Un hoquet de surprise s'échappa des lèvres de Baekhyun, attirant toute l'attention des élèves qui se trouvaient autour. Bientôt une ronde se forma, nous englobant entièrement et je me retrouvai alors sur le ring, en plein cœur de l'arène prêt à affronter le pire gladiateur qui soit. Sauf que je n'avais plus peur, j'étais aveuglé par la colère. S'ils souhaitaient du spectacle, je leur donnerais avec plaisir. Ô que oui je n'allais pas me gêner.


— Tae' s'il-te-plait, plaida mon ami mais je l'ignorai sans difficulté.



Un sourire carnassier étira mes croissants de chairs alors que j'ancrai profondément mon regard dans celui de Jackson, heureux de la situation et ce malgré ma poigne sur sa jugulaire. Je raffermis ma prise, faisant apparaitre des couleurs plus rosées sur sa peau de porcelaine. Je pouvais voir cette veine sur sa tempe à cause d'un début de suffocation qu'il devait sans doute ressentir. Et j'avais cette impression de tenir entre mes doigts une poupée de cire. Sa peau de porcelaine avait perdu de sa blancheur, son masque commençait à s'effriter et si je serrais encore plus son cou j'étais prêt à parier que ce foutu visage qu'il cachait finirait par apparaitre à la surface.

C'était un prix risqué que j'étais prêt à prendre.

Peu importe les conséquences.

Les chuchotements autour de moi s'élevèrent, j'entendis quelques étouffements et soupirs horrifiés qui me montrèrent que les étudiants avaient peur. Ils ne devaient sans doute pas s'attendre à ce que le petit bouffon de service prêt à servir la galerie de ses fanfarons puissent se rebeller à ce point. Pourtant ils auraient dû car à présent c'était moi le Maitre qui tirait les ficelles de la pièce de théâtre, m'amusant avec les marionnettes et figurants qu'ils étaient.





Ma pièce, mes règles.

Je m'approprie à présent ma propre histoire.





C'était jouissif et enivrant de sentir que maintenant les rôles étaient échangés. Je n'étais plus cette petite victime qu'il pouvait dévorer et atteindre à sa guise. Jackson le comprit car à mesure que je maintenais ma poigne, je vis peu à peu l'éclat de malice dans ses iris, perdre en intensité. Même son sourire commençait à faner sombrement pour bientôt laisser place à une grimace de douleur.


— Sérieux Tae' lâche-le !



Baekhyun intervint et m'attrapa de derrière pour me forcer à reculer et lâcher Jackson. Je tentai de me débattre mais rien n'y faisait, même si le grisé n'en avait pas l'air il possédait une force herculéenne que je ne lui aurais pas deviné. Je fus donc contraint de libérer le noiraud qui tomba au sol sur ses genoux, respirant de grande goulées d'air tout en se tenant la gorge.

Il toussa à mainte reprises, le visage rougit avant de le lever lentement vers ma personne. Mon regard le surplomba puisque j'étais debout et lui à terre. Je levai le menton un peu plus haut en le toisant durement pour lui montrer que je n'étais pas prêt à rigoler avec lui. Loin de là.


— Je te le répète une dernière fois : où sont-ils ? demandai-je à la fois d'un air calme et dur, détachant précautionneusement chaque syllabe.


Un ange passa avant qu'il ne réponde enfin :


— À-à l'étage, souffla-t-il.


Je l'entendis ce petit bégaiement, cette subtile note tremblotante dans sa voix, qui montrait bel et bien qu'il commençait à montrer son véritable visage. Ça me fit tout drôle de le voir ainsi, qu'il essaie tant de ne pas croiser mon regard, de le voir au sol avec cet air abattu lui qui faisait le fier il y a quelques secondes auparavant.

Je me sentis tout drôle.

Et lorsque mon regard glana ceux des étudiants autour de moi ça ne fit qu'affirmer ma crainte et l'hypothèse de Baekhyun.





Ils me regardaient tous comme si j'étais le monstre de foire,

le méchant de l'histoire.





Les rôles s'étaient échangés je l'avais bien remarqué, cependant je n'avais pas envisagé qu'on puisse penser que ce soit moi la brute. Moi qui ait pris la place de Jackson.

Je n'étais pas comme lui, pas comme il voulait que je le sois.

Une panique m'étreignit alors tandis que les murmures se faisaient de plus en plus sonores.


— Allons-y, m'intima Baekhyun qui me tenait toujours ayant remarqué lui aussi l'atmosphère qui changeait.



Il me lâcha pour venir offrir une main en direction de Jackson qui n'avait pas bougé d'un pouce. Il l'accepta sans un mot et le grisé l'aida à se relever.

J'observai le noiraud, voulant crier à la terre entière qu'il faisait juste semblant. Que ce n'était pas lui. Pourtant lorsque nos regards se croisèrent durant un bref instant je sentis quelque chose de profond. Et je sus alors qu'il ne faisait pas semblant.





Lui et moi étions peut-être le même revers d'une médaille.





C'était cette même intensité que j'avais pu apercevoir dans ses iris la fois où nous nous étions croisés dans les escaliers de la faculté. Ce même regard qui m'avait fait cogité de longues semaines.





L'espace d'un instant la poupée de cire se brisa pour montrer l'âme tourmentée à l'intérieur de celle-ci.





Mais cela ne dura qu'un instant puisque dès lors où il jeta un regard vers la foule qui nous entourait, son visage se durcit et ce sourire mutin et espiègle vint de nouveau habiter ses lèvres.

Lorsqu'il voulut passer pour s'échapper de là, les mains dans les poches, les étudiants se poussèrent sur les côtés comme s'il était un quelconque héros qu'ils adulaient les yeux fermés.

Baekhyun et moi nous nous lançâmes une œillade sceptique avant que nous lui emboitions le pas. Sans un mot, nous montâmes des escaliers, longèrent un long couloir qui nous mena pas loin de la cafétaria du CROUS.

Il n'y avait personne dans ces environs. De là où nous étions nous pouvions entendre la musique joyeuse des festivités résonner bien que de manière moins forte puisque nous étions à l'étage au dessus.

Alors que mon regard se perdait sur les nombreuses affiches collées sur les murs, je percutai de plein fouet le dos de Jackson qui venait apparemment de s'arrêter. Nous nous trouvions à présent devant une porte. Tandis que je le contournai en massant paresseusement ma joue, Baekhyun me pressa l'épaule l'air de dire « courage ».

Je pris une inspiration, mon cœur s'accélérant alors que l'adrénaline déferlait avec fureur dans tout mon corps. Ma main vint se poser sur la poignée de la porte et je ne sus si ce fut son métal froid ou la peur de l'inconnu qui m'arracha un long frisson. Ce dernier glissa tout le long de ma colonne vertébrale.

Mes pensées s'emmêlèrent les unes aux autres, formant ainsi une cacophonie sans nom. Mais elles devinrent toutes curieuses lorsque la main chaude de Jackson se posa sur la mienne. Alors que je m'apprêtai à dire quelque chose, les sourcils froncés, il me coupa l'herbe sous pied :


— Je suis désolé que certaines choses te soient arrivés cependant je ne le suis pas quant à mes actions. Tout ce que j'ai fais n'a été mué que par une envie : l'amour. Je t'aime réellement, comme je n'ai jamais aimé personne. Je ne veux que toi si bien que parfois j'ai l'impression que je vais devenir fou. Il faut que tu comprennes que tout ce que j'ai fais c'est uniquement par amour, ne m'en veux pas trop pour ça. Et c'est la pure vérité, je te vois déjà venir. Il faut que tu me crois.



Son autre main vint se poser sur mon bras, me faisant encore plus froncer les sourcils.


— Lâche-moi, lui demandai-je calmement.



Il secoua la tête, l'air soudainement blessé. Sa main qui était posée jusqu'alors sur ma propre main vint trouver sa place sur son torse qu'il se mit à marteler.


— Il n'y a que moi qui puisse t'aimer autant. Je ferais n'importe quoi pour toi et tu le sais, tu refuses juste de voir la vérité en face. Pourtant tu le sais et ça me tue. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour que tu me vois moi ? Qu'est-ce que Jungkook a de plus que moi sérieusement ? Pourquoi lui ? Dis-moi et je deviendrais celui que tu veux !



Il pressa d'avantage mon bras ce qui me fit couiner car ça en devenait douloureux.


— Jackson lâche-le sinon je te jure que je t'en colle une, intervint le grisé qui se rapprocha de nous, le regard furieux.


Jackson lui rendit son œillade, montrant tout le courroux dont il pouvait faire preuve.


— Pourquoi tout le monde doit se mêler de notre histoire ? LAISSEZ-NOUS TRANQUILLES PUTAIN !


Jackson m'empoigna le col de ma chemise en me regardant avec une expression mi-attristée mi-colérique. Une peur sans nom m'étreignit, effaçant toute l'amertume et la colère que je ressentais plus tôt en bas.


— Jackson écoute... tentai-je de commencer en tentant d'effacer les trémolos dans ma voix.

— Ferme-là ! Ne me dis pas quoi faire parce que tout ça c'est de ta faute ! Tu aurais dû m'aimer ! C'est de ta faute s'il t'est arrivé tout ces événements tragiques ! Moi je n'y suis pour rien. Je... Tu aurais dû tomber amoureux de moi et rien de tout ceci ne serait arrivé !

— N'importe quoi espèce de psychopathe ! L'amour ne fonctionne pas comme ça. Taehyung n'est pas ton objet que tu peux utiliser à ta guise ! Lâche-le tout de suite ou j'appelle les profs et les flics, scanda Baekhyun, hors de lui.



Jackson eut un sourire mauvais en toisant d'un air hautain mon ami qui serrait les poings, prêt à en découdre lorsque l'occasion se présenterait. Il me lâcha par la même occasion ce qui me soulagea. Je reculai alors pour mettre un peu de distance entre nous.


— Franchement tu crois vraiment que j'en ai quelque chose à foutre des flics et des profs ? Tu sais qui est mon père ? Non ? Eh bien c'est un député qui finance en partie cette faculté. Tu crois vraiment que les profs et les flics diront quelque chose ? Dans ce monde où l'esprit de lucre prime sur toute bonne raison, tu crois vraiment qu'ils viendront m'arrêter ?



Il rit en se moquant de nous avant de reporter son attention vers ma personne.


— Je t'en prie ne fais pas de décision stupide mhm ? Ne me fâche pas, je veux juste que tu ouvres les yeux sur ma personne. Nous sommes faits l'un pour l'autre. Ne me dis pas que tu ressens rien. J'ai bien vu comment tu répondais à ma personne, la façon dont tu frissonnais quand je t'embrassais ou que je te touchais.


Quelques souvenirs de nos ébats me remontèrent en même temps que la bile dans ma gorge. Je n'étais peu fier de moi. À vrai dire je regrettais amérement mes actions stupides du passé. Si j'avais su jamais je n'aurais fais ces choix. Et je crois que Jackson le comprit car son regard s'assombrit comme s'il avait deviné ce à quoi je pensais. La peur que je ressentis à cet instant se décupla.

Il me prit les épaules, les serrant si fort à m'en faire mal que des larmes me montèrent aux yeux.



— Je refuse de t'entendre ou te voir tenter de démentir ce fait. Et je vais te le prouver.



Et alors que la porte devant laquelle nous nous trouvions s'ouvrît avec fracas, les lèvres de Jackson se posèrent brutalement sur les miennes.



———————
Oui je sais c'est frustrant hihi vraiment désolée mais sinon le chapitre serait trop long et il faut bien un peu de suspense !

On approche de la fin de "l'arc Jackson" ! Vous verrez le prochain chapitre sera extrêmement important.

Dites-moi ce que vous en avez pensé ! J'espère que ça vous a plu !

Zombix 🌙

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