⎡❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟐 ❀ ⎦
(cr : bnn_mlk sur twitter)
You're everything I want, but I can't deal with all your lovers
You're saying I'm the one, but it's your actions that speak louder
Giving me love when you are down and need another
I've gotta get away and let you go, I've gotta get over
<3
Les évènements qui s'étaient déroulés la veille avaient été le sujet principal des étudiants aujourd'hui. Dans tous les couloirs, j'entendais mon prénom et celui de Jackson dans les bouches des élèves. Certains s'amusaient à déformer la vérité, accordant la leur comme ils l'entendaient. Certains énuméraient les faits avec une précision telle que j'en étais déconcerté.
J'étais le centre de l'attention et je haïssais ça. Leurs regards me suivaient partout là où j'allais, je me sentais comme nu. Et lorsque j'osais affronter leurs œillades, ils tournaient aussitôt la tête, l'air de rien.
Il fallait dire que les paroles de Jackson n'étaient pas passé dans l'oreille d'un sourd. Bien que je suscite l'intérêt de chacun, personne ne m'avait frappé ou insulté. En tout cas, je n'avais rien entendu de tel.
Ma vie changeait, je le sentais. La tempête qui s'abattait sur moi était féroce, je me demandais même si un jour j'arriverais à voir autre chose que ces lourds nuages noires. Est-ce que je pourrais de nouveau avoir un ciel ensoleillé ? Je ne me faisais pas d'illusions, je savais bien que la réponse était négative pourtant je l'espérais.
Mes amis me lâchaient. C'était l'impression qu'ils me donnaient.
Lisa passait son temps à sécher les cours, elle n'était là que rarement et quand je lui envoyai des messages, elle me laissait la plupart du temps en vu. Rosé s'était détaché du groupe et avait noué des liens avec d'autres filles de notre groupe de TD, préférant sans doute s'éloigner de la brune. Quant à Baekhyun, lorsqu'il me lançait un regard, je pouvais voir une certaine gêne mélangée à de la colère sans que je ne parvienne à comprendre pourquoi. L'ambiance était glaciale et lourde dans son appartement, faisant accélérer mes recherches d'un nouveau logement. Rien aboutissait, mes efforts étaient vains. J'avais beau regarder tous les sites possibles, les prix des loyers étaient exorbitants, même pour un ridicule logement du Crous je n'en avais pas les moyens.
La vie à Paris était affolante.
Il me fallait partir au plus vite que ce soit de chez Baehkyun ou de chez Jungkook... D'ailleurs je n'étais pas retourné là-bas depuis la dernière fois. Je ne voulais plus y remettre les pieds. Je n'y avais plus ma place. Pourtant, je savais bien qu'un jour j'y retournerais pour reprendre mes affaires. Mais j'avais peur. Terriblement peur de ce jour qu'inconsciemment je faisais tout pour retarder l'échéance possible.
C'est drôle de penser qu'il y a encore quelque mois je haïssais Jackson avec une profonde aversion et que j'accordais une confiance sans nom à Jungkook. Et maintenant c'était tout le contraire. Bien que je ne fasse pas aveuglément confiance au noiraud, il était celui avec qui je m'étais mis à trainer de temps en temps. Enfin, pour être plus précis c'était lui qui me tenait compagnie.
Comme un accord tacite passé en silence, on se retrouvait après les cours pour coucher ensemble. Ça n'était arrivé qu'une fois, pas plus tard que ce midi. On l'avait fait dans sa voiture. Lorsque c'était fini, chacun avait reprit sa vie comme si de rien était et on s'en été allait, dans des directions opposées.
C'était triste je le savais. J'étais pathétique.
Mais j'en avais besoin. J'avais ce manque d'attention que je n'arrivais plus à combler depuis l'absence de Jungkook. Et il fallait dire que j'avais besoin d'un moyen pour m'échapper de cette réalité.
Parfois, je le croisai de loin. Il était accompagné du rouquin avec qui il m'avait remplacé. Les deux semblaient s'entendre à merveille ce qui réveillait cette terrible jalousie et haine en moi. Dans ces moments-là, je priais pour que la Terre m'engloutisse sous mes pieds sans que cela n'arrive pour ma plus grande déception.
Et j'étais voué à l'observer de loin, spectateur de cette vie que je n'aurais pas à ses côtés. Celle où c'était un autre qui avait cette chance-là. Lorsque j'avais le moral en vrac, je finissais toujours par pleurer dans les toilettes l'heure suivante. Et si ma tristesse empiétait mon état au point où je voulais qu'on me tire une balle dans le crâne, je me grillais un pet'.
Comme ce matin.
Je les avais vu venir ensemble à la fac. Les deux souriaient et dès que mon regard avait croisé celui du brun, j'ai senti mon cœur se briser un milliard de fois tandis que mon âme l'appelait. Et comme s'il m'avait entendu, il m'avait vu.
J'avais aussitôt mis fin à l'échange en m'éloignant à pas rapide pour fumer, le corps tremblant, l'esprit en vrac de pensées étouffantes et le cœur tambourinant à vive allure. Je m'étais laissé choir contre un mur d'un des bâtiments de la faculté, allumant ce petit objet nocif avec lequel j'avais vite empli mes poumons.
Et j'étais venu ainsi en classe.
Complètement déchiré, ne tenant à peine sur mes pieds pourtant j'étais venu. Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. J'aurais pu rester contre le mur à fixer le vieux chêne qui se trouvait non loin de moi. Pourtant j'avais tenu à être présent pour une raison qui m'échappait. Comme si commencer à sécher les cours comme Lisa mettrait l'accentuation comme quoi j'allais mal et que ma vie était un pur chaos. Ça rendrait la chose beaucoup trop réelle alors je ne voulais pas.
Baekhyun avait remarqué mon état et m'avait fixé d'une façon qui m'avait blessé. Son regard était empli de jugement et de colère, comme s'il m'en voulait d'être ainsi.
Je l'avais mal pris.
Alors je ne m'étais pas assis à côté de lui. J'étais parti au fond de la salle, me trouvant une table inoccupée et durant toute l'heure, j'avais dormi.
Les cours s'étaient donc déroulé avec une extrême lenteur où j'avais peu conscience d'exister. J'étais là mais sans être là. Comme déconnecté de la réalité. Et lorsque je m'étais de nouveau retrouvé adossé à ce mur, tenant un autre pétard entre les doigts, j'avais ouvris de grands yeux, étonné et prenant conscience de ce qui m'entourait.
J'avais cette sensation d'être dans un rêve brumeux.
Cela dit un mauvais rêve.
Alors ce fut avec une naturalité déconcertante que j'allumai ce deuxième pétard.
Nous étions le premier décembre, mes partiels débutaient dans moins de deux semaines. Je n'avais rien révisé. Quant à ce foutu projet qui comptait un énorme coefficient, je l'avais tout simplement abandonné.
Enfin pas vraiment.
Un soir où la solitude et où mes pensées obscures avaient repris le dessus, complétement déchiré par l'alcool, j'avais pris une toile vierge qui trainait chez Baekhyun et j'avais fais exploser ma rage et tout ce qui alimentait mon mal-être. J'avais laissé libre court à mon imagination et à mon esprit complétement ravagé.
Quelque chose d'assez abstrait et pourtant avec une réalité si précise. Le tableau ne représentait rien et pourtant tout à la fois. En son centre où pouvait voir une énorme tâche noire telle une éclaboussure s'étalant sur la casi totalité de la toile. Et dans cette tâche reposait divers tons de couleurs allant à des couleurs monotones jusqu'aux couleurs vives. A certains endroit, il y avait des coulis de rouge rubis comme si l'œuvre en elle-même saignait, souffrant d'un mal visible mais inconnu.
Il fallait la voir en vraie pour en saisir l'immensité du petit. La noirceur de la lumière. La nuit de la journée. Ça n'avait pas de sens et pourtant quand on se perdait dans les différentes nuances de couleurs, ça en avait.
Je ne pouvais pas faire mieux, je le savais.
C'était pour cette raison que j'allais rendre ce travail avec un compte-rendu qui expliquerait mes pensées. Et mon choix de ne soumettre qu'une œuvre et non tout un portfolio comme il était demandé. C'était risqué. Je le savais. Mais je n'avais plus de motivation. Ce tableau m'avait tout pris et je n'en avais plus pour rien. Alors c'était soit ça soit rien.
Et mieux valait quelque chose que rien.
Je me rendis compte que j'avais finis de fumer et éteignis le mégot en l'écrasant contre le mur avant de le jeter dans un bac à cigarette non loin de là.
Mains dans les poches de mon sweat trop grand pour moi, écouteurs dans les oreilles, je retournai à l'intérieur de la faculté pour me dégoter de quoi manger car mon ventre faisait des siennes.
On était en décembre bordel.
Cela voulait dire bientôt les vacances, que je retournerai à Lyon et bien que je redoutais ce moment, j'étais tout de même heureux de pouvoir retrouver ma ville et ma famille. Paris devenait de plus en plus angoissant, j'avais la sensation de me trouver sur la toile d'une géante araignée qui tôt ou tard me dévorerait.
Et qui dit décembre, dit fêtes de fins d'années. Il fallait à tout prix que je trouve des cadeaux pour Noël.
Je soupirai, l'esprit las et fatigué.
J'étais épuisé.
❀❀❀
En sortant de la salle de cours où je me trouvais, quelques camarades et moi fûmes accostés par un groupe d'élèves qui semblaient plus âgés que nous. Sûrement des deuxièmes ou troisièmes années. Une fille brandit un flyer sous mon nez, un énorme sourire au lèvre.
Ma vue complètement floue et bancale à cause de l'effet du cannabis m'empêcha de me concentrer pour y lire ne serait-ce qu'un mot sur la fiche. La rousse devant moi ne s'en formalisa pas puisqu'elle ne remarqua rien et parla avec entrain :
— Coucou ! Notre département a eu l'idée d'organiser un festival d'art ! Ça se passera avant les vacances. Nous cherchons des élèves volontaires qui pourraient nous prêter main forte ! Il y aura une fête le soir, pleins de stands à manger et des jeux. Il y aura même une exposition des œuvres des M1 et des M2. Si tu veux avoir plus de détails, je te laisse consulter notre Instagram. Il est écrit sur la feuille et si jamais n'hésite pas à nous poser tes questions en DM ! J'espère que tu seras parmi des nôtres ce soir-là ! Oh et j'oubliais ! s'exclama-t-elle avec un petit rire cristallin. L'entrée est totalement gratuite raison de plus pour venir !
À peine a-t-elle fini son speech qu'elle s'attaqua à quelqu'un derrière moi. Peu intéressé, je fourrai le papier dans ma poche, me disant que j'allais surement y jeter un coup d'œil plus tard. Alors que je savais que je n'en ferais rien et que j'oublierais carrément que je l'avais. Enfin ce fut ce que je me dis avant que Baekhyun ne vienne se poster devant moi, ce même papier dans les mains.
Fatigué, je le fixai avec une curiosité et un malaise grandissant en moi. Nos dernières interactions ensembles ne s'étaient pas super bien déroulé et il y avait comme un froid entre nous. Chose que je regrettai énormément. Pourtant tout ceci avait commencé de son côté sans que je ne comprenne pourquoi.
Je déglutis difficilement, l'air devenant chaud d'un coup sans que je n'en saisisse la raison.
— Tu vas y aller ? me demanda-t-il de but-en-blanc.
Sa question me surpris si bien que je me demandai de quoi il parlait avant de mettre un temps à comprendre de quoi il s'agissait. Mon regard se perdit sur son propre flyer coloré.
— J'sais pas, dis-je lentement d'un ton évasif.
Il fronça les sourcils comme si ma réponse ne lui convenait pas. Je remarquai alors que ses racines avaient repoussés contrastant avec le gris nacré de sa coloration. La couleur de ses cernes semblaient éclater sur son visage, chose qui me surpris comme si je le redécouvrais. Il semblait si fatigué, reflet de mon propre miroir.
— Tu ne sais pas ou tu ne veux pas ? demanda-t-il en plissant les yeux.
Je penchai la tête sur le côté, peu sûr de saisir le double sens de sa question puisque je sentais qu'il y en avait.
— Ce ne serait pas à cause de Jungkook par hasard ?
Et là au milieu du couloir, je sentis ma paresse se fracturer en mille éclat. Je sentis qu'on portait atteinte à mon âme. Comme s'il m'avait touché en plein cœur, trouvant le nœud qui coinçait. Il vit les conséquences de sa question sur ma personne.
Mille question traversèrent mon esprit et celle qui revint sans cesse fut la suivante :
Comment savait-il ça ?
À part Lisa personne n'était au courant. Et encore elle ne savait pas tout alors comment avait-il découvert ça ? À moins que Jackson en soit la cause ? Car après tout il connaissait pratiquement tout, il aurait très bien pu parler. Ou alors Jungkook pour se venger ?
Mon cerveau fusionnait à vive allure si bien que je crus qu'il allait exploser.
— Comment tu le connais ? m'empressai-je de lui demander, les yeux aussi grands que des soucoupes volantes.
— Alors j'ai raison ? C'est bien lui ? pensa-t-il plus pour lui-même que pour moi.
Je sentis mon monde s'arrêter de tourner un instant pour repartir de plus belle allant aussi vite que la vitesse du son. Me faisant virevolter dans tous les sens sans que je ne parvienne à prendre appui pour me maintenir et éviter de tomber.
— Comment tu le connais ?! m'exclamai-je bien plus fort que je ne l'aurais voulu.
Certaines têtes se retournèrent dans notre direction et je sentis aussitôt que j'avais attisé la curiosité de certains. Après tout j'étais devenu le cirque du campus, l'attraction phare, le divertissement même qu'il ne fallait absolument pas rater.
J'avais le cœur qui battait à tout rompre et les mains moites.
— Tae' on peut en parler ailleurs si tu veux, je veux juste que...
— Qu'est-ce que ça peut te foutre ? le coupai-je, la respiration se hachant d'avantage.
Mes mains tremblaient ce qui attisa le regard du grisé qui était complétement désemparé de mon changement d'attitude.
J'étais à cran et tout ce que j'avais accumulé depuis ces dernières semaines éclataient malheureusement contre lui. Du coin de l'œil, je vis que certains commençaient à s'attrouper devant nous, d'autres à s'arrêter en pleine marche pour nous observer avec une curiosité malsaine, augmentant mon état de stress et ma panique.
Mon vis-à-vis tenta de me prendre la main pour surement me calmer ou que sais-je mais je la retirai aussitôt d'un coup sec et je vis que cela le blessa.
— J'vais partir de chez toi ce soir.
— Mais où est-ce que tu vas aller ? Tae' qu'est-ce qui t'arrives ? J'essaie de te comprendre, d'être là pour toi...
— Qu'est-ce que ça peut te foutre ? Je suis sûr que depuis le début t'attends que ça que je me barre !
Il s'en offusqua, complétement choqué.
— Bien sûr que non Tae' !
— Oh arrête je vois bien ton regard à chaque fois.
Je m'approchai de lui, le son de mon cœur dans les oreilles, la colère déformant mes traits.
— C'est pas ce que tu crois Tae' je t'assure que...
— Stop, murmurai-je seulement. Stop...
J'inspirai profondément avant d'ancrer mon regard épuisé dans le sien presque larmoyant. Je n'avais rien à lui dire, je voyais bien qu'il refusait d'admettre que j'avais raison et j'avais tout sauf envie d'argumenter ou de me donner encore plus en spectacle. Je ne lui offris qu'un geste de la main sur son épaule avant de m'en aller, le cœur lourd.
Lorsque je tournai au bout du couloir, les remords et les regrets me serrèrent la gorge au point où j'en eus super mal. Je me maudis intérieurement d'avoir blessé mon ami qui n'avait rien demandé.
Pourquoi faut-il que je m'auto-sabote putain ?
Je venais probablement de perdre un ami précieux et un logement ce qui faisait que j'étais SDF. Enfin pas vraiment, je pourrais toujours retourner à l'appartement mais c'était impensable pour moi. Jamais je n'y remettrais les pieds si ce n'est pour reprendre mes affaires.
Quelques larmes glissèrent sur mes joues mais je les effaçai aussitôt avec le revers de ma manche.
Il fallait que je trouve un endroit où dormir pendant quelques jours avant de retourner chez mes parents pour les fêtes. La suite, je l'aviserai comme toujours.
Je me mis en route, d'une démarche douteuse, vers la salle de mon prochain cours. J'avais un cours d'art en anglais. Je n'aimais pas vraiment cette matière, le professeur de ce CM était adorable mais sa matière était nul à chier. Et puis, j'avais entendu dire qu'il notait super sévèrement à croire que certains profs à la fac refusaient de nous voir réussir et souhaitaient qu'on reste indéfiniment ici.
Je soupirai, et m'en allais vite monter les marches des escaliers qui débouchaient directement devant mon amphithéâtre. Les élèves étaient agglutinés devant les portes formant une ruche bourdonnante et assourdissante. Ils étaient plus nombreux que d'habitude. La raison était que puisque nous approchions des examens de fin de semestre, ils souhaitaient avoir toutes les informations nécessaires sur les modalités des partiels, savoir quand et où ils auront lieu, ce qu'il fallait réviser, si c'était un QCM ou non et si c'était le cas, était-il à points négatifs ?
Je restai à l'écart dans mon coin jusqu'à ce les élèves entrent dans la pièce, rejoignant le pas des derniers étudiants. Je m'installai vers les rangées de devant, débusquant une prise pour pouvoir recharger mon téléphone. En le branchant, je me rendis compte que je venais de recevoir un message et lorsque je vérifiai de qui il s'agissait, je fus surpris de voir qu'on m'avait ajouté à un groupe whatsapp.
"Jackson vous a ajouté au groupe Soirée vendredi 21h"
Stupéfait et curieux, je cliquai sur la notification tout en prenant place, sortant mon ordinateur pour faire genre que je prenais des notes. Je n'étais pas sûr de si j'allais ou non suivre le cours aujourd'hui au vu de mon état. Et surtout pas en vu de ma curiosité qui se retrouvait soudainement happée par l'écran de mon téléphone.
Il y avait plusieurs pensées qui me traversaient l'esprit actuellement. La première était que je n'avais pas du tout eu vent de cette soirée. Les élèves eux qui d'ailleurs raffolaient des festivités du noiraud n'en avait pas du tout parlé. À moins que je n'ai rien entendu. La deuxième pensée qui me turlupinait l'esprit était que Jackson m'invitait indirectement, moi comme toutes ces centaines de personnes qui faisaient parti du chat. Les messages apparaissaient par milliers à la seconde si bien que je ne pus rien suivre de la conversation.
Serait-ce sa manière de m'inviter ?
Pourquoi ne m'avait-il rien demandé de vive voix ?
Cela voudrait donc dire que cette fameuse soirée aurait lieu demain ? Et comme si les élèves apprenaient la surprise, les murmures et ragots commencèrent à s'élever. En tendant l'oreille, j'entendis certains se réjouir malgré le fait que les partiels commençaient dans à peine deux semaines. En raison de cela, je me demandais si j'allais ou non aller à cette soirée. Ce ne serait pas judicieux de ma part d'y aller alors que mes examens commencent dans peu de temps pourtant j'avais très envie de décompresser.
Et malgré moi, cette pensée, aussi chiante qu'une mauvaise herbe, resta en suspend dans ma tête :
"Vais-je voir Jungkook ?"
I'm gonna pack my things and leave you behind
This feeling's old and I know that I've made up my mind
I hope you feel what I felt when you shattered my soul
'Cause you were cruel and I'm a fool
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Ah la la, la suite risque d'être prometteuse je vous l'assure ! D'ailleurs le taekook va prendre un tournant décisif dans les prochains chapitres ;)
Tae est un con. Voilà c'est dit mdr, Baekhyun n'a rien fait et il s'en prend plein la gueule. Je sais que certains seront déçu de notre cher protagoniste mais je voulais montrer que c'est pas parce qu'on va mal ou qu'on a telle ou telle maladie mentale que ça nous donne le droit d'être exécrable avec les autres. Je le montrerais mieux dans les prochains chapitres. Je sais cela dit que c'est pas facile (j'ai été ce taehyung pendant longtemps) mais ça ne sert à rien de s'isoler si ce n'est avoir encore plus mal...
Convivencia approche des 10k je suis choquée T^T merci pour tout vous êtes incroyables <3
A vendredi prochain les ami.e.s <3
Zombix 🌙
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