⎡❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐𝟔 ❀⎦




If you're a lover, you should know
The lonely moments just get lonelier
The longer you're in love
Than if you were alone
Memories turn into daydreams
Become a taboo





Je n'allais pas bien.

Je n'avais aucune idée de ce qui m'arrivais mais tout ce que je savais c'était que ce n'était pas normal. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi cet évènement me marquait autant. Pourquoi je n'arrivais à rien faire ? Pourquoi je ne parlais plus ? Pourquoi je m'enfonçais dans ma solitude ?

Les jours défilaient sans que je ne les voyais passer. Les journées se rallongeaient de plus en plus. L'hiver approchait à grands pas ainsi que les fêtes de fins d'années. Mon projet d'art n'avançait que dans ma tête. J'avais les idées mais une fois devant mes tableaux je n'arrivais pas à les mettre en pratique. J'avais perdu l'envie et la motivation. Et puis j'avais cette impression de ne plus vraiment exister.

J'étais là sans vraiment être là. Mon corps suivait tant bien que mal mais mon esprit s'était échappé je ne sais où. Peut-être était-il resté dans cet espace temps dans les toilettes ? Bloqué et incapable d'avancer, visionnant en boucle l'horreur de ce matin-là.

Je voyais les messages d'inquiétude et les appels incessants de Jungkook ainsi que d'autre de mes proches défiler sans que je ne sois capable d'y répondre. Pourtant je les lisais tous. Mais quelque chose me bloquait. C'était plus fort que moi.

Ça devait faire un bout de temps que j'occupais le salon de Baekhyun et malgré cela il ne m'avait pas mis à la porte. Il s'occupait de moi comme personne ne l'avait jamais fait auparavant. Il essayait de me faire penser à autre chose. Il me faisait la conversation lorsque parfois j'avais envie de parler mais que je n'arrivais pas à faire sortir les mots de ma bouche et se mettait à me raconter pleins de choses. Il m'apportait chaque jour les cours que j'avais raté.

Pour les TD dont je n'allais plus, il m'avait quelque peu forcer la main pour que je prenne RDV avec un médecin pour me faire une absence justifiée de deux semaines. Il me semble qu'on approchait de la fin de cette dernière car bientôt je n'aurais plus d'excuse pour ne pas venir en cours et ça m'angoissais terriblement.

Je n'avais pas envie d'y retourner, rien qu'à l'idée j'avais envie de vomir.

Et puis il y avait Jungkook. Comme je l'avais dis je l'ignorais sans vraiment le vouloir. Il ne m'avait pas parlé de ce qui s'était passé alors je n'étais pas sûr qu'il le sache. Du moins je l'espérais.

Il me manquait un peu.

À vrai dire beaucoup même...

J'aimerais le voir mais je savais qu'il me poserait des questions dès lors où ses yeux se poseraient sur ma personne. Les blessures étaient encore visibles et je n'avais pas envie qu'il les voit.

Je ne savais pas trop pourquoi d'ailleurs.

En faite ça me faisait peur. Sa réaction, ce qu'il pourrait dire... s'il apprenait la tragédie. Mais je devais avouer que l'appartement, notre colocation houleuse, nos disputes me manquaient terriblement. Je voudrais retourner à la maison mais je ne pouvais malheureusement pas pour le moment.

Je passais mes journées à écouter de la musique jusqu'à ce que Baekhyun revienne. Je savais que c'était mal mais je n'y arrivais pas. J'avais sorti ma playlist que j'écoutais toujours en période sombre. Je ne savais pas pourquoi je m'infligeais une douleur pareille. C'était comme enfoncer un clou dans le trou béant qui logeait dans ma poitrine. Peut-être étais-je réellement maso ? Je savais que c'était un cercle vicieux, j'écoutais ces paroles sombres mais qui reflétaient actuellement mon état d'âme ce qui me rendait encore plus triste ; mais pour autant je n'arrêtais pas.

C'était mon seul refuge pour le moment.

Le seul qui ne pouvait pas m'être vraiment néfaste, le plus "sain" on va dire. Car je n'avais pas envie de tomber dans la luxure pour me permettre de retrouver un semblant de bonheur factice même si ce dernier ne durait que quelques minutes. Je n'avais pas non plus envie de me faire du mal physiquement.

Mais mentalement je n'allais vraiment pas bien.

Cette vidéo devait tourner dans tout les téléphones des élèves de la fac, j'étais prêt à parier que même Baekhyun l'avait vu. Peut-être que même Jungkook l'avait visionné... je ne l'espérais vraiment pas. J'avais tellement honte. Je m'en voulais vraiment d'être tombé dans le piège de Jackson.

Alors quoi ? Son plan c'était de me détruire la vie ? Mais dans quel but ?

Pourquoi moi ?

Je ne lui avais absolument rien fait et ce connard n'avait eu aucun scrupule à me détruire en une fraction de seconde. Je n'aurais vraiment pas dû le rencontrer. Si j'avais pu j'aurais fais en sorte de modifier le passé. Mais encore une fois on ne pouvait pas et tout ce qui était en mon pouvoir était de prendre sur moi.

J'ai osé penser que lui donner ma confiance ne m'apporterait rien de bien méchant mais j'aurais dû écouter mon intuition et Jungkook.

Jungkook qui ne m'avait jamais menti, qui m'avait toujours mis en garde, qui avait toujours pris soin de moi d'une façon ou d'une autre. Jungkook qui était loin d'être parfait et pourtant qui faisait de son mieux pour que notre cohabitation fonctionne. Jungkook qui me manquait, son odeur, ses bras, ses caresses, ses baisers langoureux...

Je voulais le revoir.





Maintenant.





Je ressentais cette drôle de démangeaison qui me disait que quelque chose n'allait pas et qu'il fallait que je fasse tout ce qui était en mon pouvoir pour y remédier. Ce fut pour cette étrange raison que je me levai de mon canapé, le corps ankylosé à force de ne pas bouger. J'avais les jambes et les pieds qui fourmillaient de partout à cause de mon inactivité.

Mais ça ne m'empêcha pas de prendre mon téléphone et mes clés, de les fourrer dans ma poche et d'attraper mon sweat à capuche que j'enfilai à toute vitesse. Mon cœur tambourinait à toute allure tandis que je me chaussai de mes baskets. J'avais aussi les mains moites.

L'idée de revoir Jungkook m'excitait et me rendait joyeux tout autant que cela me rendait anxieux et nerveux. Néanmoins j'avais vraiment besoin de le voir.








Jungkook était la drogue dont j'étais accro.








Je le savais à chaque fois mais ce n'était que lorsque les effets revenaient que j'en reprenais conscience. Son absence causait une blessure sous mon plexus que je n'arrivais pas à refermer. Ni à oublier. Il était toujours là, dans un coin de ma tête, au détour d'un couloir, dans tout les lieux où nous avions été ensembles. Son visage restait gravé. Et même si je fermais les yeux, je pouvais tout de même le voir sous mes paupières.

Comme un serpent, il s'était enroulé vicieusement autour de moi et pouvait me manipuler comme bon lui semblait. J'étais son pantin qui n'en avait rien à foutre de la morsure mortelle qu'il pourrait me faire, du moment que cela me faisait toucher les étoiles j'étais d'accord.

Et à présent, j'avais de nouveau besoin de sa morsure, de cette sensation d'euphorie qu'il me procurait dès que j'étais en sa présence. J'avais besoin de le sentir près de moi, de le toucher. Et je m'en fichais si demain j'aurais le cœur brisé une nouvelle fois parce qu'il m'aura encore rejeté. Je m'en foutais totalement. Si je pouvais passer avec lui ne serait-ce qu'une nuit de plus alors je prenais. Tout m'allait du moment qu'il était avec moi.

Dans ma hâte, je bousculai un passant avant de m'excuser, n'écoutant ses insultes et ses remarques désagréables que d'une oreille, l'esprit ailleurs.

Tout d'un coup, mes jambes se mirent à accélérer de plus en plus vite. Jusqu'à ce que je ne me mette à courir.

Ce n'était peut-être qu'une intuition débile mais je sentais que si je n'arrivais pas à temps il serait trop tard. Pour ? Je ne savais pas toute fois il fallait que je me hâte.

Mille et une question me taraudait. Je voulais comprendre pourquoi je ressentais toutes ces émotions et sentiments contradictoire. Ça fusait dans tout les sens et je n'avais absolument aucun pouvoir là dessus, tout était désordonné.

Mais malgré ça ça m'allait.

J'aimais bien ce désordre et cette douce cacophonie que je ressentais.

C'était doux, excitant, exaltant, tumultueux.

Sûrement que c'était dangereux mais je fermais les yeux sur ce point et me disait que ce n'était pas grave. Après tout le danger était toujours excitant ? Comme quand on sait que ce qu'on s'apprête à faire est mal et que c'est une bêtise mais pour autant on le fait quand même parce que l'interdit nous attire indéniablement. Et puis c'était vachement séduisant.

J'avais mille et une question. Seulement une seule revenait en boucle tel un vieux disque rayé :





Jungkook ressens-tu toi aussi la même chose que moi ?





Je n'arrivais tellement pas à me reconnaitre à cet instant. C'était tout sauf moi d'être à ce point désordonné. De ne pas ériger de plan. D'être irresponsables et de m'en foutre des conséquences. D'envoyer valser la morale et de suivre mes émotions.








C'était le Taehyung que faisait ressortir Jungkook.








Et puis je le vis. L'appartement.

J'accélérais ma cadence, le souffle erratique, la transpiration faisant coller mes mèches de cheveux sur mon front et le corps à deux doigts de s'effondrer.

Il était si proche.

Après plusieurs semaines à ne pas le voir, je sentais sa présence. Il n'était pas loin.

En montant dans l'ascenseur, je me rendis compte de mon état catastrophique ; physiquement parlant. J'étais affreux mais pourtant ce fut sûr de moi et la main tremblante que j'appuyai sur le numéro de notre étage.

Les battements de mon organe vital me paraissait beaucoup trop bruyant à mesure que je m'engageai dans le couloir jusqu'à me tenir devant notre porte, peinte dans un joli bleu électrique.

Je fermai brièvement les yeux pour reprendre mon souffle et inspirer longuement.

La main moite et tremblante, j'entrai mes clés dans la serrure. En me mordant la lèvre, je la fis tourner et entrai en retenant ma respiration.

Mes yeux scannèrent rapidement le salon où tout était en bazar comme si un ouragan était passé par là et avait semé la zizanie. Rien était à sa place et je fus choqué de voir ça. Les bouteilles d'alcool qui jonchaient le sol et la table basse, les coussins du canapé disposés un peu partout dans la pièce, des boites de plats préparés qui s'empilaient, des vêtements partout. Rien allait.

J'avais peur.

Et là, dans le silence angoissant qui régnait en maitre dans l'habitacle, j'entendis fuser des gémissements qui me firent glacer le sang.

Des gémissements masculins.

Une drôle d'envie de vomir me prit et pourtant je me mis en marche vers la source de ces sons obscènes. Cela venait de la chambre de Jungkook dont la porte était à moitié entrouverte.

Je devais partir et m'enfuir, faire comme si je n'avais rien entendu mais je n'y arrivais pas. Mes pieds étaient encrés dans ce sol alors que mon cœur semblait vouloir s'échapper de ma cage thoracique.

Et ce bruit de verre qui se brise.





Celui de mon cœur.





Et ça me fit vachement mal. La douleur était encore plus déchirante que ce qu'on m'avait fait vivre dans les toilettes. Ce n'était rien comparé à ça. Et ce fut encore pire lorsque je poussai la porte dans un bruit inaudible.

Mais je sus que je m'étais fait entendre.

Les gémissements du roux cessèrent instantanément et je vis Jungkook, de dos, se figer. Un moment s'écoula où personne ne bougea comme si nous étions tous des poupées de cire, en place dans notre décor. Le silence s'infiltra et résonna si fort pour montrer ma tristesse que je savais que Jungkook l'entendait.

Lentement, très doucement, presque délicatement, il se retira du garçon qui tentait de se cacher avec les draps. Draps sur lesquels reposaient MON odeur mélangé à celle de Jungkook. Je ne sus pourquoi j'avais envie d'étriper ce roux qui me fixait d'une drôle de façon dont je ne parvenais pas à comprendre la signification.

Une tension se créa entre lui et moi.

Mais mes yeux furent de nouveau rivés sur le noiraud qui s'était rhabillé en vitesse et qui déboulait à toute allure dans ma direction. Sans que je n'y sois préparé, ses lèvres sautèrent sur les miennes et j'eus presque l'envie d'y répondre mais la présence de l'autre individu me coupa toute envie de tendresse. Et ce fut dans un geste de rage que je lui assénai une gifle violente avant de reculer pour instaurer un peu de distance entre lui et moi.

Je m'essuyai la bouche du revers de ma manche, dégoûté qu'il m'ait embrassé après avoir embrassé le rouquin. Je me mis à le fixer avec aversion, colère et chagrin alors qu'il remontait des yeux emplis de rage dans ma direction, se tenant la joue avec sa main. Mes doigts étaient parfaitement dessinés sur sa peau qui commençaient à rougir.

La gorge complétement nouée je n'arrivais pas à parler à prononcer ne serait-ce qu'un mot ou émettre un seul son. Ce fut lui qui se chargea à ma place d'instaurer le dialogue, après avoir fermé la porte de sa chambre :


— Donc après avoir disparu pendant deux putain de semaines tu te pointes là pour me gifler ? C'est. Quoi. Ton. Fucking. Problème ?!


Je me mordis la lèvre inférieure en sentant les larmes apparaitre. Je ne souhaitais pas parler de près ou de loin sur ma disparition. Ce fut pour cette raison que je m'attaquai directement à lui :


— Et toi ? On s'était promis de ne jamais faire venir un de nos plans-culs à la maison... tu me l'avais promis... et tu m'as trahis !



Je me mis doucement à sangloter alors que Jungkook me fixait avec peine, toute rage envolée.

Il voulut me prendre la main mais je reculais une fois de plus, me mordant plus fort la lèvre pour ne pas me mettre à pleurer, gorge déployée. Il fallait que je ravale tout ça, que j'enferme ma tristesse dans un coin de mon cœur pour tout évacuer plus tard quand je serais seul. Mais cette vision d'eux deux repassait en boucle sous mes yeux, me brisant à chaque fois le cœur et me rendant encore plus triste que je ne l'étais déjà.

Et puis je n'avais qu'à poser mes yeux sur ce visage qui m'avait tant manqué pour que le gout de sa trahison ne revienne acidifier ma langue.

Il passa ses deux mains sur son visage, occupé par l'inquiétude et la fatigue.


— Je suis désolé Tae'... Mais tu ne répondais pas, j-je savais plus quoi faire, je t'ai cherché partout, j'ai demandé à tout le monde. Tu avais disparu, tu m'as abandonné et...



Pour la première fois, je vis Jungkook se mettre à pleurer. Des larmes se mirent à rouler sur son doux visage, et les miennes ne firent que redoubler car il m'était insupportable de le voir ainsi.


— E-et quoi ? demandai-je d'une voix chevrotante, anxieux de la fin de sa phrase.



Ses yeux couleurs topaze plongèrent dans les miens et je pus y lire tout le mal que je lui avais fait à cause de ma disparition.

Il renifla avant de finir dans un murmure :


— Et lui il a toujours était là...


Ce fut le coup de massue qu'il me manquait pour que mon cœur ne soit que miette. J'eus l'envie de lui faire mal autant qu'il me faisait mal actuellement. J'avais aussi envie de crier à la Terre ma peine incommensurable mais à la place je séchais d'un geste sec mes larmes en ayant un rire jaune.


— Pendant que toi tu t'envoyais en l'air cette merde...

— Je t'interdis de lui parler comme ça ! me hurla-t-il dessus, furieux.



Encore une fois ça me fit mal.

Très mal.

Alors quoi c'était son petit-ami maintenant ? Il n'avait plus besoin de moi ? Finalement c'était maintenant qu'il me rejetait et que c'était le moment de me briser le cœur ?








Ce fut la goutte de trop.

Je craquai.








— PENDANT CE TEMPS-LA MOI JE MOURRAIS ! j'ai vraiment cru que j'allais mourir ce jour-là... moi quand j'avais besoin de quelqu'un je n'ai trouvé personne. Personne à part Baekhyun. Et toi dis-moi t'étais où ? Ah oui c'est vrai tu baisais avec ce fils de pute. Mais nan pas d'inquiétude je ne t'en veux pas, après tout tu m'avais mis en garde contre Jackson ! Je ne t'ai pas écouté malgré tout car je pensais qu'il y avait un bon fond en chaque être humain alors j'ai cru... je sais pas... lui aussi qu'il pouvait être gentil. Putain si j'avais su...



Je levai mon regard vers le plafond, tentant d'arrêter mes larmes sans grand succès.


— Et maintenant retour à la case départ. Comme à Lyon, toute façon comme on dit on ne change pas les bonnes habitudes n'est-ce pas ?


J'eus un mauvais rire avant de reporter mon attention sur Jungkook qui était estomaqué, le visage livide et ruisselant de larmes.


— Je suis de nouveau la pute de service ironie du sort ! Décidément ça me suivra toujours. Mais bon ce n'est pas grave puisque c'est de ma faute, tu m'avais prévenu mais je n'ai voulu n'en faire qu'à ma tête. Mais pendant ce temps où étais-tu ? Tu me cherchais vraiment ? Si tu me cherchais vraiment tu aurais su ce qui m'était arrivé. Tu aurais vu cette putain de vidéo et t'aurais su ce qu'on m'a fait subir.


D'un geste tremblant mais empli de rancœur je relevai ma manche pour lui montrer mon bras couvert d'hématome de différentes couleurs. Il les scruta comme s'il n'en revenait pas, choqué, chagriné.

Aussitôt je cachais mon bras et remis en place ma manche.


— Ça ce n'est rien comparé à ce qu'on m'a fait. Dis-moi toi t'étais où pendant que j'me faisais frapper ?



Je m'approchai de lui, sanglotant et le fixant avec souffrance.


— Pourquoi t'étais pas là...? Pourquoi tu l'as baisé lui ? Pourquoi tu ne m'as pas mis en garde contre toi ?



Il ouvrit la bouche plusieurs fois comme s'il voulait dire quelque chose mais rien ne vint et mes espoirs s'écrasèrent, cédant à une amertume prononcée.


— POURQUOI TU NE M'AS PAS MIS EN GARDE DE NE PAS TOMBER AMOUREUX DE TOI ?



Silence accablant.

Il n'en revenait pas. Moi non plus, je n'en revenais pas d'avoir dit ça tout haut, de le penser.

Et plus je le regardais et plus je prenais réellement conscience que j'étais entrain de tomber dangereusement amoureux de Jungkook. Que c'était sans retour et que je ne pouvais plus faire machine arrière. Ce garçon qui hantait quotidiennement mes pensées... ce garçon je l'avais dans la peau et j'étais actuellement mort de chagrin et de jalousie par ce qu'il avait fait.

Et j'avais l'espoir que ce soit réciproque. Je refusais de croire qu'il ne ressentait pas ça lui aussi. Il me l'avait pourtant dit qu'on reviendrait toujours l'un à l'autre.


— Ne tombe pas amoureux de moi.



Les restes ou du moins les miettes de mon pauvre cœur furent piétinés et j'eus la sensation qu'on me retenait en otage dans un terrible étau.


— M-mais... toi aussi tu...

— Non, me coupa-t-il aussitôt. Je ne ressens rien pour toi. Et je ne ressentirais jamais rien pour toi.



Il me rejetait pour de bon.

Et cette fois-ci c'était vraiment la fin de... ce qui s'était passé entre nous quel qu'il soit.











J'aurais vraiment voulu mourir pour qu'on m'épargne cette terrible souffrance.

Mais c'était mon châtiment pour avoir fait tant de mal dans ma vie et d'avoir espéré que j'avais le droit à l'amour moi aussi.





Baby, we built this house
On memories
Take my picture now
Shake it 'til you see it
And when your fantasies
Become your legacy
Promise me a place
In your house of memories


---------

Coucou :)

Chapitre un peu chaotique (ça les représentent bien cela dit). J'aime pas trop ce chap, j'espère qu'en tout cas il était pas bizarre ou nul à lire, j'en suis pas vraiment satisfaite mais bon j'ai un peu la flemme de le modifier.

Tae amoureux de Jk qui est surpris même mdr ?

Vous vous y attendez à Jk qui le recale ?

Bonne journée <3

Zombix 🌙

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