⎡❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟎 ❀⎦

(cr : bnn_mlk sur twitter)


<3


We'll get in your car and you'll lean to kiss me
We'll talk for hours and lie on the backseat
Uh-huh, uh-huh, uh
Uh-huh, uh-huh
And then one random night when everything changes
You won't reply and we'll go back to strangers


Mon monde venait de s'arrêter, tout était en suspens comme si le moindre mouvement que l'on pourrait faire le détruirait. Lui qui était devenu froid et fragile comme de la glace.

Je n'osai bouger par peur de me dire que tout ceci était réel. Que je ne rêvais pas de cet instant présent. Je crois même que j'avais arrêté de respirer.

Ses prunelles me figèrent sur place et je n'arrivais plus à actionner mon corps. Avec toute la volonté du monde, je n'y arrivais pas. J'étais contraint à me faire tenir en apnée par cet homme.




Et je savais qu'à tout moment il pouvait m'entraîner jusqu'au fin fond de la mer et me couler.





Après tout c'était comme ça qu'il était. Aussi chaleureux qu'une plage en été et aussi glacial et sombre que les fonds marins.

Et Dieu savait à quel point j'avais peur de la mer.

Je déglutis, ma gorge me serrant d'une douleur atroce.

Jackson ne dit rien, il ne me lâcha pas, ne bougea pas comme s'il attendait que ce soit moi qui fasse le premier pas pour une raison qui m'était étrangère. J'avais la sensation qu'il me passait au scanner, passant en revu et analysant chaque parcelle de mon visage à la recherche de que sais-je.

Ma poitrine se soulevait aussi rapidement qu'elle le pouvait. J'avais cette impression de me ridiculiser moi et mon stupide corps qui tremblait d'effroi.

Pourtant il ne fit aucun mot dessus.

Autour de nous le monde s'était arrêté comme si lui-même avait peur de la tournure des événements. Je me doutais que les élèves s'étaient stoppés dans leur marche pour nous fixer à présent. Après tout n'avaient-ils pas vu cette stupide vidéo ? Bien évidemment qu'ils l'avaient tous vu. Je n'avais même pas besoin de demander que je le savais.

Je ne voulais pas pleure. Pas en public. Pourtant je sentais cette bulle prête à exploser à tout moment. Je pouvais craquer à la seconde près.

Et peut-être que Jackson le comprit au vu de l'ombre qui passa dans son regard. Il se redressa et me lâcha.

Finalement c'était lui qui venait de faire le premier pas.


— Tu ne t'es pas fais mal ?


Sa voix douce contrastait avec la fermeté de son visage et même s'il l'avait presque murmuré je ne pus m'empêcher de sursauter. C'était pareil que s'il l'avait dit en criant.

Il le vit et je vis son air se rembrunir, mauvais présage pour ma personne. Il fallait donc que je sauve ma peau. Ce fut pour cette raison que d'un élan, comme si je venais de me faire électrocuter, je m'enfuis en courant le plus vite possible.

Il fallait que je me cache je ne sais où. Je ne savais pas. Bordel je ne savais pas où aller. J'étais mort de peur. Cette mauvaise ombre poisseuse qui ne me quittait plus était là. Je n'avais qu'à tourner la tête pour la voir.

Mes larmes me brouillèrent la vue.

Et ce fut pour cette raison que je ne vis pas l'obstacle qui se présenta sur mon chemin, me faisant tomber tête la première. Je m'étalai de tout mon corps.

L'impact fut tel qu'une atroce douleur me lança au niveau du nez, m'arrachant un cri de douleur.

Hoquetant de sanglot, je tentai de lever mes yeux et pour la troisième fois aujourd'hui, mon sang se glaça. Mon cœur s'arrêta se faisant habiller d'une horrible sensation de mort. Une puissante terreur m'empara lorsque je les vis.

Les trois qui m'avaient tabassés et laissé pour mort dans les toilettes.

À leur vue, je ne pus m'empêcher de vomir.

J'entendais les murmures, les rires. J'entendais les vipères autour de moi, accompagnées de ces vautours qui me rôdaient autour.

Le blond s'approcha de moi avec un air dégouté.



— Tiens toujours vivant toi ? J'aurais parié que tu te serais suicidé, dit-il en lâchant un petit rire mesquin dénué de toute empathie.



Alors que je pensais que ça ne pouvait pas être pire, Jackson nous rejoignit les mains dans les poches, un air nonchalant sur le visage. Je vis celui du blond blêmir comme s'il venait de voir la mort elle-même. Ses amis qui étaient restés discrets, furent aussi blanc qu'un linge. Je devinais les élèves observant la scène en faire autant.

Je me sentis terriblement honteux, mon souhait le plus cher à cet instant précis était de disparaître peu importe comment mais il le fallait.

Je vis avec crainte et un soupçon de surprise, Jackson se tourner vers moi.



— Taehyung, articula t-il calmement comme on parlerait à un enfant, tu n'as qu'un mot à dire et tout ceci prendra fin ici maintenant tout de suite. Tu sais que je peux et que j'en ai le pouvoir. Le cauchemar prendrait fin à l'instant présent.



Les sanglots redoublèrent, déformant son image, tandis que mon cœur se brisait en boucle.



— J-je veux... j-j'en peux plus... j-j'veux que ça... s'arrête, parvins-je à dire entre une pléthore de pleurs.



Ma réponse lui procura une satisfaction si énorme qu'à travers la pluie qui s'abattait sur mon visage, je vis un sourire étirer tout son visage. Un sourire carnassier qui n'augurait rien de bon pour le blond mais je m'en fichais. Il le méritait. Les trois le méritaient.



— Taehyung je te conseille de fermer les yeux, susurra Jackson d'une voix mielleuse tout en jubilant.



Je le sentais qu'il était content au vu de la situation. Ill n'avait qu'une hâte c'était de bondir tel le lion féroce qu'il était pour sauter sur ses proies. Ou plutôt tel le mégalodon dangereux qu'il était. Cela le définissait mieux je trouve.

Je fis ce qu'il me dit, serrant aussi fort mes paupières et fus aux aguets quand à la première attaque. Elle ne tarda pas bien vite, un coup puissant parti et je jurais avoir entendu un os craquer.

J'avais peur. Terriblement peur.

Le noiraud avait bien fait de me dire de fermer les yeux, je n'aurais pas supporté un spectacle aussi féroce et macabre. Ça aurait été trop pour moi et je me serais sûrement évanoui. Mais l'idée que les trois paient pour ce qu'ils m'avaient fait me faisait plaisir.

Ils n'avaient que ce qu'ils méritaient.

Et malgré leurs cris, leurs supplications, leurs larmes, je me réjouissais de les entendre supplier Jackson. C'était horrible de vouloir du mal aux autres mais à cet instant je m'en foutais.

Ils le méritent.


— A-attends Jackson... Écoute...



Mais le noiraud n'avait que faire, il était réputé pour être rancunier et ne laissait aucune deuxième chance. Alors je ne fus pas surpris d'entendre les cris redoubler.

Ce serait mentir si je disais que je n'étais pas mort de trouille mais pour une raison totalement inexplicable, je crois que... j'avais un peu moins peur en la présence de Jackson. Je crois même que je me sentais en... sécurité.

Après tout c'était lui qui détenait le pouvoir ultime de toute cette histoire.





Mais peut-être que ce n'était qu'une impression infondée et remplie de faux semblants.






J'avais terriblement mal au nez. La douleur était toujours bien présente. J'étais prêt à parier que je m'étais sacrément amoché et que j'avais sûrement dû le casser. En passant mes doigts dessus, je sentis un liquide chaud et poisseux. Prenant mon courage à deux mains, j'ouvris des paupières timides, mes pleurs s'étant calmés, et vis qu'en effet la pulpe de mes doigts était teinté d'un profond rouge rubis.

Je déglutis difficilement avant de lentement lever mon regard vers Jackson. Il se tenait debout, dos à moi, une main dans la poche de son jean noir et l'autre blessée aux jointures. Je crois même qu'il saignait.

Les trois gisait au sol dans une marre de sang comme je l'avais été des semaines plutôt. Cette vision d'eux m'arracha un sentiment que je ne devrais pas ressentir et pourtant il était bien là.

Bien fait pour eux.

J'étais content que justice soit faite.



— À présent quiconque ose s'en prendre à Taehyung sera la risée de cet établissement. Osez mal lui parler, mal le regarder, le frapper reviendra à me porter préjudice et je le  jure en mon nom que je vous bousillerais la vie jusqu'à ce que vous clamsez ! vociféra Jackson d'une puissante voix qui porta très loin.



Aussi choqué que les autres élèves, je ne sus que dire.

Il se tourna dans ma direction et s'agenouilla à ma hauteur. Lorsque ses yeux se posèrent sur le vomi, je ressentis une énorme culpabilité et une amère honte. Mais il ne semblait pas s'en formaliser.

Il fixa mon nez avec un regard noir.



— On va soigner ça.



Le ton fut sans appel, je n'avais pas mon mot là-dessus. De toute façon, ce ne serait pas moi qui le contredirait.

Je vis sa main se lever —celle qui n'était pas blessée— et vouloir se poser sur ma joue. Il hésita, s'arrêtant à mi-chemin mais lorsqu'il vit que je ne bougeais pas d'un poil, il la posa.

Je ne sus comment réagir, partagé par de nombreux sentiments contradictoires. Pourtant je le laissais faire sans comprendre pourquoi. Son toucher était doux, loin d'être désagréable. Je me surpris à me retrouver serein, toute trace de peur ou d'angoisse s'en aller.

Soudain, il retira sa main et mis ses deux genoux au sol. Il mit mon sac sur ses épaules, veillant à bien ajuster les sangles.

Je le regardai sans comprendre.

Ce ne fut qu'une fois qu'il passa ses mains sous mes jambes que je compris son idée. J'affichai une mine gênée, inquiet, honteux lorsqu'il me porta sans effort. J'avais la sensation de ne peser qu'une plume pourtant je savais que c'était loin d'être le cas.

Le feu aux joues, je tentai de lui faire entendre raison en murmurant :



— C-c'est bon. Je peux marcher je t'assure.



Son regard sombre tomba sur le mien alors qu'il affichait un sourire enjoué.



Joli garçon tu devrais savoir qu'on ne me refuse rien, susurra-t-il.



Je voulus répliquer quelque chose mais quand j'ouvris ma bouche, aucun mot n'en sortis alors j'abandonnai pour le grand plaisir de mon vis-à-vis.

Je me demandai pourquoi il m'appelait ainsi. Ce surnom était étrange pourtant il n'avait de cesse de me le dire. Cela voulait-il dire qu'il me trouvait joli ? J'aurais bien aimé le lui demander mais comment dire... c'était assez gênant. Et puis c'était Jackson. Il n'était pas vraiment doué pour fournir de réponses assez explicatives ou concrètes, se contentant de toujours rester évasif.

Sur notre chemin nous croisâmes bon nombre d'étudiants qui ne se gênèrent point pour nous lancer de curieuses et choquées œillades. Ils étaient tous sur le cul, autant que je l'étais.

Bien que j'avais peur de leur regard je savais qu'avec Jackson à présent plus personne ne pourrait me faire du mal. Seul le plus fou s'y risquerait. Et ce qui était encore plus fou c'était moi à tomber encore et encore dans la gueule du loup à croire que je ne pouvais me résoudre à refaire les mêmes erreurs. Peut-être était-ce là ma destinée...

Foutue destinée ouais...

Je ne le dirais jamais à Jackson mais secrètement je le remerciais de m'avoir porté. J'avais les jambes en coton et tomber pour la énième fois devant tout le monde aurait fait une nouvelle fois ma risée.

J'essayais tant bien que mal de ne pas regarder Jackson, notre proximité me rendait mal à l'aise. Mais voir les autres m'étaient tout bonnement douloureux aussi bien mentalement que physiquement. Avoir le cou tordu n'était pas vraiment une chouette position dans laquelle être.

Alors que je continuai à tenir mon nez pour ne pas mettre la moindre goutte de sang sur les habits du noiraud, un instant je fis l'erreur de relever mes yeux.

Un instant, où je sentis l'air me manquer.

Un instant, où je sentis mon âme se déchirer.

Un instant, un simple instant qu'on me donnait pour le fixer.

Il était là.

Assistant à la scène comme tout les autres près d'un amas d'élèves. Jackson continua sa marche alors que tout mon être se trouvait crispé, l'air me manquait, les larmes étaient revenues.

Mon cœur se meurtrissait, tentant désespérément de me convaincre de sauter des bras de Jackson quitte à m'éclater la tronche pour courir le rejoindre. Mais ma raison pris le contrôle et je dûs amasser un sacré courage pour ne pas céder à cette stupide folie.

Je ne voyais pas bien les traits de son visage, quelles expression il arborait. Était-ce de la jalousie ? De la colère ? De la peur ? À quoi pensait-il à cet instant ? N'avait-il pas une once de culpabilité de m'avoir encore une fois abandonné ? Est-ce que je lui manquais ? M'avait-il... remplacé ?

Toutes ces questions tournoyaient dans ma tête, en boucle, sans que je ne puisse y trouver réponses ce qui me torturait constamment. J'aurais tout donné pour n'avoir qu'une simple pensée de sa part, juste savoir ce qu'il ressentait maintenant.

Mais Jackson m'en empêcha. Peut-être avait-il détecté mon changement d'humeur puisque lorsque je relevai les yeux je vis que ses orbites sombres l'étaient plus que d'habitude, affichant cette même fermeté dès que quelque chose ne lui plaisait pas.

Je me demandai bien ce qui le rendait ainsi à cet instant.


— Arrête de regarder tu vas te faire mal.


Je papillonnai des yeux, surpris mais apeuré. Savait-il pour Jungkook et moi ? Mon Dieu comment l'avait il su ?


— Au cou, ajouta-t-il.


Ce ne fut que lorsque j'expirai un amas important de dioxyde de carbone que je me rendis compte que j'avais retenu ma respiration.

Quel idiot avais-je été ! Bien sûr qu'il ne pouvait pas savoir pour... notre passé.

N'est-ce pas ?...

Je fermai les yeux et me laissai aller contre lui, trop épuisé et trop meurtri par ce qui venait de se passer, Jackson, la bagarre, Jungkook, les élèves...

Je me rendis compte que le simple fait de penser à son nom, me fit un mal de chien alors je serrais mes paupières aussi fortement que je le pouvais dans l'espoir où je ne le verrais plus jamais. Même si à l'intérieur ce n'était pas ce que je voulais.

Il me fallait l'oublier peu importe le moyen pour y arriver.

Je crois que je somnolais dans les bras de Jackson car à aucun moment je ne m'aperçus que nous étions arrivés dans la salle d'infirmerie. Enfin c'était un grand mot. La pièce n'avait que de quoi soigner une petite blessure. Il n'y avait même pas de doliprane (certains le volaient alors ils n'en mettaient plus). À ma connaissance il y avait de quoi désinfecter, des tampons et serviettes hygiéniques pour les filles.

La salle était assez grande je dirais. La décoration était assez minimaliste mais avait tout de même un charme. Doté de plusieurs canapé, une table basse, d'un imposant placard —là où se trouvait les produits— de quelques plantes et tableaux ainsi qu'un petit meuble où était disposé plusieurs prospectus habituels sur comment arrêter le tabac, que faire lorsqu'une fille est enceinte, que faire en cas d'addiction aux jeux d'argent etc.

Jackson me posa délicatement sur un canapé. Aussitôt, il partit en direction de l'armoire. De dos, je le vis choisir plusieurs flacons, des compresses ainsi qu'une boîte à pansement avant de la reposer, se disant surement que ce n'était pas le choix le plus judicieux. Armé de ce qu'il avait besoin, il vint prendre place près de moi sur le canapé.

Tourné vers moi et moi vers lui, nos genoux se touchaient. Ça me gênait je ne pouvais le nier mais je n'étais pas celui qui devait se plaindre. Surtout pas que c'était Jackson qui venait de me sauver quand tout ces abrutis d'élèves n'avaient fait que regarder sans empathie.

Même si je savais que c'était à cause de Jackson tout ceci. Il fallait que j'en ai le cœur net.


— Jackson.


Alors qu'il imbibait une compresse de désinfectant, je compris à sa gestuel qu'il m'écoutait. Je poursuivis alors, prenant soin de choisir les bons mots :


— Pourquoi... tu as publié cette vidéo ?


Il ne me répondit pas, venant à présent poser délicatement la compresse mouillée sur les zones autour de mon nez pour sûrement nettoyer le sang séché. Il s'était penché dans ma direction, notre proximité s'étant réduite un peu plus.


— Ce n'est pas moi.


Je fronçai les sourcils et reculai. Il abandonna sa tâche et soupira comme s'il était agacé.

Ça tombe bien je l'étais aussi.


— Tu peux me dire comment c'était pas toi quand c'est TOI qui a pris cette stupide vidéo ? Pourquoi t'as fais ça ?


Il eut un sourire en coin, narquois, ce qui me prit au dépourvu.


— Je ne suis pas celui qui l'ait fait. Je ne vois pas pourquoi je l'aurais fais d'ailleurs.

— Alors qui ? m'écriai-je dans l'espoir de comprendre.


Un autre soupir agacé traversa ses lippes. Je savais que j'allais le pousser à bout mais je m'en foutais. Je voulais savoir pourquoi tout ceci m'était arrivé. Qui me voulait autant de mal ?


— Tu tiens vraiment à savoir ? Très bien.


Il posa la compresse devenu légèrement rouge et croisa ses bras contre sa poitrine, le visage bien dur. Je vis sa colère et un mélange d'amertume transpirer de chacun de ses pores.

Je sus que la suite ne me plairait guère mais même si la vérité blessait toujours j'avais besoin de la connaître. Mieux valait avoir mal maintenant par une vérité honnête que par un stupide mensonge.


— Par où commencer, feint-il. Ah oui, commençons par le début mon cher Taehyung. Tu vois qui c'est Jungkook ?


Et là je sentis que dans mon monde —déjà réduit en miette— un bulldozer saccager tout en moi afin que tout ne soit que poussières.


------

Hey ! Je sais que j'avais dis que je posterais un chapitre je crois lundi ou mardi mais j'ai eu quelques petits imprévus sorry !

Je sais que pour certain, vous êtes déçus de la tournure que prend l'histoire par rapport à ce qui se trame entre Jackson et Taehyung mais je vous assure que ceci est nécessaire pour le plot twist que je vous prépare hehe ;)

Soyez juste patient le taekook arrivera <3

D'ailleurs pour ceux qui ne l'auraient pas vu j'ai crée un insta pour wattpad c'est : z0mb1x_ comme ça on pourra discuter et je posterais des storys pour vous parler des updates et autres trucs reliés à wattpad.

J'espère que ce chapitre vous a plu je vous dit à la semaine prochaine soit vendredi ou le week-end pour la suite <3

Zombix 🌙

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top